Bon, c’est pas au cinéma mais :
Hier j’ai vu “Buried” (2010) et…
Quelle sombre merde ! 
Le principe du huit-clos OK c’est sympa, mais là on s’emmerde dès les premières minutes et ça sera le cas jusqu’à la fin.
Dans les films récent j’avais pourtant trouvé sympa “Phone Game” mais avec Buried on touche le fond du fond.
- Il ne se passe rien de rien.
- Le coup du Blackberry qui capte sous terre, au secours.
- Les vidéos top quality qui s’uploadent à une vitesse de folie, lol.
- La sacoche avec la lampe, le couteau, les bâtons fluo et tout le tintouin qu’il est pas foutu d’avoir remarqué sans qu’on lui dise par téléphone…
- On se fout complètement du devenir de ce personnage qu’on ne connait pas, dont on n’apprend rien, qui n’est ni sympathique ni détestable et qui ne provoque rien à aucun moment chez le spectateur.
- La fin : re-LoL ! (“Bonjouuur je suis Mark White” !!)
- Les dialogues sans saveur (les interlocuteurs téléphoniques frôlent souvent le ridicule avec leurs questions débiles alors qu’un type les appelle pour un problème un tant soit peu urgent…)
- A ne pas voir en VF ^^
- On a droit à la séquence action avec le serpent (…no comment), à la séquence émotion avec le coup de fil à maman, à la séquence frisson avec la vidéo de la meuf qu’on ne connait pas non plus et dont on se fout aussi, et à un vieux twist tout pourri qui rime à rien et même dont on n’a rien à foutre à la fin (y’a même pas de message, de moral ou de quelconque piste de réflexion c’est énorme )
Bilan : 0/5
Comment la critique peut-elle avoir encensé un tel film de daube ?
vu HABEMUS PAPAM
fan de Piccoli, je pouvais pas manquer ça…on passe un très bon moment, on ressort heureux, mais on est pas bien sûr de ce qu’on vient de voir : le film est léger et grave, on repense à certaines scènes en se disant qu’on a pas tout à fait compris ou Moretti voulait nous emmener (le volley-ball, Tchékov), au total beaucoup de choses restent mystérieuses, entre la solennité des lieux (on est au Vatican, quoiqu’on en pense ça a de la gueule, comme décor) et le coté surréaliste de certaines scènes…On a ri mais on est tristes, on ne sait pas trop quoi penser…
si vous avez d’autres retours sur ce film, je suis preneur, j’ai aimé sans comprendre ce que j’aimais (si, Piccoli, mais bon…), c’est une impréssion étrange…
piesstou dit:
Hier j'ai vu "Buried" (2010) et....
Quelle sombre merde !
Le principe du huit-clos OK c'est sympa, mais là on s'emmerde dès les premières minutes et ça sera le cas jusqu'à la fin.
+1
MELANCHOLIA
Grosse impression, mais aussi grosse frustration.
-Le film est’il une énorme somme de symboles déstinés aux érudits, un peu comme la gravure “melencolia” de Durer auquel le film fait forcément référence ?
-Le propos du film est-il l’apocalypse intime que représente la dépression qui semble être un élément centrale du film ?
-le film traite peut être également de la dislocation des structures familiales, et de la fin du petit monde de cette famille, voire des familles en général ?
