Oui, ce feu d’artifice est une des belles idées du film!
Après j’ai limite plus rigolé devant Inherent Vice finalement… avant de me faire chier… Mais c’est pas le même humour
Dans l’indifférence générale, Michael Mann sort un film qui s’appelle Hacker.
Comme tout le monde s’en fout, je n’en parlerais pas bien longtemps, mais sachez que c’est un putain de film de cinéma qui fait sursauter frémir et vibrer dans son siège, un film qui tire de l’émotion de personnages presque vides, qui met de la tragédie dans des fusillades spectaculaires, un film que ça fait du bien d’en voir des comme ça
viking dit:Dans l'indifférence générale, Michael Mann sort un film qui s'appelle Hacker.
Comme tout le monde s'en fout, je n'en parlerais pas bien longtemps, mais sachez que c'est un putain de film de cinéma qui fait sursauter frémir et vibrer dans son siège, un film qui tire de l'émotion de personnages presque vides, qui met de la tragédie dans des fusillades spectaculaires, un film que ça fait du bien d'en voir des comme ça
Il faudrait que je trouve le temps d'aller au cinéma. Il m'intéresse celui-là.
Surveille les dates, il est tellement mal distribué celui-ci…
A Montpellier, deux séances seulement en VO…
En Italie je crois, il est sorti direct en video. Un film de Mann en direct-to-video bordel.
The Voices : film complètement barré qui traite de la schizophrénie. Les voix entendues par le héros sont interprétées par un chien (le bien) et un chat (le mal). Le film mélange subtilement l’humour et l’horreur. A découvrir.
A noter que pour moi le vrai héros du film est le chat. Chacun de ses dialogues est une perle d’humour noir!
Allez Hop, une petite fournée de derniers films vus.
Un homme idéal 3/6 (allez hop, pour une fois je note)
C’est plutôt bien fait, propre et tout, y’a quelques séquences un peu cool, mais ça reste quand même très anecdotique. Un peu coincé.
Sea Fog, les clandestins 4/6
Très agréable de voir glisser le film d’un genre à l’autre en même temps que ses deux personnages principaux. Très bon film même si à un moment donné une mécanique un peu prévisible se met en place. Mais de superbes moments d’amour et de lyrisme au milieu de l’horreur. Classe.
Dear White People 5/6
C’est extrêmement intelligent, stylé, drôle. Oppose le communautarisme et la quête d’identité dans de belles joutes pleines d’esprit. Assez poignant aussi… C’est excellent. Certains reprocheront les dialogues parfois sur-référencés à la Woody Allen (mais ici, piochant dans tout, de la trash TV à Bergman). TALENT!
Ce week-end : Shaun le Mouton (avec les gosses, mais j’aurai pu y aller tout seul)
Je suis un peu le fan de base mais ça m’a paru hyper intelligent, bien trouvé, bien réalisé avec des idées dans tous les sens. Perfect (5/5)
Coucou,
Le M Mann il est où à Montpellier ???
J’irais bien le voir vendredi, s’il est toujours au programme.
Putain, un Mann, ça fait longtemps… bon, après il a souvent déçu ces derniers temps, mais si tu dis qu’il est bon.
Graour.
Graour dit:Coucou,
Le M Mann il est où à Montpellier ????
J'irais bien le voir vendredi, s'il est toujours au programme.
Putain, un Mann, ça fait longtemps... bon, après il a souvent déçu ces derniers temps, mais si tu dis qu'il est bon.
Graour.
Pour la VOST c'est ŝur c'est trop tard ( seulement 2 séances en VO sur Montpellier ... Mann.... )
En VF il est possible qu'il passe encore au gaumont multiplexe. Je suis sidéré que le film soit pas passé au diago...
Arfff !!!
C’est VOst ou rien dans mon cas.
Enfin, la VF, c’est vraiment pour faire plaisir à qqun, ou alors quand j’ai vraiment, vraiment vraiment envie de voir le film. Et encore .
Merci.
Graour.
air dit:Joyeux 120ème anniversaire les gens !
https://www.youtube.com/watch?v=i2QGCcrPnNk
Sympa de revoir le temps d'un instant ces chefs d'oeuvres (pas tous, hein, il y a de belles bouzes aussi).
Ca reste très centré tout de même, combien de films indiens, asiatiques (et hors Kurosawa ?), africains, scandinaves (je n'ai pas reconnu de Bergman, de Dreyer) ou même francais (hors nouvelle vague, pas vu de Renoir, de Bresson, de Pialat, de Tati, et une foule d'autres).
