Ce soir :
Summoner Wars
Waouh ça faisait longtemps, trop longtemps.
Toujours au top ce jeu 2 joueurs.
Demain je prends ma revanche.
Matcha
Une belle découverte que ce jeu 2 joueurs.
Très subtil.
Excellent.
New York 1901
Ben je l’aime bien ce jeu tranquille-peinard.
Gaïa
Certes le hasard des pioches peut faire râler mais bon c’est un bon jeu assez vite joué.
Un bon moment de jeu.
Abyss
On aime toujours y jouer après plus d’une trentaine de parties.
Bons jeux à tous.
Avant de créer un sujet je m’adresse ici à la communauté au sujet du Trône de fer JCE, 2ème éd., y-a-til un sujet dédié ?
Je me pose certaines questions : une boite de base suffit pour jouer à 2 ou chacun a besoin de la sienne ? Comment trancher avec NetRunner et SdA JCE ?
Arkhanor dit :Avant de créer un sujet je m'adresse ici à la communauté au sujet du Trône de fer JCE, 2ème éd., y-a-til un sujet dédié ?
Je me pose certaines questions : une boite de base suffit pour jouer à 2 ou chacun a besoin de la sienne ? Comment trancher avec NetRunner et SdA JCE ?
Et sinon, hier, tu as joué à quoi ?
Sansdétour dit :Arkhanor dit :Avant de créer un sujet je m'adresse ici à la communauté au sujet du Trône de fer JCE, 2ème éd., y-a-til un sujet dédié ?
Je me pose certaines questions : une boite de base suffit pour jouer à 2 ou chacun a besoin de la sienne ? Comment trancher avec NetRunner et SdA JCE ?Et sinon, hier, tu as joué à quoi ?
Terra Mystica : duel, moi les morbancs, lui les sorcières. J'enchaîne tranquillement la forteresse en début de partie et score avec mes maisons de commerce, à l'aide de tuiles bonus "Forteresse" et "Maisons de commerce", je score en fin de tour. Chacun développe sa terraformation et on fonde chacun deux villes.
Je l'emporte 137 à 99, il a mal développé sa gestion de l'or et du pouvoir mauve et surtout a complètement négligé les pistes des cultes où je finirai premier partout. Je lui vole finalement la plus grande ville également...
Le tout en moins de 1H30, un jeu magnifique.
Les Châteaux de Bourgogne : toujours en duel, je pars sur une grande zone d'animaux (6 cases), lui de bâtiment bruns (8 cases). On se développe au coude à coude toute la partie. Finalement, j'ai la possibilité d'acheter au dépôt central un château et de la placer (via la défausse d'une de mes trois tuiles en stock) ce qui donnerait en action gratuite la prise de la dernière tuile brune lui manquant. J'ai bien senti qu'il allait tellement mal le prendre que je ne jouerais plus avec mon partenaire à ce jeu ... même si cette manipulation m'avait coûté ma zone verte (je pense que j'aurais encore pu la terminer), la différence entre un secteur de 8 (36 PV) et de 6 (21 PV) m'aurait donné la victoire puisque nous finissons 121 à 114.
Un excellent jeu, on y joue légèrement, au feeling, j'adore !
