Hier soir, à 2,
Une partie de Troyes. 
Mon adversaire part sur du militaire avec trois nobles au palais royal, ce qui me fait démarrer avec trois religieux. Nous appliquons enfin correctement la règle du “tu n’achèteras point les dés des autres pour combattre l’adversité extérieure” et je trouve le jeu beaucoup plus facile comme ça, mais le changement est suffisant pour perturber mon adversaire.
En tout cas, la partie est plutôt tendue sur l’influence puisque le premier événement qui tombe est l’hérésie. Au premier tour nous sont aussi dévoilés l’Artisan, le Prêtre et le Chevalier. Je trouve cette dernière carte difficile à jouer, mais mon adversaire l’engage et fera parfois l’erreur de la jouer alors qu’utiliser directement ses forces militaires pour contrer les événements eut été plus judicieux.
Pour ma part, j’engage un Prêtre et pose 4 cubes dessus, dont un dont je me sers de suite pour gagner de l’influence en contrant le maraudage : il ne me restait plus assez de deniers ni d’influence pour engager de suite l’Artisan, ce que je ferai au deuxième tour.
C’est la première fois que je fais ça (et je ne suis pas sûre que nous ayons déjà eu cette carte alors que nous en sommes à plus de dix parties), et je la trouve efficace même si j’ai déjà vu mieux en termes de rémunération. Toutefois, l’Artisan suffira largement à renflouer régulièrement mes caisses pour engager d’autres hommes de métier, dont le sculpteur qui fera son apparition au troisième tour. Entretemps, l’argent m’avait aussi permis d’engager un Templier, qui m’aura permis de récupérer de l’influence via les événements.
Tout ça fait que je n’ai plus beaucoup de religieux à ma disposition pour s’occuper de la construction de la cathédrale, mais si je croise les doigts pour que le pape Urbain ne soit pas dans l’ombre de l’évêque de mon adversaire, je prends soin tout de même de construire un peu aux trois étages, ce qui me rapportera aussi influence et renommée (tout en priant pour que la perturbation des travaux ne soit pas de la partie !).
Le dernier tour, voire le dernier coup, me fera réfléchir un moment, car il me faut garder assez d’argent pour satisfaire aux conseils du comte Thibault II et engager un dernier homme de métier pour satisfaire Le Florentin que je soupçonne de murmurer à l’oreille de mon adversaire. En même temps, il faut que je satisfasse à Chrétien de Troyes qui me dit vouloir une cité à la démographie prospère, elle sera seulement moyenne mais celle de mon adversaire sera faible, grâce à un avant-dernier coup de fourbe auquel il ne peut répondre, n’ayant plus le moindre denier.
Il est obligé de s’arrêter là, quant à moi je me décide finalement à corrompre un citoyen du Gris pour qu’il aille combattre un quelconque événement afin de rapporter assez d’influence pour pouvoir envoyer un noble (toujours corrompu chez le Gris) en pélerinage, satisfaisant ainsi aux conditions d’un éventuel Florentin.
À la révélation de nos objectifs, je constate que mon adversaire était conseillé aussi par Hugues de Payns, qui lui rapportera un petit peu de renommée tandis qu’il me dédaignera totalement, vu que je n’avais plus aucune influence !
Je gagne toutefois très largement, 58 à 38 !
Mais monsieur est beau joueur et m’accorde dans la foulée une partie de Deus, sa deuxième alors qu’il n’avait pas accroché à la première. Si celle-ci avait duré à peine plus de vingt minutes, car nous avions vite construit les temples, celle d’hier soir aura duré près d’une heure et demie !!!
Presque toute la carte était pleine, et il s’est gavé tout du long des points des villages barbares avec sa tour de siège posée dès le début du jeu. Peu à peu, je gagne donc de moins en moins d’or avec le militaire qui le permet, mais bon, au bout d’un moment j’en gagne tellement avec les cartes civiles que ceci n’a pas trop d’importance.
Peu intéressés par les villages barbares qui ne promettent plus tant fortune que cela, nous finissons la partie aux temples, et monsieur la remporte 68 à 67 !
Une bien belle partie, j’espère qu’il l’a autant appréciée que moi : je m’amuse beaucoup à placer mes bâtiments sur la carte en essayant de les faire rapporter le plus possible, et les combos sont beaucoup plus faciles à appréhender pour moi avec ce support visuel qu’elles ne le sont dans les autres jeux (oui, je suis plutôt pas très forte en jeux de cartes à combos !!!).
Sinon nous avons ressorti notre Mr Jack il y a quelques jours (la tentative d’y rejouer j’avais faite avec mon amie il y a quelque temps m’avait bien redonné envie), et après cinq parties où je joue l’inspecteur, je n’en perds aucune ! Vivement que monsieur capte le truc pour gagner, ce sera plus amusant ! En attendant, les enfants ont l’air intéressés aussi, mais pas assez pour saisir l’occasion d’y jouer pour le moment. On verra bien.
EDIT : je pensais que le jeu était plus facile pour Jack, mais vu qu’il peine à s’évader, j’ai vérifié les stats et c’est bien sûr l’inspecteur qui est avantagé ! Je vais donc arrêter de fanfaronner avec l’inspecteur et prendre Jack à mon tour, que monsieur puisse bien rigoler lui aussi. 