Augustus. 2e partie, (très) longtemps après un première qui m’avait laissé mauvaise impression…
Eh bien je confirme, vraiment pas pour moi ce jeu. Enfin il fallait bien réessayer. En fait je ne m’amuse pas, je ne prends aucun plaisir, je place mes petites légions en mode quasi-automatique et puis voilà. 4 joueurs, je suis le premier à atteindre 7 objectifs, et je finis 2e.
Libertalia, à 5. Ca faisait longtemps celui là, je n’y avais joué qu’une ou deux fois “en vrai”. Et j’avais oublié que j’aimais autant ce jeu de guessing.
Une première manche équilibrée où l’on gagne tous entre 18 et 22 points, puis je creuse l’écart en 2e grâce à mon esclave affranchi (chaque nuit, 1 doublon par perso dans le repère de niveau supérieur) posé en début de manche, combiné à une main de “gros” personnages, et malgré la présence de brutes (défausser le personnage de rang le plus élevé dans le bateau). 39 points gagnés cette manche, je prends le large.
Donc dernière manche en mode “je gère mon avance tranquillou”, cette fois je me fais tuer pas mal de personnages, ce qui me permet de sortir un sorcier vaudou (2 doublons par perso décédé) efficace. Je gagne finalement avec 86 points, contre 64-63-62-61 pour mes adversaires.
A noter la forte présence de personnages à “effet retard”, du genre “payez maintenant, gagnez (peut-être) à la fin”. Je n’en ai joué aucun, j’ai sûrement bien fait puisque ce fut une hécatombe pour ceux qui s’y sont risqué.
Râ, que je découvre, avec les 5 même. Jeu d’enchère de monsieur Knizia, mais d’enchères très particulières. A son tour, on peut ajouter une tuile à la file d’éléments disponibles, ou lancer une enchère sur ladite file.
Un seul tour d’enchère, qui commence par le voisin de celui qui l’a lancé pour finir par ce dernier. On mise ou on passe, facile. Sauf que l’on ne dispose que de trois tuiles monnaie, chacune ayant une valeur comprise entre 1 et 16, donc on misera une (et une seule) de ces tuiles. Celui qui emporte l’enchère gagne donc les tuiles proposées, mais également la tuile qui a été misée lors de l’enchère précédente, pour s’en servir à la manche suivante. D’ailleurs si personne n’est intéressé celui qui a lancé l’enchère est obligé de payer et de l’acquérir.
Donc on ne peut effectuer que 3 achats maximum à chaque manche, si on a fini on attend en regardant les autres. On fait ça pendant trois manches.
Je ne détaillerai pas les effets des différents types tuiles disponibles à l’achat, chacun a sa propre manière de faire gagner (ou perdre) des points, que ce soit à la fin du jeu ou à la fin de la manche. Certaines jouent sur des combinaisons, d’autres sur des majorités, d’autres encore ont une valeur fixe.
Personnellement j’ai beaucoup aimé le système tordu des enchères (mais j’aime les enchères tordues), un peu moins le côté “stop ou encore” qui régit la file des tuiles dispo à l’achat. Je n’ai rien contre le stop ou encore dans un jeu d’ambiance, ça peut même beaucoup me plaire, mais dans un jeu plus exigeant force m’est de constater que je n’aime pas ça.
Parti complètement à l’aveuglette au début, je ne suis aucune espèce de stratégie, jouant à l’instinct et en fonction des opportunités du moment. Au final et contre toute attente, je finis 2e avec 30 points, contre 34 pour le premier. Il faudra que je réessaye pour mieux comprendre comment bien jouer, j’avoue que le classement final, au vu de la manière de jouer de chacun, m’a laissé un peu dubitatif quant à la maîtrise que l’on a “vraiment” sur le jeu.