J’ai l’impression que toute donnée (data) partagée à un moment ou à un autre finira piratée. L’impact financier doit pouvoir se chiffrer, comme celui du vol dans les magasins. Si le prix n’est pas trop élevé, le pourcentage de clients qui ne passeront pas par le piratage devrait être assez important (et si l’impact du piratage est chiffré tu peux le compenser).
D’où l’intérêt de disposer de sortes de “Maker Lab” du jeu de société, équipés d’une part de matériel pour du PnP standard et d’autre part de matériel plus avancé pour des projets avec de la figurine, de la découpe laser, etc… Matériel avancé qui pourrait également servir pour du prototypage ou du jeu personnalisé (plus élaboré que les 7 famille ou le mémory avec les photos de mariage).
M’enfin là je pars dans une dimension parallèle…
On joue avec la bourse, on s’en met plein les fouilles (alors qu’on ne sait déjà plus quoi en faire) et on laisse sur le carreau des entreprises et surtout les personnes qui y travaillent. Ça touche le JdS mais pas que…
Ça apporte de l’eau à mon moulin de prédicateur de la relocalisation
Il faut crier le premier et le plus fort qu’on est la victime. Accuser les autres est toujours plus aisé que de reconnaître ses propres erreurs (je suis ceinture noire de mauvaise foi, je sais de quoi je parle).
Tu sais, après 10 ans de l’autre côté du miroir dans le domaine de l’écriture, je n’ai plus d’illusions… Il y a une telle quantité de sites de piratages que chiffrer le préjudice est impossible… Mais après bien des discussions avec d’autres auteurs, on est tombés d’accord sur une chose : le chiffre des ventes est inférieur à celui du piratage. Pour la majorité, écrire n’est pas un métier et ne demande aucun effort, donc ils ne voient pas pourquoi ils paieraient.
Dans ce cas précis, j’ai tendance à penser qu’aucune des deux parties n’est droite dans ses bottes…
J’aimerais bien qu’il y ait plus de gens comme toi et moins de gens qui piratent… J’ai même vu des livres envoyés en bêta-lecture sur des sites de piratage… En dix ans, crois-moi, j’ai perdu bien des illusions sur la nature humaine…
Oui. Froidement et cyniquement, ça peut être ça. A ce niveau là, Trump ferait passer Machiavel pour un sympathique enfant de choeur… Sinon, il commence à y avoir aux US des recours et des commissions d’enquête sur ce sujet.
Il y a déjà bien longtemps que la bourse et la finance sont decorellée de l’économie réelles pour les gains.
Par contre elle plombe l’économie réelle pour les pertes.
C’est un système complètement dévoyé qui contrairement à ce qu’on n’entend ne sert pas la vie des gens.
Mais bon courage pour le réformer.
Tout comme le mécanisme de la dette des États depuis 1974. Il n’est pas pensé dans l’intérêt de l’économie des États ni le bien des peuples.
J’ai du mal à me dire que tout ça est pensé et programmé. J’ai l’impression que c’est à la petite semaine. Sans se gêner pour des questions de conflits d’intérêt/délit d’initié au passage, mais pas de manière prévue et anticipée.
Dis autrement, que des personnes aient été informées un peu en avance de phase alors qu’elles n’auraient pas dû et qu’elles en aient profité, oui. Par contre, pour moi, ça ne fait pas partie d’un plan stratégique pensé en amont.
disons qu’aux USA c’est davantage vrai qu’ici : leurs retraites sont financées par des fonds de pension qui ne peuvent rémunérer les inactifs qu’après avoir cumulé des décennies de plus values sur leurs cotisations patiemment accumulées - il y a un génial “docu-fiction” sur Netflix qui retrace ça : Laundromat
pareil pour leur besoin vital d’accumuler dès la jeunesse des enfants une économie pour leurs futures études : c’est en bourse qu’ils le mettent
pour les américains, la croissance boursière est intrinsèquement imbriquée dans leur parcours de vie
beaucoup moins vrai ailleurs
Tu as l’exemple de la Grèce aussi.
