Elisabeth Hargrave épingle la couverture sexiste de Tiny Epic Dungeons

Houla oui,vaudrait mieux que je me relise quand j écris :

La révolution de 89 a commencé par les femmes.

Ben oui, j ai oublié d insérer le mot “aussi”.

Désolé :slight_smile:

Et merci Cripure pour la remarque :slight_smile:


​​​​​​De ce que j’ ai lu et malheureusement cela fait longtemps sur ce sujet, je me souviens juste de ce qu écrivait Michelet :
Les hommes ont pris la Bastille et les femmes ont pris le roi.

En ce qui concerne la morale… mais au fait, c’est quoi ?

Les débats sont passionnés et tout le monde y va de son interprétation :slight_smile: Est ce ça la morale ? Chacun avançant ses pions (meeples ?) sans écouter les autres ? Chacun extirpant chez l autre le mot fautif qui fera s’effondrer le château de cartes ? Mais c est le jeu du débat, ça :slight_smile: Que chacun reste sur sa position est une chose mais au moins avoir fait partager son fort intérieur, c’est loin d être inutile :slight_smile:

Et la morale dans tout ça ?
La raison du plus fort est toujours la meilleure, il jura mais un peu tard, qu on ne lui prendrait plus :slight_smile:

Mon très ancien et regretté professeur de philosophie m avait confié :

Tu vois, quand tu veux faire passer un message, il y a 3 degrés :
- la contrainte

- l explication
- le témoignage.
Et le philosophe tend à se rapprocher de ce 3eme niveau. Tu as compris ? Bien ! Tu me apprendras tout ça par cœur pour demain, ça ira plus vite.

Bonne journée à tous et merci pour ces échanges fussent-ils parfois musclés :wink:







 

Moi, j’ai lu le texte de Prince-Baron tel que certaines femmes ont des messages, des attentes, des craintes que ne partagent pas forcément toutes les femmes. Cela n’en rend pas leurs interventions moins justifiées ou importantes. Mais c’est quand même bon de le préciser, vous le confirmez.

Il cite ensuite quelques exemples bien différents, n’ayant absolument jamais trouvé un antagonisme dans le fait de vouloir être respectée et celui de vouloir porter des mini-jupes. Mais quand on cherche une faille et on croit la trouver, on s’y engouffre. Quel est l’intérêt de toujours se focaliser sur les prétendues mésententes ?

Je vais vous laisser dans votre monde très stéréotypés et manichéen où il n’y a ni nuances ni subtilités et où TOUTES les femmes pensent pareil, où TOUS les hommes sont identiques etc.
Et où la stigmatisation et la discrimination par catégories très généralistes reposant majoritairement sur le sexe ou l’âge sont le seul critère et la règle.

Si le monde était réellement ainsi cela serait peut-être plus simple en effet.

Docky dit :Moi, j'ai lu le texte de Prince-Baron tel que certaines femmes ont des messages, des attentes, des craintes que ne partagent pas forcément toutes les femmes. Cela n'en rend pas leurs interventions moins justifiées ou importantes. Mais c'est quand même bon de le préciser, vous le confirmez.

Il cite ensuite quelques exemples bien différents, n'ayant absolument jamais trouvé un antagonisme dans le fait de vouloir être respectée et celui de vouloir porter des mini-jupes. Mais quand on cherche une faille et on croit la trouver, on s'y engouffre. Quel est l'intérêt de toujours se focaliser sur les prétendues mésententes ?

Je voulais exprimer ceci aussi...mais Docky s'exprime toujours mieux que moi...

Gabriel Ombre dit :Houla oui,vaudrait mieux que je me relise quand j écris :

La révolution de 89 a commencé par les femmes.

Ben oui, j ai oublié d insérer le mot "aussi".

Désolé :)

Et merci Cripure pour la remarque :)

Bonjour Gabriel Ombre, pas de soucis.
Le sujet de la Révolution de 89 est passionnant et me passionne. Je pourrais en parler des heures et des heures...Et notamment le comportement des révolutionnaires (Danton, Robespierre, etc.) qui n'ont pas fait de cadeaux aux femmes !


