Hier j'ai vu au cinéma...

nikoII dit:
celldevil dit:
Fencig dit:Predators avec Fenciloutte.
On a bien aimé.

Est-ce que c'est un vrai bon film d'action qui mérite d'être vu au cinéma stp? (Bande son, effets spéciaux, adrénaline, scénario à rebondissements...)

De mon coté, vaut mieux le voir en dvd, il y aura sans doute une version "longue" car on voit bien qu'il y a des choses pas très clairs qui ont dues subir des découpages.
Sinon la bande son est top (c'est celle du 1er, même le générique de fin c'est la musique qu'il passe dans l'hélico)
Effet spéciaux, ça va.
Adrénaline, bah on vient pour du prédator donc on est de moins en moins surpris, il y en a plus dans l e premier opus, dans celui-ci ça tourne vers le slasher movie.
Scénario.......hum petit copié collé quand même....le premier quart est intéressant (ça ressemble à Cube), il y a un twist qu'on voit 10km à l'avance....et la fin :?
Sinon gros personnage inutile...morpheus! vient pour meubler un quart d'heure pour rien...


Vu hier soir 1/5!

Passez votre chemin car le jeu d'acteur est mauvais, le scénario est décousu, l'adrénaline est absente et les effets spéciaux sont approximatifs!
C'est un gros navet!

Vu Inception hier soir, à la faveur d’une soirée volée, les enfants étant sous baby-sitter, vu que le prozac est interdit à leur âge…

Mon impression est globalement très positive. Le plan final ne m’a absolument pas déçu, bien au contraire: le reste du film est relativement simple à comprendre et à suivre, et sans ça, le film manquerait de saveur. Il y aurait sans doute eu moyen de procéder différemment, mais au final, je ne pense pas que le but du film ait été d’explorer cette piste du doute entre réalité et fiction, mais plutôt d’aborder des questions douloureuses comme le deuil, la séparation, la relation au père, le concept d’héritage, etc. tout en restant dans un genre SF / action.

Le plan final, c’est juste une cerise sur le gâteau: si vraiment Dom Cobb est dans un rêve, dans le rêve de qui est-il? S’il est dans le sien, on peut se demander pourquoi il y a tant d’éléments hostiles dans ce rêve (mais ils sont combien, là-dedans), “pauvre Dom, pourchassé par des multinationales aux quatre coins du globe”. Il serait plus logique qu’il soit dans le rêve de quelqu’un d’autre. Peut-être celui de sa femme, mais pas nécessairement. Et pourquoi pas celui de son père, par exemple? Si ça tombe, sa femme et ses enfants n’existent pas du tout, que dans l’imagination d’un vieil homme qui aurait souhaité avoir des petits enfants…

Knight and Day (en VF Night and Day… magnifique non ?) : Alors voilà, c’est James Mangold le réal de Copland, 3h10 pour Yuma, Identy… pis voilà…
Voilà voilà voilà…

0.5/5 (vraiment parce que Cameron est toujours mimi…)

Corbax dit:Knight and Day (en VF Night and Day... magnifique non ?) : Alors voilà, c'est James Mangold le réal de Copland, 3h10 pour Yuma, Identy... pis voilà...
Voilà voilà voilà...
0.5/5 (vraiment parce que Cameron est toujours mimi...)


A ce point là? Ah ben... Quand je pense que je l'avais mis sur ma liste, celui-là...

Et Salt, quelqu'un l'a vu?
Rody dit:
dardar dit:Le film n'est pas aussi palpitant que total recall

Tu l'as revu récemment ? Parce que moi, oui (il est passé à la télé il y a moins de 10 jours), et l'histoire est relativement simpliste au final je trouve (j'aime bien quand c'est simple, mais simpliste bof), et je ne parle pas de la réalisation tape à l'œil, kitch et très vieillissante.


