Hier j'ai joué à....

Lapinesco dit :Et tu t'eclates sur Meeple war ? Voys jouez à combien ?

J'ai joué à 2 et à 3.
J'ai fait une partie à 3 avec deux adultes, sinon, les autres parties sont avec un ou deux garçons de 9 ans.

Les adultes ont trouvé le jeu agréable sans être bouleversés. Les enfants aiment bien parce qu'ils construisent des bâtiments, des meeples et les envoient se battre. Ils prennent ça sans trop de recul sur l'efficacité des bâtiments ou les stratégies à long terme.
Je pense que le jeu est bien pour ça : faire des parties en famille avec un jeu qui propose de la programmation et un peu de bagarre.
Le matériel est joli, pratique et le système de jeu est vraiment très simple à prendre en main.
Avec des adultes habitués à des gros jeux de gestion/développement, je crains qu'il ne montre rapidement ses limites, à savoir un tempo imposé par le déplacement des ouvriers sur les bâtiments et des déséquilibres dans les bâtiments.
J'en suis à une petite dizaine de partie, il y a certains bâtiments que je n'ai jamais construit et certaines actions que je n'ai jamais utilisées.
Ce que je déplore est la puissance de la catapulte et l'impossibilité de déplacer ses meeples de plus d'une case (sauf à contrôler la grotte).
Ces deux éléments font qu'il est facile de contrer une offensive et qu'un joueur peut toujours attendre que les meeples d'un adversaire se trouvent sur une case adjacente à la sienne pour le latter en ayant l'initiative, et donc gagner plus de Bravoure.

 

Greenland à 3 joueurs. La découverte de Néanderthal la semaine dernière m’a permis de me replonger sereinement dans le précédent jeu de l’auteur. On est clairement en terrain connu. Je me retrouve avec le peuple du Sud et je décide de commencer avec le poney, qui a l’air moins fort mais plus facile que les autres animaux domestiques à gérer. On commence peinard évidemment mais assez rapidement, je me dis que je vais virer monothéiste et je profite d’une chute de météorite dans le coin pour me faire un stock de minerai (bon, c’est pas facile à récupérer ce machin, mais on fait avec). Je suis le premier à virer monothéiste pendant qu’un autre joueur commence à coloniser le nouveau monde. Vu ma culture monothéiste, ça me semble l’avenir et je colonise le Sud avant de rejoindre aussi le Nord, délaissant assez violemment le Groënland. Le seul jouer à être rester polythéiste n’a sûrement pas fait les bons choix entre colonisations et chasse. Au bout du compte, je l’emporte 41-40 (l’autre joueur monothéiste) - 27.
Un peu déçu par cette première partie. Le jeu m’a clairement moins emballé que Néanderthal alors qu’à la lecture des règles, je me disais qu’il y avait peut-être plus de trucs à faire. Bon, après, à part en toutes fins de parties, on s’est très peu tapé sur la gueule, ce qui explique peut-être pourquoi il y a eu une certaine monotonie. A refaire, même si pour le moment, j’ai plus envie de revenir sur Neanderthal.

L’auberge sanglante à 4 joueurs. Les 3 autres découvrent. Je commence par de l’assassinat rapide, avant de choper de mecs des forces de l’ordre que je garderais jusqu’au bout. Je fais des bâtiments à thune cash et un qui me permet d’enterrer plus facilement. Un autre joueur enterre à tour de bras et l’autre chope le bâtiment qui fait 3 points par client rouge dans la défausse (il y en a 6 ou 7). Après avoir toujours fini dernier à ce jeu, je l’emporte enfin : 99-98-84-37 (trop de cadavres découvert).

Lapinesco dit :
Vviandelle dit :
Lapinesco dit :On parle beaucoup de Quadropolis, jeu sympa mais pas foufou non plus...et bien j'ai joué cet aprèm à un jeu (Essen 2015 il me semble) de tuiles, du placement, du pv pdt et en fin de partie etc. Ce jeu c'est Isle of skye, et bien coté plaisir de jeu, il enfonce des deux mains Quadropolis !!

Très clairement, il laisse énormément de jeux de tuiles derrière lui : Carcassonne, Quadropolis et j'en passe. Reste Glen More, un jeu sur l'Ecosse là encore, coincidence ...? :)

Au moins sur les jeux nous sommes en phase :)

Bon, je ne suis pas un fan de Quadrolpolis, mais Isle of Skye ne m'a pas du tout convaincu. Peu de contrôle, trop rapide par rapport aux choix à faire,...

loïc dit :
L'auberge sanglante à 4 joueurs. Les 3 autres découvrent. Je commence par de l'assassinat rapide, avant de choper de mecs des forces de l'ordre que je garderais jusqu'au bout. Je fais des bâtiments à thune cash et un qui me permet d'enterrer plus facilement. Un autre joueur enterre à tour de bras et l'autre chope le bâtiment qui fait 3 points par client rouge dans la défausse (il y en a 6 ou 7). Après avoir toujours fini dernier à ce jeu, je l'emporte enfin : 99-98-84-37 (trop de cadavres découvert).

Enfin, je savais bien que tu devais avoir un beau talent caché d'aubergiste sanguinaire 

loïc dit :
Lapinesco dit :
Vviandelle dit :
Lapinesco dit :On parle beaucoup de Quadropolis, jeu sympa mais pas foufou non plus...et bien j'ai joué cet aprèm à un jeu (Essen 2015 il me semble) de tuiles, du placement, du pv pdt et en fin de partie etc. Ce jeu c'est Isle of skye, et bien coté plaisir de jeu, il enfonce des deux mains Quadropolis !!

Très clairement, il laisse énormément de jeux de tuiles derrière lui : Carcassonne, Quadropolis et j'en passe. Reste Glen More, un jeu sur l'Ecosse là encore, coincidence ...? :)

Au moins sur les jeux nous sommes en phase :)

Bon, je ne suis pas un fan de Quadrolpolis, mais Isle of Skye ne m'a pas du tout convaincu. Peu de contrôle, trop rapide par rapport aux choix à faire,...

