ou, disons, depuis la dernière fois
3 parties de La fureur de Dracula
Les 2 premières contre mes enfants, la dernière contre des partenaires habituels des soirées.
3 victoires de Dracula suivant une stratégie d’esquive répétée (les 3 fois j’étais parti sur une stratégie différente qui a été ruinée par l’apparition précoce des coupures de journaux)
J’aime beaucoup le jeu mais j’ai quand même l’impression que c’est plus plaisant côté Dracula, qui est toujours sur le qui-vive et intéressé par toutes les actions. Les chasseurs ont eu du mal à se coordonner comme il faut et j’ai, à certains moments, bénéficié d’une certaine chance au tirage des Evènements. La fuite par chiroptère est LA carte über forte qui, jouée au bon moment et au bon endroit, casse bien les pattes des chasseurs…
Retour de Conan pour le scénario 2, celui de l’abordage de la Tigresse. 5 joueurs, dont 1 qui découvre.
La partie a été bien plus longue que la précédente (>2h) mais toute aussi tendue et encore plus plaisante. Nous consacrons les premiers tours à éliminer la faction des archers qui est extrêmement pénible. Nous manquons de perdre Conan mais le magicien fait des merveilles avec son transfert de PV. Le pouvoir du sorcier, révélé relativement tard, change radicalement le cours de la partie et nous ne devons la victoire qu’à une grande audace… et des tirages de dés plutôt favorables.
A la gloire d’Odin, à 3 joueurs qui découvrent.
Explication claire, pas trop longue mais touffue. Nous partons tous dans des directions différentes (raid pour l’un, pêche à la baleine pour le second, explorations et braconnage pour moi) ce qui fait qu’on ne se marchera pas trop dessus pour le choix des actions. Partie bouclée en 3h15, le (très large) vainqueur étant celui qui aurait privilégié les raids. Ma stratégie aurait pu être plus viable si je ne m’étais pas encombré avec les îles Féroë dès le début.
Partie peut-être non représentative, certes, mais je reste sur l’impression d’un jeu extrêmement bien fait, plutôt studieux, à l’interaction alambiquée et, surtout, long et sans aucun fun. Ah si, on jette des dés quelquefois. J’avais fait l’impasse sur l’achat, je ne change pas d’avis et ne regrette rien. La partie a été agréable mais, à ce stade de sophistication dans l’hybridation de Caverna, Cottage Garden et compagnie, c’est juste “trop de tout” pour moi.
Terraforming Mars, à 3 joueurs, je suis le seul à découvrir.
N’ayant rien lu de détaillé sur le jeu, les explications me surprennent beaucoup, je ne m’attendais pas à ce que le jeu soit aussi dirigé par les cartes. Il y a pour autant de la place pour beaucoup cogiter et beaucoup calculer. Partie un peu plus longue qu’anticipé, je gamberge beaucoup sur la fin pour savoir si j’actionne ou non un 3ème Award, finalement non mais je l’emporte assez largement, clairement aidé par une corpo assez forte et un début de partie agressif (les cartes genre Hackers sont pénibles pour les autres). J’aurais même pu faire un peu mieux si j’avais un peu levé le nez de mes cartes (le milestone Builder me tendait les bras et j’aurais pu le revendiquer en 3ème)
Je reste sur une impression légèrement mitigée : le jeu est très bien fait, c’est très plaisant, on a toujours quelque chose à faire et la sensation de développement est très agréablement restitutée. ça reste toutefois très dépendant du tirage des cartes et, en première approche, toutes les corpo ne se valent pas. Du coup, c’est peut-être un peu long comme format, à voir sur les prochaines - puisque, oui, il y en aura d’autres.
Avec les kids : déterrage en règle des Aventuriers du Rail et Tokaïdo
je n’ai pas perdu tous mes réflexes, je l’emporte sans coup férir dans les deux parties.
Ils prennent leur revanche avec The Island, où je fais le double choix parfaitement stupide d’accepter d’y jouer et de rester en mode bisounours pour maintenir la paix sociale. Dans ces conditions, le jeu devient clairement insipide et le score final décidé par le tirage des tuiles.
On termine avec 2 sans 3 qui est décidément toujours aussi plaisant.