Food chain Magnate à 5 joueurs, dont 4 débutants. C’est un peu violent pour découvrir, mais sur un WE jeux où beaucoup de personne veulent se le faire expliquer, difficile de rejeter des joueurs. Je me place sur le bord du plateau pour ouvrir une campagne assez rapidement. Cependant, contrairement à ma partie précédente, j’ouvre à la recruiting girl pour ne prendre le marketeux qu’on second tour avec un départ à la pizza. Personne ne viendra me faire chier, mais un joueur fait le même choix d’ouverture et m’oblige dès le second tour à faire des choix au niveau de mes milestone. Je développe ensuite mon organigramme en me basant sur les ressources gagnées grâce à ces pizzas. 4 joueurs sur 5 atteignent les 20$ dans le même tour et savent donc qu’on renflouera à 1200$. Les joueurs s’envolent, la 1st to train décroche la milestone CFO (100$ de cash) alors que je ne suis qu’à 10 (salaire assez gros et une stratégie bien risquée si on vient me faire chier). Un autre joueur développe fort son organigramme, un autre joue le parasite mais avec un organigramme faible ce qui l’empêche d’être trop efficace. Le centre-ville a soif, très soif. Ma stratégie, me permet, à un tour, de joueur Zeppelin + 1st dicount + regional manager et de rafler presque toute la demande. Mon organigramme à 2 recuit, 2 trainer, 1 coach me permet de m’adapter rapidement pour revenir. Le parasite se développe aussi mais le joueur au gros organigramme n’arrive pas à voir comment mettre en fonction sa puissance de frappe colossale (la même que la mienne : 2 recruit + 2 trainer + 1 coach). La 1st to train commence à subir la concurrence mais ne rentre pas franchement, les prix resteront donc assez élevés malgré un plateau entièrement connexe. Mes salaires s’envolent mais me permettent de pouvoir cumuler mes formateurs et je finirais avec 10 slots de manager. Le dernier tour est violent mais incertain et je garde quelques salariés en allant chercher un discount manager. Heureusement car on ne vide pas la banque pour moins de 50$. Le “vrai” dernier tour me permettra de gagner pas mal ainsi qu’au parasite. Je l’emporte à l’arrache : 598-552(parasite)-300(1st to train)-50(gros organigramme “sans but”)-10.
Clairement toujours une tuerie, je vois d’autres écueils à éviter pour le débutants et d’autres erreurs à éviter après 10 parties.
Une première tentative de jouer à Tunhell lorsque l’on s’est fait rejoindre par un 5e joueur. Nous avons donc switché sur Fury of Dracula, joué à 5. Trouvé Dracula au 1er tour, et battu au bout de 5-6 tours. Coup de chance peut-être mais c’était sympa (après les 30 minutes d’explication de règles, qui valaient le coup :)) A refaire vite vite vite! Et vivement cette partie de Tunhell!
Arkhanor dit :Les Châteaux de Bourgogne : toujours en duel, je pars sur une grande zone d'animaux (6 cases), lui de bâtiment bruns (8 cases). On se développe au coude à coude toute la partie. Finalement, j'ai la possibilité d'acheter au dépôt central un château et de la placer (via la défausse d'une de mes trois tuiles en stock) ce qui donnerait en action gratuite la prise de la dernière tuile brune lui manquant. J'ai bien senti qu'il allait tellement mal le prendre que je ne jouerais plus avec mon partenaire à ce jeu ... même si cette manipulation m'avait coûté ma zone verte (je pense que j'aurais encore pu la terminer), la différence entre un secteur de 8 (36 PV) et de 6 (21 PV) m'aurait donné la victoire puisque nous finissons 121 à 114.Un excellent jeu, on y joue légèrement, au feeling, j'adore !
Intégrer la diplomatie dans un jeu à deux, qui plus est Les Châteaux de Bourgogne, moi je dis chapeau !
C'est une capacité qui me fait défaut et qui me serait bien utile
8 parties d'Onirim : Je joue dorénavant avec les 3 extensions réunies; les décisions sont plus nombreuses, le jeu plus riche, par contre ce n'est pas beaucoup plus difficile. Il va me falloir acheter la dernière version qui rajoute 4 nouvelles extensions. Si quelqu'un sait où trouver les goodies, pour une fois je suis preneur.
3 parties de Patchwork : Je réussis toujours à éviter les scores négatifs, par contre toujours incapable de finir sans trou ou de battre le score de ma première partie (28 points).
Voici ma jolie couverture. Je suis assez fier du choix des couleurs. Je pense la mettre dans la chambre d'ami, celle au papier peint bleu.
