Dans un jardin de Paris, à l’occasion des 19° rencontres GaG (gare aux garous) …
Quatre parties de Loups-garous de Thiercelieux à 14, 13, 12 & 11 joueurs.
La première est un succès villageois.
Les débats s’éternisent le premier jour & alors que la capitaine donne ses impressions, elle me fait douter de mon voisin de gauche. Je lui demande alors s’il est loup avec la capitaine. Son visage a répondu à sa place. J’en fais part au village, mais je ne suis pas assez suivi.
Finalement, c’est le jour suivant que j’arriverai à convaincre, après de âpres débats, une partie suffisante du village pour le faire passer au bûcher. Dans la foulée, une sorcière convaincue élimine la capitaine & “bam”, deux loups en moins, le village respire. Seulement, en mon fort intérieur, je me dis que si on ne tue pas le dernier loup à ce 3° bûcher ils me dévoreront la nuit suivante.
En attendant, il se marre bien parce que tout le monde l’oublie, voire même l’innocente.
Les débats s’attardent sur trois suspects bien crédibles qui se renvoient la balle, mais il n’y a plus qu’un loup. Lequel choisir ?
Au final, je décide de reprendre naïvement depuis le début & j’innocente les trois suspects, reste alors trois nouveaux suspects, dont un que j’innocente facilement, enfin, en faisant parler les deux derniers, j’arrive à convaincre la quasi totalité du village de la culpabilité du dernier villageois … qui sera effectivement un loup.
Fier de moi pour ce “perfect”, le village gagne & c’est de bonne augure pour les autres parties.
La suivante, je propose une partie “muette” pour la jouer rapide puisqu’il ne nous reste qu’une heure & demi avant d’aller au restaurant. Trop court pour une partie “normale”.
Le principe de la partie “muette” tient en deux mots :
1. Pendant les phases de jour, personne ne doit parler. Silence total dans le village. Le seul moyen d’expression reste les gestes, les grimaces, etc … & tout autres moyens similaires.
2. Dès qu’un joueurs parle, ne serait-ce qu’un pour dire un seul mot, les débats sont clos & on passe aussitôt au vote.
La partie a été d’une hilarité totale. Difficile de bien se comprendre. En tant que loup, je dois dire que cela m’a été assez favorable. Faire semblant de ne pas comprendre n’avait rien de lupin. Autre chose qui a aidé la meute, la désignation du bourreau. Le capitaine hésitait & tardait à faire son choix. Excédé, je fais signe au capitaine de choisir une autre personne … & sans le faire exprès, je désigne un compère loup … & aussitôt, elle accepte ma proposition sans broncher & voilà comment le bourreau est devenu loup
Par hasard, un loup meurt au premier bûcher … mais le reste de la partie sera assez limpide, même si on a du cravacher pour éviter que le village ne veuille lyncher le bourreau du fait de sa longue & suspecte survie. Finalement, la mort des amoureux mettra fin aux chances du village de s’en sortir & c’est une nouvelle victoire pour moi, mais du côté loup cette fois.
Petite pause, on découvre Mafia de Cuba.
Je suis le troisième joueur après le parrain, sur 12 joueurs.
Partie fort amusante, mais comme tout le monde découvrait le jeu, je pense que nous sommes passé à côté de son essence. Pas vraiment au fait de la façon de l’appréhender, tout le monde annonce plus ou moins la vérité, pas de bluff … au final, je perds logiquement après une seconde accusation du parrain, à mon encontre cette fois. Oups … 5 diamants dans ma poche ? Mais que font-ils là ?
Derrière, tout est limpide, il suffit de recouper chaque intervention & le parrain retrouve tous ses diamants.
Au final, on s’est bien amusé, mais on est arrivé à la conclusion que, selon la place que l’on occupe, certains rôles sont beaucoup plus faciles & évidents à prendre que d’autres & je pense que pour oser certains rôles à certaines places, il faut quand même avoir pas mal de bouteille dans ce jeu.
On revient aux loups-garous pour deux nouvelles parties …
En tant que loup-garou, je reste sceptique sur mes chances de victoires & certains comportement me dépriment un peu, ce qui fait que je n’ai pas envie de prendre part aux débats. Tout commence assez bien, jusqu’à un fait de jeu qui innocente un joueur. On se retrouve alors à un moment fatidique. En cas de bûcher favorable aux loups, on peut gagner … j’exprime le minimum de mes idées, pourtant limpides, logiques & concises. Malgré le dévoilement du salvateur, j’arrive ainsi à convaincre la quasi totalité du village de la culpabilité d’un pauvre villageois. Son innocence me rendra encore plus suspect, mais c’est trop tard, la route est ouverte vers la victoire … hélas, c’était sans compter sur le fait qu’il soit chasseur 
De fait, grâce aux propos du chasseur & à mes suspicions à son encontre, mon compagnon de tanière arrivera à bout du village seul. C’est une semi-défaite, car par chez nous, un mort ne gagne pas.
Une dernière partie pour la route … en tant que salvateur pour le coup … & amoureux qui plus est ! Sans compter que, sans même l’avoir demandé, la capitaine (la même qu’à la première partie) me désigne bourreau !!! C’est la fête.
Sans prendre trop part au débat, j’arrive à me faire remarquer, sans trop, mais suffisamment pour ne pas être dévoré de nuit, ni bûcheté de jour.
Hélas, malgré de très bonnes réflexions conduisant à l’innocence d’une bonne partie du village, les loups sont bien cachés & les villageois tombent comme des mouches 
Protéger mon couple s’avère difficile, mais j’y arrive … jusqu’à ce qu’on se retrouve à quatre. Les autres sont forcément loups ou est-ce que mon amoureuse est loup ? Quoi qu’il arrive, la victoire est proche puisque la capitaine, c’est mon amoureuse !
Bref, on final, on s’est fait avoir … la faute à un fléau que nous n’avions pas vu venir. La peste … noire pour le coup.
Bref, très bon moment lupin 
(d’autres parties ont quand même eu lieu, mais sans moi, ainsi que d’autres jeux)