Bonne journée à tous et merci pour ces échanges fussent-ils parfois musclés ;)
Voui c'est vrai.






 

 

Albumine Tagada dit :
Docky dit :Donc, tu cautionnes le discours stigmatisant de celles et ceux qui incriminent régulièrement LES jeunes, LES immigrés, LES hommes ? Je trouve plus sain, honnête et constructif d'effectivement évoquer CERTAINS... Cela permet accessoirement de ramener LES AUTRES jeunes, immigrés, hommes à sa cause sans mettre victimes et innocents dos à dos ni coupables et innocents dans le même sac.

C'est du syllogisme pur, ça, Docky.
Vous comprenez quand même qu'en vous arrêtant pour dire "Ah mais attention, pas TOUS les hommes quand même, rogntudjû" quand on parle d'un sujet ultra-précis dans lequel ce n'est même pas les hommes qui sont incriminés, mais un système, vous éludez purement et simplement le sujet.

C'est la même logique par rapport aux violences conjugales : bien sûr que tous les hommes ne battent pas leurs femmes, et heureusement... mais dans une écrasante majorité des cas, ce sont des hommes qui battent/tuent/violent des femmes. À quoi ça avance de dire : "Ah oui, mais attention, hein : pas tous". En quoi ça fait avancer le débat ? En quoi ça aide qui que ce soit ? Ça permet juste de ménager la susceptibilité de ceux qui se sentent, par effet de ricochet, personnellement mis en cause quand on évoque les déséquilibres sociaux entre hommes et femmes, alors que la question dépasse l'individu pour aborder les pratiques en général.

Merci, Albumine Tagada.

Prince-Baron dit :Je vais vous laisser dans votre monde très stéréotypés et manichéen où il n'y a ni nuances ni subtilités et où TOUTES les femmes pensent pareil, où TOUS les hommes sont identiques etc.
Et où la stigmatisation et la discrimination par catégories très généralistes reposant majoritairement sur le sexe ou l'âge sont le seul critère et la règle.

C'est là où tu fais, à mon sens, une nouvelle erreur; c'est le monde dans lequel nous vivons qui est stéréotypé et manichéen !

Celui dans lequel une femme avec une jupe est forcément une fille facile, voir une pute. Celui dans lequel une femme qui se fait agresser sexuellement s'entend dire "oui, mais t'as vu comment t'es habillée aussi ?" ou "ça va, t'en verra d'autres !". Celui dans lequel une femme qui a un poste d'importance a forcément couché pour en arriver là. Celui dans lequel une stagiaire fait l'objet des commentaires de ses messieurs sur son physique et sur ce qu'elle devrait faire pour améliorer sa note. Celui dans lequel un homme célèbre peut se permettre de toucher la poitrine d'une journaliste sans déclencher autre chose que l'hilarité des collègues (masculins) de la demoiselle. Celui dans lequel nos illustrations d'héroïne mettent en avant leurs qualités principales: leurs seins et leur cul.

Celui dans lequel enfin, quand une femme s'élève contre ça, elle se fait plus ou moins gentiment remettre à sa place parce qu'elle s'y prend mal, ou parce qu'il y a des combats plus importants. Et ça sans parler des tombereaux d'insultes qu'elle va également recevoir.

Je sors d'une heure d'audition avec une jeune femme en pleurs qui s'est faite violenter par son homme alcoolisé hier au soir parce qu'elle a eu la malheureuse idée de lui demander un câlin avant d'accepter un rapport sexuel avec lui. Sans doute aurai-je dû lui dire qu'elle exagérait quand même un peu et qu'elle aurait pu faire un effort !

Personnellement, c'est ce monde là que je veux changer. Mais tu as le droit de refuser de le voir. J'étais dans la même position que toi il n'y a encore pas si longtemps, malgré mon métier qui est au cœur de ce monde "stéréotypé et manichéen".