Un petit Fou volant avec les enfants : Je suis de plus en plus persuadé que, bien que les enfants soient capables de jouer à des jeux complexes, ils prennent le plus de plaisir avec des jeux plus simples. En tout cas c'est l'expérience avec les miens et j'aurais du mal à conseiller ceux qui cherchent des jeux de gestion pour jouer avec les leurs.
En tout cas, ce fut une bonne grosse rigolade avec du suspense, des rebondissements et une fin heureuse : les enfants gagnent les parents malgré une fantastique remontée pour finir à 4 parties partout et une seule cocotte dans le poulailler qui donne la victoire.
1 partie de Splendor à 2 : Les parties sont de plus en plus rapides avec l'expérience, parce qu'on joue plus vite, mais surtout par l'optimisation des coups : 15 points en 7 cartes, sans noble.
2 parties de Pocket Rockets à 2 et 3 : Fier comme un paon, j'emporte la première avec une impressionnante fusée de 7 tronçons mais je m'incline sur la seconde. Le jeu se renouvelle plus que je ne le pensais. J'ai juste du mal à me souvenir des couleurs présentes dans les différents tas, et à cela, les gamins sont imbattables. Je conseille toujours, et si vous êtes radin, c'est le cadeau idéal !
ce week end
4 parties de nippon a 2, 3 et 4 joueurs
Le jeu s’équilibre autant et se révèle aussi tendu dans chaque configuration pas de préférence pour le coup et ça j’aime.
J’essaye sur chaque partie de trouver des voies différentes pour l’emporter et ça marche pas mal ^^. La dernière je finies a 239 points mon max jusque la (plutôt vers les 150-170 points) je décide de ne pas monter mes plans et d’acheter des usines en récupérant des plans bonus, par contre je monte très vites mes usines à +1 puis +2 tout en augmentant mes ressources en charbon et revenu. Ca marche plutôt bien du coup je peux contrôler mes envois et réussir plus de contrat. La gestion des fins de tour et de scoring reste primordial à mon sens et il y a une vraie obligation a regarder ce que font les autres. Bref je tiens mon coup de coeur 2015 avec marco polo et grand austria hôtel. Je regrette de moins en moins mes achats en import sur des jeux dont la Vf n’est pas prévue pour tout de suite ou a un prix qui s’emballe du a la traduction.
2 parties de blood rage à 3 et 4 joueurs
Tout le monde est d’accord pour dire que le jeu fonctionne, il est fun simple à jouer et immersif, les retournements de situations s’enchaînes…quoi tu avais le géant de feu je l’ai pas vu passer ^^. je conseil fortement cette bonne surprise de fin d’année.
3 parties de raptor
Découverte et…on aime je voulais l’essayer avant achat mais je n’en avait pas encore eu l’occasion c’est chose faite. on a trouvé les scientifiques plus simples à jouer mais la 3ème j’ai gagné avec les raptors en comprenant l’importance de mémoriser les cartes et temporiser certaines actions pour prendre l’avantage. Bravo messieurs pour ce jeu.
Dans le cadre des 24 heures de Saint Leu :
Evolution (2ème partie) : j’aime beaucoup ce jeu aux règles simples mais pas simpliste. Le thème est très présent et très plaisant. J’aimerais bien enquiller les parties. Je pense que je vais me payer la VF si elle sort un jour.
For Sale (3 parties à 4 joueurs) : je l’ai découvert ce Samedi et il mérite amplement sa réputation. J’aime beaucoup ce petit jeu d’enchère et de bluff qui va à l’essentiel.
Code 777 (1 partie). Boarf. Pas du tout ma came.
Hansa Teutonica - East Expansion (1 partie à 4 joueurs, ma 2ème en tout sur cette map) : la carte change les habitudes du plateau de base. J’ai essayé une stratégie Privilegieum / Liber / Coellen (j’aurais pris les 3 meilleurs emplacements parmi les 4 possibles) mais j’ai manqué de temps pour rentabiliser efficacement cette stratégie au long cours. Pour gagner du temps, peut être que je n’aurais pas dû aller chercher la 5ème action…On s’est fait défoncer par Unkle qui a scoré un gros réseau de comptoirs avec clé x2.
