Monroe dit:Cyclades à deux est très violent et peut vite devenir du win-win couplé à du lose-lose ^^ Après il faut aussi apprendre à être subtil. Apollon est plus utile qu'il ne parait et tu peux rapidement te gaver d'argent grâce à lui. Après, ton adversaire ne pouvait pas être présent partout dès le deuxième tour sans que tu ne lui laisses le champ libre. C'est donc aussi que tu as mal géré le début de partie
Comment Apollon peut-il être utile : pas de mouvement, pas de construction, pas de nouvelles unités/cartes... ? La corne d'abondance est un "moindre mal" mais elle ne permet pas de contrebalancer qq1 qui a les moyens de jouer sur 2 dieux. Pour qu'il soit utile dans ma configuration, il aurait fallu que je n'aie plus qu'une seule île.
Warlath1 dit: Comment Apollon peut-il être utile : pas de mouvement, pas de construction, pas de nouvelles unités/cartes... ? La corne d'abondance est un "moindre mal" mais elle ne permet pas de contrebalancer qq1 qui a les moyens de jouer sur 2 dieux. Pour qu'il soit utile dans ma configuration, il aurait fallu que je n'aie plus qu'une seule île.
1/ Tu ne dépenses rien pour l'occuper donc tu économises pour le prochain tour 2/ Il te permet d'avoir une corne d'abondance supplémentaire de manière pérenne (sauf si tu te fais attaquer mais c'est aussi à toi de te défendre) Clairement, si le gars en deux tours a réussi à recruter bateaux + fantassins + déplacement c'est qu'il n'a plus de thunes pour le reste. Donc soit tu fais monter les enchères au bluff si besoin, soit tu contrebalances un tour d'Apollon par le prochain tour où tu te gaves. Et même si ton adversaire est full militaire, tu peux aussi aller sur Zeus qui est super intéressant car il réduit les coûts
Monroe dit:[...]Donc soit tu fais monter les enchères au bluff si besoin [...]
il me semble que le bluff n'est pas autorisé dans Cyclades. il faut toujours être en mesure de payer son offrande.
Exact il faut rester dans la limite de ce qu'on peut payer, mais il ne faut quand meme pas se coucher trop vite, ne pas laisser l'adversaire avoir un dieu qui l'interesse à moindre cout. Il faut le forcer à dépenser le plus possible et ensuite aller tranquillement se refaire sur Apollon pour avoir un avantage au prochain tour. Je pense que c'est ce que voulait dire Monroe.
3 parties de Archaeologia : vraiment très sympa; beau matos, règles simples, mécanique intéressante. Le côté “3D” du plateau rend les fouilles prenantes - 2 parties de Minivilles : j’ai testé la stratégie des Mines… c’est efficace, mais j’ai perdu, de peu ! Toujours un très bon jeu, qui plait à toute la famille. - 3 parties des Bâtisseurs : comme Minivilles, toujours aussi sympa, simple, et addictif. A plu à toute la famille. - 1 partie de Dixit l’Odyssée : jeu très original, à priori sympa… mais tellement perché qu’il ne doit peut être pas correspondre à tous les joueurs. Les 2 joueuses et moi ont eu du mal à trouver des phrases sympa… du coup, les votes étaient soient impossible, soit évidents. A ré-essayé, complètement bourrés. - 7 parties de Vendredi : outre les illustrations ultra moches, et la très faible originalité des cartes Danger (doit y en avoir 3 différentes…), le jeu reste sympa à jouer, et assez addictif. J’ai dû regarder plusieurs vidéos sur le net pour comprendre les règles, super mal écrites. Et par contre, je ne fais que lamentablement perdre, juste après être passé à la phase de difficulté intermédiaire, voir avant. C’est dur, ou c’est moi qui suis très mauvais…?
