Emploi des fonctionnaires

Le Zeptien dit:
Batteran dit:
Maintenant, je suis un simple citoyen, avec un poste de fonctionnaire tout modeste malgré mon diplôme de 3ième cycle, mon dernier bulletin salaire, tout déduit, m'a rapporté moins de 1300 euros net (bref, je ne suis pas Proglio moi...), et à 44 balais, ça fait un peu mal au cul...[...]



Zoublié qu'on me montre le premier des 52% qui serai d'accord pour avoir un post de fonctionnaire avec un salaire qui ne te fais avoir un SMIC QUE grâce aux primes que tu reçois en début de carrière ?

Primes qui il me semble ne compte pas toutes pour la retraire... qu'on aura pas vue qu'il nous la recul de 3 ans tous les 2 ans :lol: ^^

Mais non, c’est cool ! :pouicok:

On nous emmerdera plus avec la sécurité de l’emploi !

Vivement qu’on nous sucre les vacances scolaires : les repas de famille seront plus détendus, on pourra pas nous attaquer sur les salaires !(ptêt même qu’on nous plaindra… qui sait)

Lionel
(prof et futur CRS ou facteur ou infirmier)

Quand au confort...heu...ça ne concerne pas que moi d'abord, mais aussi indirectement ma compagne et ma fille (pardonnez-moi de penser à elles), et ensuite, ben excusez-moi de vouloir être heureux et un être peu serein dans la vie malgré mon maigre salaire hein...si tu n'arrives pas à comprendre cela, on a franchement plus rien à se dire car je vois pas comment te dire mieux.
Tu te souhaites quoi toi dans la vie ? T'as envie de vivre sur un siège éjectable que tu commanderais pas, à porté de bouton du premier con venu ? Et pour tes proches, tu souhaites la même chose ?


Je vais me repéter, mais juste pour la dernière fois, et effectivement, je ne saurais plus que dire après:

Tu donne là (encore une fois) une preuve de mépris (et de méconnaissance?) de fonctionnaire envers le secteur privé: Quoi! en tant que salarié du privé, je ne serais donc qu'une personne stressée incapable de trouver la sereineté, de penser à moi ou à même à mes proches?

Et bien ne compte pas sur moi pour te comprendre ou te plaindre alors, comment le pourrais-je?
Batteran dit:
Tu donne là (encore une fois) une preuve de mépris (et de méconnaissance?) de fonctionnaire envers le secteur privé: Quoi! en tant que salarié du privé, je ne serais donc qu'une personne stressée incapable de trouver la sereineté, de penser à moi ou à même à mes proches?
Et bien ne compte pas sur moi pour te comprendre ou te plaindre alors, comment le pourrais-je?


Je me répète sous forme de boutade:
[mode provoc renforcée]
Bien sûr que les lions peuvent s'épanouir sereinement dans la savane. Les gazelles sont moins bien loties.
[off]

Chacun a un ressenti différent, donc le fait qu'un grand nombre de personnes trouvent la sérénité dans le privé n'est pas mis en doute. Que ce mode de fonctionnement ne convienne pas à tout le monde, quelles que soient les raisons, c'est aussi une certitude. Je n'ai travaillé que dans le privé, et l'insécurité de l'emploi et le stress lié se font très souvent sentir (de plus en plus dirai-je).

Pourquoi vouloir imposer son mode de fonctionnement ? Personne ne demande à être plaint, juste à ce que son point de vue soit respecté.

Le Zeptien livre son ressenti, c'est courageux. Si tu ne peux pas concevoir ce qui le stresse dans l'affaire... moi si.

bon moi je suis fonctionnaire j’ai fini 80 ieme sur 10000 il y avait 81 place,

maintenant pour faire plaisir a bruxelle on dit fonctionnaire kaka beurk ,
premièrement regarder l’historique. par exemple la poste ne coûte pas un denier a l’état.
regarder donc tous ce que le service public apporte ensuite regarder donc dans les pays ou la fonction public disparait,
question
combien êtes vous prêt à payer ce que la fonction publique vous apporte gratuitement

