Cottage Garden :
C’est du Patchwork 1.1, mais pas vraiment mais un peu quand même. Si on prend Cottage Garden comme une entité, il y a des petits chats, des jolies fleurs, la mécanique fonctionne, c’est un bon “petit jeu”, un tout petit peu plus complexe que Patchwork, il est lui aussi malin, tactique, stratégique, opportuniste, tout y est. Et le thème choisi lui ouvrira peut-être même des portes vers la gente féminine, oulala, il est sexiste et réducteur, ben non, je le pense vraiment, et vois ça comme un aspect positif, et je sais que certaines dames aiment Star Wars et les jeux de pirates. L’un n’empèche pas l’autre. Bref, le problème pour moi, c’est que Cottage Garden n’est pas seulement une entité, il est le énième jeu d’U. Rosenberg qu’on connait pour ses variations sur le même t’aime (je n’ai pas dit terne). Et ce jeu, une fois de plus, s’inscrit dans un paysage ludique. Et là, je dois bien avouer que je ne vois pas assez de plus value pour avoir sorti ce jeu après patchwork. Rendez-vous est pris pour ein Fest für Odin…
Deus Egypt :
Ceux qui ont aimé Deus vont aimer Deus Egypt. C’est la même bonne recette. Quelques éléments nouveaux, mais on n’est pas noyé par de nouvelles mécaniques massives ou nombreuses. Donc ni révolution ni chamboulement. Ces nouvelles cartes rafraîchissent le jeu sans le dénaturer. Cela redonne donc vie à Deus pour ceux qui croyaient en avoir fait un peu le tour au bout de x parties. De mon point de vue, il s’agit d’une extension en largeur, offrant de nouvelles variations de constellations, et pas ou peu en profondeur. Mais c’est de mon humble avis ce que demande et doit proposer Deus pour continuer de s’offrir à un public “assez large” tout en proposant une vraie richesse.
Die Kolonisten :
C’est le jeu d’Essen 2016 que je voulais aimer passionément. En gros, au départ, ça ressemble à un Rosenberg réussi et un peu novateur dans le sens où le plateau de la ville se construit au fur et à mesure et qu’on se déplace sur les bâtiments pour jouer ses actions. Jusque là, ça me plait vraiment bien. Le jeu est “vendu” comme inspiré d’Anno, avec les ressources et circuits de productions. Là je suis encore sur mon nuage, mais ça va se corser un peu. Insatisfait que je suis, c’est là que j’aurais aimé des bâtiments de tailles et formes différentes à placer sur mon plateau individuel (oui, je sais, je peux alors jouer à Cottage Garden). À Die Kolonisten, tous les bâtiments dont une case, point, donc, on les case à la suite comme des lapins, sans se soucier de leur ordre, leur place, etc… Quel dommage. Et encore un truc. Il ne faut pas croire que les joueurs solo sont des esseulés qui sont prêts à tout pour rompre avec un vide. Die Kolonisten est annoncé de 1-4 et la règle solo, c’est “jouez comme en multi”. La bonne blague. Donc, pas d’adversaire virtuel, je sais, je rêve. Mais pas non plus de paliers à atteindre. Pffff… Résumons : Die Kolonisten aurait pu être top chouette, en l’état il est bien / très bien de 2 à 4. Avec un peu de chance, on finira par avoir des scénarii solo, mais pour l’instant, oubliez cette option.
Escape Room das Spiel :
Un bon petit jeu de devinettes plutôt visuelles, le tout en coopératif contre le jeu (une boîte qui attends de nous voir insérer les bonnes clés dans le bons sens et le bon ordre). Explication du démonstarteur, puis go ! On est un peu perdus pendant quelques secondes, on se répartit quelques éléments à creuser. Il nous faut attendre le premier indice pour vraiment démarrer, mais les premières minutes ont été effectives et nous facilitent le travail en aval. Sans spoiler, on est quatre, l’un s’occuper des clés (ordre, orientation, etc…), je suis sur le plateau avec les éléments à découvrir et analyser, l’un déchiffre de que je lui annonce, et l’autre prend des notes. On terminera assez facilement à presque 4 minutes de la fin, juste après la révélation du 2e indice. Un bon petit jeu sympathique et agréable. Dans la boîte, il y a 4 énigmes d’une heure, ce jeu un peu cher demandera des extensions pour amortir et profiter. C’est à chaque fois du one shot avec un même public donné, mais on peut parfaitement recommencer avec de nouveaux joueurs.
À bientôt pour la suite…