Encore 5 parties d’Onirim : Je fais tourner les extensions que j’apprécie toutes, mais, là, je me casse les dents sur le goodie “Le sphinx, le plongeur et la confusion”.
En parlant de jeu difficile, je me suis attaqué à un jeu méconnu par ici mais qui a une bonne réputation sur BGG. Il s’agit de Dawn of the Zeds, jouable uniquement en solitaire.
Une ville au milieu de la carte, des hordes de zombie tout autour, des héros avec des pouvoirs, des civils armés, des réfugiés qui essaient d’atteindre la ville avant de se faire croquer, des scientifiques qui cherchent le remède et soignent les blessés, des barricades à monter, des zombies qui évoluent, une super-arme à trouver, et enfin, la garde nationale qui arrive pour vous sauver …
Même si je ne suis pas fan des films de zombie, l’ambiance est largement au dessus de ce qui se fait d’habitude dans les jeux et on a vraiment l’impression de suivre une histoire, avec des évènements qui définissent le tour et rythment le jeu.
J’ai récupéré la première version, la plus économique, mais aussi la plus simple et épurée selon l’auteur. Les règles sont finalement assez intuitives, mais la vidéo de présentation m’a bien aidée parce qu’il y a quand même pas mal d’éléments à gérer.
Après deux tours je me dis que je tiens une pépite qui va bien m’occuper, mais très rapidement la situation vire au cauchemar, les héros tombent comme des mouches, les réfugiés se font bouffer, les zombies mutent en prédateurs véloces qui attaquent à distance. Je n’ai pas pu utiliser une seule fois le toubib chargée de la recherche du vaccin.
Je recommence une partie en me concentrant sur la recherche de munition et le massacre de zombie à distance. Au 5è tour celui chargé de récupérer les munitions se fait bouffer par une avancée rapide d’un groupe de zombie et je vois tous mes espoirs s’évanouir. J’aurais pu continuer, mais j’ai préféré me tirer une balle dans la tête et abandonner.
Jamais je n’ai vu un jeu aussi dur. L’auteur parle de 80% d’échec mais avoue atteindre personnellement les 90%.
Si vous cherchez un défi relevé, je vous le conseille mais moi je passe mon tour.
Pendant ce temps là, à
Kanagawa, Hokusaï enseigne le maniement du pinceau à ses disciples … re … po … sant …
Puis vient le moment de notre pèlerinage annuel : en France, plus précisément en
Bourgogne.
A l’ombre des
châteaux, je construis mon petit plateau et je m’ennuie. Je m’étais promis de ne pas y retourner, mais j’ai oublié de jeter le guide, et ma femme a retrouvé le chemin. Encore quelques tours et on rentre à Paris. Avec un peu de chance les zombies n’auront pas encore envahi la capitale.
Il s'agit sans doute de l'usine la moins intéressante du jeu, son pouvoir ne m'a quasiment servi à rien. Cela dit, je ne perds pas pour ça, mais plutôt suite à quelques mauvais choix en phase 2 qui m'ont fait prendre un retard considérable au deuxième décompte et à un mauvais placement de mes multiplicateurs de fin de partie. Je m'en tire mieux au troisième décompte mais l'écart est trop grand pour être comblé.
