Hier j'ai vu au cinéma...

Real Steel

Ces derniers temps je ne vais plus trop au cinéma, je regarde plutôt des films, ou d’anciennes séries en DVD. La je découvre un film dont personne ne parle. Je me renseigne un peu, les critiques sont honnêtes, il y a un petit aspect science-fiction, et je suis toujours bon publique lorsqu’il s’agit de SF.
Je décide donc d’aller voir ce film avec mon épouse.

On a en fait toutes les recettes du film de boxe, on a l’histoire d’une relation père fils avec comme support la boxe. Oui, mais ici ce sont des robots qui se battent. En fait il y a de nombreux thèmes en filigranes dans ce film, les relations humaines, celles des humains avec certains objets qu’ils considèrent comme animés d’une volonté propre, sur le milieu des sports violents, et aussi une volonté de revenir à du beau sport, plus humain et moins dévoré par l’argent. Il y a de nombreux clins d’œils, à un certain manga qui a été porté en dessin animé, mais aussi à Rocky et de nombreux films de boxe ou de combats. Un film très agréable à regarder, j’ai passé un très bon moment. Ce n’est pas du même acabit que des films comme Million Dollar Baby ou De l’ombre à la lumière (quoi que pour ce dernier il peut y avoir des similitudes dans le sens où ici aussi il y a une volonté de recommencer une nouvelle vie), mais c’est tout de même joliment fait et bien joué, j’ai trouvé Hugh Jackman très bien dans le rôle du père/boxeur/entraineur/filou et un peu “looser”. En fait c’est un de ces films que vous allez voir sans trop d’attentes mais qui fait passer beaucoup d’émotion, et vous vous prenez à vraiment vivre les matchs.

Thierry :pouicok:

Polisse

Si j’étais perfide, je dirais que le meilleur moment de la soirée fut la bande annonce pour L’ordre et la morale, le prochain Kassovitz, présentée en avant programme. Pour le reste, j’ai trouvé ce film vraiment détestable.

Bien sûr, comme cela a été maintes fois souligné, l’ouvrage est plein de qualités: une tentative crédible de représenter la police de manière réaliste; la volonté de s’attacher à un matériel original et difficile; un groupe d’acteurs vraiment très bons; des scènes de comédie aussi surprenantes que réussies; l’entrée en scène de Joeystarr, la prestation de Sandrine Kiberlain. Le rythme. Mais l’enthousiasme que ces éléments ont généré m’a semblé un peu exagéré.

Surtout, ce qui m’a beaucoup dérangé c’est le point de vue adopté.

Premièrement, l’espèce de mise en abyme de la réalisatrice qui se donne un personnage de photographe, tombe amoureuse, nous raconte sa vie de bobo. Outre que cet exercice narcissique était très énervant, il dessert vraiment le propos selon moi. Cela donnait l’impression qu’un deuxième film viendrait taper l’incruste, mettre un pied dans la porte, un deuxième film largement moins intéressant que le premier; un peu comme quelqu’un qui insiste pour te parler quand tu écoutes le live au village Vanguard de Coltrane. Il y a de belles scènes, certes, mais, comme le reste, elles de rester au bord du sujet. Plus qu’évasives, elles m’ont semblé inabouties. Du zapping. ces décrochages soulignent de manière complètement inutile le coté auteurisant du film, alors qu’il y avait matière à un petit film nerveux. Oui, il y a de belles scènes, mais au service de quoi ?

Si l’ouverture est bien – pas le générique, que j’ai trouvé hors de propos, mais les premières scènes – j’ai trouvé la fin complètement ratée. Insistante, lourdement symbolique, pénible. Un peu comme celle qui lui fait écho un peu plus tôt dans le film. Le spectaculaire semble privilégié aux dépens du sens, du réalisme. Pour moi, c’est le gros ratage du film. Pas seulement le twist final, mais toute la dernière partie. En étant large, je dirais même que le dernier quart du film est raté. Raté et inutile. Pourquoi vouloir faire des films de deux heure quand une demi-heure, au bas mot, semble inutile ? C’est pour faire plus auteur ?