Food Chain Magnate (1 partie à 3 joueurs, ma 3ème en tout) : je suis parti au Trainer dans l’optique d’occuper le plateau avec tous mes restos (Local Manager). J’y parviendrai assez rapidement et grâce à ma politique de bas prix (milestone -1$), je pensais être bien placé pour satisfaire la demande (j’ai laissé le soin aux autres de lancer les campagnes de pub). Du coup, l’un des autres joueurs a dû également recruter de la serveuse et baisser ensuite ses coûts au Discount Manager pour écouler sa marchandise. Unkle a fait en sorte de booster la demande (campagne de pub radio à la limonade sur 5 tours). Ca a fonctionné sur quelques tours mais çà n’a pas suffit pour empêcher le 3ème joueur de s’imposer. Le frigo, c’est quand même fort, y a pas à dire. De toute façon, j’avais une orga peut réactive et qui ne produisait pas assez.
The Great Zimbabwe (1 partie à 3 joueurs, ma 4ème en tout) : j’aime toujours beaucoup mais depuis que j’ai découvert FCM, je trouve qu’il a mal veilli. C’est beaucoup plus froid et abstrait que FCM.
Puerto Rico (1 partie à 4 joueurs, ma 22ème en tout) : on s’est fait défoncer par une stratégie Maïs / Exportation / Navire privé. Ce jeu est toujours aussi bon, intéressant, tendu, interactif. En 2015, selon moi, il est toujours en tête des jeux de gestion à ressources. Ce grand ancien est indestructible.
Jeudi dernier et ce dimanche:
2 parties de Shadows of Brimstone à 4:
Persos joués : Bandido, Preacher, Indian scout, Pistolera
Le scénario d’introduction nous envoie dans une mine complètement vide et déserte.
Le vieux prospecteur avait raison, il n’y aura qu’à se baisser pour ramasser la darkstone!
Et là c’est le drame, nous arrivons dans la dernière salle, et déclenchons donc une bataille “finale” (et initiale donc, vu que c’est aussi la première de la partie), avec des void spiders (12), des tentacules (5) et des stranglers (3), tous boostés par les cartes Growing Dread.
Dans un mouvement de panique, nous lançons les 2 bâtons de dynamites que nous avions eu la présence d’esprit d’emporter, ce qui fera quelques (gros) trous dans le pack de monstres (et notamment les 3 stranglers).
Une fois achevés les quelques araignées et tentacules restant, nous ramassons vite fait un tas de darkstone et filons sans demander notre reste (oubliant même de piocher une carte loot).
Le séjour en ville ne se passe pas super bien, car nous n’avons même pas de quoi remplacer la dynamite utilisée, et le bandido se fait même dérober toute sa darkstone avant même d’arriver.
Du coup, nous repartons pour de nouvelles aventures, avec cette fois l’objectif d’explorer entièrement une mine. Facile!
Dès les premiers pas dans la mine, nous ouvrons des tonnes de passages, laissant à la fois envisager une récompense conséquente, mais aussi une exploration plus longue et difficile que prévue.
Grisé par notre première aventure, le prêtre se rue en avant avec la lampe et explore un passage en s’éloignant du groupe.
Mal lui en pris, il se fait violemment agresser par deux groupes de monstres biens velus (les slashers et les espèce de gorilles dont j’ai oublié le nom) et encore une flopée d’araignées.
Etant la plus proche, ma pistolera dégaine et descend un slasher pour protéger notre éclaireur improvisé, et se fait illico bouffer par 3 araignées (pas de bol sur les jets de sauvegarde). Elle s’en tirera avec une clavicule brisée.
Pensant avoir tout de même une chance, les autres restent un round de plus, mais le prêtre tombe à son tour (les autres sont bloqués par les araignées, qui les empêchent de passer par un boyau étroit). Sa main gauche est bien bousillée, mais heureusement, il boit toujours le whisky de la main droite.