Ha pour une fois, je ne suis pas d'accord avec toi :)
Isle of Skye c'est 6 tours, soit grosse merdo un domaine à la fin de 12/15 tuiles (Quadropolis tu as aussi 16 tuiles à placer), Isle of Skye c'est par contre beaucoup plus vivant dans la mécanique d'acquisition. Pour ceux qui ne connaissant pas, chaque joueur pioche 3 tuiles, qu'il place devant son paravent, ensuite, en simultanée, chacun décide laquelle sera défaussée, et fixe le prix des 2 autres tuiles, en phase d'achat, c'est mucho simple, je paye à un autre joueur le prix qu'il a fixé pour la tuile que je convoite, ce dernier récupère également en main les pièces qu'il avait placé pour indiquer le prix, une fois que chacun a fait l'acquisition d'une tuile, chaque joueur avec encore devant lui des tuiles les récupère en mains, mais défausse les pièces qu'il avait placé devant (pour indiquer le prix).
Voila, rien que ça, c'est juste génial à jouer (pour un jeu de tuiles de ce format, c'est pas TTA hein).

J'ai beaucoup aimé aussi la rejouabilité avec les tuiles PV (4 parmi un lot de plein), qui à la fin de chaque tour apporteront (ou pas) des petits pvs.

Bref, je m'y suis beaucoup amusé, alors que Quadropolis moins (comme je dis, autant faire un Karuba, un Limes, un Between two cities...)

Je copie ici (en adaptant un peu) le compte rendu envoyé à la chèr personne qui m’a offert:

Dungeon Lords:

J’ai enfin réussi à sortir Dungeon Lords avec des amis motivés ! Point bonus, un des amis est féru du jeu et connaissait les règles, je ne les avait que parcouru très vite et je n’étais donc pas apte à expliquer. 

Et que dire…je me suis pris une bonne claque…mais pas la claque douce d’un ange au gout sucré, non non, c’était plutôt une claque d’un paladin bien méchant .

Ce jeu a tout pour plaire et pourtant c’est la première fois que je suis content et soulagé qu’une partie se termine enfin. Je savais qu’on allait prendre plein la gueule, que les combats c’était pas de la tarte (heureusement qu’on a fait les petits tutos) que les scores négatifs étaient à venir et que finir à 0 points serait un bon début, mais je crois que c’est la première fois que je “subis” autant un jeu.

Je crois que j’ai du mal à accepter dans un jeu de gestion aux règles assez denses, ce coté guessing pour essayer d’assurer sa place sur une action ( qui en plus  ne sera peut être pas celle qu’on voulait ) et le coté aléatoire (qu’on peux voir venir certes) de la magie pendant les combats. Ce doux mélange à réussi à bien me plomber le moral 

En plus des actions non jouées des fois (car 4ème arrivé), j’ai eu le droit aux classiques des jeux de gestion “Ha me manque une pièce/nourriture/diablotin” pour pouvoir finaliser mon action. “Pas grave” je me dis normalement, c’est une partie découverte. Mais dans ce jeu après 40 minutes de règles et que cette mauvaise gestion te coûte le recrutement d’un monstre juste avant le combat, ben ça fait très mal aux fesses !

Bref je suis sorti frustré de ma partie à -2 points. J’aurais pu finir à 0 voir plus si j’avais eu ce fameux monstre dont il me manquait une nourriture pour le payer et un mage à réussi à libérer un de mes prisonniers (carte magie) qui aurait du me rapporter des points . En plus on a joué sans un point de règles qui dit que à chaque fois qu’une de nos salles/tunnels se fait conquérir, on perd un point de méchanceté, à mon avis ça pouvait changer pas mal de choses quand on se fait rouler sur 4 tunnels par les héros lors des premiers combats (on devient plus gentil donc c’est parti pour faire des actions avec de la méchanceté ).

Je crois que je n’ai jamais eu d’aussi grandes variations d’émotions entre joie et haine durant une partie :smiley: (limite lunatique :-P). J’en suis ressorti avec du négatif, mais comme d’habitude je me dis que j’ai du rater un truc et ce jeu est une petite perle rien que dans la manière dont il a été construit .

Le vrai hic c’est que c’est que ce jeu demande de l’investissement à 4 joueurs, tout le sel du jeu réside dans cette configuration et ça se voit.


Une petite partie de Citrus à 2 joueurs, comme ça avant le repas, ça fait du bien. Ce jeu est décidément bien malin derrière son apparente simplicité et pas trop dépendant des caprices du hasard, ce qui est en général un défaut récurrent des jeux de tuiles. Mieux encore, un jeu de majorité qui ne perd pas tout son sel à deux joueurs, c’est assez rare pour être souligné.

Lapinesco dit :


Isle of Skye c'est 6 tours, soit grosse merdo un domaine à la fin de 12/15 tuiles (Quadropolis tu as aussi 16 tuiles à placer), Isle of Skye c'est par contre beaucoup plus vivant dans la mécanique d'acquisition. Pour ceux qui ne connaissant pas, chaque joueur pioche 3 tuiles, qu'il place devant son paravent, ensuite, en simultanée, chacun décide laquelle sera défaussée, et fixe le prix des 2 autres tuiles, en phase d'achat, c'est mucho simple, je paye à un autre joueur le prix qu'il a fixé pour la tuile que je convoite, ce dernier récupère également en main les pièces qu'il avait placé pour indiquer le prix, une fois que chacun a fait l'acquisition d'une tuile, chaque joueur avec encore devant lui des tuiles les récupère en mains, mais défausse les pièces qu'il avait placé devant (pour indiquer le prix).
 

Je suis d'accord que l'idée est bonne, mais elle n'est pas assez bien exploité et le jeu fait un peu flop je trouve. Quand j'ai fini la partie, j'ai regardé le propriétaire du jeu et j'a dit : "Si c'était pas un Lookout, je jurerais que c'est un KS : il y a une belle idée de base, des trucs intéressants, mais le jeu n'est pas fini. Tu peux être complètement bloqué par la mécanique d'achat, et les décomptes à chaque tour ne fonctionne pas super bien. Dommage, car, en effet, ces deux idées sont sympa. Mais il aurait du développer un peu plus le jeu." Il m'a répondu : "C'est un KS". 
Il y a trop de différences entre ceux qui ont 3 tuiles dont 2 bien et ceux qui n'en récupèrent qu'une assez moyenne. Le hasard est mal équilibré. Enfin, pour moi, il manque vraiment un truc et c'est dommage parce que oui, l'idée de départ est bien.