Encore une fois, merci cheeky

Eh oui je peux vouloir porter une mini-jupe ou un décolleté et trouver qu’une magicienne cul nu n’est là que pour satisfaire les hormones.

“Vous étiez habillée comment ?” m’a-t-on un jour demandé.

“En un peu moins déchirée” a été ma réponse.

Et non, je ne culpabilise pas tous les hommes pour ça.




Prunelles, je te jure que j‘ai failli lacher une larme en te lisant. Je suis terriblement attristé.

Uphir dit :
Prince-Baron dit :Je vais vous laisser dans votre monde très stéréotypés et manichéen où il n'y a ni nuances ni subtilités et où TOUTES les femmes pensent pareil, où TOUS les hommes sont identiques etc.
Et où la stigmatisation et la discrimination par catégories très généralistes reposant majoritairement sur le sexe ou l'âge sont le seul critère et la règle.

C'est là où tu fais, à mon sens, une nouvelle erreur; c'est le monde dans lequel nous vivons qui est stéréotypé et manichéen !

Celui dans lequel une femme avec une jupe est forcément une fille facile, voir une pute. Celui dans lequel une femme qui se fait agresser sexuellement s'entend dire "oui, mais t'as vu comment t'es habillée aussi ?" ou "ça va, t'en verra d'autres !". Celui dans lequel une femme qui a un poste d'importance a forcément couché pour en arriver là. Celui dans lequel une stagiaire fait l'objet des commentaires de ses messieurs sur son physique et sur ce qu'elle devrait faire pour améliorer sa note. Celui dans lequel un homme célèbre peut se permettre de toucher la poitrine d'une journaliste sans déclencher autre chose que l'hilarité des collègues (masculins) de la demoiselle. Celui dans lequel nos illustrations d'héroïne mettent en avant leurs qualités principales: leurs seins et leur cul.

Celui dans lequel enfin, quand une femme s'élève contre ça, elle se fait plus ou moins gentiment remettre à sa place parce qu'elle s'y prend mal, ou parce qu'il y a des combats plus importants. Et ça sans parler des tombereaux d'insultes qu'elle va également recevoir.

Je sors d'une heure d'audition avec une jeune femme en pleurs qui s'est faite violenter par son homme alcoolisé hier au soir parce qu'elle a eu la malheureuse idée de lui demander un câlin avant d'accepter un rapport sexuel avec lui. Sans doute aurai-je dû lui dire qu'elle exagérait quand même un peu et qu'elle aurait pu faire un effort !

Personnellement, c'est ce monde là que je veux changer. Mais tu as le droit de refuser de le voir. J'étais dans la même position que toi il n'y a encore pas si longtemps, malgré mon métier qui est au cœur de ce monde "stéréotypé et manichéen".

Je comprends mieux ce qui teinte TA vision du monde. Mais heureusement tous le monde ne vis pas les mêmes situations.

Quand à me dire que je ne veux rien changer, c'est là également une démarche toxique puisque tu tires des conclusions sans me connaître.

Et c'est toi qui liste des stéréotypes sur les femmes en jupe ou qui ont du pouvoir.  Certainement pas moi.

Si ont justifie simplement comme ça, j'ai un exemple.  Enfant à côté de chez moi il y avait un couple, les 2 picole un peu. Le monsieur grand ancien garde républicain.  Madame le maltraite verbalement et physiquement ( au moins baffes). Lui ne répond jamais.  Cela finira par sa mort" accidentellement".
Je ne dit pas pour autant que LES femmes sont violentes ou dangereuses.
Oui il existe des situations avec des comportements toxiques,  dangereux etc. Certains ont des contextes, des fréquences et des conséquences plus ou moins importantes.

Plutôt que de généralisation sur c'est LES hommes ou LES pauvres etc. C'est de rentrer dans le détail des dit comportements qui est important.  L'éducation aussi.

Pour ceux qui voudrais mieux comprendre et prendre du recul.
les biais cognitifs qui trompent nos raisonnement


 

prunelles dit :Encore une fois, merci cheeky

Eh oui je peux vouloir porter une mini-jupe ou un décolleté et trouver qu'une magicienne cul nu n'est là que pour satisfaire les hormones.

