Fred. dit:Pour info
Arf, comme d'habitude : le chaud et le froid. On amadoue l'ONU d'un côté, on joue les gros bras de l'autre...
Don Lopertuis
Fred. dit:Pour info
j’ai trouvé que la réception du président de Columbia University a Ahmadinejad était vraiment offensante. On ne recoit pas le président d’un pays en l’insultant comme ca. Ils sont trop lourds ces gringos, le type repart chez lui avec une image de victime.
El comandante dit:j'ai trouvé que la réception du président de Columbia University a Ahmadinejad était vraiment offensante. On ne recoit pas le président d'un pays en l'insultant comme ca. Ils sont trop lourds ces gringos, le type repart chez lui avec une image de victime.
El comandante dit:j'ai trouvé que la réception du président de Columbia University a Ahmadinejad était vraiment offensante. On ne recoit pas le président d'un pays en l'insultant comme ca. Ils sont trop lourds ces gringos, le type repart chez lui avec une image de victime.
Fred. dit: Chez lui, ce genre d'opposition claire et nette est impossible. Pour de tels propos, c'est la prison directe avec quelques gentillesses en prime.
Pour tous ceux qui aimeraient connaître un peu plus l’Iran d’Ahmadinejad:
http://www.amnesty.fr/index.php/amnesty … scontinuer
erreur de liens?
Exact, je dois avoir les doigts palmés. Corrigé.
Wasabi dit:Fred. dit: Chez lui, ce genre d'opposition claire et nette est impossible. Pour de tels propos, c'est la prison directe avec quelques gentillesses en prime.
C'est completement faux.
Par exemple, il y a souvent des manifestations a l'encontre d'Ahmadinejad en Iran.
Et une fois alors qu'il parlait devant une assemblee d'etudiants dans une universite Iraniene, un etudiant a brule un poster d'Ahmadinejad sous ses yeux. L'opposition politique en Iran est legale. Ca n'est pas une democratie, loin de la, mais ca n'est pas une raison non plus pour gober tout ce que les medias racontent sur ce pays.
Wasabi dit:El comandante dit:j'ai trouvé que la réception du président de Columbia University a Ahmadinejad était vraiment offensante. On ne recoit pas le président d'un pays en l'insultant comme ca. Ils sont trop lourds ces gringos, le type repart chez lui avec une image de victime.
Parfaitement d'accord avec toi.
Cependant, il faut savoir qu'il avait une pression enorme sur les epaules depuis qu'il avait accepte de recevoir Ahmadinejad, et si il ne s'etait pas comporte de facon aussi aggressive envers lui, il aurait surement perdu son poste tot ou tard.....
El comandante dit:le type s'est fait dégommer pendant deux jours par la presse newyorkaise. Mais de là à l'insulter comme ça... J'ai trouvé ça maladroit.
Fred. dit:Tu as raison sur la fond, ... mais cela me fait du bien d'entendre des gens le remettre en place. Chez lui, ce genre d'opposition claire et nette est impossible. Pour de tels propos, c'est la prison directe avec quelques gentillesses en prime. Donc, cela ne lui fait pas de mal.
Fred. dit:El comandante dit:le type s'est fait dégommer pendant deux jours par la presse newyorkaise. Mais de là à l'insulter comme ça... J'ai trouvé ça maladroit.
Il ne faut peut être pas en rajouter, tout de même.
Ahmadinejad fait de la destruction de l'Etat d'Israel l'Alpha et l'Oméga de sa politique internationale, organise des séminaires internationnaux dans le seul but de nier la Shoah, dit sans aucun état d'âme que l'homosexualité n'existe pas chez lui ( forcément, il les force au secret ).
Le Président Iranien est venu faire ses provocations aux States. D’autres ont réagit aussi avec un ton parfois virulent à ses propos. Et cela ne me choque pas plus. Je peux même dire qu’au fond de moi même, j’ai apprécié … Et je ne suis nullement un va-t’en guerre et j’intègre la complexité de la société iranienne.
Voili, voilou.
Fred. dit:Le Président Iranien est venu faire ses provocations aux States. D'autres ont réagit aussi avec un ton parfois virulent à ses propos. Et cela ne me choque pas plus.
Fred. dit:El comandante dit:le type s'est fait dégommer pendant deux jours par la presse newyorkaise. Mais de là à l'insulter comme ça... J'ai trouvé ça maladroit.
Il ne faut peut être pas en rajouter, tout de même.
El comandante dit:
Dans l'absolu je pensais plus à la tradition de l'Université, espace de conviction plus que d'anathèmes. Si tu invites quelqu'un dans ton université, ce n'est pas sur un échafaud. Et si c'est un rebut de l'humanité, ben tu ne l'invites pas. Céder à ce genre de comportement, pour moi, c'est un peu descendre au niveau de son adversaire.
ça pourrait être pire il pourrait ne pas aimer tannhauser
ok je ![]()
Du LA Times…
Ahmadinejad walks away with a win
His Columbia engagement gives him what he wants – legitimacy – and
his hosts look rude to Islamic eyes.