Viceroy à 4 joueurs. Ca faisait longtemps que je n’y avait pas joué à 4. Le jeu y est assez tendu et la phase d’achat peut être assez méchante. Je me dis que j’essaierais bien un truc autour des engrenages pour voir si ça peut marcher, mais ça ne vient pas. Je me développe doucement, en construisant une pyramide un peu varié mais en récupérant de la gemme, des boucliers et des points assez tôt dans la partie. A un moment, la négo préalable à l’achat est sévère et je campe sur mes positions. L’adversaire lâche une épée pensant que je n’avais pas calculé qu’il en avait une, et je passe. Son cri de désespoir fut atroce . Derrière, je chope énormément de gemmes, je monte au 5° niveau et j’utilise mon énorme stock de gemmes pour n’avoir que des gemmes pures avec la loi qu donne +1 PV par gemmes pure et deux jetons à +2 PV par gemme jaune et +2 PV par rouge. L’expérience paye et je l’emporte assez largement. Incroyable comment ce jeu qui m’avait laissé de marbre au début devient l’un de mes coups de coeur de ce début d’année.

Petite fin de semaine entre amis.
Nous étions seize avec plus d’une cinquantaine de jeux à notre disposition.
On en a usé 54 & joué 34 parties … mais moi je n’en ai joué “que” 19 avec 17 jeux différents. 

Tout d’abord, Le lièvre & la tortue, à 5, configuration maximale.
Le jeu est assez sympathique, j’ai beaucoup aimé, même si cinq joueurs ne me paraît pas être la meilleure des configurations possible. Quatre serait plus approprié je pense.
Je gagne la première à égalité avec une autre joueuse. Nous avions les mêmes objectifs, ça a aidé & notre lapin à fini premier devant notre tortue.
Je perds la seconde, totalement à la ramasse, j’avais misé sur le loup & la tortue. Seule la tortue à finie troisième.
Après presque une dizaine de parties de ce jeu durant le week-end, on a relevé que le renard n’est jamais monté sur le podium & que le loup n’y est arrivé qu’une seule fois & encore sur la troisième marche & juste parce qu’il joue avant l’agneau. Conclusion, on s’est posé quelques questions sur l’équilibrage.

On a poursuivi avec un Pickpocket, à 5.
Les gardes sont sortis très tardivement. Etant un peu plus expérimenté, j’ai tiré mon épingle du jeu, mais de justesse puisque je fini à 56 points, devant les deuxièmes à égalité à 54 points. Les derniers ont finis bien plus loin entre 20 & 30 points.
Ce jeu de stop ou encore est toujours aussi sympathique, malgré la part de hasard (qui a valu la défaite d’une joueuse qui a toujours perdu en cassant la corde). Comme il y a toujours des joueurs qui découvrent, on ne met jamais la variante avec les pouvoirs, mais à force, tout mon entourage connaîtra le jeu & on pourra passer aux choses sérieuses.

Après cela, c’est parti pour un Colt express, à 6, configuration maximale.
J’explique à tous l’extension de la diligence & c’est parti.
J’ai le sentiment que cette extension diminue l’usage du tir, personne n’a vidé son barillet, mais la multiplication des actions possible & la facilitation des déplacements rend la chose plus intéressante. Certains n’ont d’ailleurs tiré qu’une seule fois ou deux … dont le vainqueur.
Pour ma part, tout allait bien, très bien même, jusqu’à la dernière manche. Une joueuse, un peu “gauche”, a joué de façon totalement incompréhensible durant cette ultime manche, laissant à son compagnon la soin d’emporter la mallette pour filer à l’anglaise avec son otage … le prêtre au lieu de s’en emparer avant. Non pas qu’elle l’ait fait exprès, elle est plutôt du genre à zapper les actions évidentes au profit de choix très étranges, mais cette “étourderie” me coûtera la victoire
Le vainqueur, Doc, s’en sortira magistralement grâce à l’usage d’un vieux whisky sur les deux derniers coups. Au final, il gagnera avec plus de 3.000$, juste devant moi, Belle, & sa compagne, Tuco, à 2.700$ & 2.600$. Les autres finissant bien loin à force de se taper dessus.
Bref, encore une bien belle attaque de train.

On patiente avec un petit Crossing, à 4.
J’étais parti pour ne faire qu’expliquer les règles & on s’est finalement retrouvé à y jouer.
Je n’ai pas vraiment suivi comment cela s’est fait, j’ai du bien rester discret probablement, mais je finis premier avec près de 25 points, avec deux ou trois points d’avance sur le second.
En tout cas, c’est un bon petit jeu simple & rapide comme je les aime.

On change de table & on monte à bord du Libertalia, à 4.
C’est enfin la première fois que j’y joue en vrai … & je comprends enfin certains détails de règles.
Du coup, effectivement, je comprends mieux certains coups. J’ai même réussi à filouter sur les cartes au trésor grâce à une discrétion qui ne me ressemble pas. Ils avaient tous jugé l’entreprise impossible & l’avait zappé. J’en ai profité, mais malheureusement, cela n’aura pas été suffisant. Mes choix suivants auront été plus qu’approximatifs, sans toutefois être ridicule.
C’est un jeu bien agréable en tout cas.

Nouvel univers, on se met à Trader, à 4.
Je joue avec “celle qui m’a fait perdre à Colt express” comme partenaire.
On joue sans communication. D’entrée de jeu, elle ouvre la voix à nos adversaires sans même se coordonner avec moi. Prenant avec elle les 5 & 6 vert no … On arrive à refaire petit à petit notre retard, je pensais même pouvoir gagner … jusqu’à un dernier tour catastrophique où elle choisi de revendre une paire à faible rendement, nous privant du même coup de faire une ultime vente à 12.000.000 à la fin de la partie. Au final, on perd 50.000.000 à 56.000.000

Je prends alors ma revanche à Set !, à 4.
Là, mis à part ma femme qui se débrouille bien, mais qui a eu un démarrage poussif, je n’ai pas eu de concurrence. Je fini avec plus de 30 points, devant ma femme qui n’en a pas fait 20.
Excellent pour entretenir les petites cellules grises.

On se pose un peu & on s’engage dans un Petits meurtres & faits divers, à 7, la configuration maximale.
Je connaissais depuis très longtemps & avait fortement envie d’y jouer … c’est enfin fait.
Avec le bruits des joueurs aux autres tables, il était assez difficile de se concentrer … sachant que ce n’est pas mon fort, autant dire que j’ai été assez mauvais & que je n’ai pas trouvé mon coupable lorsque vint mon tour de jouer l’inspecteur … je fini d’ailleurs bon dernier avec 2 ou 3 points.
Toutefois, j’ai pris beaucoup de plaisir à jouer, même si du coup, la partie a été assez longue.
On découvre comment certains joueurs fonctionnent, souvent, ils balancent leurs trois mots dès les trois premières phrases. On découvrent des talents d’orateurs insoupçonnés chez certaines personnes … mais pour moi, je partais tellement dans mes délires de vouloir raconter une histoire & incarner mon personnage qu’il m’arrivait un peu trop souvent d’utiliser un ou deux sablier de plus, ma lenteur à la réflexion & à la concentration n’aidant pas.
Au final, mon personnage fan de rugby aura été mêlé () à bien des enquêtes policière, sans jamais être coupable.