C'est justement le kitch assumé qui rend le film intéressant.
Sherinford dit:Vu Inception hier soir, à la faveur d'une soirée volée, les enfants étant sous baby-sitter, vu que le prozac est interdit à leur âge...
Mon impression est globalement très positive. Le plan final ne m'a absolument pas déçu, bien au contraire: le reste du film est relativement simple à comprendre et à suivre, et sans ça, le film manquerait de saveur. Il y aurait sans doute eu moyen de procéder différemment, mais au final, je ne pense pas que le but du film ait été d'explorer cette piste du doute entre réalité et fiction, mais plutôt d'aborder des questions douloureuses comme le deuil, la séparation, la relation au père, le concept d'héritage, etc. tout en restant dans un genre SF / action.
Le plan final, c'est juste une cerise sur le gâteau: si vraiment Dom Cobb est dans un rêve, dans le rêve de qui est-il? S'il est dans le sien, on peut se demander pourquoi il y a tant d'éléments hostiles dans ce rêve (mais ils sont combien, là-dedans), "pauvre Dom, pourchassé par des multinationales aux quatre coins du globe". Il serait plus logique qu'il soit dans le rêve de quelqu'un d'autre. Peut-être celui de sa femme, mais pas nécessairement. Et pourquoi pas celui de son père, par exemple? Si ça tombe, sa femme et ses enfants n'existent pas du tout, que dans l'imagination d'un vieil homme qui aurait souhaité avoir des petits enfants...


tout pareil mais avec des enfants chez les grands parents ;-)

Mon interprétation c'est que Cob est lui même l'objet d'une inception afin de le guérir de son traumatisme de culpabilité. Ceci commandité par son père qui aurait engagé Arianne ; elle le guide grâce à son fil dans le labyrinthe de son esprit (beau clin d'oeil qu'Arianne en architecte de labyrinthe)

Ce qui me perturbe c'est que la toupie n'est le totem de Cob... quelle est donc sa valeur ? Rien ne dit aussi qu'elle ne va pas s'arrêter lors de la scène finale, ouvrant ainsi la fin de film sur une myriade de possibilité

Très très bon
:pouicbravo:
spleen dit:C'est justement le kitch assumé qui rend le film intéressant.

Le kitch assumé? Total Recall? :shock:
Je l'ai vu à sa sortie au ciné : ça faisait pas du tout kitch en 1990 ! C'était bien ça une vision du future à l'époque! Ce film n'a jamais été pensé pour faire kitch: s'il est kitch aujourd'hui c'est pas du tout assumé!

N’empêche qu’à l’époque il tuait.
Et n’empêche qu’aujourd’hui il tue toujours.

Ah, oui, et je ch… sur le futur éventuel remake tiens :)

Je confirme, Total Recall n’avait absolument rien de kitsch quand il est sorti. Par contre aujourd’hui…

tehem dit:
spleen dit:C'est justement le kitch assumé qui rend le film intéressant.

Le kitch assumé? Total Recall? :shock:
Je l'ai vu à sa sortie au ciné : ça faisait pas du tout kitch en 1990 !


Tout à fait d'accord. Et qu'il donne cet effet maintenant rend le film particulièrement dépassé et peu intéressant à mes yeux.
macnulty dit:Je confirme, Total Recall n'avait absolument rien de kitsch quand il est sorti. Par contre aujourd'hui...


Nan vraiment kitsh je comprend pas non plus... Très marqué par les eighties je veux bien (coupe de cheveux, épaulettes, musiques au synthé, le fluo...) mais bon, comme chaque film est marqué par son époque de sortie non ?

Je reconnais que les années 80 est une époque qui marque bien les films, c'est vrai, et on aime ou on aime pas. Personnellement je surkiff justement cette période pour l'aspect particulier qu'elle donne aux films de SF (New York 1997, Mad Max, Terminator, Outland, Blade Runner et j'en passe...)

Pour moi, kistch, c'est quand un film l'est déjà le jour de sa sortie. Là comme ça, je dirai le Lancelot avec Richard Gere par exemple (ces armures franchement... mort de lol quoi...)

Le kitsh de Total Recall me le rend encore plus sympathique en fait.
Et puis merde, le scénario est quand même bien foutu.