Warlath1 dit:Première partie de Cyclades, à 2 joueurs. Le jeu est fluide. Cependant, dès le deuxième tour, j'ai été cantonné au rang de spectateur de la partie ! Je n'ai jamais pu me développer, conquérir d'autres territoires pour 3 raisons : - mon adversaire a pu dès le 2e tour conquérir des îles qui ont fait sa fortune. Sa puissance financière est allée en s'accroissant (ses revenus : entre 200 et 300% des miens !), ce qui a eu pour conséquence que, pendant la phase d'enchères, je ne pouvais rien faire, puisqu'elle avait toujours beaucoup plus d'argent à dépenser pour me chasser d'un dieu qui nous intéressait tous les deux. De fait, je me suis souvent retrouvé à ne pouvoir jouer que sur un dieu utile et sur Apollon (mon adversaire jouant donc deux fois plus que moi sur de nombreux tours). - la seule fois où je pouvais espérer bouger (au 3e tour), je me suis fait bloquer par Méduse ! Mon adversaire a donc eu le champ libre. - Arès était presque tout le temps de sortie, et quelques rares fois Poséidon (mais je n'étais pas assez fortuné pour contrer la puissance financière de mon adversaire), mais mon adversaire, très riche, ne m'a presque jamais laissé l'opportunité de choisir l'un de ces dieux. Résultat : j'ai réussi tant bien que mal à construire une métropole, je n'ai pas pu m'étendre, je n'ai pas pu lutter sur les dieux, alors que mon adversaire s'est gavé et a joué seul ! Est-ce fréquent à 2 ? Celui qui se fait distancer ne peut-il pas revenir dans la partie ?
Très clairement, à deux joueurs, Cyclades s'apparente à une partie d'échecs. Il suffit d'une erreur majeure en début de partie et tu n'auras plus aucune chance de gagner sauf si l'adversaire commet à son tour une grossière erreur. Dans ce cas là il vaut mieux abandonner et recommencer, comme aux échecs...
Lemming : à 4 joueurs. Toujours aussi plaisant, il faut savoir être opportuniste et il y a plein de petits coups à faire. C’est léger, mais plaisant, un bon petit jeu Western Town : à 4 joueurs. Je développe très vite ma pop, mais au début du 4° tour (ou du 3°) je me loupe dans l’ordre de jeu de mes cartes et passe complètement au travers. J’ai voulu chenger mon fusil d’épaules et ne me suis pas tenu à mon plan pop. Dommage, je l’avais bien commencer, l’utilisation des diligences était en marche, mais je me gaufre sympathiquement tout seul. J’aurais pourtant bien aimé pouvoir maitriser une stratégie pop, stratégie que je mène trop rarement. Je finis bon dernier, avec le pire score de ma carrière de joueur de WT : 56-48-42-39. Définitivement, Western Town fait partie des tous meilleurs jeux auquel j’ai pu jouer et il rejoint Antiquity et Roads & Boats dans mon panthéon ludique. Snowdonia : à 5 joueurs. Une partie incroyable où j’arrivé à choper les cartes dans un magnifique timing. Le beau temps sera présent tout au long de la partie, me permettant de construire des rails à gogo. J’arrive à mettre fin à la partie juste au moment où j’ai validé mes objectifs et avant que les autres n’aient réussi à la faire. J’ai construit 2 bâtiments (juste ce dont j’ai besoin pour mes objectifs), 7 rails (6 pour les objectifs, 1 pour finir la partie) et creuser 12 fois (pour mon objectif). Partie qui s’est déroulement sans accroc et que je remporte donc facilement : 95-72-70-64-50. Je trouve que Snowdonia apporte un petit plus aux jeux de pose d’ouvriers (sans révolutionner le genre non plus), avec un rythme de partie très variable en fonction de la météo et une gestion des cartes très intéressantes. ll grimpe encore d’un cran dans mon estime avec cette nouvelle partie.