On revient à du rapide & un Bazar bizarre, à 6.
Comme pour Set !, je n’ai pas trouvé de concurrence. Je finirai avec plus de la moitié des cartes en poche.
Par contre, d’autres auront quitté la table avec quelques égratignures en plus & quelques globules rouges en moins

On décide donc d’être moins matérialistes & réglons ça virtuellement à Bang!, à 7, configuration maximale encore une fois.
Je me retrouve renégat, à gauche du shérif.
Très rapidement je gagne sa confiance & joue donc en conséquence. Les hors-la-loi tombent comme des mouches, mais je mettrai plus de la moitié de la partie à récupérer une arme. Dès la mort d’un adjoint, l’étau se resserre & le shérif commence à trembler. Jusqu’à ce que cela se joue entre le hors-le-loi & moi, la vie du shérif ne tenant qu’à un fil que son dernier adjoint ne saurait sauver.
Mais après avoir mis à mal le hors-la-loi, à l’article de la mort, les deux justiciers s’en sont pris à moi me laissant pour mort avec mon dernier point de vie, je n’ai pu que regarder impuissant à la mise à mort du shérif, également mal en point, par le hors-la-loi. Me privant ainsi de victoire. Seul l’adjoint a fini avec tous ses points de vie … pour rien.
Le jeu est bien sympathique, mais quelques détails de règles inexpliqués nous aura un peu dérangé durant la partie.

On change d’univers, mais pas de type de jeu avec Shadow hunters, à 7.
Un jeu que j’avais bien apprécié il y a 10 ans.
Comme toujours, je démarre en mode bourrin, sans me soucier des cartes visions, & je tape sur tout ce qui est à ma portée. On réfléchira plus tard.
Tout va très bien pendant trois-quatre tours … jusqu’à ce qu’une shadow s’acharne sur moi & me fasse perdre en deux tours, grâce à ses armes & des lancers chanceux mes 10 points de vie broken heart
Défaite vite expédiée. Elle s’en prendra ensuite magistralement à son partenaire avant de se faire elle-même zigouiller. Tout cela dans le même tour. La fin sera plus serrée & verra la victoire de mon compère & de deux joueurs neutres.
Le jeu reste plaisant, mais le souvenir que j’en avais était bien meilleur … peut-être faut-il être moins nombreux, genre 5 ou 6 ?

Plus léger, on se dirige vers un Coloretto, à 5, configuration maximale toujours.
Autant le dire tout de suite, j’ai fait n’importe quoi.
J’aime beaucoup le jeu, mais comme on avait oublié de mélanger les cartes, nous avons eu droit à quelques séries de couleurs & l’absence de joker, rendant la partie quelque peu étrange. Je finis bon dernier avec 12 points … loin du premier avec ses 30 points.
Malgré ma défaite, ce jeu reste un classique.

Avec ma femme, nous ne pouvions pas passer à côté d’un Dixit, à 6, encore en configuration maximale.
Comme toujours, je me sens exclu des allusions entre joueurs. J’avais pourtant bien commencé en marquant rapidement quelques points … mais la machine s’est emballée, j’avais perdu l’inspiration. Seule une référence aux années ‘80 m’aura valu pas mal de points … mais pas assez pour m’éviter la dernière place. Le premier finira avec 31 points … loin devant moi & mes 12 points.
Malgré ma nullité à ce jeu, ça m’amuse toujours de chercher des titres bizarres …

Cette fois, je ne joue pas, mais je surveille ceux qui joue à mon proto 13 X 1307, à 6, configuration maximale.
Seulement deux joueurs y avait déjà joué une fois. A la lecture de la mission, ils palissent. Ils se voient déjà perdants. C’est un coop’.
Les deux premiers tours semblent limpides, ils tâtonnent un peu & après un quart d’heure de jeu, ils commencent à bien s’organiser, je les laisse donc gérer la situation tranquille. Ils ne viennent vers moi qu’à deux ou trois reprises pour confirmer certains points de règles & quand je reviens vers eux, après une heure de jeu, je constate horrifié qu’il n’en sont qu’à la moitié de la partie. Effectivement, je constate que, la tension augmentant, ils analysent chaque action à faire. Effectivement, dans le groupe, deux ou trois d’entre eux sont réputés pour leurs tendances “paralysites-analitiques”. Ils sentent vraiment que le jeu leur en veut, mais ils tiennent bon.
Finalement, je reviens une heure après pour le dénouement.
Après de longues minutes de discussions, de réflexions poussées à l’extrême, ils iront jusqu’au bout de l’ultime action pour arriver au bout de leur quête & sortir victorieux, à la carte près, de cette partie. Je les félicite, car pour une première partie (pour certains), réussir une mission “moyenne” du premier coup est super rare.
Au final, ils ont tous super bien apprécié, avec toutefois une ou deux petites remarques sur un pouvoir & un évènement que je devrais pouvoir arranger.
Bref, encore une satisfaction pour mon jeu.

Pendant ce temps, je filais sur deux parties de Nosferatu, à 8, configuration maximale, toujours.
Depuis le temps que je le voyais, je me disais qu’il serait dommage de ne pas le découvrir.
Bref, même si le jeu est original & bien pensé, je dois avouer que je me suis un peu ennuyé. J’ai vraiment eu le sentiment de toujours faire la même chose & de tourner en rond.
Je commence par être le vampire. Evidemment, première partie pour moi, je fais quelques erreurs … pourtant, j’arrive à rattraper le coup & à détourner les soupçons. Mais la partie traîne en longueur & je décide donc de forcer le destin. Une morsure d’entrée de tour & la victoire pourrait être toute proche … seulement, le lever du jour arrive aussitôt après. Pas de bol, je suis fais … c’est la défaite qui arrivera dès le tour suivant.
Deuxième partie, je décide de pimenter le jeu de mes partenaire, je ne suis plus vampire & pourtant, je joue comme tel. Dès qu’il a pris un peu d’avance & de confiance, je me mets à jouer normalement. Bien sûr, je suis suspecté, mais dès que la victoire du vampire se fait toute proche, à l’heure où nous n’avons plus d’autre choix que de tenter un coup de pieu, j’arrive à convaincre mes partenaire de mon innocence, réduisant la liste des suspects à deux joueurs. Mieux, j’arrive à mettre tout le monde d’accord sur l’un d’eux, le vrai vampire …  tout le monde, sauf le possesseur du pieu qui, contre l’avis de la majorité, se plantera & plantera son pieu sur la mauvaise personne. Nouvelle défaite pour moi.
Bref, tout ceci fut sympathique, mais un peu trop long & redondant à mon goût, l’analyse des actions étant la seule chose intéressante, le reste n’étant que piochage sans réels choix.