"Vous étiez habillée comment ?" m'a-t-on un jour demandé.

"En un peu moins déchirée" a été ma réponse.

Et non, je ne culpabilise pas tous les hommes pour ça.




 

Oui malheureusement certains hommes,  certaines personnes sont très connes, irrespectueuse.

Mais d'autres sont tout l'inverse.

Ah, le coup de l’homme battu, ça faisait longtemps.

Ce que les gens qui sortent cet argument ne comprennent pas, c’est que ces choses malheureuses arrivent, oui, mais restent l’exception.

Alors que la femme battue, ben… y en a une qui meurt tous les 2-3 jours, comme ton monsieur, sauf que du coup, les statistiques sont un peu pas les mêmes : dans un cas c’est un fait isolé et malheureux, dans l’autre c’est un malheureux phénomène de société.

On ne parle absolument pas de la même chose, donc.


Tu dis “tout le monde ne vit pas la même situation”, sauf que toutes les femmes savent bien qu’elles ne doivent pas se mettre dans telle ou telle situation, situations auxquelles les hommes ne pensent même pas tant ils ne sont pas concernés.
Toutes les femmes vivent dans la société actuelle, donc dans la même situation.


Même s’il y a des gens humains qui ne le pensent pas, socialement, un homme qui papillonne d’une femme à l’autre est au mieux un don juan, un séducteur, un homme à femmes, un chanceux, au pire, un gars pas sérieux.
Socialement, une femme qui fait la même chose est, au mieux ou au pire, une pute, une femme facile, une salope. Y a pas de mieux, en fait.
Voilà.
Et ça je pense que TOUS et TOUTES vivent dans ce même monde où même certaines voire beaucoup seront d’accord sur la qualité des termes (mêmes si certains ne le seront pas), et c’est justement pour ça que c’est un problème de société.

Et donc c’est important, quand elle se fait violer, l’habillement d’une femme, pour savoir si c’est une sainte (victime) ou une salope en minijupe (coupable).


Enfin bref.


Plein de chaudoudoux, prunelles. Et toutes.

Proute dit :Ah, le coup de l'homme battu, ça faisait longtemps.

Ce que les gens qui sortent cet argument ne comprennent pas, c'est que ces choses malheureuses arrivent, oui, mais restent l'exception.

Alors que la femme battue, ben... y en a une qui meurt tous les 2-3 jours, comme ton monsieur, sauf que du coup, les statistiques sont un peu pas les mêmes : dans un cas c'est un fait isolé et malheureux, dans l'autre c'est un malheureux phénomène de société.

On ne parle absolument pas de la même chose, donc.


Tu dis "tout le monde ne vit pas la même situation", sauf que toutes les femmes savent bien qu'elles ne doivent pas se mettre dans telle ou telle situation, situations auxquelles les hommes ne pensent même pas tant ils ne sont pas concernés.
Toutes les femmes vivent dans la société actuelle, donc dans la même situation.


Même s'il y a des gens humains qui ne le pensent pas, socialement, un homme qui papillonne d'une femme à l'autre est au mieux un don juan, un séducteur, un homme à femmes, un chanceux, au pire, un gars pas sérieux.
Socialement, une femme qui fait la même chose est, au mieux ou au pire, une pute, une femme facile, une salope. Y a pas de mieux, en fait.
Voilà.
Et ça je pense que TOUS et TOUTES vivent dans ce même monde où même certaines voire beaucoup seront d'accord sur la qualité des termes (mêmes si certains ne le seront pas), et c'est justement pour ça que c'est un problème de société.

Et donc c'est important, quand elle se fait violer, l'habillement d'une femme, pour savoir si c'est une sainte (victime) ou une salope en minijupe (coupable).


Enfin bref.


Plein de chaudoudoux, prunelles. Et toutes.

Donc toi du haut de ta grande expérience et bienveillance tu t'autorise à  refuser aux personnes qui ne partagent pas les mentalités que tu as cité le droit de penser?
Tu leur dénigre le droit d'exister?