Trop de pistes de lectures, et pas assez de clés ou d’indication pour guider le spectateur. Une seule vision est donc forcément insuffisante pour se faire une idée, mais ça donne sacrément envie d’y revenir tant la forme est belle. (Je ne suis toujours pas fan des cadres flottants de Von Trier, mais la photo exceptionnelle m’a vite fait oublié ce désagrémént…)
/5
kalkaoual dit:
LA GUERRE EST DECLAREE
Ce qui saute aux yeux dès le début, c'est le coté amateur du film. dialogues qui ont l'air d'être lus, mouvements de caméra désordonnées, scénario qui part dans tous les sens (la voix off ne parvient pas à rattacher les morceaux de film)... L'intérêt du film est à mon avis à deux endroits: dans les quelques trouvailles cinématographiques (par exemple, la course dans les couloirs de l'hôpital) certes surnageant un peu dans un flot de délires foutraques; et d'autre part dans l'angle d'attaque du sujet. Au lieu de nous dévoiler le cancer de l'enfant à grand renfort de sanglots et de musiques dramatiques, les acteurs se mettent volontairement en porte-à-faux avec des répliques grivoises et malvenues, et un jeu faux-comique déstabilisant. Mais jouer des parents confrontés au cancer de leur enfant (en plus autobiographique) comme si c'était un sketch de Gad Elmaleh, pour dire que la vie continue, ça ne plaira pas à tout le monde.
Je suis resté complètement à distance. Eviter le pathos c'est bien, mais quand c'est trop, on reste sur le bas côté.
Et puis les réactions des parents aux différents événements m'ont semblés complètement irrationnels: genre la réaction du mari au téléphone quand il apprend la nouvelle, surjoué. Le champagne et les rires dans le train au retour de Marseille, incroyable. D'ailleurs, j'y ai jamais cru... Et on se prend dans les bras à l'arrivée du train avec de gros sourires, pas cru une seconde
Oui c’est le problème (voulu) de la guerre est déclarée, on a l’impression que les acteurs ne veulent pas qu’on croie à ce qu’ils jouent… très étrange.
Sinon:
Habemus papam
C’est un Nanni Moretti moins bavard que d’habitude, ce qui n’est pas pour me déplaire Piccoli campe avec classe un cardinal qui refuse le pouvoir, et Moretti reprend son habituel costume de psychiatre pédagogue. Ce que j’ai aimé c’est que le film, parti du situation sérieuse, riche en suspens, glisse doucement vers le burlesque (le volley des cardinaux, la partie de cartes) sans jamais nous expulser hors de l’intrigue. Certains passages ne servent pas à grand chose (quid du fana de Tchekov ? ) mais la conclusion sur la vacuité de toute forme de pouvoir, et sur la faiblesse humaine, est subtile et pas assommante. Un film qui donne le sourire et qui fait un peu réfléchir.
Crazy Stupid Love
Steve Carell fait partie, avec Charlie Sheen et autre Leslie Nieslen, de ces acteurs qui ont le talent de faire rire dès qu’ils prennent un air sérieux. Donc comme d’habitude, on se retrouve avec l’histoire de trentenaire-quarantenaire ringard et pas dragueur pour un rond, dont la vie sentimentale s’enlise lamentablement. Comme d’habitude, un beau gosse lui tend une main opportune, et comme d’habitude l’amour l’emporte à la fin, et tout est bien qui finit bien. Certes ça reste un Love Actually un peu cheap, un peu théâtre de boulevard, mais les comédiens, Emma Stone en tête, y mettent tellement de fraîcheur qu’on boude pas son plaisir, surtout quand les bonnes répliques commencent à arriver (hommage à Steve Jobs) ! bref c’est une bonne petite comédie amusante.
et puis pour le débat
Buried
Un huis-clos intense, original (autant d’écran noir au cinéma!), auditif et crispant. L’intrigue est menée tambour (et coeur) battant, et on passe de l’espoir au désespoir, de la résignation à la joie en 2 temps 3 mouvements. Un coup de pied dans la fourmilière, c’est réjouissant pour l’avenir du cinéma de voir qu’il y a encore des gens qui essaient.
LA GUERRE EST DECLAREE
Extrêmement émouvant. Très bien scénarisé et monté. Belle musique.
SUPER 8
Très sympa. Un “ETlike” en moins bien.
+1 pour LA GUERRE EST DÉCLARÉE !
J’adore la vitesse de ce film, son humour et son audace. Je trouve qu’il résussit à éviter tous les piège du sujet méchamment casse-gueule. 