By Tim Rutten
September 29, 2007
One of the world’s truly dangerous men, Iranian President Mahmoud
Ahmadinejad, left New York a clear winner this week, and he can thank
the arrogance of the American academy and most of the U.S. news
media’s studied indifference for his victory.
If the blood-drenched history of the century just past had taught
American academics one thing, it should have been that the
totalitarian impulse knows no accommodation with reason. You cannot
change the totalitarian mind through dialogue or conversation, because
totalitarianism – however ingenious the superstructure of faux ideas
with which it surrounds itself – is a creature of the will and not
the mind. That’s a large lesson, but what should have made
Ahmadinejad’s appearance at Columbia University this week a wholly
avoidable debacle was the school’s knowledge of its own, very specific
history.
In the 1930s, Columbia was run by Nicholas Murray Butler, to whose
name a special sort of infamy attaches. Butler was an outspoken
admirer of Italian fascism and of its leader, Benito Mussolini. The
Columbia president, who also was in the forefront of Ivy League
efforts to restrict Jewish enrollment, worked tirelessly to build ties
between his school and Italian universities, as well as with the
powerful fascist student organizations. At one point, a visiting
delegation of 350 ardent young Black Shirts serenaded Butler with the
fascist anthem.
Butler also was keen to establish connections with Nazi Germany and
its universities. In 1933, he invited Hans Luther, Adolf Hitler’s
ambassador to the United States, to lecture on the Columbia campus.
Luther stressed Hitler’s “peaceful intentions” toward his European
neighbors, and, afterward, Butler gave a reception in his honor. As
the emissary of “a friendly people,” Luther was “entitled to be
received with the greatest courtesy and respect,” the Columbia
president said at the time.
It was such a transparently appalling performance all around that one
of the anonymous authors of the New York Times’ “Topics of the Times”
column put tongue in cheek and looked forward to the occasion when
“the Nazi leaders will point out that they were all along opposed to
any measures capable of being construed as unjust to any element in
the German population or as a threat to peace in Europe.”
Arrogance, though, is invincible – even to irony.
Three years later, Butler sent a delegation of Columbia dignitaries to
participate in anniversary celebrations at the University of
Heidelberg. That was after Heidelberg had purged all the Jewish
professors from its faculty, reformed its curriculum according to Nazi
educational theories and publicly burned the unapproved books in its
libraries.
It would be interesting to know if any consideration of these events
– and all that followed a decade of engagement and dialogue with
fascism – occurred before Columbia extended a speaking invitation to
a man who hopes to see Israel “wiped off the face of the Earth,” has
denied the Holocaust and is defying the world community in pursuit of
nuclear weapons. Perhaps they did and perhaps that’s part of what
motivated Lee Bollinger, Columbia’s president now, to deliver his
extraordinarily ill-advised welcoming remarks to Ahmadinejad.
Bollinger clearly had an American audience in mind when he denounced
the Iranian leader to his face as a “cruel” and “petty dictator” and
described his Holocaust denial as designed to “fool the illiterate and
the ignorant.” Bollinger’s remarks may have taken him off the hook
with his domestic critics, but when it came to the international media
audience that really counted, Ahmadinejad already had carried the day.
The invitation to speak at Columbia already had given him something
totalitarian demagogues – who are as image-conscious as Hollywood
stars – always crave: legitimacy. Bollinger’s denunciation was icing
on the cake, because the constituency the Iranian leader cares about
is scattered across an Islamic world that values hospitality and its
courtesies as core social virtues. To that audience, Bollinger looked
stunningly ill-mannered; Ahmadinejad dignified and restrained.
Back in Tehran, Mohsen Mirdamadi, a leading Iranian reformer and
Ahmadinejad opponent, said Bollinger’s blistering remarks “only
strengthened” the president back home and “made his radical supporters
more determined,” According to an Associated Press report, “Many
Iranians found the comments insulting, particularly because in Iranian
traditions of hospitality, a host should be polite to a guest, no
matter what he thinks of him. To many, Ahmadinejad looked like the
victim, and hard-liners praised the president’s calm demeanor during
the event, saying Bollinger was spouting a ‘Zionist’ line.”
All of this was bad enough, but the almost willful refusal of
commentators in the American media to provide their audiences with
insight into just how sinister Ahmadinejad really is compounded the
problem. There are a couple of reasons for the media’s general refusal
to engage with radical Islamic revivalists, like Ahmadinejad. He
belongs to a particularly aggressive school of radical Shiite Islam,
the Haghani, which lives in expectation of the imminent coming of the
Madhi, a kind of Islamic messiah, who will bring peace and justice –
along with universal Islamic rule – to the entire world. Serious
members of this school – and Ahmadinejad, who was a brilliant
university student, is a very serious member – believe they must act
to speed the Mahdi’s coming. “The wave of the Islamic revolution”
would soon “reach the entire world,” he has promised.
As a fundamentally secular institution, the American press always has
had a hard time coming to grips with the fact that Islamists like the
Iranian president mean what they say and that they really do believe
what they say they believe.