Revendiquer de ne pas être amalgamé avec des mentalités et comportements qui ne sont pas les notres, ne veut pas dire être d'accord avec ces derniers.  Ni dédouaner leurs acteurs de leur responsabilité.

Tu as le droit de penser, juste pas le droit de me dire comment je pense. Et visiblement je suis très heureux d'avoir une façon de pensée personnelle et différente de la tienne.

C'est beau de se draper dans la tolérance et de demander le respect des avis et de le faire à géométrie variables.

Tout dépend de ce que tu appelles penser.

 »penser », c’est s’appuyer sur les faits et les chiffres pour se faire une opinion ou s’arc-bouter contre vents et marées sur ses préjugé ?

Prince-Baron dit :

Donc toi du haut de ta grande expérience et bienveillance tu t'autorise à  refuser aux personnes qui ne partagent pas les mentalités que tu as cité le droit de penser?
Tu leur dénigre le droit d'exister?

Revendiquer de ne pas être amalgamé avec des mentalités et comportements qui ne sont pas les notres, ne veut pas dire être d'accord avec ces derniers.  Ni dédouaner leurs acteurs de leur responsabilité.

Tu as le droit de penser, juste pas le droit de me dire comment je pense. Et visiblement je suis très heureux d'avoir une façon de pensée personnelle et différente de la tienne.

C'est beau de se draper dans la tolérance et de demander le respect des avis et de le faire à géométrie variables.

Vu ta réaction, je pense que tu n'as rien compris à ce que j'ai écrit.

Je me suis peut-être mal exprimée, alors, tant pis, j'ai surtout l'impression d'un dialogue de sourds donc je ne vais pas insister, juste te proposer de relire cette intervention, car c'est à cela que je pense quand moi je te lis :

Albumine Tagada dit :

Vous comprenez quand même qu'en vous arrêtant pour dire "Ah mais attention, pas TOUS les hommes quand même, rogntudjû" quand on parle d'un sujet ultra-précis dans lequel ce n'est même pas les hommes qui sont incriminés, mais un système, vous éludez purement et simplement le sujet.

C'est la même logique par rapport aux violences conjugales : bien sûr que tous les hommes ne battent pas leurs femmes, et heureusement... mais dans une écrasante majorité des cas, ce sont des hommes qui battent/tuent/violent des femmes. À quoi ça avance de dire : "Ah oui, mais attention, hein : pas tous". En quoi ça fait avancer le débat ? En quoi ça aide qui que ce soit ? Ça permet juste de ménager la susceptibilité de ceux qui se sentent, par effet de ricochet, personnellement mis en cause quand on évoque les déséquilibres sociaux entre hommes et femmes, alors que la question dépasse l'individu pour aborder les pratiques en général.

Je comprends mieux ce qui teinte TA vision du monde. Mais heureusement tous le monde ne vis pas les mêmes situations.

Quand à me dire que je ne veux rien changer, c’est là également une démarche toxique puisque tu tires des conclusions sans me connaître.

Et c’est toi qui liste des stéréotypes sur les femmes en jupe ou qui ont du pouvoir.  Certainement pas moi.

Si ont justifie simplement comme ça, j’ai un exemple.  Enfant à côté de chez moi il y avait un couple, les 2 picole un peu. Le monsieur grand ancien garde républicain.  Madame le maltraite verbalement et physiquement ( au moins baffes). Lui ne répond jamais.  Cela finira par sa mort" accidentellement".
Je ne dit pas pour autant que LES femmes sont violentes ou dangereuses.
Oui il existe des situations avec des comportements toxiques,  dangereux etc. Certains ont des contextes, des fréquences et des conséquences plus ou moins importantes.

Plutôt que de généralisation sur c’est LES hommes ou LES pauvres etc. C’est de rentrer dans le détail des dit comportements qui est important.  L’éducation aussi.