Après c'est son tribute à lui, mais bon un peu d'ouverture que diable
Hier, je me suis motivé pour aller voir Jauja. Me disant “oui, c’est vrai, ça a l’air du prototype du film de super auteur super chiant, mais y’en a des bien” ( Uncle Boonmee ou Tabou dernièrement), me filant des claques par paquets de douze dans le miroir des chiottes du Diagonal montpellier en m’encourageant “Allez, champion, t’es le meilleur, tu vas tenir le coup”.
Mais pas possible d’aimer ce film, extrêmement chichiteux, figé dans son dispositif (“Je dilate le temps sa race, t’as vu?”), qui trop rarement propose autre chose que des tableaux figés, et sans que cette atttente génère autre chose que de l’exaspération (contrairement aux films susnommés ou au cinoche de Bruno Dumont, par exemple). C’est un peu ça : du Dumont qui ne vibrerait jamais, sans vie, tellement maîtrisé qu’il en est vidé de toute vie.
Sur ce socle ultra énervant vient, le temps de deux séquences, s’incruster enfin du cinéma (formidable tableau d’un ciel étoilé progressivement mangé par les nuages, et cette scène étrange dans la caverne), et enfin me faire lever un sourcil.
Film mort.
Plein de bon films à aller voir prochainement Good Kill (qui est un peu l’antithèse du American Sniper ouf justice est rendue ), Avengers 2, Nos femmes.
Et bientôt Mad Max; trop trop de films
Et au passage j’ai vu Enfant 44, qui est sympathique. Mais on comprend pourquoi la Russie l’a censuré. En tous cas, ca a le mérite de traiter du sujet du totalitarisme et de ses conséquences au quotidien. Après, c’est un prisme américain de la vision des choses, ca se sent !
Vous qui êtes des vrais geeks, vous aimez Avengers 2 ou pas?
Parce que moi j’ai trouvé ça exténuant et complètement chiant. Ca vient de moi, ou le film est-il bien totalement dépourvu d’enjeux, avec son méchant ni incarné ni virtuel, aux motivations floues? Un bon méchant c’est l’absolue nécessité pour qu’un film comme ça fonctionne…
L’autre problème c’est aussi la principale qualité de Whedon : ses petites vannes faciles et “décalées” sont assez marrantes c’est vrai, mais leur accumulation tend, elle aussi, à atténuer les enjeux des scènes d’action, à désamorcer la tension nécessaire pour qu’on en ait quelque chose à foutre.
Je partage ton analyse du film.
J’ai trouvé ça pas mal, mais moins enthousiasmant que le premier.
Il y a trop d’action, trop de surenchère spectaculaire et l’humour qu’on trouvait dans le premier est dilué dans une ambiance qui se veut plus sombre sans être vraiment angoissante au final.
J’ai bien aimé la scène où apparaît la Vision et l’introduction de Klaw, qui ouvre une porte sur le film annoncé avec Black Panther.
Vu récemment, au cinéma ou pas :
Dark Places : Vu à défaut d’autre choses, un soir où la programmation du ciné près de chez moi était particulièrement catastrophique. Le film est adapté d’un roman Gillian Flynn (auteur et scénariste de Gone Girl), et si celui ci (je ne l’ai pas lu) est peut-être brillant, le film ne casse pas trois pattes à un canard. Ça se laisse suivre, c’est vaguement divertissant mais il n’y a rien, dans la forme comme le fond, qui transporte, qui provoque l’enthousiasme. Mise en scène, photo, scénar : Rien n’est mauvais, mais tout est plat, sans saveur.
Très moyen.
Avengers 2 : Aussitôt vu, aussitôt oublié. 2h30 de pan pan, boum boum, piou piou piou entrecoupé de punchlines. C’est exactement ce que l’on demande à voir et c’est exactement ce que l’on nous sert. C’est d’ailleurs probablement le défaut majeur du film : À aucun moment le film ne sort du cahier des charges Marvel. Intro pétaradante, bataille aérienne à la moitié du film, désunion des protagonistes à 2/3 et enfin réunion et méga baston… On a l’impression d’avoir déjà vu le film une bonne quinzaine de fois… Cela dit, le film est très efficace, mais sans génie, ni fraicheur. (surtout vu en VF, ou il aura fallu se passer de James Spader… ) L’année dernière les gardiens de la galaxie remplissait bien mieux leur contrat en offrant un spectacle bien plus réjouissant et rafraichissant.