La fin approche, histoire de ne pas déprimer, on se fait un petit Perudo, à 4.
Je ne suis généralement pas très fort à ce jeu, mais je débute très bien. Jusqu’à ce que mon esprit joueur s’en mêle & que je me retrouve à la rue suite à des “calzas” plus qu’hasardeux. Je finirai, comme souvent à ce jeu, bon dernier.
Malgré tout, c’est toujours un régal.

Enfin, changement de décor, on sort un jeu que j’avais demandé expressément pour le tester & le faire tester à ma femme & un ami à elle qui font du théâtre : Shakespeare, à 4, configuration maximale.
C’est la première ou deuxième partie pour tout le monde, les règles ne sont pas toutes assimilées (& même après la partie certaines règles seront encore floues) mais on comprend vite la base.
Notre amie “un peu étourdie” fera quelques erreurs, activant un personnage, trop tôt ou trop tard, pas dans le bon ordre, ou oubliant parfois certains “bonus” ou faisant quelques mauvais choix, ce qui nous sera parfois profitable.
D’entrée de jeu, je décide que le décor ne me servira à rien. Que je serai pauvre toute la partie & que l’échelle d’ambiance ne sera pas mon souci. Je ne voulais pas non plus m’occuper des costumes, mais finalement, je les aurai tous fait malgré moi suite au piochage de trois missions que j’ai très vite récupéré & sur lesquelles je m’étais concentré.
D’entrée, je me retrouve à perdre des points & je me retrouve avec plusieurs points de retard. La lourde défaite me guette.
Mais au bout de quelques tours, grâce à l’écriture des actes, je reprends le dessus & arrive même à prendre de l’avance !
Au final, alors que tout le monde s’acharne à finir son décor, moi je m’envole dans l’écriture d’une pièce magistrale & avec de beaux costumes. Comme je n’ai aucun décor, on jouera la pièce dans la rue
A la fin de la partie, je finis avec 28 points … mais comme je ne suis pas bien riche, je retombe à 20 points, juste devant ma femme à 18. Derrière, ils finiront péniblement à 11 & 14 points.
A noter que les derniers sont ceux qui se sont évertués à chercher à être premier joueur tout le long de la partie, ne jouant jamais plus de trois actions par tour (ou rarement quatre) pendant que moi j’activais systématiquement toutes mes actions … ou presque. A mi-partie, ma femme, voyant qu’elle perdait toujours au jeu de la première place fit alors comme moi, me rattrapant sur la piste de score.
Bref, j’ai bien aimé cette première expérience. Toutefois, cela ne m’a pas transcendé & je me demande si ce n’est pas, comme sur certains autres jeux (tel que 7 wonders), un jeu sur lequel je jouerai toujours, mécaniquement & intuitivement, de la même façon, rendant le plaisir du jeu un peu monotone ?
L’avis de ma femme, qui fait du théâtre m’a un peu refroidi, je pensais qu’elle apprécierai, mais, comme moi, cela ne l’a pas transcendé, même si elle a apprécié les deux parties qu’elle a faite. Quant à son ami, qui fait lui aussi du théâtre, c’est pire, il n’a pas détesté y jouer certes, mais il n’a pas apprécié le jeu, n’arrivant pas à y rentrer dedans & trouvant les manipulations trop fastidieuses. Il n’y a pas du tout retrouvé l’esprit du théâtre & se demande si en fait, il a bien saisi la tactique du jeu, estimant qu’il s’y prenait mal & que ce jeu n’était pas fait pour lui.

On se change alors les idées & on finit par un I know, à 6.
Culture générale, on aime ça. On rigole bien, on s’amuse.
On s’impressionne & c’est tout bon. Seulement voilà, on s’aperçoit que ce n’est pas forcément le plus cultivé qui gagne.
Ma femme avait quasi toujours la réponse … mais elle ne gagnera pas. Par contre, je ne pense pas être mauvais, mais je ne suis pas non plus une bête de culture, & pourtant, je l’emporterai avec 21 points, 4 d’avance sur le suivant.
Au final, on a quand même trouvé que la difficulté des questions & des indices étaient très inégaux & que la place où l’ont se trouvait pouvait énormément influer sur le marquage final des points lors du comptage.
Malgré ce petit bémol, on s’est quand même bien amusé.

Voilà mon petit week-end ludique, mais pendant ce temps, mes amis ont aussi joué à Bohnanza, Welcome to the dungeon, Room 25, Smallworld, Diamant, L’île interdite, Panic station, Robinson Crusoé, Flip-flop, Concept, Patchwork, 7 wonders duel, Shazamm, Medieval academy, Complots, Dead of winter.

Ah ! Vivent les bons gros week-ends ludiques qui font du bien comme ça … même si on dort peu, mange peu, s’épuise peu t-être beaucoup trop. Mais que c’est bon !

J’ai presque rattrapé mon retard dans mes compte-rendus. Plus qu’à ajouter les 2 parties de dimanche soir pour compléter sur Meeplemania.
Bientôt la folie Ludinord, donc il me faudra être à jour avant ^^

Jeux-di 03/03:

- Nous avons commencé la soirée Jeux par un petit Bellz. Ce jeu risque de devenir le petit Crunch entre 2 parties ou en attendant les potes. C’est malin, c’est drôle, c’est tendu. Ca reste de l’habileté avec des aimants et des grelots. Mais ça marche très bien et ça plait à tout le monde. compte-rendu

- On continue dans le petit jeu Crunch en attendant les potes avec Maudite Momie. Je suis moins convaincu par celui-là. C’est un petit jeu de bluff et d’enfoirés mais l’effet pioche est quand même sacrément présent. Au final, si on ne se prend pas la tête, c’est marrant. Mais niveau contrôle… A rejouer. compte-rendu

- Les affaires sérieuses commencent. C’est le moment de sortir le coup de cœur de Cannes: Via Nebula. Quel plaisir! Facile à expliquer, moins à remporter. Il est d’une limpidité à toute épreuve, mais d’une profondeur remarquable pour le format. Excellent jeu. compte-rendu

