Embracer se disloque - Asmodee à nouveau célibataire

c’est justement un hot topic au G20 ! :slight_smile:

NB: désolé d’en rajouter une couche, et de donner plus de travail aux modos s’ils veulent splitter ce topic en différents sujets :slight_smile:

Je ne pense pas avoir dit c’était un problème. C’est juste un état de fait.

On ne peut pas reprocher ça à un patron. Enfin, pas totalement. C’est en fait un autre débat. Le patron fait son boulot en fonction du Droit.
C’est au législateur de définir les règles du jeu avec lesquelles joue le patron. L’évolution du monde et de la législation font que l’état est de plus en plus relégué au rang de distributeur de monnaie et le droit, les règles du jeu, sont de plus en plus permissives.

Une entreprise n’a qu’un seul but.

Ce n’est pas d’avoir des employés ni de couvrir les salaires.

Le but c’est de gagner de l’argent.
Et pour certaines peu importe la manière et les conséquences sur la société et l’argent public

Jmguiche, pas besoin de prétendre que je prétends que tu prétends. :wink: J’exposais juste mon avis, en m’appuyant certes indirectement sur ton intervention antérieure. Prince-Baron, on pourrait s’accorder sur le fait que le but ultime d’une entreprise, au bout du bout, c’est d’être pérenne, ce qui passe par le fait de gagner de l’argent. Mais je ne peux réduire cela à un seul et unique but, c’est trop réducteur pour moi, même si je comprends sincèrement qu’on puisse avoir une vision différente selon sa situation personnelle.

Aller, je me lance dans la discussion. :wink:

Une entreprise, c’est une structure morale, elle n’a pas de volonté propre, et donc pas de but (ni la pérennité, ni rien d’autre). Par contre, ses propriétaires ont des objectifs. Certains voudront être propriétaires d’une entreprise qui leur rapporte régulièrement de l’argent. Voir même qui leur fourniront un emploi (et donc un salaire). Mais d’autres préfèreront acheter une entreprise, la vider de tout son argent et la revendre ensuite (en morceaux, ou entière mais moins cher). Pour pouvoir en racheter une et recommencer.

Les deux stratégies ont du sens, et n’importe quel actionnaire sensé pratique les deux en même temps par soucis de diversité.

Le problème, ce ne sont pas les patrons, ce sont les financiers. (© un ancien président) (ps : mais aux amandes, c’est super bon !)

Allez hop, je mets une pièce dans la machine moi aussi :

Il est compliqué de trouver un équilibre juste entre entreprenariat, actionnariat et salariat. Et, comme dans tous les problèmes complexes, il n’y a pas UN point de vue unique mais DES points de vue desquels découlent DES raisons et non pas UNE raison unique.
Comme très souvent, on juge ces équilibres par le prisme de notre point de vue et sans réellement connaitre les autres sensibilités. Alors, comme on ne connait pas, on présume, on prête des intentions, on caricature, on généralise… en se persuadant qu’on connait tout très bien.
Et comme on se renseigne essentiellement par le biais d’Internet et des réseaux sociaux gouvernés par des algorithmes très performants qui ont tendance à nous flatter et à nous laisser croire qu’on a toujours raison, on finit par y croire et à penser que ceux qui ne sont pas de notre avis sont trop cons pour comprendre.
Bref, les clivages sur tous les sujets sont le résultat de notre formatage pas les IA de recommandation.

Je ne comprends pas: je parlais de l’article de “Fortune Business Insight”. Qui dit que c’est Embracer qui a écrit l’article? Je ne pense pas. Cela dit ca reste faible comme analyse.

… qui n’a aucune morale quand il est question de gagner des pépètes. :grin:

Perso, je vois deux écueils à ça. L’état ne redistribuerait rien du tout, il est surendetté. D’autre part les gens une fois les enfants barrés de la maison (ou même avant) perdraient toute motivation pour gagner plus que de besoin. Et avec 150 smics à 18 ans, perso, je passe mon temps à autre chose que bosser.

Et… ?

