Frais de port chez Amazon et qualité de la presse

Double envoi, désolé.

Les grandes boutiques en ligne créent aussi de l'emploi : logistique, services clients, administration, relations fournisseurs, transports, maintenance, inventaires, empaquetage, conception et maintenance du site web en perpétuel test, etc... y'a quand même tout un monde derrière. Tout n'est pas géré par des robots, tout est vivant.

oreclemage dit:
pascal monche dit:
Aujourd'hui si tu n'as pas de bagnole et pas d'internet tu es un homme mort, la nécessité vitale du numérique pour exister socialement s'impose aujourd'hui aux individus comme aux entreprises y compris et surtout ,de par leur nature virtuelle, à celle de l'édition et de la culture.

Pour info, je n'ai ni bagnole ni internet et je suis en vie. :mrgreen:

Faudra que tu m'expliques comment tu fais pour poster ce message alors, parce que là, je suis épaté !

Albumine Tagada dit:
Sub-Zero dit:Bien sûr qu'il y aura des succès de librairie, mais le travail de préparation, de correction et de conseil d'un bon éditeur est selon moi indispensable à l'essor de bons romanciers/auteurs.

Histoire d'ajouter à la polémique, je suis curieux de connaitre la liste des "bons" auteurs que ce système a fait émerger au niveau international depuis l'ère internet. Je n'ai pas l'impression que les auteurs Français soient surreprésentés au niveau mondial (en fait je dirais même que c'est inverse).

Si tu parles du système de l'édition classique, la réponse est plutôt simple : tous. Tous les bons (et mauvais) auteurs que tu connais, français ou non, sont pour le moment passés par la case éditeur.
D'où mon incompréhension de ta remarque quant à l'éventuel succès d'œuvres - françaises ? - depuis l'ère internet.
Avant tout, le système de l'édition décrit plus haut n'existe pas qu'en France, et demeure la constante éditoriale partout. Même les succès soi-disant autopubliés sur Internet (50 nuances de Grey, Blood Song d'Anthony Ryan ou autre) ont fini par être repris, retravaillés et corrigés par des boîtes d'édition afin de leur offrir une diffusion optimale et un meilleur rendu de lecture.
Quant au retentissement international d'œuvres françaises, je tiens d'abord à dire qu'il n'y a - selon moi - aucune corrélation entre le succès d'un bouquin et sa qualité. Marc Levy, Anna Gavalda, Houellebecq vendent des tombereaux de bouquins à l'étranger, notamment parce que leurs éditeurs négocient leurs droits de traduction à l'international (lors notamment des grandes foires du livre, comme celle de Francfort).
Je ne dis pas que l'auto-édition n'a jamais produit de chefs-d'œuvre : Proust, Jane Austen, Laurence Sterne sont célèbres pour avoir auto-publié leurs œuvres... mais parce qu'aucun éditeur n'en voulait. Selon moi, les deux systèmes s'équilibrent : quand l'édition faillit à sa tâche et loupe un bouquin de valeur, l'auto-édition permet de donner une visibilité au roman, lui permettant à terme d'être repris par un éditeur, grand ou petit. Et sur ce plan-là, e système Amazon de Kindle Direct Publishing (qui n'est pas le seul outil d'auto-édition du net, hein) me paraît tout à fait se justifier.
Le problème de Bezos, c'est qu'il veut couper l'herbe sous le pied des éditeurs, en faisant paradoxalement d'Amazon l'éditeur le plus puissant du net. Clamer haut et fort que le futur de l'édition, c'est le net et l'auto-publication, en revient à empêcher les auteurs en herbe de se confronter à des avis de professionnels, à remanier leurs textes, à défendre leurs idées, etc. Bref, à faire leur boulot d'écrivain.
Je ne dis pas que l'édition est un monde idéal et parfait, mais simplement qu'un (bon) éditeur est, à mes yeux, l'équivalent littéraire d'un producteur ou arrangeur musical. Depuis sa sono, il conseille le groupe et l'oriente vers un enregistrement optimal, sans jamais prendre sa place. Parfois découvreur de talent, souvent accoucheur d'œuvres (bonnes ou mauvaises, là n'est pas la question).
(Je tiens à signaler que je ne suis pas éditeur :mrgreen:)
Edit : À la réflexion, on pourrait également comparer le monde de l'édition littéraire à celui des jeux. À ce titre, Amazon qui débarque dans l'arène en tentant de ringardiser les professionnels déjà installés me rappelle un certain éditeur français qui prétendait "dépoussiérer le monde du jeu"...