Inherent Vice : Séance de rattrapage. PTA continue à disséquer la société US et se penche cette fois ci sur les late 60’s. Je continue d’adhérer à 200% à la proposition de cinéma d’Anderson. Brillant, drôle, mélancolique et vaporeux, Inherent Vice est un grand film qui retranscrit parfaitement le roman de Pynchon. Quant à J. Phoenix, il confirme, s’il en était encore besoin, qu’il est un des (sinon le) plus grands comédien de sa génération. Meilleur film vu en 2015 pour le moment.
Birdman : Séance de rattrapage. Inarritu réussit là ou son pote Cuaron s’était pris les pieds dans le tapis avec Gravity : Réaliser un incroyable tour de force technique en proposant également un discours, un fond à la hauteur de la forme. Le film s’essouffle peut être un poil au 2/3 et a tendance à se répéter un brin mais l’ensemble est diablement jouissif.
Décidément, le Mexique est une des meilleures choses qui soient arrivé au cinéma américain depuis un moment.
Indie Game : The movie : Un joli docu sur le développement de trois jeux indépendants (Braid, Super Meat Boy, Fez.) On peut éventuellement regretter le choix de plus se pencher sur la personnalité des développeurs que sur les jeux ou leur développement et d’user de trop de “mise en scène” et de pathos, néanmoins le résultat est particulièrement touchant et les protagonistes vraiment attachants. Depuis, j’ai acheté Super Meat Boy et ma vie sociale en prend un vilain coup…
Pineapple express : Décidément, je n’accroche pas plus que ça au cinéma d’Appatow. Trop portnawak ou peut-être pas assez, je ne sais pas… Celui ci aura tout de même réussit à me faire sourire fréquemment et même rire assez franchement à 2 ou 3 reprises. Pas si mal que ça, donc, tout compte fait.
St Vincent : Schéma ultra classique vu et revu des centaines de fois : Le vieux monsieur aigri et méchant qui révèle des trésors d’humanité et de bienveillance au contact d’un petit garçon. Du rabâché, donc… Mais, je ne peux faire preuve d’aucune objectivité face à ce film pour une raison toute simple : Bill Murray ! L’acteur porte le film à bout de bras et délivre (comme d’habitude) une performance d’une coolitude absolue. J’ai adoré !
Birdman : Séance de rattrapage. Inarritu réussit là ou son pote Cuaron s'était pris les pieds dans le tapis avec Gravity : Réaliser un incroyable tour de force technique en proposant également un discours, un fond à la hauteur de la forme. Le film s’essouffle peut être un poil au 2/3 et a tendance à se répéter un brin mais l'ensemble est diablement jouissif.
Intéressant, je pense au contraire qu'Inarritu aurait du abandonner son dispositif plus souvent (notamment parce que le montage est une arme puissante du comique), son seul intérêt étant de flouter la frontière entre réalité, pièce et imagination. Exténuer le spectateur n'était pas forcément son but.
Là où dans Gravity la sidération et l'essouflement généré sont extrêmement immersifs.
Décidément, le Mexique est une des meilleures choses qui soient arrivé au cinéma américain depuis un moment.
Non, c'est Jeff Nichols.
air dit:
Birdman : Séance de rattrapage. Inarritu réussit là ou son pote Cuaron s'était pris les pieds dans le tapis avec Gravity : Réaliser un incroyable tour de force technique en proposant également un discours, un fond à la hauteur de la forme. Le film s’essouffle peut être un poil au 2/3 et a tendance à se répéter un brin mais l'ensemble est diablement jouissif.
Décidément, le Mexique est une des meilleures choses qui soient arrivé au cinéma américain depuis un moment.
Ah marrant, moi aussi j'ai enfin vu Birdman un peu sur le tard, mais j'ai été assez déçu.
Le tour de force technique est indéniable, les acteurs sont au top (raaaah que ça fait plaisir de revoir Keaton comme ça), mais j'ai eu le sentiment que ça s'agitait beaucoup pour pas grand chose. Il y a quelques scènes très réussies (la confrontation entre Keaton et sa fille, les scènes où fiction et réalité s'entremêlent), mais globalement je ne vois pas de vrai propos dans le film. Il y avait matière à une réflexion passionnante sur "pourquoi on crée", sur l'art en général, mais ça n'est qu'effleuré, ou alors c'est beaucoup trop balourd (la charge bien appuyée contre la critique, pffff, le facepalm que j'ai eu à ce moment-là...)
Bref, j'en suis ressorti à la fois estomaqué et frustré, avec le sentiment d'un film assez vain.
Pareil: ça ne m’a pas intéressé plus que ça. Il faut dire que j’ai du mal avec les films dont tous les personnages sont plutôt antipathiques.