Pour ceux qui voudrais mieux comprendre et prendre du recul.
les biais cognitifs qui trompent nos raisonnement

En fait, non, tu ne comprends pas ! Ecoute ce que te disent prunelles, Proute et toutes les autres. Tu verras que ce n’est pas un prisme qui nous fait voir le monde comme cela; c’est tout simplement le monde tel que nous l’avons bâtit, toi, moi, nos prédécesseurs, et tel qu’il est pour celles qui y vivent !

Ce qui “teinte” ma vision du monde, ce n’est pas mon travail comme tu le penses, oh non ! Je travaillais déjà sur la thématique des violences conjugales bien avant de comprendre ce qui n’allait pas. Et à dire vrai, j’avais l’impression de faire ma part du travail en envoyant en prison des maris violents… sans comprendre que ce n’était que la partie visible du problème. Car ce que je ne voyais pas, ce qui "teintait ma vision du monde comme tu le dis, c’est cette culture patriarcale dans laquelle je baignais inconsciemment au point de la trouver normale. Parce que mater un cul dans le métro ne me choquait pas (après tout, si elle avait mis une jupe, c’était bien pour qu’on se rince l’oeil, non ?). Parce que plaisanter sur le physique de ma nouvelle collègue même en sa présence ne m’interpellait pas (après tout, elle aussi en rigolait, donc c’est que ça ne la dérangeait pas, non ?). Parce que voir une paladine en armure bikini sur la couverture de mon dernier jeur ne me dérangeait pas (après tout, elle est jolie, donc y’a pas de raison qu’elle ait une armure qui cache tout, non ?).

Je te rassure, je n’ai pas réalisé tout cela d’un coup d’un seul. Je ne me suis pas réveillé un matin en me disant; mais en fait, je suis un salopard ! (et je te rassure, je ne me considère toujours pas comme tel !). A dire vrai, j’ai même longtemps été dans la même posture que toi !

Ainsi, la première fois que des femmes sont venues sur le forum de JdR que je fréquentais pour expliquer que “oui, elles n’étaient pas à l’aise à aller dans un club de jeu de rôle”, et que “non, elle pouvait jouer autre chose que des personnages féminins ayant pour seule vocation de séduire les gardes ou de coucher avec les autres PJs”, et que “oui, elle pouvait réussir une aventure sans avoir besoin de la protection du héros masculin”, et que “non, elle n’avait pas besoin de coucher avec le MJ pour avoir du succès”, j’ai réagis exactement comme toi ! Je n’étais pas naïf, je savais que certains mecs avaient de mauvais comportements vis-à-vis des femmes, vu que c’est un peu mon boulot. Mais pas de ça dans l’univers du jeu de rôle, non ! Pas entre “gentils” geeks ! Pas entre “bons” joueurs ! Impossible, on n’est pas comme ça !

Alors j’ai déroulé le même argumentaire que je retrouve dans vos écrits aujourd’hui; vous amplifiez le problème, tous les hommes ne sont pas comme ça, y’a des combats plus importants que d’assainir le milieu du jeu, y’a aussi des hommes battus et ça vous en parlez pas, faut pas généraliser, etc.

Je ne voulais ni admettre que les univers ludiques que je pratiquais assidument, ni le comportement des joueurs, et donc le miens, était facteur d’insécurité pour les potentielles joueuses. Ok, on était parfois des geeks un peu “lourds”, mais certainement pas au point de mettre les joueurs mal à l’aise quand même, parce que faut pas déconner ! Et malgré tout, mes interlocutrices ne se sont pas lassées (et je les en remercie). Si elles insistaient, c’est que peut-être il y avait un message à écouter… et j’ai essayé de comprendre plutôt que de me draper dans mon indignations.

Le milieu ludique n’échappe malheureusement pas à ce qu’elles dénoncent, à raison, aujourd’hui. Le sexisme chez les geeks est largement documenté. Encore récemment, nous avons eu un bel exemple de la culture toxique dans une grande entreprise de jeu vidéo. Ah oui, mais c’est du jeu vidéo, ce n’est pas pareil me diras-tu. Soit, mais le milieu du jeu de rôle n’est pas plus sain; et pourtant, elles jouent ! Le jeu de plateau serait-il épargné ? J’en doute fort ! Il n’y a qu’à voir le nombre de threads qui traitent du sujet sur ce forum (ce n’est pas le premier sur ce thème) et les (trop) nombreuses illustrations qui fleurissent sur les boîtes de jeu objectifiant le corps des femmes.

