Horreur a Arkham,le jeu de cartes.Et oui.

Ouais, à deux joueurs, il y a moyen de s’amuser aussi. Un joueur prend l’investigateur de son choix, souvent bi-classé, et Lola prend les 3 autres classes et complète soit avec l’autre rôle (combattant/trouveur d’indices) soit en étant aussi touche à tout.
(M’enfin, Roland et Joe sont ptet pas les meilleurs binômes pour Lola)

Suite à celui de Lola, je fais un récap de ce que je connais de Calvin (6 scénars joués avec lui).

Là où Lola bouleverse notre manière de penser la façon de jouer nos cartes et leur gestion, Calvin lui renverse la table de toutes nos certitudes et habitudes ludiques forgées par ce jeu, notamment quant à nos attentes vis à vis des scénarios et de leur déroulé. Tout comme Lola, il est parfois jugé superficiellement comme injouable alors que c’est tout sauf le cas.

Calvin démarre à 0 de partout et sa seule capacité est de gagner 1 en force mentale et en capacité d’enquête par horreur sur lui et 1 en combat et en fuite par dégât sur lui. Et c’est tout… Le moins qu’on puisse dire, est donc qu’il n’est pas très engageant vu qu’on devra se placer à la limite en dégâts et horreurs pour le faire évoluer dans ses caractéristiques et être capable de faire quelque chose… C’est ce que j’appelle le “paradoxe de Calvin”, paradoxe (à mon sens) si délicieux: plus tu es fort, plus tu es vulnérable et plus tu veux être fort, plus tu dois accepter d’être encore plus vulnérable… Et pourtant, malgré tout ça, si on accepte de plonger dans le vide avec lui, c’est un des personnages les plus passionnants, rigolo et tendu que j’ai joué à ce jeu du haut de ma bonne 100aine de parties. Et, plus surprenant, c’est un des investigateurs potentiellement les plus puissants.

Du coup, les scénars qui font le plus mal d’emblée par exemple en rencontres qui infligent horreurs et/ou dégâts vont être ceux sur lesquels il va être le plus fort et l’on se surprend à prier pour en prendre vite plein la gueule. Au contraire, les scénars plus cléments ou sur lesquels on se dirait avec un perso normal “j’ai de la chance, ça se passe bien” sont ceux sur lesquels Calvin va galérer. Dans le même esprit, on se garde avec lui bien évidemment fréquemment de rajouter des cartes/symboles à ses tirages en espérant ainsi foirer et accélérer massivement la prise de dégâts et/ou horreurs (il m’est souvent arrivé avec Calvin de pester face à un tirage réussi!!!). Sa faiblesse particulière est très puissante (alors qu’elle fait tout de même un dégât/horreur normal + 1 trauma irréversible…) et dans le même ordre d’idée, nombre de faiblesses de base sont pour lui du pain béni (type Psychose, Hypocondrie, Atychiphobie, Lésion interne, Chronophobie, Nihilisme, etc.). C’est souvent tout bénef’ avec lui de provoquer des attaques d’opportunité (il peut par exemple piocher cartes et ressources pendant que les autres lui mettent sur la tronche le faisant ainsi vite monter en puissance sur plusieurs niveaux). Enfin, la défaite n’est pas forcément dramatique avec Calvin puisque le trauma choppé lui permettra de revenir au scénario suivant plus fort: qu’on perde volontairement ou non, on gagnera quelque chose…

Calvin retourne donc tout comme un gant: on souhaite démarrer les scénars de la pire des manières, on prie pour échouer à des tests, on est heureux de piocher des faiblesses, on se délecte des attaques d’opportunité des ennemis et perdre, ça fait du bien!!! 

Ceci étant dit, il faut aussi prendre des garde fous (c’est le cas de le dire…) dans la constitution de son deck:

-les alliés évidemment et autres cartes qui pourront prendre des dégâts/horreurs (type Manteau de cuir, Précieux souvenir, etc.) sont (très) importants même si, ici aussi, il y aura inversion de courbe par rapport à nos réflexes établis: on blindera toujours en priorité Calvin de merdes et ce n’est que quand il sera à la limite qu’on utilisera alliés et objets comme déversoirs.

-les cartes Pipe et Analgésiques sont absolument fondamentales pour lui (ne pas hésiter à les prendre en double…), car elles constituent de véritables modules de pilotage/réglage qui sont de très puissantes variables d’ajustement permettant de nuancer, soulager et/ou appuyer pertinemment sur certains aspects en fonction des circonstances. Ici aussi, on utilise souvent ces cartes plus pour ce qu’elles nous font subir (dégâts ou horreurs) que ce pour qu’elles soignent.

-évidemment les cartes à bonus (mais ça, c’est mauvais pour personne…) type pour lui en rouge: Cacher son jeu, Frapper ou filer (elle aussi quasiment incontournable pour Calvin).

-enfin, ne pas oublier qu’il a accès aux cartes Esprit dont certaines, comme par exemple Sort de Protection (violet) et surtout le phénoménal “Je fiche le camp!” (vert) sont potentiellement pertinents le concernant.