Ma remarque c'était que si le système de protection français (loi Lang) est meilleur que ce qui se fait ailleurs et que les éditeurs améliorent la qualité des bouquins, alors on doit pouvoir mesurer les effets bénéfiques. Si les effets consistent en un plus grand nombre d'éditeurs et des livres plus chers (oui les livres sont chers en France par rapport aux US), alors je ne trouve pas cela très convainquant. Si par contre nos livres s'exportent mieux que les autres et font rentrer en différentiel par rapport à un autre pays plus de devises étrangères que le surcout pour la population alors c'est une bonne mesure (je sais pas si je suis clair la).

maester dit:
oreclemage dit:
pascal monche dit:
Aujourd'hui si tu n'as pas de bagnole et pas d'internet tu es un homme mort, la nécessité vitale du numérique pour exister socialement s'impose aujourd'hui aux individus comme aux entreprises y compris et surtout ,de par leur nature virtuelle, à celle de l'édition et de la culture.

Pour info, je n'ai ni bagnole ni internet et je suis en vie. :mrgreen:

Faudra que tu m'expliques comment tu fais pour poster ce message alors, parce que là, je suis épaté !

Il n'y a rien de mystérieux, regarde mes heures et dates de postage et tu comprendras.

Jeremie dit:Ma remarque c'était que si le système de protection français (loi Lang) est meilleur que ce qui se fait ailleurs et que les éditeurs améliorent la qualité des bouquins, alors on doit pouvoir mesurer les effets bénéfiques. Si les effets consistent en un plus grand nombre d'éditeurs et des livres plus chers (oui les livres sont chers en France par rapport aux US), alors je ne trouve pas cela très convainquant. Si par contre nos livres s'exportent mieux que les autres et font rentrer en différentiel par rapport à un autre pays plus de devises étrangères que le surcout pour la population alors c'est une bonne mesure (je sais pas si je suis clair la).

Vouloir faire de l'édition un secteur économique rentable, c'est le meilleur moyen de tuer la culture.
A suivre ce raisonnement, il ne faudrait plus éditer que Marc Levy et laisser Philip Roth se démerder pour écouler ses romans.
C'est valable pour Hollywood, qui est une industrie du divertissement, capable d'exporter des films qui rapportent des millions de dollars, mais avec quelles conséquences ?
Il y a un gros débat aux Etats-Unis sur la politique des studios qui veulent faire des blockbusters rentables plutôt que laisser des réalisateurs faire les films qu'ils souhaitent.
On peut lire cet article, par exemple : http://next.liberation.fr/cinema/2013/06/13/steven-spielberg-annonce-l-implosion-d-hollywood_910622

D'autant que la loi Lang concerne la distribution des livres, pas leur processus de fabrication.
Pour ce qui est des performances internationales de la littérature française, la loi Lang n'a absolument aucun impact (hormis qu'en permettant la multiplication d'éditeurs par effet de bord de la protection des libraires, elle offre à plus d'auteurs la possibilité d'une publication).
Deux choses :
- les systèmes d'édition sont, à quelques détails près (notamment avec la prédominance des agents aux USA), identiques en France, aux États-Unis et dans le reste du monde.
- il est toujours délicat de comparer le marché américain avec le marché français, notamment parce que la francophonie est environ deux fois moins importante que l'anglophonie (terme inventé pour l'occasion) et cinq fois moins que l'Anglosphere, soit la totalité des personnes pouvant lire et parler l'anglais. Donc plus de lecteurs et plus d'auteurs en anglais, situation à laquelle vient s'ajouter la domination culturelle anglophone du moment.