Blackthorn
Un western avec de superbes paysages et un univers décalé (Bolivie début XXe), deux générations de bandits qui s’apprivoisent, des méchants qui cachent bien leur jeu, des poursuites et des chevauchées, des déserts, … le tout est très bien interprété et joliment filmé. Le film prend son temps, pas toujours assez à mon gout, mais on est loin du film d’action.
J’ai pris beaucoup de plaisir à le regarder.
Et maintenant on va où ?
Petite comédie agréable sur fond de guerre au liban. Les touches d’humour frappent juste, même si le tout donne une impression de grand-guignol. Et pourtant, Labiki sait aussi faire passer l’émotion brute quand il le faut (la mort du fils) D’habitude je suis pas fan de ce genre de films, plein de bonnes intentions pacifiques et avec de l’humour potache sur fond de guerre, mais faut bien dire que celui-ci occupe le haut du panier. Mention spéciale à la bande sonore, vraiment excellente…
Restless
Gus Van Sant nous sort un remake aseptisé de “Harold & Maud”. Problème récurrent chez lui, le scénario qui de loin pouvait paraître intéressant se révèle rapidement d’une platitude assommante. ici c’est entre autre le personnage d’Hiroshi, le fantôme kamikaze japonais, qui déçoit. Seul détail amusant, sa passion pour le Touché-Coulé, sinon il ne sert absolument à rien dans l’histoire. Pour l"histoire d’amour Gus Van Sant multiplie les facilités de scénario (par ex, la dispute factice au 2/3 du film) Même le cancer de l’héroïne, on y croit pas une seconde tant tout est lisse et idyllique: les traitements ne la fatiguent même pas ! Heureusement que le couple d’amoureux a de bonnes bouilles qui nous attendrissent quand on les regarde se bécoter, sinon le film aurait pu partir direct à la poubelle. Sans doute le plus mauvais film de Gus Van Sant, c’est dire.
piesstou dit:Bon, c'est pas au cinéma mais :
Hier j'ai vu "Buried" (2010) et....
Quelle sombre merde !
Oulà, je ne peux pas laisser Buried se faire défoncer comme ça sans essayer de le défendre !
piesstou dit:- Il ne se passe rien de rien.
En même temps, on était prévenu : le film était vendu comme un huis-clos en temps réel de 1h30 avec un mec enfermé dans une boite...
piesstou dit:- Le coup du Blackberry qui capte sous terre, au secours.
Autant que je me souvienne il n'est qu'à une poignée de mètres sous terre. On arrive bien à capter les réseaux télécom dans le métro alors pourquoi pas dans une caisse sous terre ?
piesstou dit:- Les vidéos top quality qui s'uploadent à une vitesse de folie, lol.
C'est le cas de tous les films hollywoodiens. La technologie est tip-top-HD-instantannée-avec-de-jolies-interfaces-utilisateurs-qui-font-bip-bip-à-chaque-touche. Et puis tu trouvais déjà le film assez lent comme ça alors imagines si tu avais du attendre le chargement des vidéos...
piesstou dit:- La sacoche avec la lampe, le couteau, les bâtons fluo et tout le tintouin qu'il est pas foutu d'avoir remarqué sans qu'on lui dise par téléphone..
Vu l'exiguité de la caisse, ça reste crédible. Quand on voit déjà comment il se tord à plusieurs reprises comme un malade juste pour tourner dans sa boite. T'as jamais trouvé un truc dans ton lit dont tu ignorais la présence (chaussette ou bijou).
piesstou dit:- Les dialogues sans saveur (les interlocuteurs téléphoniques frôlent souvent le ridicule avec leurs questions débiles alors qu'un type les appelle pour un problème un tant soit peu urgent...)
