Ce n’était pas hier, mais vendredi : fin d’une grosse semaine ludique comme j’en connais trop peu désormais avec au programme :
- un De Vulgari Eloquentia à 3, avec 2 joueurs qui découvrent. J’adore ce jeu, et je suis très content d’avoir enfin parvenu mes partenaires de jeu de s’y essayer (après plusieurs tentatives infructueuses).
Le tirage au sort me place 2ème au démarrage. Le 1er joueur (Vert) se place au Sud, visant les manuscrits verts disponibles. Je démarre au Nord, près de Milan, malgré l’absence de manuscrits bleus sur les niveaux 1 et 2. Je compte glaner les événements à venir, et compte sur le renouvellement des piles pour attraper quelques manuscrits dans les tours suivants. La 3ème joueuse (Rouge) se place au centre.
Malheureusement pour moi, les manuscrits bleus ne sortent pas, je repique donc au centre pour du rose, avant de m’écarter sur les bords extérieurs pour les manuscrits orange. Ces nombreux déplacements me coûtent pas mal d’argent, et de temps, je ne profite donc pas de ce séjour au nord pour progresser sur la devinette de Vérone. Mais mon séjour se prolongeant, j’investis dans le messager de Bologne pour maximiser ma connaissance.
Pendant ce temps, Vert se gave de manuscrits, et progresse vite en connaissance pour acquérir des manuscrits de niveaux 2 et 3. Jouant dernier, il recrute peu de soutien, mais fait le choix de très vite rentrer dans les ordres; recrutant frère ? (désolé pour le trou de mémoire) et son cube noir permanent.
Rouge, elle, vise à augmenter massivement son trésor, ce qui lui permet de recruter tous les nobles disponibles (ou presque). Par contre, tout comme moi, elle subit un peu le tirage très au sud des manuscrits et perd beaucoup de temps et d’argent en déplacements.
De mon côté, je monte bien mes voix, avec dans le viseur le statut de pape. Par contre, je mets beaucoup de temps avant de rentrer dans les ordres. De plus, je fais un très mauvais choix de moine : j’opte pour les 12 de connaissance au lieu de me jeter sur le frère Stefano et ses déplacements gratuits. Avec mes errements des premiers tours, je me sens contraint de beaucoup voyager en fin de partie pour aller récupérer des manuscrits des couleurs manquantes. Mes finances sont au plus mal, mais je suis le seul à pouvoir acheter des manuscrits de niveau 4. Je compte sur les derniers tours pour me refaire un pécule et pouvoir accéder au statut de cardinal. Je profite du Stupor Mundi pour arriver à Brindisi. Il ne me reste plus qu’à glaner quelques ducats… malheureusement pour moi, le pape meurt un tour trop tôt, je reste frère.
Vert lui, était déjà cardinal depuis longtemps, le cardinal Zaza pour être précis, ce qui lui a permis de conserver un bon pécule, et de scorer 7 points via la bibliothèque du Vatican. Au dernier tour, il obtient les dernières voix qui lui manquaient dans ce dernier tour, il utilise 4 actions pour recruter 2 prêtres. Il obtient les 17 voix nécessaires pour devenir pape, et obtenir une large victoire. De mémoire : 68 / 53 / 45.
- le soir, à l’association :
- 2 parties de Codenames (mes premières en VF). Pas de surprises, ce jeu est excellent. J’avais déjà beaucoup apprécié en anglais, mais la VF est quand même très appréciable pour pouvoir jouer au mieux sur les liens entre les mots. C’est un party game calme, mais tout le monde a apprécié (on a joué à 7)
- un Captain SONAR, toujours à 7, dont 6 qui découvrent. Je joue second, en mode tour par tour. J’avais entendu que le second pouvait s’ennuyer, mais comme nous avons beaucoup communiqué entre nous, je n’ai pas vu le temps passer. Un vrai bon moment, à discuter des meilleurs options : faut-il monter à la surface, lancer une torpille ou sonder un peu plus, etc…
Un jeu parfait pour ce format. Je me demande ce que peut donner le format temps réel.
- on finit par un Prodigals Club à 4, dont 3 qui découvrent. D’ailleurs, aucun de nous 3 ne connaissait Last Will, qui est le prédécesseur de Prodigals Club. J’ai beaucoup apprécié ce jeu, fait de “mini-objectifs” qu’il faut gérer au mieux (notre score final correspondant au pire résultat dans un des 3 domaines). Le thème change de l’ordinaire (il faut tout dilapider : ses biens, ses relations mondaines, son influence politique), les illustrations sont sympas, et l’interaction bien présente avec ces multiples tableaux où l’on voudrait pouvoir tout faire.
Je prends très vite des personnages me permettant de gérer les sous (valet, réduction sur les ventes) et les relations (avocat et chef d’édition, qui me permettent de réorganiser mes relations à chaque tour et éviter les bonifications de Madame Béatrice). Je rame un peu sur les votes, mais je parviens en fin de partie à me procurer des cartes me permettant de bien baisser sur cette piste.
Au final ,je m’impose d’un petit point, scorant sur les sous alors que je pensais que c’était mon meilleur domaine ! : 7 / 8 / 12 / 18