Jeremie dit:que les éditeurs améliorent la qualité des bouquins, alors on doit pouvoir mesurer les effets bénéfiques.

Mais les éditeurs n'améliorent pas la qualité des bouquins, puisqu'ils créent les bouquins. L'auteur est bien évidemment le maillon le plus important de la chaîne, mais un roman reste au fond une œuvre collective. Impossible de mesurer les effets bénéfiques d'une situation dominante, dans la mesure où elle constitue l'unique champ de référence. Je sens que je ne suis pas clair sur le coup, désolé, mais ça en revient un peu à comparer un proto de jeu avec sa version éditée. Dire que les éditeurs de jeux améliorent la qualité des jeux est un non-sens, puisqu'ils participent à leur création. Le jeu, comme le roman, ne préexiste pas aux yeux du public avant son édition.
C'est justement là-dessus qu'Amazon veut se placer : en permettant à tout un chacun d'éditer son "proto" directement. Certains seront très aboutis et fonctionneront, en fonction du bouche à oreille (ou plutôt des étoiles Amazon et des algorithmes de recommandation) et d'autres se vautreront lamentablement. Perso, je trouve l'idée excellente. Mais c'est la posture de Bezos face aux éditeurs qui me hérissent le poil (et l'hypocrisie de son discours opposant la créativité infinie des petits auteurs bafoués à ces salauds d'éditeurs qui les exploitent, dans l'espoir de débaucher des grands noms).

C'est un peu HS, mais pourquoi vouloir à tout prix sauvegarder l'emploi de cette façon ? Le travail salarié n'est qu'une manière de partager le produit d'une création de richesse. Même quand la richesse est produite par des robots, elle est toujours là. L'absence de travail salarié a surtout pour effet de concentrer l'argent dans les mains des propriétaires desdits robots, là où il serait obligé d'en distribuer si le travailleur était humain. Mais rien n'empêche de trouver une autre manière de partager la richesse (même si c'est un peu utopique pour le moment, vu que ça passerait par une grosse taxation des entreprises dans un contexte économique mondialisé difficile et que ça nécessiterait donc une entente politique au niveau mondial).
En plus, dans le cas du numérique, non seulement la création de richesse (le contenu) reste identique, autant en plus on économise pas mal de ressources non renouvelables (notamment le transport, le stockage) au passage. Même si je suis conscient que les équipements numériques ont aussi des couts en ressources non renouvelables qu'il faut chercher à réduire.

DuncanIdaho dit:
Au-delà des avantages pratiques très terre à terre, reconnaissons quand même que numériser, c'est préserver. Jamais un ebook ne sera en rupture, jamais un ebook ne s'abîmera avec le temps.

Elle est bien bonne celle-là. T'y crois réellement ou tu l'as écrit un peu vite, sans trop y réfléchir.
Parce que, par rapport au papier, on gagne de la place, mais certainement pas de la longévité.

loic dit:
DuncanIdaho dit:
Au-delà des avantages pratiques très terre à terre, reconnaissons quand même que numériser, c'est préserver. Jamais un ebook ne sera en rupture, jamais un ebook ne s'abîmera avec le temps.

Elle est bien bonne celle-là. T'y crois réellement ou tu l'as écrit un peu vite, sans trop y réfléchir.
Parce que, par rapport au papier, on gagne de la place, mais certainement pas de la longévité.

Je ne pense pas que ce soit une question pour laquelle on puisse apporter de réponse concrète. On a certes retrouvé des livres lisibles datant de quelques centaines d'années, souvent par un très heureux concours de circonstances et il fallait que ce soit de bonne qualité à la base. Mais on n'a pas du tout le recul permettant de connaitre la durée de vie concrète des techniques de sauvegardes numériques modernes (notamment sur le Cloud). Il est avéré qu'un support numérique n'a pas la durée de vie du papier, mais c'est tellement plus facile à recopier… Et puis finalement, quel % de livres datant de 500 ans sont encore lisibles aujourd'hui ? Et pour un bête roman, quelle durée de vie pourrait paraitre raisonnable ? Je ne pense pas hériter un jour d'un seul livre ou même document ayant appartenu à mes grands-parents.

loic dit:
DuncanIdaho dit:
Au-delà des avantages pratiques très terre à terre, reconnaissons quand même que numériser, c'est préserver. Jamais un ebook ne sera en rupture, jamais un ebook ne s'abîmera avec le temps.