Du coup, les deux autres décident de s’enfuir, laissant les monstres sortir de la mine, et dévaster la ville voisine.
Le passage en ville est de nouveau catastophique. Il me manque 15 xp pour gagner un niveau, mais les monstres on détruit le frontier outpost. Je me rabats donc sur le salon pour tenter de gagner quelques xp, mais me fait jeter avant même de pouvoir y entrer, et des rumeurs faisant état de l’arrivées de nouveaux monstres feront s’enfuir les villageois (fermant le saloon, le campement, et doublant les prix de l’hôtel).
Quand le monde se ligue contre nous, y’a rien à faire!
Tout le monde (y compris les eurogamers intégristes!) a bien aimé le jeu, il se passe des trucs, ça reste pas prise de tête tout en étant fun, et il y a quand même de la pression avec les ténèbres qui remontent et obligent à ne pas forcément perdre trop de temps à fouiller chaque recoin.
Et puis ça reste fun de voir son perso grossir (ou se faire péter les clavicules…), ça me rappelle ce bon vieux Warhammer Quest.
1 partie de Time Stories à 4 (scénario à l’asile):
Nous ferons la partie en 3 runs.
1e run : on comprend facilement ce qui se passe, mais le run s’interrompt brusquement au moment le plus frustrant, juste après avoir terminé un obstacle, et avant de révéler la scène suivante.
2e run : du coup on retourne là où on était (on essaie une autre façon d’y arriver, pour varier les plaisirs), et première grosse frustration du jeu, avec une fausse piste « obligatoire » qui fait perdre le run, tellement elle prend de temps.
3e run : entièrement mécanique, on retourne (encore) à l’endroit où il faut, avec les objets qui vont bien. On perd du temps à cause de dés capricieux sur les rencontres qui ne nous avaient pas posé de problème les deux premières fois. Et on bâcle la fin, les gens en ayant un peu assez.
Au final : bonne première impression au 1e run, agaçant au 2e run, pénible au 3e.
Le jeu nous a semblé manquer cruellement de raccourcis (par exemple, proposer de conserver tel ou tel objet/lieu/carte pour X UT, histoire de ne pas se retaper le cheminement 15 fois), et j’ai regretté que le scénario soit si… simpliste, au vu du matériel mis en œuvre. J’aurais aimé quelque chose de plus subtil au niveau résolution, façon Sherlock Holmes DC, je pense.
De même, certains items (notamment ceux apportant des connaissances à l’équipe pour résoudre des énigmes, mais ne nécessitant pas une présence physique), auraient pu avoir le symbole permettant de les garder de run en run (ce que nous avons fait, histoire de ne pas avoir à les recopier), histoire d’utiliser ce symbole.
Enfin la fausse piste « passage obligatoire » ne nous a pas amusé du tout (à l’inverse d’autres fausses pistes, où les joueurs ont l’opportunité de refuser).
Le jeu joue clairement sur une boite à outils, et les scénarios peuvent donc entièrement changer le jeu de l’un à l’autre. J’espère juste que les autres seront plus près de mes attentes.
-Mildaene.
Mes 24h de Saint-Leu :
Orléans à 3 joueurs : joué avec le mode prospérité de l’extension, qui introduit notamment un nouveau système pour marquer des points : les structures. J’ai bien aimé, car il y a maintenant trois pistes possibles : développement, marchandises, structures. Egalité à la première place antre un collectionneurs de ressources (11 vins) et un structurateur. Pour ma part, j’ai plutôt cherché les moines et étudiants, mais mon manque flagrant de chevaliers m’a fait très mal. Dommage d’ailleurs que cela soit un passage obligé. 90-90-65.
