Hier j’ai joué à la Guerre de l’Anneau (2ème essai) : 3,5/5
Nous étions mieux préparés, j’avais lu les règles et nous avions prévu large au niveau temps. Heureusement car la partie s’est étalée sur un peu plus de 5 heures. J’ai de nouveau joué les peuples libres, bien décidé à détruire cet anneau maudit.
Dynamique très différente de ma première partie avortée : les forces de Sauron ont été bcp plus agressives, passant rapidement en guerre et mettant la pression sur le Gondor. De mon côté je fais en sorte d’amener rapidement la Communauté en Lorien pour recevoir la bénédiction de Galadriel. La corruption de l’Anneau se fait rapidement sentir mais je réussi à la garder sous contrôle et quitte la Lorien avec une corruption de 1 pendant que Grands-Pas file se faire couronner à Minas Tirith et que Merry se charge d’alerter les Royaumes du Nord et les Nains des projets néfastes des Sudderons. Les Nains resteront malheureusement hors du conflit, préférant se consacrer à leurs recherches de joyaux sous la Montagne.
Saroumane révèle sa traitrise à Orthanc, ce qui me permet de révéler Gandal le Blanc et de l’envoyer au secours du Gondor. Le Rohan succombera rapidement aux attaques des hordes d’orque de l’Isengard et sera rayé de la carte, isolant le Gondor de ses alliés.
Mes vaillants hobbits résisteront bravement aux attaques du Mordor, repoussant à 2 reprises les assauts des troupes de Sauron alors qu’Osgilitath puis la forteresse blanche finiront par tomber devant les forces commandées par le Roi-Mort d’Angmar. RIP Aragorn.
La Communauté est traquée sans relâche et, si elle n’est jamais révélée, la corruption de l’anneau pèse sur ses derniers membres : Pippin & Boromir finiront par succomber à son pouvoir maléfique. Je rentre enfin en Mordor avec une corruption de 6 mais je sais qu’il ne me reste que peu de temps avant que la Comté et la dernière forteresse du Gondor ne soient envahis, donnant à l’ennemi la victoire militaire qu’il recherche.
Malgré la bravoure des hommes et des hobbits, ces derniers bastions sont débordés et les forces du Mal triomphent alors que Sam, Frodo et Gollum sont au pied de la Montagne du Destin (à 2 cases.)
C’est une partie où j’ai trop négligé la piste politique en début de partie et à aucun moment je n’ai été une menace crédible pour les forteresses ennemies - les Nains ne s’engageront jamais dans le conflit et le Rohan est rentré bien trop tardivement en guerre, limitant ses capacités de recrutement et donc de défense.
Ces mauvais choix m’ont fait perdre le Rohan rapidement et ont laissé libre champ aux forces de l’Isengard. J’ai brûlé les 3 cartes des Ents pour défendre un Rohan de tout façon condamné alors qu’elles auraient pu m’être utiles pour me débarrasser de Saroumane et prendre la Tour Orthanc. L’ennemi aurait alors dû répartir ses forces. J’ai voulu pousser rapidement la communauté vers le Mordor alors que je n’avais tiré et joué qu’une seule carte me permettant de modifier le contenu du sac de traque. Bref une approche un peu trop dogmatique alors que les cartes sont vraiment le cœur du jeu.
Sur le fond, le jeu reste incroyablement thématique : on sent bien le rouleau compresseur des forces inépuisables de Sauron et la lutte désespéré des Peuples Libres pour retarder l’inévitable. Je ne me suis ennuyé à aucun moment de cette partie mais j’étais aussi content que ça se clôture. Je continue de trouver Dune : La Guerre d’Arrakis plus dynamique et plus ramassé.
C’est un jeu qui a une grosse courbe d’apprentissage et j’espère bien le ressortir avant la fin de l’été - en espérant une durée de partie plus raisonnable. A noter que nous n’avons fait que quelques courts retours aux règles et que la v2 apporte un vrai confort par rapport à la v1 (cartes et plateau.) Avec les problèmes maintes fois remontés de figurines collantes, j’hésite à me lancer dans une peinture sundrop des troupes pour améliorer la lisibilité.