Elle est bien bonne celle-là. T'y crois réellement ou tu l'as écrit un peu vite, sans trop y réfléchir.
Parce que, par rapport au papier, on gagne de la place, mais certainement pas de la longévité.

Bien sûr que si, l'ebook pouvant être dupliqué à l'infini sans coût ni perte. Ton livre a peut-être une plus grande durée de vie que mon disque dur mais il s'abîme bel et bien. Essaye d'en faire une sauvegarde et rappelle moi quand tu as fini :).

Cloud = donner des données à quelqu'un. Donc, bonne ou mauvaise utilisation ? :?
Moi, je préfère ceci :
http://www.mdisc.com/
Beaucoup plus personnel et confidentiel.

scand1sk dit:
loic dit:
DuncanIdaho dit:
Au-delà des avantages pratiques très terre à terre, reconnaissons quand même que numériser, c'est préserver. Jamais un ebook ne sera en rupture, jamais un ebook ne s'abîmera avec le temps.

Elle est bien bonne celle-là. T'y crois réellement ou tu l'as écrit un peu vite, sans trop y réfléchir.
Parce que, par rapport au papier, on gagne de la place, mais certainement pas de la longévité.

Je ne pense pas que ce soit une question pour laquelle on puisse apporter de réponse concrète. On a certes retrouvé des livres lisibles datant de quelques centaines d'années, souvent par un très heureux concours de circonstances et il fallait que ce soit de bonne qualité à la base. Mais on n'a pas du tout le recul permettant de connaitre la durée de vie concrète des techniques de sauvegardes numériques modernes (notamment sur le Cloud). Il est avéré qu'un support numérique n'a pas la durée de vie du papier, mais c'est tellement plus facile à recopier… Et puis finalement, quel % de livres datant de 500 ans sont encore lisibles aujourd'hui ? Et pour un bête roman, quelle durée de vie pourrait paraitre raisonnable ? Je ne pense pas hériter un jour d'un seul livre ou même document ayant appartenu à mes grands-parents.

Les livres, du 100 ans, c'est quasi sans souci. Ma grand-mère m'a donné des livres de sa jeunesse que je possède encore. En brocante on retrouve régulièrement des livres du XIX° parfois dans des états exceptionnels. On sait très bien que pour du 50 ans, ça ne pose aucun problème, 100 ans, pas beaucoup plus. Au-delà, en effet, c'est chaud.
Pour la copie, en effet, c'est plus long. Mais si on dispose de moyen numérique de stockage,; on dispose aussi de moyen numérique d'impression, donc ce n'est pas tant un problème que ça. A l'heure actuelle, rien de laisse supposer qu'un disque dur tiendra 100 ans (enfin tout laisse supposer le contraire, au moins à moyen terme). J'ai chez moi des livres qui datent des années 80 en pagaille, dans 40 ans, personne n'aura sa liseuse d'aujourd'hui. Que seront devenus les livres stockés dessus ?

DuncanIdaho dit: si, l'ebook pouvant être dupliqué à l'infini sans coût ni perte.

J'aime bien les doux rêveurs. Donc, ton e-book tombe en panne, pour 0€ tu récupères tous les livres qui étaient dessus sans aucun soucis. Je suis curieux de voir ça.
Perso, je lis depuis 30 ans ; tous les livres que j'ai acheté, même ceux qui ont plus de 100 ans, je les ais encore. Je n'ai conservé aucun des rares livres numériques que j'ai acheté.