Ships à 3 joueurs : La découverte de la soirée, et encore un très bon Wallace. Difficile au départ de s’y retrouver entrer les âges, les ères et les aires. On apprenait de nouvelles règles au fur et à mesure de la partie, rendant celui-ci de plus en plus intéressant. Mal embarqué au départ, je réussis une très bonne fin de partie, profitant à fond du passage à la dernière ère (toujours s’assurer qu’on puisse prendre une carte quand on fait la bascule !). Je score plus de 100 points sur les deux derniers décomptes d’aire. Victoire sans appel 228-207-160. Et les épices, surtout jouées tot, bloquent le développement plus qu’elles ne rapportent.
J’aimerai bien me le pogner, celui-là.
Viceroy à 3 joueurs : je voulais le découvrir après le buzz TT, et bien maintenant c’est fait ! scores de 79-69-64, et encore, j’ai fait un tour supplémentaire qui ne s’imposait pas (mais difficile à évaluer) qui a permis au vainqueur de poser une carte loi lui donnant 16 points. Trop coloré, trop d’info, impossible de se situer par rapport aux autres, monotone, bref pas pour moi. A la limite, je lui préfère Gosu.
Ponzi Scheme à 3 joueurs : rapide, assez fun, je pars en banqueroute, ayant été trop gourmand sur un emprunt. Pas ma came.
Pandémie Legacy à 4 joueurs : Je pars sur une nouvelle campagne, mais sur ma boîte. Victoire facile en janvier, et sans aucune éclosion. Il faut dire qu’on a rapidement éradiqué la maladie bleue, qui a eu le plaisir de souvent sortir en propagation. Lors de la découverte de Coda, il a fallu choisir entre deux maladies : jaune ou noire. On prend la première nommée, plus proche d’Atlanta. Et cela s’est fallu d’un cheveu que ce ne soit la rouge, on venait tout juste de trouver le remède ! Pour les rôles incarnés : chercheur, scientifique, répartiteur, médecin.
Codenames pour finir, toujours aussi bon. Et des fois, quand on est mal parti (mené 1-4 alors qu’on commençait), la situation peut s’inverser. Excellent, vivement la VF.
Ce weekend partie découverte de Mombasa à 4 joueurs : acheté sur un coup de tête je ne savais pas trop à quoi m’attendre, sauf que le jeu était du pur kubemboi proposant une mécanique originale pour déterminer les actions, une sorte de deckbuilding enrichi qui demande de planifier ses actions sur plusieurs tours pour être efficace, les neuronnes allaient avoir du boulot. Et cela s’est vite confirmé, en terme de complexité on est entre un Terra Mystica et un Kanban, du velu. Mais avec des règles assez simples finalement, un jeu assez facile à apprendre mais bien plus difficile à maitriser.
Le but du jeu est d’être le joueur le plus riche en fin de partie. Le plateau principal figure l’Afrique avec 4 grandes villes qui réprésentent aussi des compagnies, chaque ville a sa piste d’avancement où les joueurs vont progresser pour gagner des parts de la compagnie, et des comptoirs que les joueurs vont installer sur les différentes régions du plateau, la valeur de chaque part étant déterminée par le nombre de comptoirs posés sur le plateau et ce pour chaque compagnie.
A cela s’ajoute un plateau individuel pour chaque joueur, avec d’un coté une piste d’avancement sur les diamants et de l’autre une piste d’avancement sur les “livres de comptes”, des sortes de contrat à remplir pour gagner des récompenses et avancer sur la piste. Chacune de ses pistes peut faire gagner 60 pièces si on va au bout, c’est une des manières de scorer en plus des parts de compagnie.