"J'ai une jambe en moins, alors je souhaite la même chose à tout le monde !".
:pouicbravo:
Merci, je la sortirai souvent celle-là, elle est efficace.
Certains semblent ne pas voir plus loin que le bout de leur jambe de bois, justement.
Qu'apporte la sécurité de l'emploi dans la fonction publique ? En l'espèce (et ce n'est pas son seul avatage), une garantie d'impartialité dans le traitement des dossiers/requêtes/commissions...
Donnez la possibilité à un chef de service de muter sans raison un subalterne et une forme inévitable de pression pourra s'exercer sur lui.
Permettez à un chef d'établissement de disposer lui-même de ses enseignants (plus qu'il ne le fait déjà par les emplois du temps), et il pourra désormais insidieusement influer sur le contenu de leurs cours ou leurs approches pédagogiques/éducatives.
Offrez à un maire le pouvoir de reléguer un de ses fonctionnaires à une autre commune, et vous lui donnez la possibilité de choisir lui-même à quelle association la ville donnera la plus importante subvention (puisque chacun voudra garder son poste, chacun s'abstiendra bien de contredire le despote).

Alors certes, tout ceci est fantasmé, car dans la vraie vie les chefs ne sont pas des despotes et le pouvoir qu'on peut avoir sur les subalternes n'a jamais aveuglé ni enivré personne, mais imaginez que ça se produise.

Un fonctionnaire ne sera certainement pas plus efficace si on lui promet la porte. Maintenant, on est tous d'accord que l'image d'Épinal du fonctionnaire a un fondement et qu'il faudrait inventer une procédure permettant d'éviter ou de redresser les brebis galeuses, mais c'est assez difficile de quantifier le travail de certains fonctionnaires (pour parler de ce que je connais : des profs, par exemple, dont on dit qu'ils ne travaillent que 18 heures, et encore, quand ils ne sont pas absents, ces gros cons).

Mais précariser plus de gens ne sauvera pas notre économie.

Un point me parait important à souligner, bien qu’évoqué par certains intervenants de ce thread.

Le salaire.

Sans sécurité de l’emploi, le service public va perdre en qualité.

Pour l’instant, les fonctionnaires sollicités pour des postes du privé mieux rémunérés vont penser à l’avenir de leur famille, et pour la majeure partie, vont refuser les offres alléchantes.
Qu’en sera-t’il si la sécurité de l’emploi venait à disparaître ?

Ensuite, je voudrais souligner que la sécurité de l’emploi est quand même toute relative: s’il est vrai que si le poste que vous occupez est définitivement retiré des tableaux, vous n’êtes pas licencié, mais plutôt reversé dans un autre service, cela ne vous affranchit pas d’être renvoyé en cas de fautes graves ou de manquement à vos obligations, comme dans toute entreprise du privé.

C’est fou comme les mêmes questions sont sans cesse soulevées. Et souvent par les mêmes intervenants, d’ailleurs…

J’ai lu les posts précédents avec intérêt (parfois), lassitude (souvent) et agacement (de temps à autre). On a beau argumenter, expliquer, débattre, finalement on se retrouve toujours face à une question supposément “frappée au coin du bon sens”, mais fleurant bon le populisme démagogique et l’absence de réflexion de fond.

Tiens, la sécurité de l’emploi, par exemple. On peut lire pas mal d’âneries sur la question un peu plus haut. J’y vois d’ailleurs plus de la jalousie que de ce fameux “bon sens”, celui dont se prévalent ceux dont la réflexion fait défaut… J’avais bien envie d’argumenter, mais en fait, non. Je l’ai déjà fait ailleurs il y a quelque temps, sans trop de résultat apparemment, puisque les mêmes intervenants viennent remettre sur le tapis les mêmes sujets… m’enfin… copier / coller, donc :

