Ces derniers temps… (attention, suit un pavé car j’ai enchaîné pas mal de jeux entre les vacances et les visites ; il y en aura peut-être pour tous les goûts)
Une partie de Trader à 3. Le jeu m’est présenté comme un petit jeu sympa où on peut faire ses petits calculs de son côté, tranquille. On commence à jouer, et au bout de deux tours ça couine en découvrant que la fermeture de la bourse est faite non seulement pour essayer d’obtenir la carte qu’on vise, mais aussi pour empêcher les autres d’avoir celles qu’ils veulent ! Bref, j’ai gagné 53 - 48 - 34.
Un cardline dinosaures pour me faire découvrir le jeu. Je me rends compte que je trouve qu’ils se ressemblent un peu tous, et je dois dire que je trouve le sujet nettement moins passionnant que dans Timeline où les choses que je découvre m’intéressent.
Une dizaine de parties de Mixmo, je suis trop heureuse de trouver des gens qui aiment aussi ce jeu, car ici à la maison je suis la seule.
Deux parties où je découvre Hanabi, une à deux où nous faisons un score plutôt honorable, l’autre à 4, bien plus ardue mais plus agréable convivialement (cela ne vise pas ma partenaire à 2, mais le fait que brainstormer à 4 m’a semblé plus convivial qu’à 2).
Je propose aussi un Love letter à deux amies, que nous faisons avec plaisir. Je crois que c’est vraiment mon petit jeu rapide à expliquer préféré avec des joueurs occasionnels tant qu’avec des joueurs qui connaissent.
Rentrés de vacances, nous sortons Splendor pour la première fois de l’année. Inutile de revoir les règles, tout est encore en mémoire et Mini gagne 15 à 12, ayant commencé à acheter des cartes à points de la deuxième rangée alors que j’étais encore en train d’essayer d’accumuler des couleurs de base.
Nous ressortons ensuite Qui l’a vu ?, un hit chez nous : nous avons cette boîte depuis 8 ans maintenant, je crois (depuis la sortie du jeu), et après être sortie des centaines de fois avec ou sans adulte, les enfants l’apprécient toujours. Bien entendu, nous gagnons sans problème, à 16h.
Mon Mini rassasié de jeux rassurants, il me propose un Star Realms qu’il manque d’abandonner, mais s’accroche pour finalement gagner sur le fil ! Il ressort tout heureux de ce retournement ! Une victoire vraiment très méritée.
Nous essayons ensuite Karuba, toujours à 2, mais il n’accroche pas vraiment. J’y vois pour ma part un jeu à faire à plusieurs quand on a envie de jouer tranquillou.
Entre les visites chez les uns et des autres, nous avons enchaîné les jeux :
Trois parties de Dominion, une à 2 avec le jeu de base pour initier quelqu’un, puis une à 3 avec un mélange base et Rivages, puis une à 4 avec Prospérité uniquement. Bon, le nouveau venu galère pas mal face à nous trois, qui y jouons pour deux d’entre nous depuis sept ans, et depuis quatre ans pour le troisième. Ce jeu sortant régulièrement chez nous, je suppose que nous y avons acquis tous les trois une certaine aisance. Néanmoins, à la troisième partie, celle avec Prospérité, il se laisse moins distancer et je pense qu’il nous donnera bientôt du fil à retordre, pour notre plus grand plaisir et le sien !
J’ai ensuite la chance de ressortir Mr Jack avec une amie qui, tout comme moi, n’y a pas joué depuis des années. On se replonge rapidement dans les règles et en moins de dix minutes on se souvient de tout. Enfin. Je joue l’inspecteur. Au deuxième tour, il y a la carte de miss Stealthy, qui peut sortir en un tour, et celle de l’inspecteur Lestrade. Je pense donc à changer la barricade, mais oublie la possibilité pour tous de passer par les égouts (à ce moment j’ai en tête que seul Jeremy Bert le peut, et je l’ai innocenté au premier tour). J’enlève donc bêtement la barricade du sud-ouest pour la mettre au sud-est. Et là mon amie fait elle aussi une boulette, enchaînant John Smith qu’elle rapproche à une case de la sortie sud-ouest et le sergent Goodley, confusionnant sur son pouvoir en croyant qu’il serait ainsi possible de faire quitter le plateau à Smith. Bon, du coup au tour suivant je bouge John Smith sur le pion de Lestrade et accuse Smith d’être Jack, ce qu’il est. Partie de grand n’importe quoi, donc, éclats de rire sur nos confusions à toutes les deux, et une grande envie d’y revenir le plus vite possible ! (Et malheureusement impossible sur le moment, car des enfants avaient besoin d’attention.)