Et ce n’est pas fini, pour déterminer quelles actions nous allons faire lors d’un tour, chaque joueur a un deck de 10 cartes au début du jeu. 3 cartes seront écartées par rapport aux conditions de départ en 3 piles distincts (en fonction de l’ordre des joueurs), parmi les 7 cartes restantes chaque joueur en choisit 3 qu’il place face caché sur les 3 slots libres en-dessous de son plateau individuel. Ensuite on retourne les cartes et dans l’ordre du tour on va utiliser ses cartes pour réaliser des actions. Les cartes ressources permettent par exemple d’acheter de nouvelles cartes (qu’on récupère dans sa main) parmi une sélection de 12 cartes placées sur le plateau principal ou d’avancer sur les pistes des compagnies pour gagner des parts, les cartes explorations vont permettre de poser des comptoirs sur les régions du plateau principal, les cartes “notaires” permettent de récupérer des livres de comptes (disponibles sur le plateau) et de remplir des contrats et les marchands permettent d’avancer sur la piste des diamants. Une fois les actions terminées le joueur récupère une des 3 piles de défausse correspondant aux 3 slots de cartes, et met les cartes qu’il vient d’utiliser dans leur pile de défausse respective. Et c’est là qu’est le sel du jeu, savoir où placer ses cartes pour qu’elles aillent dans la bonne défausse qu’il faudra reprendre au bon tour pour optimiser au mieux ses actions, d’où un gros travail de planification demandé.
En jeu une fois pigé le principe du “deckbuilding à plusieurs piles de défausse” (peut y en avoir jusqu’à 5 en débloquant 2 nouveaux slots d’action) ça tourne bien, le jeu est très fluide. Il y a pas mal d’intéractions entre joueurs pour un kubemboi, surtout sur l’exploration avec la pose de comptoirs, l’Afrique n’étant pas si grande finalement. Mais il n’y a jamais le sentiment de subir des attaques directes puisque sur le plateau principal où se passe les intéractions rien ne t’appartient vraiment. L’important est que quoi que tu fasses, tu as toujours l’impression de progresser, c’est très agréable.
Un autre bon point est la richesse du jeu qui permet de multiples stratégies pour gagner. Par exemple dans la partie je me suis focalisé sur les livres de compte, j’ai réussi à atteindre les 60 points là où les autres n’ont pas dépassé les 30 points, mais du coup j’avais moins de parts de compagnie que d’autres joueurs qui s’étaient focalisés là-dessus. J’avais en tout 10 parts réparties en grande majorité sur 2 compagnies, alors que mon principal adversaire avait lui 15 parts dont 11 dans une seule compagnie qu’il a du coups essayé de développer au maximum.
Au final je finis premier en contrant mon principal adversaire en prenant 3 comptoirs de sa compagnie fétiche au dernier tour ce qui va limiter la valeur de ses parts, grand bien m’en a pris on finit à 163 - 157 - 125 - 78. C’est bien de voir des scores aussi proches entre 2 joueurs qui ont pris des stratégies complètement différentes (pour le dernier il n’a pas accroché au jeu, trop riche pour lui).
Au final j’ai vraiment beaucoup aimé ce Mombasa, la mécanique de jeu est très originale et marche très bien, il y a de multiples façons de gagner et le jeu fait en sorte que tu ais toujours l’impression d’avancer, la différence se faisant sur la vitesse de la progression. Dans le genre kubemboi-cerveau-qui-chauffe je le conseille fortement.
fdubois dit :
Hansa Teutonica - East Expansion (1 partie à 4 joueurs, ma 2ème en tout sur cette map) : la carte change les habitudes du plateau de base.
Puerto Rico (1 partie à 4 joueurs, ma 22ème en tout) : on s'est fait défoncer par une stratégie Maïs / Exportation / Navire privé. Ce jeu est toujours aussi bon, intéressant, tendu, interactif. En 2015, selon moi, il est toujours en tête des jeux de gestion à ressources. Ce grand ancien est indestructible.
Kezako cette carte pour Hansa ? ça m'intéresse grandement, un visuel ?
Tellement d'accord avec toi sur Puerto Rico !
fdubois dit :Puerto Rico [...] Ce jeu est toujours aussi bon, intéressant, tendu, interactif. En 2015, selon moi, il est toujours en tête des jeux de gestion à ressources. Ce grand ancien est indestructible.