Toy Story 3 6/5

Honnêtement c’est EXACTEMENT ce que j’aime au cinoche. Comme d’habitude le scénario est démentiel, la réalisation impeccable et en plus les séquences finales sont absolument poignantes (j’ai laissé couler une larme), en particulier l’incinérateur.

Tamara Drew 2/5

Et encore c’est gentil. Le début est vraiment sympa mais ensuite on est en pleine collection Arlequin. Heureusement qu’il y a les 2 gamines sinon c’est la cata absolue.

Inception 4/5

Bonne surprise, c’est très bon. L’idée des rêves permet quelques images fantastiques, en particulier le passage à Paris et la fantastique scène en apesanteur dans le couloir.Un blockbuster qui tient ses promesses.

ReiXou dit:Toy Story 3 - 6/5


Mince, moi qui voulais aussi mettre plus de 5/5, j'ai écrit que c'était pas possible... suis-je bête :lol:

Je suis allé voir hier avec ma mère (K)Night & Day - elle avait le choix entre Inception - que j’aurais ainsi pu revoir - et Night & Day, elle a choisi ce dernier (parce qu’elle n’aime pas trop Di Carpaccio).

He ben… c’est pas très bon. Un peu mou du genou entre les scènes d’action, des cascades convenues, des “méchants” transparents. Seuls les rôles des deux acteurs principaux sauve un peu le tout (surtout Diaz).

Un film que je ne prendrai pas en DVD, même à tout petit prix.

Note : 2/5

Inception de Christopher Nolan. Le film est remarquable sur bien des points. Visuellement, il claque. Le design sonore est excellent. Pour le dire vite, il y a d’énormes qualités de production. Le contraire aurait été étonnant, étant donné le budget du film.

Le pitch est énorme. L’idée des rêves imbriqués donne le vertige. J’avais l’impression de lire un mixte des Méditations métaphysiques de Descartes et d’un bouquin de Freud. Vraiment très stimulant.

Le problème, c’est que je n’ai jamais été victime de la suspension d’incrédulité que réclame tout film - Inception bien plus que les autres, puisque justement c’est le sujet. Pourquoi ? Parce que Nolan bâcle tous les détails. Il ne va pas au fond des choses. Vu en dilettante, le film fonctionne bien. Mais dès qu’on commence à se poser la moindre question, l’édifie tombe à plat, révélant les béances de son scénario.

Ceci est manifeste dans l’écriture des personnages secondaires. On n’a aucune idée de leurs motivations réelles. Qu’est-ce qui les fait avancer dans la vie ? Pourquoi rêvent-ils ce qu’ils rêvent ? Vous aurez remarqué que seul Cobb apporte ses propres projections dans les rêves des autres, ce qui montre bien que tous ces personnages sont des coquilles vides, sans trauma, sans affect…

Au final, malgré l’impression d’avoir eu affaire à un film très bavard, plein comme un oeuf, on se rend compte que rien n’est détaillé. Les règles qui régissent le fonctionnement de l’inception sont, au mieux, inventées au fur et à mesure du film, ce qui est quand même très gênant, ou, au pire, pas exposées du tout. Un exemple. On constate que la strate supérieure d’un rêve impacte les strates inférieures. J’adore cette idée, que je trouve très juste. Ainsi, quand Yusef met les écouteurs à Arthur pour le prévenir qu’il va jeter le van dans la rivière, Arthur, qui est dans la strate onirique inférieure (l’hôtel), entend la chanson d’Edith Piaf, ainsi que Cobb et Eames qui sont dans une strate encore inférieure (la montagne). Pourtant quand le van est dans le vide, seule la strate d’Arthur est en apesanteur…

Mais ce qui me dérange le plus, c’est la pauvreté de l’imaginaire de Nolan. Cette aridité était bienvenue dans The Dark Knight, car elle venait dégraisser et par là donner un ton nouveau à un genre boursoufflé. Ici, c’est un handicap monstrueux. Nous sommes dans l’univers des rêves, c’est-à-dire sur une pure terre de cinéma. Et qu’est-ce que Nolan va nous sortir de plus fantastique ? Des décalques de Matrix sans le talent pour la mise en scène de l’action des frères Wachowski (l’hôtel) et d’un épisode de James Bond ou du dernier FPS (la montagne)…

Déçu. 3/5.

dardar dit:Inception pioche aussi ses idées visuelles un peu partout, chez Jeunet (référence flagrante à Amélie Poulain)

Amélie Poulain ne m'est pas venue à l'esprit une seule seconde. Tu penses à quoi en particulier quand tu écris ça ?
dardar dit:Le plan final me faisant un peu pitié car trop prévisible.