Une nouvelle partie (la troisième) aux Contrées de l’Horreur et ce fut contre Cthulhu himself ! On est psychologiquement préparé à devoir assuré, je prends donc le chef d’expédition pour ses alliés et l’autre joueur prend l’espionne qui lui avait bien réussi précédemment. Ca commence relativement bien, sans trop de soucis, le premier mystère nous demandant de résoudre, en mer, deux rencontres sur base de token monstrueux et de dépenser un indice pour chacun pour résoudre ledit indice. Finalement on s’enlise, le destin passe de 12 à 6, une seule des expéditions nous aide à le faire reculer de 1. On croyait avoir le temps de s’améliorer, de fermer un portail, mais non, rien n’y fait. Qui plus est une rumeur dans le pacifique nous met la pression : à chaque effet sentence, défausser autant de token (sur les 8 initiaux) que de portails présents sur le plateau. En deux tours, on est passé de 8 à 3 tokens, l’angoisse. L’espionne rate tous ses jets de dés, elle se retrouve à 1 de santé mentale qu’elle traînera plus ou moins toute la partie (elle se reposera mais en reperdra un, etc). Elle résout tout de même le premier mystère, le deuxième nous demande de tuer Cthylla, fille de Cthulhu. Elle apparaît à côté de la rumeur aux 8 tokens, avec mon chef d’expédition j’ai tous les alliés liés aux compétences et une eau bénite, je fonce et je l’abat d’un coup. Je ferme la rumeur dans la foulée. L’espionne est bloquée sur la case mer au nord, car elle n’a plus de ticket bateau et la case de passage vers le continent est envahi de 4 monstres sur un portail, elle est littéralement hors jeu. Le destin est à 3. Dernier mystère, un classique, à résoudre à coup d’indices, mais là le destin tombe à 0 : Cthulhu se réveille, il nous reste 2 cartes mythes, je fonce seul à l’attaque, j’aurais du conserver mon eau bénite me dis-je, j’ose tout de même y croire mais là, un événement et on perd chacun autant de points de santé mentale qu’il y a de token de ce type sur Cthulhu : 5. On meurt tous les deux. La partie est perdue. Une agréable troisième partie, j’ai préféré la deuxième citée précédemment. Dès le début, on sentait qu’à deux, nous n’arriverions pas à battre Cthulhu. Le jeu est très fluide, la tension permanente (le destin, les cartes mythes, le mystère en cours, les rumeurs, etc), on arrive à bien évoluer son personnage tout en résolvant les différents défis, bref un jeu à au minimum jouer et, pour moi, à acheter car on y vit une vraie aventure !
Une partie de Russian Railroads à 4 joueurs ou je me lance dans l’idée de débloquer les bonus et mes workers le plus rapidement possible puis de faire avançer les rails au Max sur les lignes 2 et 3 comme moteur de PDV. Je prend du temps à décoller, un peu trop je pense et je suis dernier ou presque pendant toute la partie mais je fini par gagner. Mes adversaires me laissent faire avec les cheminots/ingénieurs et le payent cash. Ce jeu est unique et j’espère réellement qu’Essen 2014 nous sortira une pépite comme celle ci. Essen 2013 a produit 3 blocs atomiques pour les amateurs de jeux de gestion : Nations, Bruxelles 1893, Russian Railroads. Les autres jeux sont pour moi largement en dessous et dispensables. Sinon, on a essayé Francis Drake : très sympa avec son matos somptueux. J’ai aimé, il y a beaucoup de matos, ce qui enlève à l’impression de simplicité du jeu mais je pense que j’ai déjà envie de rejouer. Un peu comme Manhattan project, une bonne découverte qu’on a envie de remettre sur la table le plus vite possible. On fini par Kingdom Builder : familial, pas mal, rapide, sans plus.
fbdog dit: Essen 2013 a produit 3 blocs atomiques pour les amateurs de jeux de gestion : Nations, Bruxelles 1893, Russian Railroads. Les autres jeux sont pour moi largement en dessous et dispensables.
fbdog dit: Essen 2013 a produit 3 blocs atomiques pour les amateurs de jeux de gestion : Nations, Bruxelles 1893, Russian Railroads. Les autres jeux sont pour moi largement en dessous et dispensables.