J’ai ensuite l’occasion de faire un Black Fleet à 3. Je le trouve plus rigolo à 4, mais je suis déjà très heureuse de pouvoir y jouer à trois, car j’aime beaucoup ce jeu dans lequel il est absolument impossible de s’ennuyer tant les interactions sont permanentes, et les commentaires revanchards amusants ! Et Mini ne l’aimant pas, il sort rarement.
Le sort me désigne première joueuse avec les navires noirs, ce qui me permet de pavaner devant mes adversaires (bah oui, quoi, à la pirate avec provocations et tout, sinon c’est pas marrant). Les premiers tours sont un peu n’importe quoi, on s’attaque les uns les autres sans grande ambition, mais assez rapidement quand même j’enchaîne une attaque de pirate avec ma frégate et une attaque de marchand avec mon pirate, ainsi qu’une arrivée au port avec deux marchandises au prix fort. J’ai donc assez de doublons pour acheter Attaques à la longue portée, ce qui me permet d’attaquer à deux cases de distance et à travers les îles en plus ! (Bon, là on cafouille un peu pour interpréter ce “2 cases”, on décide qu’il s’agit finalement d’être à une case de plus que la position adjacente, à tort ou à raison). Mes adversaires tremblent, mais bientôt l’un d’eux sort son Assurance en ricanant. Eh bien puisqu’il ricane, des que possible j’achète un Faux pavillon qui me permet d’intervertir les positions de mon pirate et ma frégate et fais un tour d’enfer où je fais trembler et je découvre une Cale secrète dans mon bateau pirate, les autres peuvent me couler, j’emporte ma marchandise volée avec moi ! J’enchaîne donc les attaques et les enterrements de trésor, le joueur brun, qui a l’Assurance, joue sur les livraisons dans les ports, et le joueur blanc compte sur le pouvoir qui lui permet d’attaquer un marchand puis d’enterrer le trésor ainsi acquis dans le même tour. C’est finalement sur le fil que je remporte assez d’or pour payer la rançon de la fille du Gouverneur, talonnée par le joueur brun qui est, malheureusement pour lui, nettement plus pauvre que moi après le paiement de la rançon. Je l’emporte donc sans conteste, le joueur blanc n’ayant pas eu assez de doublons pour acheter tous ses pouvoirs.
Une partie durant laquelle ça a beaucoup couiné, ri et menacé de vengeance, une très bonne ambiance de pirates ! 
Nous nous sommes ensuite pris deux déconvenues au scénario 6 de Magic Maze, carrément raté pour le premier essai où il a fallu nous remettre les différentes options en mémoire, et de très peu pour le deuxième (il devait manquer six cases en trois directions différentes pour faire sortir notre dernier compère). Par contre, un grand succès dans la mesure où je n’avais pas aimé les premiers scénarios (pourtant tous réussis facilement), mais celui-là, si. Nous allons donc y revenir avec plaisir (les deux autres joueurs avaient déjà beaucoup aimé la première fois).
Vient ensuite un Troyes 
, à 2. C’est ma huitième partie et seulement la deuxième pour l’autre joueur, avec qui de surcroît nous avions joué à 3 la dernière fois. Nous nous positionnons gentiment avec deux habitants par bâtiment pour démarrer.
J’ai dans ma main Thibaut II (gagner des deniers) et Le Florentin (se positionner sur les cartes activités). Au premier tour se révèlent le Moine, la Chevalerie (inutilisable pour nous au premier tour) et le Meunier.
Quant aux événements, nous voici en temps de guerre, entraînant une perturbation des travaux de la cathédrale. Mes forces armées s’occupent des troupes guerrières, laissant toutes ses forces à mon adversaire, mais engrangeant un peu d’influence qui va me servir ensuite. Je suis ensuite étonnée de voir mon adversaire construire la cathédrale alors que la perturbation des travaux ne sera probablement pas résolue dès ce tour, mais il persiste quand même dans son choix et je me dis qu’après tout, c’est une façon d’obtenir de l’influence (il avait construit dans les deux tronçons) et un peu de renommée.
Mais non.
Durant la partie je le vois accumuler de l’influence et lui rappelle parfois la façon de l’utiliser, mais il a l’air de préférer l’accumuler. J’en déduis donc qu’il joue avec Hugues de Payns.
Pendant ce temps sortent les cartes Apprentissage/Mercenaire/Forgeron, je lui indique que le Mercenaire est intéressant pour gagner des deniers, mais il me laisse la première place dessus, je la prends, engrange des sous, construis un peu la cathédrale, lutte souvent contre les événements qui sont principalement des conflits (nous aurons droit aux trois) ; d’ailleurs je reprends avec acharnement les places volées dans les trois bâtiments, même si c’est mon adversaire qui, malchanceux, s’est fait expulser, à égalité avec le Gris qui s’expulsait lui-même. Il n’engage finalement pas de Mercenaire, préférant engager des hommes de métier qui rapportent plus de points de renommée.