Ensuite, j’ai vraiment détesté la manière dont elle ne retenait et mettait en avant que le coté le plus spectaculaire et obscène des histoires, pour les abandonner une fois qu’elle en avait bien pressées le jus émotionel. Si les personnages de flics sont (un peu, n’exagérons rien) fouillés, les victimes et les coupables sont caricaturales, sans ambiguïtés, et ne sont là que pour mettre en scène l’horreur. Les personnages, flics, victimes, coupables, campent sur des positions figées et caricaturales. Les scènes d’aveu sont bizarres, et on a l’impression qu’elles sont expédiées. De la scène avec l’enfant, dont on a déjà beaucoup parlé, elle ne retient que le tire-larme. Alors que ce qui se passe avant, et surtout après, n’était pas moins signifiant. Oui, il y a de l’émotion, mais au service de quoi ? L’histoire avec Sandrine Kiberlain, on dirait un spot de prévention. J’attend autre chose du cinéma.

Cet abandon des histoires à peine ouvertes – l’histoire du divorce par exemple --, le refus de faire du travail en profondeur, de complexifier ce point de départ, au profit de l’accumulation fonctionne très bien. C’est sûr. Il y a un espère de flot d’émotions contradictoires qui sont martelées les unes après les autres et qui embarquent le spectateur. Mais le rendent un peu bête. Mais elles sont quand même assez désarticulées. Ce qui pose une question éthique au fond: on évoque des faits graves, on fait jouer des scènes compliquées à des enfants, mais quel est l’utilité, l’apport ?

Il y a un espèce de mimétisme entre la manière dont elle filme et la manière dont les personnages racontent leur journée: en ne retenant que les traits les plus crus, les plus obscènes. Comme elle ne s’attarde pas sur ses personnages, elle peut en accumuler sans qu’ils ne fassent plus de sens. La fin du film – les histoires d’internet, la pédophilie en milieu scolaire – est pleine de ces scènes dont elle ne fait pas grand chose de plus que le journal télévisé. Oh, c’est horrible… Mais ensuite ? Cette accumulation est un peu à gerber. En plus, elle empêche vraiment de penser.

Du coup, le parti-pris affiché de réalisme – d’après une histoire vrai, en immersion – est vraiment dérangeant alors que le travail de montage, la scénarisation, la mise en scène est aussi omniprésente. Pas de temps mort, pas d’ennui. C’est une sorte de clip.

Il est probable que la proximité avec l’horreur de cette pratique amène à s’en défendre de cette manière. Mais on se serait attendu à ce que la réalisatrice prenne un peu de distance. Par exemple, pour l’histoire du portable volé, très drôle au demeurant, il est dommage qu’il n’y ait pas eu une autre scène qui serait venu faire contraste. Elle abandonne la victime, dans une représentation figée. Alors que la réalité est sans doute plus complexe que ça.

Il y a une représentation sans trop d’ambiguïtés du corps de police. Des gens purs, idéalistes, bouffés par leur travail, confrontés à une hiérarchie prise dans des compromissions politiques. Le tout filmé d’une manière très hystérique. Personnellement, je trouve que même la série des Dirty Harry est porteuse de plus d’ambiguïtés. Que les policiers aient apprécié le miroir qu’elle leur tendait dit bien que sa représentation de la réalité est peu objective, très proche de la leur. Est-ce qu’ils auraient aimé si c’était Depardon qui les auraient filmé.

Il y a plein de ces scènes volontairement obscènes – à l’hôpital par exemple, ou dans le passage concernant internet – qui ne semblent servir à rien d’autres que de réveiller le spectateur. Elles n’en auraient pas été moins parlantes si elles étaient restées hors champ.