- Autre sortie de Cannes à ne pas louper: Quadropolis. Le dernier Days of Wonder est à l’image de ce que j’attends d’un grand opus de cet éditeur: un jeu suffisamment accessible pour un public familial, limpide niveau règles, mais avec 2 niveaux de lecture et de la profondeur. On est dans la lignée des Aventuriers du Rails, de Smallworld ou de Five Tribes. Du très grand DoW, un peu moins joli, mais diablement plaisant à jouer. compte-rendu

- Dernière nouveauté de Cannes à sortir à cette soirée Jeux-di: Happy Pigs. Dans cette boite Iello toute mimi illustrée par Biboun, se cache un jeu de gestion optimisation avec du guessing dedans comme il en existe peu. Mais attention! Ce jeu est pas si léger et pas si court. J’ai trouvé la partie un peu longuette et répétitive. La variante involontaire à 3 événements par manche m’avait parue beaucoup plus dynamique et adéquate à 3-4 joueurs. Ca reste très bon et très plaisant. compte-rendu

Jeux-di 10/03:

- Le jeu suivant ne quitte plus mon sac de jeux: Tides of Time. On est deux? Je le sors systématiquement. Jeu de draft et combo minimaliste de 18 cartes, je trouve qu’il se bonifie à mesure que l’on connaît les cartes. Ce qui est étonnant, c’est qu’il permet de jolis retournements de situation entre 2 manches. Très intéressant ce jeu. compte-rendu

- Meeple War est un peu maudit. 2e sortie et 2e erreur de règles. Cette erreur nous l’avons subie, et ça a cassé le dynamisme d’un jeu qui l’est normalement. A rejouer et rejouer avec les vrais bonnes règles pour une expérience ludique plus plaisante. Dire que j’avais adoré la partie en proto, j’ai vraiment envie de retrouver tout ce que j’en avais aimé. compte-rendu

- Un trou à combler? Besoin d’un filler? Je ressors Bellz. Et 2 nouvelles personnes convaincues de plus! Toujours fendard, même contre un expert magnétisme comme Sanjuro. compte-rendu

- Découverte de Quadropolis à 2 joueurs. Eh bien, contre toute attente de ma part, Quadropolis est excellent dans cette configuration. Je l’imaginais moins intéressante, mais il n’en est rien. Tout aussi rapide à jouer que Via Nebula dans cette configuration, et tout aussi plaisant bien que dans un registre différent. J’adore. compte-rendu

- Enfin, j’ai renoué avec Iki. Ce jeu continue de me surprendre. Une partie hyper serrée où les 4 joueurs se tiennent en 6 points. Du kubenbois de compète qui est non seulement bien habillé, mais qui en plus se montre chaque partie plus riche que la précédente. Un excellent jeu! compte-rendu

@Janabis : pour I Know, je peux me tromper mais je pense que ton constat est justement le positionnement voulu par les auteurs.

A la maison ces derniers jours on a ressorti Minuscules et Deus mais on a aussi découvert Kulami et Via Nebula.

Minuscules : ça marche toujours aussi bien, ma fille cadette est fan du format court, des illustrations et de la relative maîtrise que l’on a, même si le jeu change du tout au tout d’un tour à l’autre. En ce moment, c’est le jeu que l’on coince entre deux gros.

Deus : une partie en duel hier soir que j’emporte 40 à 22. Aucun temple construit pendant la partie et j’en ai à peine pioché pendant le jeu. J’ai pris le partie du “tout pièce” en stockant très peu de ressources, d’autant plus que je pouvais grâce à un port échanger un blé+ une pierre contre trois points de victoire. De même, une armée située opportunément entre deux villages barbares m’a octroyé pas mal de points pendant la partie. En tant que second joueur j’ai mis fin à a partie en circonvenant le dernier village, il ne restait alors plus qu’un tour à mon adversaire. J’en profitais pour me défausser de mes cartes et récupérer 6 ressources pour ravir 3 majorités. 
Une belle partie qui donne envie de faire très vite la revanche ! 

Kulami : génial jeu abstrait aux parties de 10’. Le combat fait rage pour s’accaparer les tuiles de valeurs 6 tandis que les 4,3 et 2 sont délaissées mais peuvent faire basculer la victoire au décompte. Les enfants pigent vite ce jeu où l’on se tends des pièges et où l’on se bloque pour contraindre l’adversaire. une dizaine de parties depuis samedi.

Via Nebula : 2 parties, l’une à 2, l’autre à 3. Très bon ressenti et assez heureux de cet achat, je n’avais pas vraiment aimé Bombay et Black Fleet, trop opportuniste ne convenait pas à la relative longueur de ses parties. Via Nebula est parfait dans ce format. Là aussi on se fait des crasses et ça couine fort à la table. Dans la dernière partie, un chantier qui n’octroyait que 2 pierres a été ouvert par ma femme. Sauf que jouant à 3, et tous les bâtiments à disposition nécessitant de la pierre, il a fallu créer la route pour pouvoir se saisir des précieuses ressources. Ah, cruel dilemme ! Celui qui posait la tuile voyait la ressource disponible pour les deux autres (il fallait deux plaines pour rejoindre l’exploitation). Ca a duré un moment comme ça puis j’ai fini par céder, réalisant que mon adversaire engrangeait finalement plus de points en détuillant qu’en s’emparant du bâtiment.
Très belle seconde partie qui demande elle-aussi une future revanche ! 

alendar dit :Journée jeux chez les ludophiles de Saint Just d'Avray, orienté sur les sorties et buzz de Cannes:

...

Ensuite, on attaque une partie de Mysterium, le fameux as d'or 2016, à 6 joueurs (fantôme compris). Le matériel et les illustrations immergent bien dans le thème, et les premiers tours de jeu sont savoureux: on discute, on parlemente, on vote contre ses partenaires afin d'augmenter sa clairvoyance,... bref, on entre à fond dans cette phase d'enquête (ou de compréhension mystique des visions du fantôme). A noter que nous jouons en mode facile avec une carte de plus que le nombre de joueurs. Nous parvenons tant bien que mal à nous hisser jusqu'à la phase de révélation finale (au dernier tour).
Et j'avoue que là, le jeu tombe un peu à plat... Déception sur le dénouement du jeu, qui est beaucoup moins convainquant que toute la première partie (qui représente tout de même 90% du temps de jeu, ne crachons pas dans la soupe).
On est tous d'accord que tout repose beaucoup sur les cartes visions que le fantôme a à sa disposition, et que celles-ci ont été extrêmement favorables pour nous sur cette dernière phase de jeu. Dommage...
On reste donc sur une très bonne variation de Dixit, mais de là à dire que c'est le jeu de l'année... mouais...
...