Alors quand Elisabeth Hargrave s’indigne d’une couverture sexiste pour un jeu à venir, elle ne se trompe pas de combat. Je crois bien au contraire que SA vision du monde n’est pas déformée par je ne sais quel biais. Le seul biais qu’il faut combattre, selon moi, c’est celui qui a fait des femmes des objets dont nous, les hommes, pouvons disposer à notre guise…

Si le prix à payer pour que ma fille, quand elle sera grande, puisse se balader en minijupe sans se faire traiter de salope par un mec qui la verra comme un bout de chair à consommer c’est d’avoir moins d’illustrations sexistes sur les boites de jeu qui ornent mon étagère, je crois que je suis largement prêt à ce sacrifice !

Où ai je dit que les problèmes n’existent pas?

Oú ai je dit qu’il n’y a  rien d inapproprié parfois dans certains contexte ou comportement?

Oú ai je dit que le monde du jeu est un monde parfait?

Oú ai je dit qu’il est normal que les femmes soient vu et traités comme des objets sexuel?

Par contre je vous interdit de projeter vos visions, vos peurs et vos biais sur moi en vous basant sur rien.

J’ai simplement demandé un truc qui vous est impossible et qui déclenche de la merde.

Ne pas généralisé avoir un munimun de recul pour dénoncer certains comportements sans oublier que certaines personnes n’ont pas ces comportement et non pas à ce faire traiter de sexiste et autre. Car ils ont fait d’autres choix de comportements.

Tu n’écoutes (ne lis) toujours pas. Ce ne sont ni des visions, ni des peurs, ni des biais, et nous ne cherchons pas à “projeter” notre (soit-disant) vision. Je t’ai mis des liens vers de nombreux témoignages qui décrivent ce qu’est le quotidien de nombreuses femmes dans le milieu ludique. Si tu penses que ces témoignages sont biaisés, je t’invite à en chercher par toi-même; ils sont (bien trop) nombreux ! Mais peut-être que si cela ne vient pas de moi, tu les trouveras plus probants…

J’ai du mal à accepter l’idée qu’une fois de plus, il faudrait censurer un art graphique (forme d’expression libre, encore une fois, dont chacun est libre d’interpreter et/ou respecter les codes ) pour esperer que petit à petit des changements d’états d’esprits dans la tête des crétins s’opèrent. Il est vrai que des changements de ce style seraient peut-etre plus pertinents dans des messages “mainstream” : je pense à la publicité, au monde des affaires… disons des domaines où l’impact réel peut etre puissant.

"Car ce que je ne voyais pas, ce qui “teintait ma vision du monde comme tu le dis, c’est cette culture patriarcale dans laquelle je baignais inconsciemment au point de la trouver normale. Parce que mater un cul dans le métro ne me choquait pas (après tout, si elle avait mis une jupe, c’était bien pour qu’on se rince l’oeil, non ?). Parce que plaisanter sur le physique de ma nouvelle collègue même en sa présence ne m’interpellait pas (après tout, elle aussi en rigolait, donc c’est que ça ne la dérangeait pas, non ?).”

Je ne me reconnais pas dans ce genre de comportements, je le reconnais chez certains de mes copains d’avant et actuels. Ca s’appelle simplement de l’irrespect, c’est ne pas se mettre à la place des/de l’autre. C’est pourquoi je ne comprends pas cette discussion ici… c’est un problème d’éducation et de respect ; esperer changer quelque chose de profond à l’intérieur de soi chez les gens une fois adolescent/adulte par des voies extérieures directes me semble impossible ; c’est un cheminement intérieur qui se travaille le plus tôt possible et qui doit toujours être réevaluer.