Hier j'ai vu au cinéma...

Rody dit:
dardar dit:C'est quand même dommage que tu raisonnes comme ça? :shock:

Ce réalisateur ne m'important guère, je n'y attache pas grande importance.
Et puis, il n'a pas du faire des pieds et mains non plus pour qu'on retire son nom de l'affiche...


Bah oui c'est tellement facile de retirer ton nom de l'affiche quand tu t'appelles Mc Tiernan.... Parce que bon hein "Par le réalisateur de Predator et Piège de Cristal" ça fera toujours des entrées assurées !

Imagine dans le même genre que Cameron essaie de virer son nom d'Avatar... Les doigts dans le nez quoi !
Rody dit:
dardar dit:C'est quand même dommage que tu raisonnes comme ça? :shock:

Ce réalisateur ne m'important guère, je n'y attache pas grande importance.
Et puis, il n'a pas du faire des pieds et mains non plus pour qu'on retire son nom de l'affiche...


Ok. Il m'avait semblé comprendre que tu aimais bien McTiernan AVANT.

Perso, j'ai toujours eu beaucoup d'estime pour lui. Je trouve qu'il a un truc. Un vrai. A part John boorman, c'est le seul réalisateur qui a vraiment su filmer une jungle par exemple. :P
dardar dit:Ok. Il m'avait semblé comprendre que tu aimais bien McTiernan AVANT.


Oui, j'aime bien ses vieux films. Mais ce n'est pas pour ça que je l'adule ou que j'attends avec impatience ces prochains films ;)

Malgré tous ses défauts, le remake de Rollerball a UNE qualité…

On y voit Jean Reno se faire exploser à coups de tabouret…
greuh, des plaisirs simples, des fois. :lol:

Mirmo dit:
Rody dit:
dardar dit:C'est quand même dommage que tu raisonnes comme ça? :shock:

Ce réalisateur ne m'important guère, je n'y attache pas grande importance.
Et puis, il n'a pas du faire des pieds et mains non plus pour qu'on retire son nom de l'affiche...

Bah oui c'est tellement facile de retirer ton nom de l'affiche quand tu t'appelles Mc Tiernan.... Parce que bon hein "Par le réalisateur de Predator et Piège de Cristal" ça fera toujours des entrées assurées !
Imagine dans le même genre que Cameron essaie de virer son nom d'Avatar... Les doigts dans le nez quoi !


Il y'a d'ailleurs dans ce style un exemple célèbre: Bryan Helgeland avait voulu faire retirer son nom de l'affiche de Payback, pour les mêmes problèmes de montage et de contrôle de son film. En vain. Par contre on peut lire "co-réalisé par John myrre". :shock:

David Lynch y était partiellement parvenu sur Dune (la version TV signée “Alan Smithee”) ;)
David Fincher y a échoué sur Alien3

greuh

David Fincher y a échoué sur Alien3


Et aucun director's cut à se mettre sous la dent en plus.

N'empêche, je l'aime bien moi, son alien. Beaucoup plus que le Cameron.
viking dit:
David Fincher y a échoué sur Alien3

Et aucun director's cut à se mettre sous la dent en plus.
N'empêche, je l'aime bien moi, son alien. Beaucoup plus que le Cameron.


J'étais pas au courant pour Fincher! :shock:

C'est l'Alien que j'aime le moins de la série. Par contre j'aime beaucoup le Jeunet, pourtant très décrié.

Jeunet n’a jamais tourné de film dans la franchise. Jamais.

Tout élément prétendant le contraire n’est que calomnie. Oh, il a bien fait un film de SF noirâtre avec des cafards noirs dedans, mais ça n’a rien à voir…

greuh, dont le préféré est celui… de Cameron.

dardar dit:Par contre j'aime beaucoup le Jeunet, pourtant très décrié.


Pareil, c'est mon préféré. Les 3 premiers opus ont vite été revendus.

En fait, c’est juste la preuve que vous n’aimez pas Alien.

greuh, qui connaît des gens, comme ça, qui préfèrent les oeufs de lump au caviar beluga…

Moi je les ai tous bien aimé, ils portent tous la marque de leur réalisateur et j’aime bien ça.
Surtout que c’est pas des réal. dégueu quand même

moi je les aime tous

comme Viking, je trouve qu’ils ont chacun leurs qualités (et leurs défauts)

j-m, con sensuel

@greuh: Tu vouvoies Rody? :wink:

J’adore Alien, mon préféré étant aussi celui de Cameron. Ça ne m’empêche pas d’aimer les autres…

Bon, allez, vu que je peux pas me contenter de mon dernier post de Hippie :

dardar, greuh, dans le Cameron, quand la Reine on croit qu’elle est morte et en fait elle revient, vous avez pas des envies de meurtre?