Merci Alendar pour ce retour de la partie qu'on a jouée ensemble. Pour en lire un CR détaillé, c'est par ! Et un nouveau CR sur Freedom Le Chemin de Fer Clandestin s'y trouve aussi : un superbe jeu ! ;-)

Janabis dit :
Enfin, changement de décor, on sort un jeu que j'avais demandé expressément pour le tester & le faire tester à ma femme & un ami à elle qui font du théâtre : Shakespeare, à 4, configuration maximale.
C'est la première ou deuxième partie pour tout le monde, les règles ne sont pas toutes assimilées (& même après la partie certaines règles seront encore floues) mais on comprend vite la base.
Notre amie "un peu étourdie" fera quelques erreurs, activant un personnage, trop tôt ou trop tard, pas dans le bon ordre, ou oubliant parfois certains "bonus" ou faisant quelques mauvais choix, ce qui nous sera parfois profitable.
D'entrée de jeu, je décide que le décor ne me servira à rien. Que je serai pauvre toute la partie & que l'échelle d'ambiance ne sera pas mon souci. Je ne voulais pas non plus m'occuper des costumes, mais finalement, je les aurai tous fait malgré moi suite au piochage de trois missions que j'ai très vite récupéré & sur lesquelles je m'étais concentré.
D'entrée, je me retrouve à perdre des points & je me retrouve avec plusieurs points de retard. La lourde défaite me guette.
Mais au bout de quelques tours, grâce à l'écriture des actes, je reprends le dessus & arrive même à prendre de l'avance !
Au final, alors que tout le monde s'acharne à finir son décor, moi je m'envole dans l'écriture d'une pièce magistrale & avec de beaux costumes. Comme je n'ai aucun décor, on jouera la pièce dans la rue
A la fin de la partie, je finis avec 28 points ... mais comme je ne suis pas bien riche, je retombe à 20 points, juste devant ma femme à 18. Derrière, ils finiront péniblement à 11 & 14 points.
A noter que les derniers sont ceux qui se sont évertués à chercher à être premier joueur tout le long de la partie, ne jouant jamais plus de trois actions par tour (ou rarement quatre) pendant que moi j'activais systématiquement toutes mes actions ... ou presque. A mi-partie, ma femme, voyant qu'elle perdait toujours au jeu de la première place fit alors comme moi, me rattrapant sur la piste de score.
Bref, j'ai bien aimé cette première expérience. Toutefois, cela ne m'a pas transcendé & je me demande si ce n'est pas, comme sur certains autres jeux (tel que 7 wonders), un jeu sur lequel je jouerai toujours, mécaniquement & intuitivement, de la même façon, rendant le plaisir du jeu un peu monotone ?
L'avis de ma femme, qui fait du théâtre m'a un peu refroidi, je pensais qu'elle apprécierai, mais, comme moi, cela ne l'a pas transcendé, même si elle a apprécié les deux parties qu'elle a faite. Quant à son ami, qui fait lui aussi du théâtre, c'est pire, il n'a pas détesté y jouer certes, mais il n'a pas apprécié le jeu, n'arrivant pas à y rentrer dedans & trouvant les manipulations trop fastidieuses. Il n'y a pas du tout retrouvé l'esprit du théâtre & se demande si en fait, il a bien saisi la tactique du jeu, estimant qu'il s'y prenait mal & que ce jeu n'était pas fait pour lui.
 

Shakespeare n'est pas du tout monotone. C'est le genre de jeu qu'il faut jouer plusieurs fois pour bien le cerner. Et ce n'est pas vraiment possible d'y jouer mécaniquement toujours de la même façon, tout simplement parce que les personnages n'arrivent jamais dans le même ordre (les orfèvres peuvent arriver seulement dès le tour 4, ce qui n'est pas fort utile ; les costumières et décorateurs peuvent être absents les 2 premiers tours ; ...). Quant au thème, je le trouve présent (mais vu que je ne vais pas théâtre et que je n'en fais pas, ça joue peut-être) : on monte un décor, on habille des acteurs, on doit gérer l'ambiance au mieux,... Si on veut chicaner, on peut dire qu'on met simplement des jetons sur des cartes acteurs pour costumer et que ce n'est pas représentatif. Mais je ne vois pas comment ils (auteur et éditeur) auraient pu faire autrement. Et puis, c'est pareil pour beaucoup de jeu. Je ne connais pas de jeu où j'ai vraiment l'impression de faire l'action que je fais. Il faut simplement se mettre dans le thème, dans l'ambiance du jeu pour y croire (bon, maintenant, il y a aussi des jeux où c'est pas possible pour moi de me mettre dans le thème car je le trouve absent, comme Splendor).
Je pense qu'il faut que vous y rejouiez pour enfin apprécier Shakespeare à sa juste valeur.

@Thyuig : 100% en phase sur Kulami, une petite merveille de jeu abstrait, tres beau matos et petit prix pour ne rien gacher.

Lapinesco, pour I know, je pense également comme toi, que le positionnement est voulu & recherché, mais il entraîne quasi à chaque tour la frustration d’un joueur. Très souvent, le dernier joueur s’est retrouvé obligé de miser tout en sachant qu’il allait perdre un point. Bon, au final cela se rééquilibre un peu au niveau des points, mais un jeu qui engendre un tour sur deux de la frustration pour un joueur, non pas parce qu’il a fait les mauvais choix, mais parce qu’il n’a qu’un choix possible, perdre des points, c’est un peu gênant. Heureusement, on rigole bien & ce petit point négatif n’a pas non plus une hyper importance.

Dexter269, pour Shakespeare, moi j’ai plutôt bien apprécié ma partie, je n’y rejouerai pas à reculons, mais je ne suis pas sûr qu’il intègrera ma ludothèque. Quant au fait de jouer mécaniquement, je pense que je pourrai aisément jouer toujours de la même façon. A savoir, me passer de décor, ne pas payer mes acteurs & laisser tomber la piste d’ambiance pour me concentrer sur le reste, costumes & écritures & ce peu importe le tirage des cartes & la sortie des jetons.
Pour cet ami, je pense surtout qu’il s’attendait à autre chose. Quoi ? Je ne sais pas trop. Peut-être plus de référence au théâtre ou à Shakespeare & ses oeuvres, je n’en sais rien, mais après deux parties, il n’a pas été emballé & s’il en joue une troisième, je pense que ce ne sera que pour faire plaisir.
Mais pour ce qui est du jeu en lui-même, il est bien pensé & marche très bien, aucun souci de ce côté.
A propos de l’immersion, il y a quand même des jeux beaucoup plus immersifs que celui-ci … mais d’autres le sont également beaucoup moins, beaucoup.

