Hier j'ai vu au cinéma...

tehem dit:
spleen dit:C'est justement le kitch assumé qui rend le film intéressant.

Le kitch assumé? Total Recall? :shock:
Je l'ai vu à sa sortie au ciné : ça faisait pas du tout kitch en 1990 ! C'était bien ça une vision du future à l'époque! Ce film n'a jamais été pensé pour faire kitch: s'il est kitch aujourd'hui c'est pas du tout assumé!


Non mais je suis pas débile non plus, je les ai vécus les années 80, et le film je l'ai vu dans son contexte :roll:

Alors si c'est pas kitch le mot, c'est le coté too much du look futuriste extrapolé à partir des année 8,à l'acting too much du casting, et le scenar qui frise volontairement le nanard qui rend le truc chouette. La patte blockbuster 2eme degré via le scénairo avec cette ambiance 80's.
spleen dit:Alors si c'est pas kitch le mot, c'est le coté too much du look futuriste extrapolé à partir des année 8,à l'acting too much du casting, et le scenar qui frise volontairement le nanard qui rend le truc chouette. La patte blockbuster 2eme degré via le scénairo avec cette ambiance 80's.

Ouai mais même : du second degré dans ce film y en a très peu... C'était effectivement un blockbuster très premier degré fait avec beaucoup de sérieux.
Du second degré chez Verhoeven y en a eu (notamment Robocop et surtout Starship Troopers) mais là non. Je pense que tu l'as vu avec un regard particulier :china:

Cellule 211

Je suis fan de fictions qui se déroulent dans l’univers carceral (Oz, un prophète…)

Celui là ne m’a pas déçu. La tension qu’on ressent est à mon avis plus intense que dans les films précités et rend le film très “dur” par moment. Mieux vaut avoir le moral avant d’y aller. Mais sinon c’est du tout bon.

4/5

Inception

Comme tout le monde, une grosse claque.

5/5

Inception et je ne me suis pas pris une grosse claque… donc pas comme tout le monde.
Le film est bien mais sans plus: trop de longueurs et trop brouillon.

tehem dit:
spleen dit:Alors si c'est pas kitch le mot, c'est le coté too much du look futuriste extrapolé à partir des année 8,à l'acting too much du casting, et le scenar qui frise volontairement le nanard qui rend le truc chouette. La patte blockbuster 2eme degré via le scénairo avec cette ambiance 80's.

Ouai mais même : du second degré dans ce film y en a très peu... C'était effectivement un blockbuster très premier degré fait avec beaucoup de sérieux.
Du second degré chez Verhoeven y en a eu (notamment Robocop et surtout Starship Troopers) mais là non. Je pense que tu l'as vu avec un regard particulier :china:


Pour moi c'est plein de second degré Total Recall : meuf à 3 seins, répliques à la con ( "considère ça comme un divorce" ), la scène où shwarzy, sous les traits d'une grosse femme, répète inlassablement "deux semaines" avant que son camouflage se déchire...
Les répliques du gros bourrin à béret :
"Les mutants vénèrent un certain Kwato. Ces connards le prennent pour George Washinton"

Que le public l'ait pris au premier degré ne veut pas dire que Verhoeven n'était pas mort de rire...

Pour les effets spéciaux par contre, c'était pas voulu à mon avis.
viking dit:Que le public l'ait pris au premier degré ne veut pas dire que Verhoeven n'était pas mort de rire...

Je dis pas que Total Recall était dénué de second degrés. Ceci dit je fais une différence entre l'humour et le second degré: Total Recall a effectivement quelques moment (rare) assez second degrés. D'autre moment (plus nombreux) d'humour mais il reste qu'il a été pensé et réalisé comme un film d'action bien dans l'esprit buddy movies de la fin des années 80.
Dire qu'il est "kitch assumé" ou "hyper second degré" c'est clairement lui prêter des intentions à verhoeven qu'il n'avait pas.

Sinon moi hier j'ai vu The Killer Inside Me. Je le range dans la catégorie, petit film, mais bien, vraiment bien avec un Casey Afleck parfait (comme d'hab, en fait). Bon à ne pas mettre devant tout les yeux: certaines images sont très dure (le meurtre au coup de point c'est vraiment moche)...