C’est pourquoi elle échoue complètement à rendre compte de son sujet à mon avis. Les portraits d’adolescents, par exemple, sont vraiment ratés. La sexualité à l’époque contemporaine, par exemple, est sans doute plus complexe que ce qu’elle veut bien en dépeindre. Mais il aurait fallut qu’elle s’attarde un peu sur les histoires. Qu’elle les abandonne pour nous raconter ses histoires de pizza, j’ai trouvé ça vraiment gênant.

Au final, de l’émotion, c’est certains, mais peu de pensée. Une enfilade d’histoires courtes, dé-contextualisées. Cela donne vraiment l’impression que ce qui intéresse la réalisatrice c’est 1) la réalisatrice 2) Joeystarr 3) le corps de police et que le reste n’est qu’une lubie qui lui passera.

Je suis allé voir Drive hier soir et j’avoue que c’est une belle claque ! Sur une histoire somme toute banale, le film crée une ambiance extraordinaire renforcé par une bande son en parfaite adéquation : il n’y a pas à dire, le réalisateur sait filmer ses acteurs et les sublimer.

Don Lopertuis

Polisse
(je ne savais rien de ce film)
Tres impressionne par l’ensemble, c’est realiste, cru, les personnages ont une vraie densite (tres bon casting, mention a Joey Starr et Karin Viard)

Plusieurs tres bonnes scenes, assez marquantes

Ce n’est pas parfait, mais pour moi c’est du tres bon…
Cette Maiwenn est prometteuse en realisatrice (par contre, en actrice c’est vraiment pas terrible) :pouicok:

soze dit:Polisse
Si j'étais perfide, je dirais que le meilleur moment de la soirée fut la bande annonce pour L'ordre et la morale, le prochain Kassovitz, présentée en avant programme. Pour le reste, j'ai trouvé ce film vraiment détestable.
Bien sûr, comme cela a été maintes fois souligné, l'ouvrage est plein de qualités: une tentative crédible de représenter la police de manière réaliste; la volonté de s'attacher à un matériel original et difficile; un groupe d'acteurs vraiment très bons; des scènes de comédie aussi surprenantes que réussies; l'entrée en scène de Joeystarr, la prestation de Sandrine Kiberlain. Le rythme. Mais l'enthousiasme que ces éléments ont généré m'a semblé un peu exagéré.
Surtout, ce qui m'a beaucoup dérangé c'est le point de vue adopté.
Premièrement, l'espèce de mise en abyme de la réalisatrice qui se donne un personnage de photographe, tombe amoureuse, nous raconte sa vie de bobo. Outre que cet exercice narcissique était très énervant, il dessert vraiment le propos selon moi. Cela donnait l'impression qu'un deuxième film viendrait taper l'incruste, mettre un pied dans la porte, un deuxième film largement moins intéressant que le premier; un peu comme quelqu'un qui insiste pour te parler quand tu écoutes le live au village Vanguard de Coltrane. Il y a de belles scènes, certes, mais, comme le reste, elles de rester au bord du sujet. Plus qu'évasives, elles m'ont semblé inabouties. Du zapping. ces décrochages soulignent de manière complètement inutile le coté auteurisant du film, alors qu'il y avait matière à un petit film nerveux. Oui, il y a de belles scènes, mais au service de quoi ?
Si l'ouverture est bien -- pas le générique, que j'ai trouvé hors de propos, mais les premières scènes -- j'ai trouvé la fin complètement ratée. Insistante, lourdement symbolique, pénible. Un peu comme celle qui lui fait écho un peu plus tôt dans le film. Le spectaculaire semble privilégié aux dépens du sens, du réalisme. Pour moi, c'est le gros ratage du film. Pas seulement le twist final, mais toute la dernière partie. En étant large, je dirais même que le dernier quart du film est raté. Raté et inutile. Pourquoi vouloir faire des films de deux heure quand une demi-heure, au bas mot, semble inutile ? C'est pour faire plus auteur ?
Ensuite, j'ai vraiment détesté la manière dont elle ne retenait et mettait en avant que le coté le plus spectaculaire et obscène des histoires, pour les abandonner une fois qu'elle en avait bien pressées le jus émotionel. Si les personnages de flics sont (un peu, n’exagérons rien) fouillés, les victimes et les coupables sont caricaturales, sans ambiguïtés, et ne sont là que pour mettre en scène l'horreur. Les personnages, flics, victimes, coupables, campent sur des positions figées et caricaturales. Les scènes d'aveu sont bizarres, et on a l'impression qu'elles sont expédiées. De la scène avec l'enfant, dont on a déjà beaucoup parlé, elle ne retient que le tire-larme. Alors que ce qui se passe avant, et surtout après, n'était pas moins signifiant. Oui, il y a de l'émotion, mais au service de quoi ? L'histoire avec Sandrine Kiberlain, on dirait un spot de prévention. J'attend autre chose du cinéma.
Cet abandon des histoires à peine ouvertes -- l'histoire du divorce par exemple --, le refus de faire du travail en profondeur, de complexifier ce point de départ, au profit de l'accumulation fonctionne très bien. C'est sûr. Il y a un espère de flot d'émotions contradictoires qui sont martelées les unes après les autres et qui embarquent le spectateur. Mais le rendent un peu bête. Mais elles sont quand même assez désarticulées. Ce qui pose une question éthique au fond: on évoque des faits graves, on fait jouer des scènes compliquées à des enfants, mais quel est l'utilité, l'apport ?
Il y a un espèce de mimétisme entre la manière dont elle filme et la manière dont les personnages racontent leur journée: en ne retenant que les traits les plus crus, les plus obscènes. Comme elle ne s'attarde pas sur ses personnages, elle peut en accumuler sans qu'ils ne fassent plus de sens. La fin du film -- les histoires d'internet, la pédophilie en milieu scolaire -- est pleine de ces scènes dont elle ne fait pas grand chose de plus que le journal télévisé. Oh, c'est horrible... Mais ensuite ? Cette accumulation est un peu à gerber. En plus, elle empêche vraiment de penser.
Du coup, le parti-pris affiché de réalisme -- d'après une histoire vrai, en immersion -- est vraiment dérangeant alors que le travail de montage, la scénarisation, la mise en scène est aussi omniprésente. Pas de temps mort, pas d'ennui. C'est une sorte de clip.
Il est probable que la proximité avec l'horreur de cette pratique amène à s'en défendre de cette manière. Mais on se serait attendu à ce que la réalisatrice prenne un peu de distance. Par exemple, pour l'histoire du portable volé, très drôle au demeurant, il est dommage qu'il n'y ait pas eu une autre scène qui serait venu faire contraste. Elle abandonne la victime, dans une représentation figée. Alors que la réalité est sans doute plus complexe que ça.
Il y a une représentation sans trop d’ambiguïtés du corps de police. Des gens purs, idéalistes, bouffés par leur travail, confrontés à une hiérarchie prise dans des compromissions politiques. Le tout filmé d'une manière très hystérique. Personnellement, je trouve que même la série des Dirty Harry est porteuse de plus d’ambiguïtés. Que les policiers aient apprécié le miroir qu'elle leur tendait dit bien que sa représentation de la réalité est peu objective, très proche de la leur. Est-ce qu'ils auraient aimé si c'était Depardon qui les auraient filmé.
Il y a plein de ces scènes volontairement obscènes -- à l'hôpital par exemple, ou dans le passage concernant internet -- qui ne semblent servir à rien d'autres que de réveiller le spectateur. Elles n'en auraient pas été moins parlantes si elles étaient restées hors champ.
C'est pourquoi elle échoue complètement à rendre compte de son sujet à mon avis. Les portraits d'adolescents, par exemple, sont vraiment ratés. La sexualité à l'époque contemporaine, par exemple, est sans doute plus complexe que ce qu'elle veut bien en dépeindre. Mais il aurait fallut qu'elle s'attarde un peu sur les histoires. Qu'elle les abandonne pour nous raconter ses histoires de pizza, j'ai trouvé ça vraiment gênant.
Au final, de l'émotion, c'est certains, mais peu de pensée. Une enfilade d'histoires courtes, dé-contextualisées. Cela donne vraiment l'impression que ce qui intéresse la réalisatrice c'est 1) la réalisatrice 2) Joeystarr 3) le corps de police et que le reste n'est qu'une lubie qui lui passera.