Finally, there’s the fact that the neoconservative remnants clustered
around Vice President Dick Cheney are beating the drums for a
preemptive military action against Iran before it becomes a nuclear
nation, as North Korea already has, thereby constraining U.S. policy
in northwest Asia. After being duped by the Bush administration into
helping pave the way for the disastrous war in Iraq, few in the
American media now are willing to take the Iran problem on because
they don’t want to be complicit in another military misadventure.
Fair enough – but that anxiety doesn’t exempt the press from being
realistic about who Ahmadinejad really is and the danger he really
does pose to all around him.
ça continue
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 … 013,0.html
Washington pourrait privilégier des frappes “ciblées” à une campagne de bombardement en Iran
Le journaliste américain Seymour Hersh, auteur de plusieurs articles sur la stratégie militaire de la Maison Blanche en Iran, affirme, dans le New Yorker paru lundi 1er octobre, que Washington pourrait abandonner l’idée d’un bombardement de grande envergure visant des installations nucléaires au profit de frappes “ciblées” contre des infrastructures des Gardiens de la révolution.
Citant de nombreuses sources gouvernementales et sécuritaires sous couvert d’anonymat, Hersh affirme que la modification des plans américains s’est opérée cet été, sous l’impulsion du vice-président Dick Cheney. “Le but des plans était une large campagne de bombardement, avec des cibles comprenant des sites nucléaires connus ou suspectés ainsi que des cibles militaires. Maintenant, on insiste sur des frappes ‘chirurgicales’ contre des installations des Gardiens de la révolution à Téhéran et ailleurs d’où sont lancées, selon l’administration, des attaques contre les Américains en Irak”, écrit Hersh.
LES PRÉPARATIFS ONT AUGMENTÉ “DE MANIÈRE SIGNIFICATIVE”
Le journaliste estime que ce recadrage stratégique résulte de trois causes. “Premièrement, le président et ses conseillers ont conclu que leur campagne pour convaincre le public américain que l’Iran était un danger nucléaire imminent n’a pas marché, contrairement à celle menée avant la guerre en Irak (…). Deuxièmement, la Maison Blanche a finalement adopté le consensus, partagé par la communauté de renseignements américaine, que l’Iran est encore à cinq ans d’obtenir une bombe. Enfin, il y une reconnaissance grandissante, à Washington et au Proche-Orient, que l’Iran est le grand vainqueur géopolitique de la guerre en Irak.”
Si les préparatifs pour une intervention militaire ont augmenté “de manière significative”, selon les dires du journaliste – “ils envoient tout le monde vers la cellule iranienne”, affirme un ancien responsable de la CIA –, une action militaire américaine ne peut pas être qualifiée d’imminente. Ainsi, Hersh précise qu’au cours de son enquête, on lui a répété à de nombreuses reprises que “le président n’a pas signé ‘l’ordre exécutif’ nécessaire pour entreprendre une opération militaire en Iran”. “Et un ordre de ce calibre pourrait même ne jamais être signé”, ajoute-t-il.
“MENER UNE ACTION MILITAIRE EN IRAN LE PLUS VITE POSSIBLE”
Pourtant, le gouvernement américain n’a pas cessé de lancer des mises en garde à l’encontre de Téhéran, que ce soit sur le nucléaire ou sur la situation irakienne. Dernièrement, M. Bush avait dénoncé, lors d’un discours en août, le lien entre les extrémistes chiites et Téhéran, demandant au régime iranien “de mettre fin à ces actions”. “Jusqu’à ce qu’ils le fassent, nous prendrons les mesures nécessaires pour mettre nos troupes en sécurité.” Quant au rôle de l’Iran en Irak, la mesure la plus concrète a été l’adoption d’un texte, le 26 septembre, appelant à désigner les Gardiens de la révolution comme groupe terroriste.
“La position du président, et son corollaire – si beaucoup des problèmes américains en Irak peuvent être imputés à Téhéran, alors la solution est d’affronter les Iraniens – se sont solidement imposés au sein de l’administration”, note l’auteur de l’article. Parmi les plus fervents adeptes de cette option, on retrouve M. Cheney qui, selon un ancien responsable des renseignements, cherche désespérément à “mener une action militaire en Iran le plus vite possible”, alors que M. Bush doit quitter la présidence dans moins de quatorze mois.
“GUERRE RÉGIONALE DE VINGT ANS”
D’autres figures de premier plan, comme le général David Petraeus, ont également apporté des éléments démontrant la présence grandissante de Téhéran sur le sol irakien, confortant par la même occasion l’administration dans son choix. “Personne ne s’était rendu compte du degré de participation de l’Iran”, a-t-il affirmé dans son rapport présenté en septembre. Selon lui, Téhéran mène “une guerre par procuration contre l’Etat irakien et les forces de la coalition”.
Seule inconnue, la réaction du régime iranien à une campagne de bombardement sur son sol. L’ancien conseiller à la sécurité nationale, Zbignew Brzezinski, cité dans l’article, prédit “une guerre régionale de vingt ans”. “Cette fois, contrairement à l’Irak, nous allons jouer le rôle de victime. Le but du jeu semble d’essayer à forcer les Iraniens à jouer plus gros que leur mise.”