Pour clarifier le débat, enfin mon point de vue, il y a un monde entre trois types d’entreprises :

  • l’entreprise familiale, détenue par des héritiers, dont le but est généralement double pour les actionnaires héritiers : gagner de l’argent et durer jusqu’à le prochaine génération…, pas côtéesen bourse.
  • l’entreprise dirigée et détenue par son fondateur, dont les buts et ambitions sont aussi variés que peuvent l’être un créateur d’entreprise, mais ce sont généralement des entreprises petites ou moyennes qui ne sont pas des acteurs importants. Pas cotées en bourse
  • l’entreprise cotée en bourse. Qu’elle soit dirigée par son fondateur ou pas, cela change peu de chose car s’il existe (le créateur) il n’a généralement plus la majorité. Ces entreprises ont pour objectif unique de rémunérer les actionnaires s éventuellement par dividendes et surtout par augmentation du cours de l’action, avec une pression sur des objectifs de court terme. En général, un nouveau PDG fraîchement nommé a un objectif de cours à 3 ans donné par le conseil d’administration.

Pour « jouer » avec le fisc, les aides et autres subventions, il faut avoir une certaine taille. Généralement il faut être dans va la troisième catégorie et certaines de la première sont assez grosse pour jouer aussi.

Bof… un article qui te donne année par année le chiffre d’affaire d’un secteur sur les 10 prochaines années ne te semble pas sérieux ?
A moi non plus.

Le plus debile est la déduction : « si le Monopoly fonctionne, c’est parce qu’il y a une forte demande en jeu multijoueur à thème économique. »
Heu… non… si le Monopoly fonctionne c’est parce que des millions de personnes achètent le Monopoly parce qu’ils ne connaissent rien d’autre !

Je pense qu’en effet cet article est écrit par quelqu’un qui ne connaît pas le secteur et qui, en plus, raconte un poil n’importe quoi de façon générale (graphique d’évolution du ÇA sur 10 ans… heu… lol)

Je ne savais pas qu’il fallait avoir fait HEC pour pouvoir suivre les sujets sur TT. :grin:

Bof, que tu aies fait HEC ou pas, sur ces sujets il y a souvent de l’idéologie derrière les arguments brandis…

Tu t’y connais en finance et droit des affaires?

Avant de parler d’idéologie il faut déjà un minimum s’intéresser aux faits et aux règles.

Je ne m’y connais pas specialement en finances, mais mes connaissances en sociologie et psychologie et philosophie me suffisent pour savoir que certains sujets sont très marqués axiologiquement et qu’il est difficile de se départir de son individualité et de son parcours personnel pour tendre vers l’objectivité. Si c’était le cas il n’y aurait jamais de débats sociétaux…

Je n’ai pas voulu être offensant, nous sommes justes humains, avec nos biais et prismes. Rien qui appelle a de l’agressivité. On fait dire ce que l’on veut aux chiffres.
(Et sur le fond je suis loin d’être en désaccord avec toi)

Je n’ai jamais acheté d’action ni investi dans quoi que ce soit (à part ma boîte des Châteaux de Bourgogne version Awaken Realms pour laquelle j’ai hypothéqué un rein), mais s’il est possible prochainement d’acheter des actions Asmodee, il est plus que probable que je vende un autre organe pour participer à cette expérience, tant que Marc Nunès est toujours plus ou moins aux commandes du bazar.
Vous pouvez reprocher tout ce que vous voulez à Asmodée, j’aurais toujours la naïveté d’associer ce nom à l’aventure de Nunès - Croc - Mouret qui, d’une manière ou d’une autre, a grandement contribué à développer tout le secteur en France et ailleurs.

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Je ne sais pas qui fait quoi aujourd’hui, mais pas sûr du tout que ce soit encore le cas.

Le projet c’est de filer les rennes à Thomas Koegler.

Ahead of the initiation of the separation process of Asmodee and in line with already planned governance evolutions, Stéphane Carville, current CEO, and Marc Nunes, current COO and founder, will join and play active roles in the Board of Directors of Asmodee. Thomas Koegler, a longstanding operational and executive leader at Asmodee and current deputy COO, will in the coming months become Asmodee CEO supported by key leaders within Asmodee.

Tant qu’il reste impliqué, même si c’est pour servir les cafés ou faire des photocopies, ça constitue à mon sens une garantie de l’esprit d’origine.

(lors de son passage à la Radio des Jeux en 2022, il expliquait que son travail consistait à coordonner l’activité de l’ensemble des studios (si ma mémoire ne déconne pas trop))