Tu as déjà tenté d'appeler des administrations pour demander des renseignements ou des services ? Sérieux, même si ta situation n'est pas aussi urgente que celle du héros, tu es tombé systématiquement sur la bonne personne du premier coup ? Moi quand j'appelle on me demande d'appuyer sur telle ou telle touche, puis on me met en attente, on me transfère, on me remet en attente et on finit invariablement par me raccrocher au nez. Et j'appelle pas l'Elysée ! Pour moi, Buried est justement un film qui critique ouvertement notre société actuelle où, malgré toute les technologies à notre portée, on reste incapable de communiquer correctement et humainement.
piesstou dit:- A ne pas voir en VF ^^
Là, je te rejoins. La VF, comme souvent, est catastrophique ici. On fait avec ce qu'on a.
piesstou dit:Bilan : 0/5
Comment la critique peut-elle avoir encensé un tel film de daube ?
Pour ma part, je savais à quoi m'attendre en allant voir le film et j'y allais justement pour voir comment on pouvait faire un film dans un si petit espace avec un seul acteur. Je n'ai clairement pas été déçu ! Le réalisateur fait preuve de beaucoup d'ingéniosité dans sa mise en scène et je suis souvent resté accroché en mon fauteuil durant certains plans en me demandant comment ils avaient pu les réaliser. Pour moi ce film est un incroyable défi technique parfaitement maitrisé de bout en bout.
Tu te plains aussi qu'il n'y a aucune réflexion, mais c'est faux. Comme beaucoup de films ces dernières années, Buried dénonce la guerre en Irak sans montrer pourtant une seule scène de guerre. C'est par le biais des conversations avec le ravisseur du héros qu'on retrouve le plus cette thématique : dans cette guerre sans logique ni but clairement défini, personne ne sait plus qui est soldat, qui est terroriste et pourtant tout le monde se tire dans les pattes ou essaye de s'enrichir sur le dos de l'autre uniquement pour survivre.
Buried ne prétend pas être un grand film ni révolutionner le cinéma. C'est certes un OVNI et le genre de film qui divise mais de là à l'écraser comme tu l'as fait, j'ai du mal à comprendre, mais je respecte ton opinion.
Ben là, même si j’ai pas halluciné sur Buried, je suis assez d’accord avec Sunwalker. Un film honnête je dirai.
Perso, c’est le coup du serpent moi qui m’a fait trop “houlà le scénariste galère pour tenir sur une heure et demie alors il rajouter le monstre et le combat dantesque” mais à part ce genre de sensation par moments (le fait de tirer un peu la corde) j’ai trouvé que ça se tenait bien.
Quelques incohérences mais qui ne m’ont pas dérangé outre-mesure (effectivement le coup des vidéos qui charge à toute allure).
Le téléphone clairement ça “pourrait” capter : il n’est pas profondément enfoui, par contre la couverture de la zone en signal doit être assez limitée donc plausible bien qu’improbable.
L’attente téléphonique est très bonne au contraire parce que tu tombes forcément sur des serveurs vocaux, tu appuies sur les touches, tu attends, tu attends, tu as quelqu’un, il te met sur attente, etc… très crédible cette partie-là.
Enfin bref, pas mal et une fin honnête, ça m’a convenu…
Samedi dernier, je suis allé voir “Drive”.
Un copain l’avait vu à Cannes et ne parlait que de ça depuis. Je dois dire que ça a de la gueule. C’est très sobre, pas bavard, super bien filmé et pas mal violent. Une histoire toute bête, mais d’une intensité terrible.
Un grand film.
Pour la petite histoire, il paraît que je ressemble à Gosling. Tout ceux qui ont vu “Drive” ou “Crazy, Stupid, Love” me le disent.
Oui, très bon Drive
Mais dans le genre thriller sorti de nulle-part, j’ai une légère préférence pour Animal Kingdom 
Jer dit:Samedi dernier, je suis allé voir "Drive".
Un copain l'avait vu à Cannes et ne parlait que de ça depuis. Je dois dire que ça a de la gueule. C'est très sobre, pas bavard, super bien filmé et pas mal violent. Une histoire toute bête, mais d'une intensité terrible.