Spyrium c'était pas vraiment Essen. Ystari faisait surtout la promo de Prosperity et Nations. Route du verre et Concordia, je trouve un peu en dessous. Très Bon et en plus ils apportent tous les deux quelque chose mais en dessous selon moi. Lewis and Clark. C'est quand même assez particulier comme jeu. Un faux jeu familial et un jeu de course dur et sans pitié. Finalement, le fun est tué par la durée de jeu et les casse-tête. Une seule partie mais pas envie de revenir. A tort peut être.
Clairement, pour moi, La route du verre est loin devant Russian Railroad, que je trouve très quelconque. Découvert sur le tard, en jeu de pose d’ouvriers, je trouve Snowdonia plus rafraichissant (même si lui aussi classique). Et Concordia a un truc assez sympa, mais en effet, plutôt derrière à mon goût (même si toujours devant Russian pour moi). Pour Lewis & Clarck, en enlevant la règle qui interdit d’être à deux sur la même case et l’interdiction de jeter par-dessus bord les ressources, on casse un peu le coté casse-tête. Mais, c’est sûr qu’il est à part (mais très original, ce qui est quand même un peu plus dans le genre). Mais, même en prenant la crème de cette année (Nations, Concordia, Bruxelles, Route du Verre,…), on est pour moi assez loin derrière 2012, qui avec Keyflower, Ginkgopolis et l’incomparable Western Town reste pour moi l’année de référence.
Spyrium, c’est miam. Bel après-midi avec des jeux qui font plaisir et que je n’avais pas sortis depuis longtemps : Sankt Petersburg : mon moins préféré de la journée. Partie très courte, gagnée en 80+ points. RTTA : version Late bronze age ou rien. Toujours miam, mais j’aimerais bien que construire des cités ne soit pas systématique. Idée née pendant la partie : chaque tour, la première cité non nourrie fait perdre 1PV, les suivantes 2PV. Géants de l’Île de Pâques : beau, intuitif, thématique, de l’interaction positive. Bref, toujours un plaisir, surtout à 5 joueurs ! J’ai quand même fait la boule (une grosse boulette) d’enlever mon marqueur d’un moaï de taille 3 quasiment arrivé à destination, à l’autre bout de l’île, alors que je ne devais être que deuxième joueur au tour suivant. Heureusement que ma voisine de droite est une distraite, sinon couic ! Vinci : je rêvais de le ressortir dans sa meilleure config (quasi la seule que j’aime) et c’est toujours aussi bon. J’y trouve les “pouvoirs” beaucoup plus intéressants qu’à Smallworld. Envie d’en refaire une là, maintenant. Ahhh ben je vais bien dormir après ça.
beri dit:Géants de l'Île de Pâques : beau, intuitif, thématique, de l'interaction positive. Bref, toujours un plaisir, surtout à 5 joueurs ! J'ai quand même fait la boule (une grosse boulette) d'enlever mon marqueur d'un moaï de taille 3 quasiment arrivé à destination, à l'autre bout de l'île, alors que je ne devais être que deuxième joueur au tour suivant. Heureusement que ma voisine de droite est une distraite, sinon couic ! Vinci : je rêvais de le ressortir dans sa meilleure config (quasi la seule que j'aime) et c'est toujours aussi bon. J'y trouve les "pouvoirs" beaucoup plus intéressants qu'à Smallworld. Envie d'en refaire une là, maintenant.
Géants de l'Île de Pâques : c'est bon. C'est beau. C'est bien fait. Faut simplement pas faire de boulettes (mais bon, c'était ma première partie) ; à refaire. Vinci : trop d'interaction pour moi. Je l'ai trouvé moins ergonomique/lisible que Smallworld (les tuiles notamment).