Mon adversaire me voit accumuler les cartes événements et commence lui aussi à les contrer, je me dis qu’il en déduit que j’ai Henry I. Viennent dans tout cela le Pèlerinage, le Capitaine et le Compagnon. Mon adversaire dépense trop de dés dans les activités qui s’utilisent dans le temps, je le lui signale et il réagit plus ou moins. Bon, là quand même je vois que malgré mes petites remarques il a l’air un peu largué, mais j’ai l’impression qu’il a quand même des deniers, de l’influence (trop) et des cartes événements, donc je ne suis pas préparée à ce qui va suivre. Je ne sais trop comment au dernier tour il n’a presque plus de deniers, enfin si, il a acheté des dés, bien sûr, mais ses dépenses ont été trop grandes pour ce que cela lui a rapporté.
La fin de la partie arrive, et il révèle finalement Urbain IV et Henry I. A mon grand étonnement, puisqu’il n’a que peu construit à la cathédrale (il n’est présent qu’au premier niveau). Il s’est fait écraser 59 à 27, bien que je ne lui aie pas mis la pression et malgré mes commentaires pour l’aider un peu.
Bref, cette partie me laisse un goût amer puisqu’il est clair que malgré mes petits coups de pouce, mon adversaire s’est fait balader par le jeu durant toute la partie, et me confie qu’à la fin il ne comprenait plus rien à toutes les possibilités, trop nombreuses, qui s’offraient à lui. Heureusement, je ne lui ai pas acheté un seul dé de la partie, je crois que cela l’aurait encore plus découragé.
Nous en discutons avec Junior qui avait fait la partie à 3 avec nous il y a quelques temps, et il nous dit qu’il n’a pas trop aimé le jeu justement pour cette raison-là, la multiplicité des possibilités offertes qui en fait selon lui un jeu difficile d’accès, peut-être trop.
Malgré tout, j’ai quand même ressenti ce plaisir unique que j’ai à jouer à une partie de Troyes ; moi, toutes ces possibilités, tous ces chemins qui se présentent, s’offrent, se proposent, racontent une histoire ou une autre, font que Troyes n’est pour moi jamais un jeu frustrant, mais bien un jeu où il est toujours possible de se débrouiller pour faire quelque chose de constructif.
Nous allons tenter une partie avec monsieur Proute (qui heureusement aime ce jeu sur lequel nous progressons ensemble) et notre invité actuel, histoire de voir ce que ça donne.
Quant à mon adversaire, je ne veux pas le dégoûter et je pense donc lui proposer prochainement des jeux plus gentils, du familial + ou de ces jeux que l’on appelle passerelle. Il paraît que Pillards de la mer du Nord ferait un bon candidat (il y a aussi l’Âge de pierre, mais à deux je ne le trouve pas très marrant). Si vous avez un avis ou des suggestions, ne vous gênez pas. 
Histoire de changer d’ambiance nous faisons un petit Shadow Hunters à 5, je suis le vampire et nos adversaires les Shadows ont une chance d’enfer : déjà Junior tire la carte vision qui lui permet de voir la carte d’un joueur, il me repère donc immédiatement et paf ! m’attaque. Bon, c’est clair, c’est un Hunter. Je repère rapidement le deuxième et m’acharne sur lui. Il se révèle, c’est Emy, et chouette, elle n’a plus qu’un point de vie malgré les pauvres chauves-souris et surtout la banane que j’obtiens lorsque je tire des cartes ténèbres. Mais zut, c’est justement maintenant que le joueur d’Emy tire une carte qui lui rend tous ses points de vie !!! Très vite on me tue et Daniel se révèle, aidant donc les Hunters à tuer mon partenaire. Une victoire écrasante pour ces trois-là.
Pour finir, on se fait un petit Karuba à 5 (deux joueurs s’associent en une équipe), que je considère comme un jeu “plan-plan”. Bien fait pour moi, je finis dernière ! Pas si plan-plan que ça, peut-être. 
Et pour finir vraiment tandis que l’un de nous reprend la route, un Rumble in the House, à 4, un jeu parfait quand on n’a plus que 2 neurones, toujours agréable et marrant.
) à 12 points, seul le quatrième est quand même un peu largué, ce qui ne l'a pas empêcher d'être particulièrement enthousiaste sur le jeu. J'aime bien ressortir des jeux comme Tzolk'in, un jeu attachant et dont je suis très loin d'en avoir exploré tous les recoins, j'ai même pas encore eu l'occasion d'y jouer avec des éléments d'extension (celle des prophétie semble vraiment très bien). Je connais un joueur qui a environ 200 parties de tzolk'in au compteur, inutile de vous dire que lorsqu'il est à votre table, vous jouez pour la seconde place...
, Monsieur Kapitch, si vous passez par là, salutations cordiales...