Ch@troom : Avec son concept plutôt intéressant, la “modélisation” des chatroom particulièrement réussi, et des acteurs parfait (Aaron Johnson, après Kick-Ass, confirme ici son talent), le film s’avère globalement réussi. Néanmoins, la fin, sans être bâclée, n’est pas à la hauteur de la tension magnifique du film. Dommage…

3/5

tehem dit:
Je dis pas que Total Recall était dénué de second degrés. Ceci dit je fais une différence entre l’humour et le second degré: Total Recall a effectivement quelques moment (rare) assez second degrés. D’autre moment (plus nombreux) d’humour mais il reste qu’il a été pensé et réalisé comme un film d’action bien dans l’esprit buddy movies de la fin des années 80.


Pas du tout d’accord avec ça… il est au contraire très Verhoven pour moi, dans le même esprit que Robocop et Starship justement…
On est loin de l’Arme Fatale quand même, et heureusement…
M’enfin bon, on va pas épiloguer des heures, le film est toujours culte, c’est justement pour ça qu’on en parle :mrgreen:

Inception 5/5

Bon bah j’ai pris ma claque moi aussi, le scénario est super bien ficelé et les effets spéciaux sont géniaux !!
Après, mettre le “Non je ne regrette rien” d’Edith Piaf alors que Marion Cotillard joue dans le film ça fait un peu gros quand même ^^

Pierrotlalune dit:Après, mettre le "Non je ne regrette rien" d'Edith Piaf alors que Marion Cotillard joue dans le film ça fait un peu gros quand même ^^


Un ami bien informé me racontait que le choix de "Non je ne regrette rien" s'est fait avant que Marion Cotillard ne soit choisi pour le rôle de Mall. Une fois le casting fait, Nolan a voulu changé la chanson, mais Hans Zimmer l'aurait convaincu de la garder. Il n'y aurait donc aucune référence volontaire à La Môme (ce qui n'est pas étonnant).

Surtout que Cobb est rongé par les regrets ;)

djoul dit:Surtout que Cobb est rongé par les regrets ;)


Oui, indépendamment de Marion Cotillard, le choix de la chanson était parfait pour le film. :)

Sors à l’instant de Toys Story 3. Rien à redire: sont vraiment fort chez Pixar.

Par contre je l’ai vu en 3D. C’est définitif je ne retournerais plus voir un film en 3D. Ca n’a aucun intérêt, strictement aucun et ça dégrade considérablement la qualité de l’image. Je suis écœuré d’avoir payer ma place aussi cher pour un vulgaire screener zoomé.

L’Arbre de Julie Bertucelli. Sur le papier, le film formulait de belles promesses. Un film français tourné en Australie, en anglais. Voilà qui nous éloigne du nombrilisme des cinéastes parisiens. Le sujet fait beaucoup pensé au cinéma asiatique. Il y a un gros potentiel de poésie. Mais tout cela est assez raté. Difficile d’analyser les raisons de ce fiasco. Peut-être trop de pathos. Peut-être que Julie Bertucelli n’est pas allé assez loin dans le fantastique et l’animisme. Et puis il y a Charlotte Gainsbourg qui agace. Son personnage ou son jeu, on ne sait pas trop. Il reste quand même de beaux plans d’aurore sur le bush australien et un personnage pas assez exploité mais monumental : l’arbre. 2/5.

Millénium 3 : La Reine dans le palais des courants d’air. J’avais vu les deux premiers ; il aurait été dommage de ne pas voir le dernier. Suite des aventures de Lisbeth Salander. C’est assez peu passionnant, comme l’avait été le deuxième opus. J’ai encore eu l’impression d’une montagne qui accouche d’une souris. Le final avec Ronald Niederman est ridicule. Le film est dans l’ensemble assez mal foutu. La photo est blafarde, la mise en scène est archi-plate. On sent vraiment que le film a avant tout été produit pour la télévision. Par contraste, cela fait ressortir les maigres qualités du premier épisode, qui est de loin le meilleur de la série. 1/5.

tehem dit:Par contre je l'ai vu en 3D. C'est définitif je ne retournerais plus voir un film en 3D. Ca n'a aucun intérêt, strictement aucun et ça dégrade considérablement la qualité de l'image. Je suis écœuré d'avoir payer ma place aussi cher pour un vulgaire screener zoomé.

exactement ce que je m'étais dit en sortant d'Alice in Wonderland. Du coup je guette une projection de Toy Story 3 2D pour aller le voir.