Pas mieux. J'en avais refait plusieurs parties en milieu d'année avec la version Deluxe made in Ystari et ça reste une merveille inégalée tant le ratio intérêt, durée, interaction, rythme, me semble encore aujourd'hui absolument imbattable.
@Arkhanor : Hansa Teutonica: East Expansion | Board Game | BoardGameGeek
C’est une map d’extension qui apporte quelques nouveautés comme :
- 3 à 5 joueurs
- les routes maritimes avec jetons permanents sur lesquelles il faut utiliser principalement des jetons rond.
- 3 routes mènent à une ville qui permet de développer les compétences Actiones/Bursa
- des villes vertes sur lesquelles il n’est pas possible d’établir de comptoir sauf avec des jetons
@Palferso : surtout qu’on était 4 à connaître très bien le jeu et que du coup j’ai pris un pied énorme à y rejouer.
fdubois dit :@Palferso : surtout qu'on était 4 à connaître très bien le jeu et que du coup j'ai pris un pied énorme à y rejouer.
Oui. A chaque fois que j'y rejoue, je me dis que je vais m'en lasser, le trouver vieilli, un peu dépassé, etc. et à chaque fois c'est également un plaisir énorme.
palferso dit :fdubois dit :@Palferso : surtout qu'on était 4 à connaître très bien le jeu et que du coup j'ai pris un pied énorme à y rejouer.Oui. A chaque fois que j'y rejoue, je me dis que je vais m'en lasser, le trouver vieilli, un peu dépassé, etc. et à chaque fois c'est également un plaisir énorme.
Mais vous tenez absolument à me mettre des coups de vieux en parlant de « grand ancien » d'un jeu sorti en 2002 alors qu'il y a tant de jeux « encore » plus vieux que ça qui sont toujours autant joués aujourd'hui (genre les traditionnels abstraits Go, Echecs, Backagammon, Poker, Belote…, mais aussi Diplomacy, Acquire, Cosmic Encounter, Magic…)
Une bonne vieille belote avec 4 grognards, c’est le pied total. Ca vaut tous les jeux de plateau du monde.
D’ailleurs, au 24 H de Saint Leu, il y avait une tablée de beloteurs à côté d’une tablée de Terra Mystica. J’ai trouvé çà juste hyper classe.
Mes dernières parties dans le cadre de notre thématique “La Vie au Vert” :
- Cacao : une découverte pour mon groupe de joueurs et ça a été plutôt sympathique, avec une règle évidente et une durée très correcte. On y rejouera !
- Pick a Dilly : un “vieux” jeu de 2005 avec des poules et des oeufs, jouable par les plus jeunes. On s’est bien amusé aussi.
- Agricola + extension France (sortie en 2014) : une vraiment grosse partie (3h30 !) avec des cartes dans tous les sens. Ce fut très bon mais très exigeant en terme de choix à faire et de priorités à savoir déterminer.
- Samara : le jeu de Corné Van Moorsel sorti pour Essen 2015, avec un ingénieux système de calendrier que nous avons beaucoup apprécié.
Toutes ces parties sont relatées en détails avec moult photos (pas moins de 34 pour Agricola !) et commentaires sur mon site : ici.
scand1sk dit :palferso dit :fdubois dit :@Palferso : surtout qu'on était 4 à connaître très bien le jeu et que du coup j'ai pris un pied énorme à y rejouer.Oui. A chaque fois que j'y rejoue, je me dis que je vais m'en lasser, le trouver vieilli, un peu dépassé, etc. et à chaque fois c'est également un plaisir énorme.
Mais vous tenez absolument à me mettre des coups de vieux en parlant de « grand ancien » d'un jeu sorti en 2002
Certes. Mais (bien) plus de 10 ans pour un jeu qui continue à tenir tranquillement le haut du pavé quand on voit le flot de nouveautés (souvent de qualité) qui sort chaque année, c'est quand même (très) fort et la marque des très grands jeux (vs les très bons jeux qui sont légion mais qui seront vite oubliés et/ou dépassés et/ou noyés dans la masse).