Pour Shakespeare, le fait que soit mis en avant le thème, l’important travail autour du thème etc. peut générer de la frustation, car au final, pour moi, le jeu n’a pas un thème fort.

Donc, j’ai apprécié la couleur “monde du théâtre” du jeu, et je ne l’ai pas pris pour un jeu de simulation de théatre (ce qu’il n’est pas), donc c’est un jeu qui ma plait beaucoup.

pas hier, mais (disons) il n’y a pas trop longtemps

Découverte de Race to the Rhine à 3. N’étant pas très à l’aise avec les wargames je crains le pire lorsque la boîte arrive sur la table, mais à l’explication des règles je comprends que ce n’est pas du tout ce que je redoutais : c’est plutôt un jeu de course/gestion assez bien troussé, où la guerre est plus une trame thématique. Je suis la voie du milieu (les blancs), coincé en milieu de carte entre les deux autres. J’ai l’impression de ramer pendant toute la partie, ne comprenant en général que trop tard mes erreurs et approximations (pas de soucis avec les règles, qui sont claires et logiques). C’est pourtant moi qui l’emporte (2h de partie ?) en ralliant le Rhin par le petit trou de souris laissé par mes adversaires, et en utilisant au bon moment la carte qui me procure une action supplémentaire. Plus que la partie elle-même (éprouvante sur le plan émotionnel) j’ai adoré ce jeu que je trouve simple, malin, assez épuré et plutôt joli, particulièrement bien fait pour trois joueurs. Achat obligatoire dans la foulée. Pour le moment, ma découverte 2016 au coude à coude avec Nippon.

Découverte de Blood Rage à 4. Ce n’est absolument pas mon style de jeu, mais il faut reconaître que les figouzes en jettent pas mal, et que les règles sont redoutablement simples (mais c’est mieux de les connaître toutes au départ yes). Je suis premier à jouer mais, comme d’habitude, je me place comme un noob et suis dès le départ dans une position précaire. Du coup, j’opte pour une “stratégie” (que je baptiserais “tous au Valhala”) dont je ne dévierais pas de toute la partie. Mes adversaires jouent le jeu normal de la conquête et des grands mouvements de troupe, je les regarde de loin en prenant les coups et comptant mes morts. Je suis 2nd à bonne distance au premier âge, puis assez largement en tête à la fin de 2ème, pour finir grand vainqueur de la partie avec 196pts (et une 40n d’avance) grâce à une combo assez lourdingue de cartes amélioration et objectifs en 3ème âge (et une carte “Loki” assez surpuissante…).
Indépendemment de ça le jeu est assez plaisant, je ne me suis jamais ennuyé malgré une durée a priori rédhibitoire (2h30). Les cartes sont particulièrement brutales voire déséquilibrées mais, comme dirait l’autre, “il y a un draft donc tu sais à quoi t’attendre”.
Pas sûr d’y rejouer, mais c’était quand même une chouette découverte.

Retour à Catane mais avec Les marins, scénario prédéfini pour 5 joueurs (de loin ma configuration préférée).
Comme la fois précédente, je suis dernier à choisir. Le scénario place les joueurs dans une situation géographique particulière où pierre et argile sont très concentrés. Je suis contraint de faire un choix radical, et opte pour une pénurie d’argile, ce qui ne facilite pas vraiment les démarrages, en misant sur un départ rapide vers le grand large,.
L’un des joueurs bloque (de façon un peu absurde a priori) l’un de mes accès portuaires dans la foulée, du coup j’estime avoir perdu la partie dès avant qu’elle commence.
1h50 plus tard, je l’emporte “haut la main” (12PV vs. 9 pour le 2nd et tous les autres dans un mouchoir de poche), malgré un démarrage ultra poussif et ma déveine habituelle (mais pas noire) sur les tirages. Rétrospectivement je ne comprends même pas comment j’ai pu gagner, en ne touchant (par l’exploration) mes propres argiles que fort tard et de façon assez sporadique. De toute évidence, les autres se sont gênés, se tirant stérilement la bourre pour la route la plus longue pendant que j’empilais tranquillement mes chevaliers.

La soirée est finie à 3 joueurs sur un Hanabi version multicolhardcore, perdue d’un souffle à 29pts (il ne nous manquait qu’un coup pour poser le dernier 5). Plutôt contents de notre effort, on n’a pas été aidés par le tirage (le 1 jaune est sorti super tard) et il n’y a eu de vraie erreur.

Janabis dit :
Dexter269, pour Shakespeare, moi j'ai plutôt bien apprécié ma partie, je n'y rejouerai pas à reculons, mais je ne suis pas sûr qu'il intègrera ma ludothèque. Quant au fait de jouer mécaniquement, je pense que je pourrai aisément jouer toujours de la même façon. A savoir, me passer de décor, ne pas payer mes acteurs & laisser tomber la piste d'ambiance pour me concentrer sur le reste, costumes & écritures & ce peu importe le tirage des cartes & la sortie des jetons.
Pour cet ami, je pense surtout qu'il s'attendait à autre chose. Quoi ? Je ne sais pas trop. Peut-être plus de référence au théâtre ou à Shakespeare & ses oeuvres, je n'en sais rien, mais après deux parties, il n'a pas été emballé & s'il en joue une troisième, je pense que ce ne sera que pour faire plaisir.
Mais pour ce qui est du jeu en lui-même, il est bien pensé & marche très bien, aucun souci de ce côté.
A propos de l'immersion, il y a quand même des jeux beaucoup plus immersifs que celui-ci ... mais d'autres le sont également beaucoup moins, beaucoup.

Au début, je pensais aussi toujours jouer de la même façon. D'ailleurs, je jouais les costumes à fond, les décors très peu et j'essayais de monter sur les actes. Mais après quelques parties, je me suis rendue compte qu'il fallait adapter son jeu aux autres joueurs (car leur stratégie aura un impact sur la nôtre : pas possible que les 4 joueurs jouent tous les décors ou les costumes) et aussi à l'aléatoire du jeu (arrivée des personnages et des jetons décor/costume). Maintenant, je joue différemment chaque partie : j'ai déjà eu un décor complet et presque pas de costumes complétés, j'ai déjà joué avec l'orfèvre et un peu de décor et de costumes,... 

Shakespeare est un de mes jeux préférés, et donc je ne suis peut-être pas très objective. Mais je pense vraiment que c'est un super bon jeu, qui a une rejouabilité énorme.