Un grand film.
Pour la petite histoire, il paraît que je ressemble à Gosling. Tout ceux qui ont vu "Drive" ou "Crazy, Stupid, Love" me le disent.
Alors te voilà devenu officiellement le sex-symbol de Tric-trac !
Félicitations !
Drive, ou le 1er film que j'ai envie de voir au cinoche depuis des mois...
dardar dit:Jer dit:Samedi dernier, je suis allé voir "Drive".
Un copain l'avait vu à Cannes et ne parlait que de ça depuis. Je dois dire que ça a de la gueule. C'est très sobre, pas bavard, super bien filmé et pas mal violent. Une histoire toute bête, mais d'une intensité terrible.
Un grand film.
Pour la petite histoire, il paraît que je ressemble à Gosling. Tout ceux qui ont vu "Drive" ou "Crazy, Stupid, Love" me le disent.
Alors te voilà devenu officiellement le sex-symbol de Tric-trac !
Félicitations !
Drive, ou le 1er film que j'ai envie de voir au cinoche depuis des mois...
Clair, il faut que j'en profite avec les meufs. Surtout qu'il va encore être à l'affiche du film de Clooney.
"Drive", ça me donnait envie depuis les retours de Cannes, et je ne regrette pas d'y être allé. Quel film !
Jer dit:
Pour la petite histoire, il paraît que je ressemble à Gosling. Tout ceux qui ont vu "Drive" ou "Crazy, Stupid, Love" me le disent.
Bon, eh bien, j'espère ne pas te croiser dans un ascenseur…
Je viens de voir buried.
J’ai vraiment beaucoup aimé. J’ai ressenti autant de plaisir voir plus que dans la plupart des bons thrillers de ces dernières années, alors que le film se passe avec un seul acteur dans un espace confiné !
En dehors de son pitch, le scénario est peu innovant, mais maintient le spectateur en haleine. Je n’ai pas vu le temps passer, ce qui est assez hallucinant compte tenu des caractéristiques du film. La fin m’a bien plu.
Clairement le réalisateur a fait très, très fort. Je classe le film dans la catégorie des must-see !
The Artist
Dujardin cabotine bien en pointure du muet, Bejo pétille de vitalité et d’enthousiasme de bout en bout, et Hazanavicius s’amuse à reprendre des clichés de réalisations des films années 20 ( ombres sur le mur, dutch angle etc…) mais tout ça pour quoi ? Passé le plaisir de la première demi-heure, le film s’étire inutilement sans avoir rien à montrer d’autre qu’une version appauvrie d’Une étoile est née. Dujardin est à l’aise dans l’exercice du mime et de l’expression corporelle, mais à part pour le pari audacieux du film muet, méritait-il vraiment une palme pour un film aussi anecdotique?
Paradoxalement pour un film muet, beaucoup de bruit pour pas grand chose.
Polisse
Brut de décoffrage, le film de Maïwenn n’est pas exempt de défaut (en premier lieu la présence de Maïwenn dans le film, dont le personnage ne sert à rien - d’ailleurs c’est quoi cette mode pour les réalisateurs d’avoir un rôle dans leur propre film ? C’est stupide) Mais les performances des acteurs et actrices, tous excellents, emportent largement le morceau. Formidable Marina Foïs, exceptionnelle Karin Viard, impressionnant Joey Starr…on trépigne de rage, on réclate de rire, on a pitié, on a la haine, bref on a des émotions. C’est ce qu’on demande avant tout au cinéma.
Donc palmarès de l’année (provisoire)
Palme d’or
Melancholia de Lars Von trier
Grand Prix du Jury
Polisse de Maïwenn
Meilleur acteur
Brad Pitt pour Tree of Life
Meilleure actrice
Cecile de France pour Le Gamin au Vélo
Prix de la mise en scène
Drive de refn
Le reste : non attribué.