Le message originel :arrow: ici

Dans l’absolu, un fonctionnaire est un représentant impartial de l’Etat, garant de l’égalité des citoyens devant les services dispensés. Pas de discrimination, pas d’atteinte aux personnes, obligation de service à tous, sans distinction aucune, respect des lois et valeurs de la République.
Cette impartialité toute théorique s’applique aussi bien à l’égard de sa hiérarchie qu’à la société en général (devoir de réserve : pas de critique ouverte, pas de prosélytisme, on garde ses convictions et opinions pour soi). Afin de garantir cette “distance”, la situation du fonctionnaire doit le mettre à l’abri d’influences extérieures pouvant nuire à ces qualités supposées. Ainsi :
- un “bon” salaire : cela évitera que le fonctionnaire ne recherche un emploi alternatif, source évidente de partialité et d’intérêt extérieur (comment garantir qu’un instit ou un inspecteur des impôts traitera de la même manière le fils de son patron ?) D’où la nécessité de définir (à l’époque du législateur) un salaire relativement plus élevé que la rémunération moyenne : ainsi, le fonctionnaire peut se consacrer à sa tâche sans que ne pèse sur lui le soupçon de la partialité.
- l’assurance d’un poste sur le long terme : elle lui permettra de faire son travail sereinement, indépendamment des vicissitudes politiques et sociales de son pays.
Il ne faut pas non plus oublier certaines contraintes qui pèsent sur ces métiers. Le devoir de réserve en est une, le devoir de service en est une autre, l’impossibilité de refuser une mission encore une (les jeunes enseignants non formés qu’on envoie dans des établissements pour délinquants et/ou déficients, avec travail de nuit en internat, sans avoir à aucun moment été volontaires…). N’oublions pas non plus l’impossibilité d’exercer une activité complémentaire à côté de son travail (hors exceptions ).
Bref, ces “avantages” souvent débattus sont en réalité une nécessité institutionnelle, marque de reconnaissance et de respect de l’Etat pour les contraintes acceptées par ses subordonnés. D’où l’agacement de certains lorsque ceux-ci sont remis en question en même temps que la difficulté d’exercer se fait de plus en plus sentir : le contrat “avantages contre sacrifices” liant le fonctionnaire à son autorité de tutelle se trouve alors remis en question, ce qui peut générer colère et rancoeur chez certains subordonnés.
Pour répondre à la remarque de Batteran, oui, un salaire digne est tout à fait nécessaire afin de garantir un service de qualité, égal en tout point du territoire et dispensé à tous avec la même équité. C’est un fondement théorique indispensable à la notion de service public : supprimer ces “avantages”, c’est toucher au coeur du système public et des valeurs qu’il garantit. C’est bien moins anodin qu’il n’y paraît, et certainement pas résumable à de simples équation “temps de travail / congés”.
exceptions: travail à vocation éducative (animateur ou directeur de centre aéré, de colo…), création artistique ou littéraire (dans la mesure où les bénéfices retirés ne dépassent pas une certaine proportion du salaire annuel), travail journalisitque, et peut-être encore un ou deux trucs que j’oublie, mais qui ne rapportent de toute façon pas de quoi s’acheter une nouvelle voiture tous les ans.


Allez, en espérant ça pourra porter ces fruits, cette fois-ci… mais bon. :(

Oui, en effet, je me rappelle ce post et finalement, c’est un peu ce que j’essayais maladroitement de dire plus haut, mais en super moins bien de chez incomplet et mal écrit.

Il me vient un petit mot que tu n’as peut-être pas osé dire : poujadisme.

Mr Popo a tout dit, et effectivement en bien mieux que nous autres, moi le premier.

Monsieur Phal dit:... M'enfin, je m'en fous, je suis un enfoiré de patron, dès que la chose passe pour le privé, pour me débarrasser de Monsieur 20100, j'ouvre un bureau de 2x2m à Plougniac sur calvados, équipé d'un minitel, et s'il refuse le poste, paf viré :twisted:
Bien à vous de cordialement
Monsieur Phal


Ha ? C'est lui qui a gagné la partie de conflict of heroes finalement ?
Ara Qui Rit dit:Sondage vu à la télé ce matin:
52% des Français sont pour la remise en cause de la sécurité de l'emploi des fonctionnaires... :cry:
La bêtise humaine me déprime toujours autant, je ne m'y habitue pas... :cry:


Normal non? Quand vous pouviez pas avoir le jouet de votre camarade de classe, vous lui cassiez pas vous?

Plus sérieusement, je trouve intéressant tous ces sondages qui sortent ces derniers temps autour du statut du fonctionnaire.
Chaque mois a le sien. Je me rappelle un autre en décembre concernant les arrêts maladies (en plus grand nombre chez les fonctionnaires) avec un raccourci journalistique qui, faute de s'interroger sur les raisons possibles dues aux conditions de travail, sous-entendait un beau et démagogique "les profs, tous des feignasses".
Serait-ce une préparation du terrain pour des réformes à venir ???

Je suis sinon interpellé par le nombre de fonctionnaires que semble réunir ce beau forum ludique (beaucoup d'allusions sur le statut n co!).