Et puis, un e-book aux toilettes, c'est pas le top je trouve... :mrgreen:

loic dit:
DuncanIdaho dit: si, l'ebook pouvant être dupliqué à l'infini sans coût ni perte.

J'aime bien les doux rêveurs. Donc, ton e-book tombe en panne, pour 0€ tu récupères tous les livres qui étaient dessus sans aucun soucis. Je suis curieux de voir ça.
Perso, je lis depuis 30 ans ; tous les livres que j'ai acheté, même ceux qui ont plus de 100 ans, je les ais encore. Je n'ai conservé aucun des rares livres numériques que j'ai acheté.

Euh, si tu fais l'hypothèse que l'e-book est dans un format ouvert (disons un PDF) et copiable sans restriction, oui, c'est assez facile de faire des copies fiables, à condition d'avoir un PC à côté. Une copie sur Dropbox, une autre sur Google Drive, une troisième sur un DVD (ou autre support du futur) renouvelé tous les 10 ans, et je pense qu'il y a largement de quoi tenir 100 ans. Par ailleurs, on peut se poser la question du modèle économique de ces supports. Disons que pour rester dans les standards actuel des droits d'auteurs, tu peux imaginer payer un « droit d'entrée » à l'éditeur qui te permet de télécharger ensuite l'e-book de n'importe quelle provenance en étant tranquille avec ta conscience. Le P2P assure que des milliers de copies de chaque fichier d'intérêt sont accessibles en un instant de n'importe ou dans le monde.
Et plus concrètement, sans conscience, tu sais très bien que tu peux mettre sur e-book n'importe quel livre, même un truc qui n'existe plus qu'en un seul exemplaire au fin fond d'une bibliothèque islandaise et qu'aurait lu ton arrière-grand-mère dans sa jeunesse, pour peu qu'il ait été numérisé, pour virtuellement 0€. Ça bat à peu près n'importe quel support physique.

loic dit:J'aime bien les doux rêveurs. Donc, ton e-book tombe en panne, pour 0€ tu récupères tous les livres qui étaient dessus sans aucun soucis. Je suis curieux de voir ça.

Je crois qu'il y a confusion, ce que j'appelle ebook, ce n'est pas l'appareil (la liseuse) mais les fichiers que je mets dedans (les livres). La liseuse, comme tous les objets électroniques, a une longévité ridicule à côté d'un livre papier, c'est évident. Les fichiers, eux, sont bien entendus sauvegardés ailleurs. A chacun de prendre ses responsabilités en la matière.
Enfin, ça ne t'est jamais arrivé de vouloir acheter un livre papier pour découvrir qu'il n'était plus édité, trouvable uniquement sur le marché de l'occasion à prix d'or car des petits malins aiment spéculer sur des bouquins rares (et pas forcément pour des vieux trucs en plus) ? Un ebook, une fois en vente, ne s'épuise pas, il n'y a pas besoin d'en faire un nouveau tirage en se demandant le nombre d'exemplaires à sortir pour être rentable.

Point de vue pérennité, je trouve que c'est très dommage de ne pas avoir développé davantage les solutions pair à pair. Cela semble quand même quasi idéal pour la conservation.
Après dire que de faire de la culture un secteur rentable c'est le meilleur moyen de la tuer, j'ai un avis très partagé.
- Si c'est pas rentable c'est que dans le fond cela n'intéresse presque personne et du coup je ne vois pas pourquoi la société devrait payer pour ces quelques uns. J'ai pour ma part des souvenirs d'opéras mis en scène par des charlots incapables financés par mes impôts. Ici la subvention est inutile.
- Il existe parfois un "seuil" à atteindre avant que cela ne devienne vraiment intéressant, les subventions doivent permettre d'atteindre ce seuil. Mais la encore sur la masse, la subvention ne fait que réduire le risque d'une activité qui est en fait rentable (juste avec une récompense trop variable). Je pense que c'est de la bonne subvention.
- Le mec est un génie incompris des financiers. Ca existe (mais j'ai plus d'exemples en sciences). La c'est de la très bonne subvention.