Tout est dit ! J'en ai pensé à peu près la même chose...
Pas forcément plus pertinent qu'un 90' Enquêtes ou qu'un Zone Interdite, sauf qu'ici on est face à des acteurs dont certains sont là pour se regarder le nombril. En 90 minutes, Maïwenn essaye de nous présenter 90% des cas auxquels sont confrontés la BPM pour se retrouver au final devant un fourre-tout sans aucun sens, une succession de saynètes vides de propos, parfois caricaturales (le fait d'être dans une fiction y étant sûrement pour beaucoup) mais jamais abouties. Dommage.

je suis à peu près d’accord avec vous, sur:
- le personnage de Maiwenn : le fait qu’en plus d’être inintéressant (et agacant) il a tendance à casser le rythme/atmosphère du film.
- le côté on enfile les histoires sans aller plus loin (pourquoi sont ils pédophiles ou autres, pour combien de temps iront ils en prison, vont-ils éprouver du remords, vont-ils ne plus recommencer, les enfants vont-ils s’en sortir etc.)

Maintenant le film de Maiwenn vise à suivre la brigade des mineurs pendant son exercice quotidien, c’est normal de ne suivre que ce à quoi ils sont confrontés au jour le jour, sans passer par la case psy, tribunal, prison etc. Ce que j’ai trouvé plus dommage c’est l’image des policiers, ils ont l’air tous plus (ou moins) malheureux. Alors est ce que ca reflète la réalité? j’en sais rien, mais dans ce cas là, ca aurait peut etre été intéressant d’essayer d’expliquer pourquoi ils font ce boulot, ce que ca leur apporte, pourquoi ils continuent alors que ca impacte très négativement leur vie de couple/famille…

Enfin, j’ai trouvé ca beaucoup plus émouvant qu’un 90’ enquête ( ce serait quand même dommage sinon).

Un Monstre à Paris : excellente surprise. Chouette ambiance graphique et musicale. Peut-être un peu long à démarrer, mais très bonne séance pour nous trois. 7/10

Polisse : exactement le film auquel je m’attendais. Très juste dans le ton employé, de chouettes acteurs. J’ai eu un tout petit peu de mal à rentrer dans l’histoire à cause de l’aspect documentaire que je n’apprécie guère, mais le sujet est tellement bien traité que j’ai finalement totalement adhéré. Mention spéciale à Joeystarr, que j’ai toujours détesté. Le rôle anecdotique de Maiwenn ne m’a pas dérangé du tout. 8/10

Rody dit:Un Monstre à Paris : excellente surprise. Chouette ambiance graphique et musicale. Peut-être un peu long à démarrer, mais très bonne séance pour nous trois. 7/10
Polisse : exactement le film auquel je m'attendais. Très juste dans le ton employé, de chouettes acteurs. J'ai eu un tout petit peu de mal à rentrer dans l'histoire à cause de l'aspect documentaire que je n'apprécie guère, mais le sujet est tellement bien traité que j'ai finalement totalement adhéré. Mention spéciale à Joeystarr, que j'ai toujours détesté. Le rôle anecdotique de Maiwenn ne m'a pas dérangé du tout. 8/10


Tout pareil. Très bon moment de cinema. pas envie d'en rajouter, juste pris dedans

The Artist: Très bonne idée, très bien fichue, très très bon moment avec Dujardin que j'apprécie, et Bérénice Béjo magnifique.
ElGrillo dit:The Artist: Très bonne idée, très bien fichue, très très bon moment avec Dujardin que j'apprécie, et Bérénice Béjo magnifique.


J'y vais samedi soir et il me taaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarde !

Melancholia.