Bien ludiquement,
Nash Spirit.

edit: oula j'avais pas vu que le thread était déjà si long; donc je viens confesser ne pas l'avoir lu; du coup z'avez le droit de pas lire mon message non plus (m'enfin ceux qui le liront pas, ne sauront pas que je les autorisais à le faire, et pour les autres... eh ben TROP TARD !!!! ahahah)
Nash Spirit dit:
edit: oula j'avais pas vu que le thread était déjà si long; donc je viens confesser ne pas l'avoir lu; du coup z'avez le droit de pas lire mon message non plus (m'enfin ceux qui le liront pas, ne sauront pas que je les autorisais à le faire, et pour les autres... eh ben TROP TARD !!!! ahahah)


Non, mais on va te proposer de lire en entier 3 topics différents de 20 pages, et si tu les refuses tous, on vas te virer de Trictrac... :lol:

A mon avis ce sondage n’est que le premier d’une série.

Attendez que les discussions sur les retraites commencent avec les partenaires sociaux et à tous les coups on aura un autre sondage.

Je vois bien ça genre “Pour ou contre le montant de la retraite des fonctionnaires calculé sur leur 6 derniers mois de salaire (contre les 20 meilleures années dans le privé)?”.

Après il y aura sans doute un sondage sur les autres avantages (pardon: privilèges) des fonctionnaires: villages de vacances, maisons de retraite, coopératives, comités d’entreprise, etc. (j’avoue, j’ai fréquenté une fonctionnaire de la Poste il y a quelques années)

Pour éviter que les moins bien lotis ne s’en prennent au gouvernement autant leur trouver d’autres cibles comme les patrons voyous ou ces privilégiés de fonctionnaires.

Le pire c’est que ce genre de procédés marche souvent quand il y a un petit fond de vérité.

Je suis plutot d’accord avec le précédent poste du taulier. Pouvoir virer un fonctionnaire en cas d’incompétence majeure, ca devrait être possible, ou tout du moins lui taper sur les doigts un peu plus fort que part: si t’es pas sage tu auras un mauvais point, au bout de 10 un blame, et au bout de 10 blames une fessée.

Que la sécurité de l’emploi permette une certaine indépendance de la fonction publique je l’entends souvent, je pense que c’est vrai.

Ce qui manque pour moi c’est la responsabilisation des fonctionnaires. C’est surement dur pour certains secteurs.

Après il serait quand même pas mal de reconnaitre que la sécurité de l’emploi est un privilege qui ne sera JAMAIS accessible à tous. On n’est pas tous salarié loin de la. Si je suis à mon compte, je vois pas bien comment je pourrais avoir accès à la sécurité de l’emploi. Et des personnes à leur compte en France il y en a un sacré paquet. Donc les remarques humanistes à base de “vous feriez mieux de vous battre pour que tous aient la sécurité de l’emploi” c’est quand même voir le monde du travail par le petit bout de sa lorgnette personnelle.

Perso, j’ai du mal à utiliser le terme fonctionnaire. A part cette fameuse sécurité de l’emploi et le calcul des retraites, j’ai du mal à voir le rapport entre un prof, un futur-ex-postier, un permanent administratif, un garde-chasse, un juge, …

Mais bon, puisqu’il paraît qu’ils sont tous faignants… :mrgreen:

Comme d’hab je me fais piégé je réagis tout de même je laisse bien sur de coté tous les petits poujades en puissances qui devraient vivre une semaine dans des pays sans services publiques performants mais ou on ne paye pas d’impôts Ah oui : genre où je vis, si tu as de l’argent tout va bien sinon…
Ne voyez vous pas la stratégie de diversion, les sondages plus ou moins bidon (tellement faciel de biaiser les réponses), qui préparent les coupes sombres dans le social/ les services publics qui sont déjà à l’oeuvre d’ailleurs etc…???
Et ce que j’aime bien c’est ce syndrome “fatalitas”, les déficits de la France ma pove dame on doit rembourser (faux), chez nous c’est pas efficace regardez les autres y font mieux (faux) bla bla bla… Et tout cela pour rembourser une dette que nous pourrions supprimer facilement (je ne rentre pas dans le détail mais franchement j’en suis trop écœuré), à quel point on va direct à l’abattage sans rien dire.


Ce qui manque pour moi c’est la responsabilisation des fonctionnaires. C’est surement dur pour certains secteurs.


Je réagis surtout là dessus, car ce que j’ai écrit en haut c’est un cri dans le vent.
Mais les fonctionnaires sont responsables de leurs actes et plutôt deux fois qu’une, je prends par exemple l’éducation nationale, si il arrivent quelque chose aux gamins? Les policiers aussi, le garde chasse aussi, l’infirmière, etc…

Dori dit:
Après il serait quand même pas mal de reconnaitre que la sécurité de l'emploi est un privilege qui ne sera JAMAIS accessible à tous. On n'est pas tous salarié loin de la. Si je suis à mon compte, je vois pas bien comment je pourrais avoir accès à la sécurité de l'emploi. Et des personnes à leur compte en France il y en a un sacré paquet. Donc les remarques humanistes à base de "vous feriez mieux de vous battre pour que tous aient la sécurité de l'emploi" c'est quand même voir le monde du travail par le petit bout de sa lorgnette personnelle.


