-Finstere Flure, à 6. Ou La crypte de la créature en français. Mais ça je ne l’ai su qu’après, en allant voir sur tt. Sur le coup le double F et la boîte verte ont suffi à me donner envie de voir de quoi il s’agissait. Si j’osais, je dirais qu’il s’agit d’un mélange de jeu abstrait et de party game. Hop, j’ose ! Jeu abstrait parceque c’est quand même du déplacement de pions sur un plateau quadrillé (modulo quelques obstacles), d’une case départ à une case arrivée. Mais voilà, il y a aussi un monstre vert, qui donne tout le fun et l’intérêt au jeu, mais aussi son côté réflexion/anticipation/bluff. A chaque tour, une fois que chacun a bougé ses personnages, le monstre se déplace d’un certain nombre de cases. S’il voit un personnage en face, à sa droite ou à sa gauche, il se déplace vers lui. Vers le plus proche s’il en voit plusieurs. Tout droit s’il y a égalité ou s’il ne voit personne. S’il rencontre quelqu’un, il le mange, dommage. Il peut aussi se servir de téléporteurs, ou pousser certains rochers. Malheur à celui qui se trouve derrière, surtout s’il y a un autre rocher ou un mur derrière lui. Sprotch, écrasé ! C’est moche ! Si on meurt à la première manche, on ne meurt pas vraiment, on peut repartir du départ. Par contre en deuxième manche, la mort est définitive. Evidemment, le gagnant est celui qui parvient à sortir ses trois personnages, ou à en sortir le maximum en cas d’hécatombe, ou celui qui en a sorti le plus à la fin de la deuxième manche si les fuyards sont peu efficaces. Un jeu où on réfléchit à chaque tour à faire les meilleurs déplacements possibles donc, et puis où on suit mi-fébrilement, mi-jubilant, les déplacements du monstre. Un mélange de sensations intéressant donc, et plutôt réussi. Concernant le résultat, un joueur a réussi au début de la deuxième manche à sortir ses trois personnages, deux autres (dont moi) n’étaient qu’à un tour de sortir leur troisième. Et seul un joueur a eu à déplorer une mort définitive.
-King of Tokyo, à 5. Deuxième partie pour moi. Une partie assez violente, les points de victoire ne décollaient pas vraiment mais des monstres mourant les uns après les autres sous les assauts de leurs adversaires. Ayant réussi à faire partie des deux derniers debout, il m’a quand même fallu m’incliner. Une seule carte achetée en tout et pour tout pour ma part, permettant obligeant les joueurs que je blesse à jouer avec un dé de moins. Plutôt utile j’ai trouvé, même si elle ne faisait pas le poids face à celle de mon adversaire final, qui lui permettait de blesser tous ses adversaires lorsqu’il attaque, indépendamment du lieu sur lesquels ils se trouvent. Très violent. Un jeu sympa dans son genre (qui n’est, à la base, pas vraiment le mien) en tout cas.
-The Resistance, à 7 dont trois espions. 3e partie pour moi, mais la première en tant qu’espion. J’avais bien aimé en tant que résistants, mais faut avouer que le jeu du côté espion c’est quand même autre chose. En tant que “gentil” tu n’as pas le choix, tu dois essayer de convaincre les autres de la vérité, sans trop savoir qui il faut convaincre. Ce n’est pas vraiment de la manipulation. Mais en tant qu’espion c’est carrément l’inverse. Tu sais qui sont les autres espions, et tu as carrément le champ libre pour manipuler les autres. Tu choisis qui tu veux convaincre de quoi, qui tu veux décrédibiliser, c’est bien plus amusant je trouve. Bon on a perdu suite à une erreur de l’un d’entre nous, qui a approuvé une mission qui allait forcément réussir. Et pourtant, j’avais réussi en deux tours à faire passer deux gentils pour des méchants auprès de l’un d’entre eux, le quatrième restant dans le doute. Malheureusement, c’est l’un des deux que j’avais décrédibilisé qui a pu choisir les volontaires pour l’ultime mission, celle qui nous fut fatale. Mais je le redis, beaucoup plus rigolo côté espion ce jeu !