Sorti il y a un siècle au cinoche je crois. En tout cas, il m’a bouleversé. Vraiment fait voyager. L’ambiance glauque rappelle le film précédent de Lars Von Trier, et les images sont véritablement sublimes.

Time out

Dommage, le film aurait pu être bien si:

-il avait plus d’identité visuelle
-la psychologie du flic est plus creusée
-si Andrew Nicol avait trouvé une fin

Voilà un film qui sans aucun doute aurait été mieux en roman !

kalkaoual dit:Time out
Dommage, le film aurait pu être bien si:
-il avait plus d'identité visuelle
-la psychologie du flic est plus creusée
-si Andrew Nicol avait trouvé une fin
Voilà un film qui sans aucun doute aurait été mieux en roman !



Tellement vrai, tellement vrai...
En fait je crois que c'est ça le truc de ce film. On en ressort en se disant que l'idée est super pour un bon roman de Sf et que le film est complètement raté et on lui en veut d'avoir massacré le très bon livre que ça aurait pu être :) ...

C’est vrai que l’on sent, on sait que le personnage de Cylian Murphy n’est pas si pourri que ça, mais on ne nous fournit pas assez d’éléments pour comprendre.

J’ai l’impression qu’au montage il y a des pans entiers de film qui sont partis à la corbeille

Notamment la scène au 3/4 du film, quand Will et Sylvia court et tombe sur le gardien du temps, on apprend qu’ils courent pour rejoindre “la centrale”. Qu’est-ce que la centrale? Pourquoi ont-ils besoin d’y aller? On en sait rien. En fait, après la mort du flic, on ne les verra même pas y aller.
Pourquoi les gens sur le point de mourir n’essaient-ils pas de voler du temps aux autres? Pourquoi n’y a t’il pas de gardes dans les banques de temps? Pourquoi n’y a t’il pas de mot de passe sur les boitiers qui contiennent du temps numérique? Pourquoi, pourquoi, pourquoi?
Peut être qu’il y aura plus de réponse dans un éventuel director’s cut?

Comme vous, j’ai trouvé l’idée de Time Out excellente. L’univers a un vrai potentiel scénaristique. Le gros soucis, selon moi, c’est que les héros ne sont absolument pas attachants et que leurs actes sont plus que discutables pour justifier une morale un peu douteuse du style “violer la loi pour que tout le monde soit sur le même pied d’égalité”. Mouais… Et, au contraire, j’ai trouvé le perso de Cillian Murphy excellent même si on ne comprend pas bien ses motivations. Quel charisme !

Intouchables

Bon y a une ou deux scènes marrantes, ça fait déjà plus que pour les ch’tis. Ca permettra de complèter le podium avec un 3eme film sur ce qui peut arriver de pire dans la vie: être sur un bateau qui coule, être tétraplégique et être muté dans le nord pas-de-calais.

La colline aux coquelicots

On sent que dans la famille Miyazaki le style Goro commence à prendre forme…des héros/héroïnes frustrés par leur situation…un conte romantique sur la recherche de la figure paternelle, avec un peu d’humour burlesque et pas trop de gnan-gnan…très agréable.

The descendants

Vraiment très bien. J’ai beaucoup aimé sa manière d’introduire et de conclure, la façon dont il retourne sans cesse scènes et personnages, de la comédie au drame. Très émouvant.

Mission Impossible: Protocole Phantom

Un bon moment d’action hollywoodien avec son lot d’explosions de scènes à couper le souffle etc etc etc.

Points négatifs:
- La poursuite à Dubaï, trop longue
- La scène du parking … beaucoup trop longue (on a l’impression qu’ils cherchaient à meubler 15 minutes de film … sauf qu’il dure 2h15 donc ce meublage n’était pas nécessaire)
- La fin “tout le monde il est gentil”

je lui mettrais donc un 6.5/10 (pas mal mais pas inoubliable)

Take Shelter

Et j’ai pris ma claque. J’ai chialé. Superbe film, belle mise en scène, bonne interprétation, respect des personnages et du spectateur… Beau!