Tout à fait d'accord. Et ce qui me fait encore plus pitié, ce sont les réactions très naïves du public au moment où Nolan coupe la plan.
ReiXou dit:Tamara Drew 2/5
Et encore c'est gentil. Le début est vraiment sympa mais ensuite on est en pleine collection Arlequin. Heureusement qu'il y a les 2 gamines sinon c'est la cata absolue.


Vu également et assez d'accord avec sieur Olivier. Un Vaudeville à l'anglaise qui part très bien. On se dit qu'il y a un truc à faire avec les différentes histoires des écrivains en panne d'inspiration, et puis rien. Le scénario se perd en quiproquo, mensonges et non dits qui énervent, et la fin est mauvaise. Une comédie avec du charme, mais ratée au final. (oui les deux gamines,et encore une surtout, maintiennent un minimum l'intéret)

Déçu par Inception quant à moi. Scénario finalement hyper simple mais c'est tellement bavard et inutile en explications complexifiées à deux balles, que ça plombe tout. Un peu comme si Wallace rédigeait les règles de Dixit 8)

Vu Salt ce week-end.

Excellent divertissement, entre espionnage et action débridée. L’intrigue en oignons est sympathique, et il est possible à l’observateur attentif de deviner une grosse partie des ficelles, un peu comme dans un film policier. La fin est un peu trop hollywoodienne à mon goût, mais bon, ça c’est souvent le cas.

Voilà, j’en dis pas plus.

J’ai vu Inception…

Et je n’ai pas du tout été déçu. d’abord parce qu’ayant vu le trailer je m’attendais plus à du blockbuster jamesbondien qu’à de l’introspection mementienne.

Ensuite parce que je savais que ce film allait s’adresser au cerveau des gens, et pas à leurs tripes. C’est clairement pas un film censé nous faire ressentir des émotions, mais un film qui fait frémir notre intellect avec des petites trouvailles très agréables.

Les frères Nolan sont des génies de l’écriture. Prenez un thème quand même assez rebattu (illusion de la réalité, et plus précisément opposition rêve / réalité), dans lequel on pense que tout a été fait, et bien non, à partir de micro-idées Nolan nous fait jubiler.
Là où la plupart des gens ont déjà constaté que le temps du rêve passait plus vite que le temps réel, qui a déjà pensé, par exemple, que la chute d’un camion pouvait provoquer une apesanteur de plusieurs minutes?
Il y a d’autres exemples comme ça qui sont assez brillants, Nolan a d’abord créé un univers avec ses règles, et imagine ensuite lui-même comment ses personnages vont pouvoir les détourner.
( Au passage si quelqu’un crée un jeu de rôles dans cet univers, je pense qu’il y a moyen de faire quelque chose d’assez génial )

Moi je me suis plongé là-dedans avec délectation, j’apprécie d’apprendre un vocabulaire et quelques règles très simples, et de voir jusqu’où on peut aller en imbriquant tout ça.

Ce qui m’a gêné c’est plutôt les scènes d’action un peu longuettes (elles ne le sont pas toutes).
On peut trouver aussi le film froid et cérébral, peut-être cet aspect-là m’a surtout frappé parce que je venais de voir Babel qui m’avait, lui, bien retourné.

A part ça, pas mal de gens y trouvent leur compte apparemment, amateur de blockbuster d’action, ou amateur de petites trouvailles brillantes et de labyrinthes mentaux.
Tant mieux, surtout si ceux qui découvrent Nolan s’intéressent à Memento, qui est quand même encore plus grisant.