Un poison violent de Katell Quillévéré. Souvent en France, les premiers films sont avant tout des exutoires où l’auteur-réalisateur déverse les frustrations et les traumatismes de son enfance. Il raconte sa vie. Ça a le mérite d’être authentique, de mettre à jour une sensibilité propre (quand il y en a une), mais cela fait rarement de bonnes histoires, car le jeune cinéaste n’a pas assez de recul. Il se contente souvent de décrire les choses brutes, telle qu’elles ont eu lieu, sans forcément les raffiner et les agencer. Ça donne des films qui manquent de sens et des séquences anodines où on va discuter de savoir si on va prendre une ou deux voitures pour aller au repas de la tante Gertrude… C’est exactement l’impression que m’a laissé le premier film de Katell Quillévéré, où la mise en scène très “FR3 touch” ne vient à aucun moment combler les manques du scénario. Je ne sauverai qu’une chose : la relation qu’entretient l’héroïne avec son grand-père, le très gaulois Michel Galabru. 1/5.

Repo Men. Une série B qui ne paie pas de mine mais qui en a sous le capot. J’adore la façon dont l’univers du film est à peine évoqué. De la SF en mode mineur, il n’y a rien de mieux. Le fait par exemple que les Repo tuent les mauvais payeurs en pleine rue sans que cela pose problème n’est justifié que par une petite phrase similaire à celle que les forces de police américaine déclament à un un suspect quand elles arrêtent. Mais ce qui marque avant tout c’est le pitch et le ton du film. Cette violence, ce gore extrême sont absolument jouissifs. C’est à se demander comment un tel film a pu être produit, surtout avec Jude Law. L’emprunt à Old Boy est bien vu. Par contre, Repo Men souffre de gros problèmes de scénario. Le pitch a beau être excellent, il est un peu court pour faire un long-métrage. L’écriture des personnages est peu rigoureuse. Leurs motivations et leurs évolutions ne sont pas assez fouillés. Et surtout, je trouve vraiment regrettable le twist à la Philip K. Dick tout à fait dispensable et archi-prévisible. Les indices sont gros comme des panneaux publicitaires dans le métro. 3/5.

MOz dit:Repo Men. Une série B qui ne paie pas de mine mais qui en a sous le capot. J'adore la façon dont l'univers du film est à peine évoqué. De la SF en mode mineur, il n'y a rien de mieux. Le fait par exemple que les Repo tuent les mauvais payeurs en pleine rue sans que cela pose problème n'est justifié que par une petite phrase similaire à celle que les forces de police américaine déclament à un un suspect quand elles arrêtent. Mais ce qui marque avant tout c'est le pitch et le ton du film. Cette violence, ce gore extrême sont absolument jouissifs. C'est à se demander comment un tel film a pu être produit, surtout avec Jude Law. L'emprunt à Old Boy est bien vu. Par contre, Repo Men souffre de gros problèmes de scénario. Le pitch a beau être excellent, il est un peu court pour faire un long-métrage. L'écriture des personnages est peu rigoureuse. Leurs motivations et leurs évolutions ne sont pas assez fouillés. Et surtout, je trouve vraiment regrettable le twist à la Philip K. Dick tout à fait dispensable et archi-prévisible. Les indices sont gros comme des panneaux publicitaires dans le métro. 3/5.


Tu fais la fine bouche :mrgreen:

Et la scène du tango-gorasse là ? ^^
Mirmo dit:Tu fais la fine bouche :mrgreen:

Oh, tu sais, pour moi, 3/5, ce n'est pas une mauvaise note. Repo Men, c'est un des trois films à voir cet été, avec Toy Story 3 et Inception.
Mirmo dit:Et la scène du tango-gorasse là ? ^^


C'est un beau climax. Presque du Cronenberg.

Il manque juste une réplique : "Tu la sens, ma grosse télécommande ?!" :lol:

Je viens d’aller voir le trailer de repo men et j’hallucine: c’est exactement le principe de Repo - the genetic orchestra! Et vu que j’ai la chance d’avoir deux spécialistes du cinoche sous la main, c’est quoi le lien entre les deux films les gars?

6MASH, curieux.