Le peuple choisi démocratiquement des orientations et le FMI et la finance décident que non finalement cela sera purge et privatisation ( je caricature à peine).
Tu as aussi l’avis des agences de notations ( privées et américaines) qui “jugent” les États et impacts les taux d’intérêts et donc la dette.
Tu as toutes les sociétés côté en bourse ou c’est l’intérêt des actionnaires qui prime sur les besoins de l’entreprise et des employés. Car si tu dois donner beaucoup aux actionnaires c’est autant de moins en investissement et en salaire.
Je ne connais rien à ces domaines, mais quand je vois et entends Trump, j’ai l’impression de voir un sale gosse qui s’amuse à jouer au petit chef et dont les capacités de réflexion sont proches du néant…
En un mot comme en cent, il est taré et dangereux… (je sais, ça n’apporte rien au débat, mais j’avais envie de le dire, et c’est ce que dit aussi ma famille aux USA, qui, au passage, n’a pas voté pour lui).
ben, en fait, je suis encore plus inquiet de me dire que Trump (et ses proches conseillers) “JOUENT” aux fous, mais avec de vrais plans tout à fait maitrisés et intentionnels pour s’enrichir monstrueusement sur l’ensemble du reste du monde - population ricaine y compris -
à ce stade, c’est fou d’écrire ça, mais je voudrais bien qu’il soit juste taré et con
mais j’en doute de plus en plus
ah, et on ajoute comme dinguerie de la finance les LBO !
le truc de fou, c’est que lors d’un achat d’une grosse entreprise, le montage peut être que c’est l’entreprise elle-même qui s’endette pour payer son rachat : oui c’est la boite rachetée qui porte la dette pour que son acquéreur en devienne propriétaire, et c’est à elle de payer cette dette et ses intérêts !!
ça fait
1 : une entreprise était en difficulté déjà “juste” avec son activité / son marché / sa dette
2 : un “repreneur” la récupère avec ce montage de LBO
3 : la boite se retrouve encore plus endettée avec des taux d’intérêts élevés à payer !
4 : le “repreneur” aura beau jeu de dire: regardez moi ces déficits, faut que je dégraisse ! ben oui ces déficits contiennent les remboursement de la sur-dette qu’il lui a fait contracter pour en devenir propriétaire !
5 : durant toutes ces années : les banques prêteuses s’enrichissent, les salariés restants vivent un enfer, l’état ne perçois par d’Impôts sur les Sociétés (puisque déficitaire)
6 : si cette entreprise est un peu stratégique, il obtiendra même des aides (rachats des terrains par les collectivités / allègements de charges / procédures accélérées … )
7 : au bout de quelques années il prépare sa sortie : la boîte a été dépecée, beaucoup d’employés virés, les brevets cédés, les aides encaissées-digérées, la dette du LBO largement remboursée
=> là il peut vendre une boite qui fait maintenant du bénéfice, a allégé ses coûts fixes : il peut vraiment la revendre beaucoup plus cher qu’à l’achat
=> et il ENCAISSE le fruit de la vente : donc la dette a été payée par la boite, mais c’est LUI qui encaisse le cash de la vente
bienvenue au monde merveilleux du LBO, le Monopoly sans risque des milliardaires (Kretinsky & Drahi en sont les stars actuelles)
Et pendant ce temps, toi quand tu veux monter ta PME on te prête royalement quelques dizaines de milliers d’euros dans le meilleurs des cas et tu t’endette sur tes fonds propres, voir engage ta maison en garantie.
Et c cher en ce moment… on a fait un prêt de 50k€ pour la création de notre entreprise (principalement pour le second oeuvre du local); et bien avec les intérêts et tout le reste, faut rajouter 16k€ à rembourser ; c énorme sur 50.
Autant simplifier le piratage alors.
; c énorme sur 50.