Je suis à l'origine de ce post, je ne suis pas fonctionnaire, je ne bénéficie d'aucune sécurité de l'emploi. Que tout le monde ne puisse y avoir accès, on peut facilement l'admettre. Qu'on veuille supprimer cette sécurité à ceux qui ont la chance de l'avoir (et encore, c'est relatif), ça relève tout simplement d'une mentalité :pouicvomi: .

La phrase que tu cites partiellement sans la reprendre telle qu'elle est écrite (c'est pas bien, bouh :mrgreen:) ressemble à l'une des miennes.
Voilà ma vision par le petit bout de ma lorgnette personnelle, bout qui me semble bien moins petit et bien moins personnel que le tien, parce que là, je vois mal ce que tu défends et ce à quoi tu t'attaques (et surtout POURQUOI ?).

"Je n'ai qu'une jambe, vivement que les bipèdes en perdent une aussi" adepte. :lol:

Et vous ne pensez pas que le résultat de ce sondage n’est pas dû à la jalousie, mais plutôt à un ras-le-bol des gens qui ne se font pas livrer leur colis par le facteur, qui doivent attendre dix ans les remboursements de la Sécu, qui subissent les grèves du métro ou du RER, ou encore qui sont obligés de faire garder leurs enfants lorsqu’il y a une grève des profs ? (ce ne sont que des exemple, merci de ne pas taper)

Qui n’a jamais râlé contre les “fonctionnaires” ou l’“administration” parce que les choses ne s’étaient pas déroulées comme prévu ?

Je pense que l’idée des 52% n’est pas tant de remettre en cause la sécurité de l’emploi des fonctionnaires compétents, qui font bien leur boulot, etc. À mon avis cela ressemble plutôt à un agacement des gens qui constatent que si quelqu’un fait mal son boulot dans la fonction publique, ben il ne risque rien (à première vue), ce qu’ils ressentent comme une injustice, puisque eux, ils se feraient virer dans ce cas.

De là à mettre tous les fonctionnaires dans le même sac, il n’y a qu’un pas, que ces 52% ont sans doute franchi allègrement.

Non ?

tupak amaru dit:
Je réagis surtout là dessus, car ce que j'ai écrit en haut c'est un cri dans le vent.
Mais les fonctionnaires sont responsables de leurs actes et plutôt deux fois qu'une, je prends par exemple l'éducation nationale, si il arrivent quelque chose aux gamins? Les policiers aussi, le garde chasse aussi, l'infirmière, etc...


Et bien désolé de te décevoir mais c'est loin d'être une généralité. Quand je parle de responsabilité ça n'est pas forcément dans le cas d'évenement gravissime (vie en jeu etc). Mais plutot dans le cadre normal de leur activité.

Je ne vais parler que de ce que je connais. Je travaille en sous-traitance pour une administration depuis 3 ans maintenant (le poste est plutot sympa, et pas stressant pour le coup). Je suis sur des projets qui vont tranquillement dans le mur depuis 2 ans maintenant. Tout le monde fait comme si de rien, espérant qu'une solution miracle va tomber du ciel. Et malheureusement elle n'est pas arrivée. Bilan pour un projet de 8 000 000 d'euros on atteint maintenant un cout de plus de 25 000 000 (ce sont vos sous), parce que personne ne veut prendre ses responsabilités. Objectif premier: pas de vague. Si on peut faire en sorte que ca avance tant mieux, mais ne jamais oublier l'objectif premier: pas de vagues.

Personnellement ça me débecte.

après je reconnais que je suis dans un secteur plutôt favorisé de la fonction publique (bons salaires, contraintes horaires et stress au travail relativement faible).

Pour répondre à Ara qui rit. Je ne défends rien en particulier. Je trouve juste que la sécurité de l'emploi ou l'absence de sanctions comme de récompenses c'est rarement motivant. Du coup je ne suis pas spécialement d'accord avec le traitement actuel de certains pans de la fonction publique. Ca s'applique d'ailleurs à d'autres gens, politiques, dirigeants d'entreprises (qui eux n'ont plus ne risquent pas grand chose).

Et c'est loin de ressembler à un modèle égalitaire.