Je trouve que c’est le clicheton de trop (réutilisé dans Avatar)

viking dit:Bon, allez, vu que je peux pas me contenter de mon dernier post de Hippie :
dardar, greuh, dans le Cameron, quand la Reine on croit qu'elle est morte et en fait elle revient, vous avez pas des envies de meurtre?
Je trouve que c'est le clicheton de trop (réutilisé dans Avatar)


Disons que ça fait aussi partie du cahier des charges du film à suspense tendance fantastique ou horrifique. Et puis dans Aliens, c'est efficace. Dans Avatar, c'est ridicule. Comme tout le film. J'ai dit.
dardar dit:
viking dit:Bon, allez, vu que je peux pas me contenter de mon dernier post de Hippie :
dardar, greuh, dans le Cameron, quand la Reine on croit qu'elle est morte et en fait elle revient, vous avez pas des envies de meurtre?
Je trouve que c'est le clicheton de trop (réutilisé dans Avatar)

Disons que ça fait aussi partie du cahier des charges du film à suspense tendance fantastique ou horrifique. Et puis dans Aliens, c'est efficace. Dans Avatar, c'est ridicule. Comme tout le film. J'ai dit.


Puis à l'époque de AlienS, c'était vachement moins cliché* qu'à l'époque d'Avatar... Y'a quand même quoi... 1992-2010... 20 ans entre les deux.

greuh
* : mais ça l'était déjà, je le reconnais. Surtout pour les fans de bisseries.

J’ai vu “Expendables”.
Le titre reflète bien ce que je pense du film : c’est du consommable.
L’idée de réunir des vedettes des films d’actions pour réaliser “le” gros film était intéressante, il faut constater qu’elle est très mal exploitée.
A part Stallone, Statham et Roberts, les autres acteurs sont des faire valoir de luxe (Rourke, Li, Lundgren) ou des gros bras invités pour l’occasion (Austin, Couture, …). Stallone cabotine, gardant son air narquois et sortant de mauvaises vannes tout au long du film.
On aurait pu attendre de grosses phrases qui marquent, genre “je reviendrai”, mais c’est trop mal écrit pour cela.

Les scènes d’action sont filmées de façon epileptique : ça rend les bastons illisibles (ça évite surtout de voir qu’ils sont tous doublés).
Il n’y a aucune tension dans le récit. On alterne une scène d’action, une scène de papotage, une scène d’action, une scène de papotate, jusqu’à la fin, sans qu’on se dise à un moment qu’enfin, on va avoir le morceau de bravoure qu’on attendait.
Dans le genre scène culminante, on est loin de la fin de la “Horde sauvage” (un des meilleurs films de tous les temps) ou de la charge des Rohirrim dans “Le Seigneur des anneaux”. Un truc qui fiche la chair de poule rien que parce qu’on sent que ça va péter.

Bref, c’est assez paresseux, en rien outrancier (pas d’ultra-violence) et pas superbement réalisé (la scène avec Stallone, Willis et Schwartzenegger est complètement ratée : moche et super mal écrite).

Hier j’ai vu Inception.

[Tout le monde semble l’avoir déjà vu, mais bon, si ce n’est pas le cas, inutile de lire ce qui suit].

Alors que je m’attendais à une énième variation sur le thème très dickien du monde truqué, je trouve que le film parle moins d’illusion/réalité que d’invasion mentale. Extraire une idée, en implanter une. L’invasion menace l’intégrité du sujet. La métaphore du coffre fort est là pour rappeler le caractère supposé inviolable de l’intégrité. Le coffre renferme ce qu’il y a de plus secret, de plus personnel à un individu : ce fil invisible qui le pousse à agir. Ce fil qu’Ariane essaie de rembobiner tout au long du rêve.
En y regardant de près, seuls les personnages clés ont des motivations internes moins stéréotypées que le simple appât du gain. Il y a Cobb, sa femme Mall, et Fischer, le fils de milliardaire. Dans le dénouement, le film nous révèle que Mall et Fischer ont des motivations internes factices. Elles ne sont pas propres aux personnages mais ont été suggérées par un tiers. L’idée fixe de Mall – le monde est une illusion – lui a été insuflée par Cobb. Le Rosebud de Fischer, le moulin à vent de l’enfance qui l’unit au père n’est rien d’autre qu’un mensonge. Ce n’est plus la réalité du monde qui est remise en question, comme dans Matrix, mais celle du sujet. Alors qu’en général les auteurs de SF introduisent une dimension politique au monde qu’ils élaborent pour mieux en faire la critique, dans Inception, il n’y a aucun enjeu politique tant le monde que le film explore est replié sur l’intériorité. Souvenirs, sensorialité, sentiments, pensées, rêves, la sphère individuelle ne semble pas plus fiable que le monde qui nous entoure. L’incertitude persiste jusqu’au dernier plan du film. Peu importe finalement de savoir si la rencontre du père et des enfants est un rêve ou la réalité, nous ne serons pas si la motivation profonde de Cobb - retrouver ses enfants - est vraiment une idée à lui ou non. Le doute est permis tant cette idée fixe, pourtant à l’origine de l’intrigue du film, paraît artificielle, plaquée. Que savons-nous au juste de l’attachement de Cobb à ses enfants ? Rien. Une séquence qui se répète en boucles où deux enfants tournent le dos à Cobb avant de s’enfuir. Et cette répétition obsessionnelle est censée lever toute ambiguïté sur le bien fondé de sa motivation. Mais qu’en est-il ?
On peut sans doute reprocher au film l’absence d’un élément stable sur lequel ancrer l’ensemble. La porte reste ouverte aux interprétations multiples, ce flottement donnant l’impression que le film ne repose sur rien, n’aboutit à rien, si ce n’est à un vertige sans fin.

4/5

Mammuth (sorti en Avril)
Un des meilleurs films que j’aie vu cette année.

5/5