La sensation de personnage à géométrie variable avec Calvin est vraiment très forte, assez étonnante et il va falloir accepter de quasi constamment faire le grand écart tant pour lui (il peut brusquement exploser dans ses caractéristiques et arriver sur plusieurs à des niveaux ultra hauts qu’aucun autre investigateur ne peut atteindre) que pour les scénars où, en un éclair, on peut passer d’une galère innommable à un scénario sur lequel, toujours à la limite, on se met à marcher dessus à la vitesse de la lumière…

La métaphore que j’aime employer pour Calvin et qui me semble le caractériser au mieux, est qu’il donne l’impression de piloter une espèce de Ferrari déglinguée qui peut monter en régime à toute berzingue et que tu as envie de pousser à fond malgré le fait que tu sentes qu’elle peut partir en tête à queue à tout moment… La perspective de faire du 180km/h dans les ruelles pavées d’un village médiéval fout toujours un peu la trouille mais est assez jouissif.  Evidemment, il y aura de la casse ou, au strict minimum, la carrosserie n’en sortira pas indemne… Plus concrètement, il faut évidemment s’attendre à perdre quelques scénars avec lui mais je n’ai fait aucune campagne sans perdre et/ou abandonner au minimum en moyenne un tiers des scénars. Il reste donc sur ce que j’ai pu faire et voir avec lui dans la norme de ce que j’ai pu faire et voir avec des personnages plus conventionnels. Faut se lancer, l’apprivoiser et évidemment, tout comme Lola pour d’autres raisons, ce n’est pas un perso à proposer à des joueurs de peu d’expérience…

Mon prochain test le concernant sera sur la Civilisation oubliée.

Encore une analyse intéressante, Palf’ 

Je ne l’ai jamais joué, mais je pense aussi que les compétences neutres de Carcosa, +4 si vous avez 3 ou moins de santé mentale restante, sont d’excellents choix.

Sur la civilisation, il y a aussi moyen d’optimiser son équipement pour gagner des traumatismes pendant les interlufes.

Merci pour tes deux analyses très éclairantes. J’ai jamais joué Lola en solo pur et ça m’a donné envie d’essayer. Pour Calvin, on peut ajouter que tu peux aussi par moment souhaiter carrément perdre et te prendre un trauma pour démarrer plus fort la partie d’après. Sur les forums US, on parle de “berserk-mode” pour ce personnage et avouons que c’est un terme plutôt bien choisi. C’est aussi un de mes persos préférés, qui change complétement la physionomie du jeu comme tu l’as si bien décrit avec l’image de la bagnole à fond de blinde sur une route pavée. En partie en équipe, les autres joueurs te considèrent comme le gros punk de la table c’est vraiment marrant et change un peu l’ambiance classique des parties.

En équipe, j’aurais tendance à demander l’accord de mes partenaires de jeu pour le jouer, avant de faire son deck…

palferso dit :
Calvin retourne tout comme un gant: on souhaite démarrer les scénars de la pire des manières, on prie pour échouer à des tests, on est heureux de piocher des faiblesses.

@Morgal: oui, +1 quant aux cartes neutres +4 qui lui vont sur le papier comme un gant.

Autre des nombreux points à contre-courant de Calvin que j'ai oublié de mentionner ci-dessus et qui est très rigolo (je l'ai notamment vécu quand j'avais joué l'Excelsior avec lui) est l'histoire des attaques d'opportunité. J'étais tout heureux d'être tombé très vite sur des employés tarés de l'hôtel ce qui me permettait de tout faire (piocher des cartes, prendre des ressources, poser des cartes, etc.) sauf bien entendu les attaquer ou fuir, déclenchant ainsi une myriade d'attaques d'opportunité de leur part!!! angel

"Pardon, pardon, merci bien... Ouille! Aye! Voilà, excusez-moi, je voudrais juste récupérer... Aye! Ouille!" 

Ils m'ont du coup fait monter dans les tours à toute berzingue et quand Calvin a vu rouge, ça a fait mal et c'est allé vite, et ce d'autant plus que je m'étais blindé de ressources et de cartes chouettes pendant qu'ils me mettaient sur la gueule... 

On pourrait donc rajouter à ma liste du dessus que c'est souvent tout bénef' avec lui de provoquer volontairement un maximum d'attaques d'opportunité. 

papiercanson dit :
Pour Calvin, on peut ajouter que tu peux aussi par moment souhaiter carrément perdre et te prendre un trauma pour démarrer plus fort la partie d'après.

Oui. Tu as tout à fait raison. Encore une des caractéristiques à contre-courant de Calvin. Qu'on perde volontairement ou non, on gagnera potentiellement quelque chose...

On pourrait donc lui ajouter cette épitaphe: "Perdre, ça fait du bien". 

Si tu as besoin de penser à son épitaphe, c’est que tu as un peu trop perdu, et que ça a fait plus de mal que de bien.

C’était une pointe thématique mon petit Morgal. Comme je l’ai mis plus haut, il n’a à la lumière de mon expérience ni plus ni moins perdu que d’autres.

Merci infiniment pour tes analyses, Palferso ! C’est super détaillé et intéressant.

Justement, en rangeant mes cartes dans les classeurs l’autre jour, je me suis surpris à penser plein de fois : roooh, ça ça irait bien dans un deck Calvin. Oh et puis ça aussi, tiens. Et ça, tiens, je me demande si c’est efficace.

Bref, ce brave Calvin, que j’ai laissé trop longtemps de côté, continue à me fasciner. J’ai pris la résolution que ce serait un de mes investigateurs vedettes sur Les Dévoreurs de Rêve. Je vais builder un truc et le tester d’abord sur un scénario “classique” pour voir si ça tient la route, parce qu’effectivement, c’est difficile de se rendre compte de ce que va donner Calvin sans le jouer.

J’avoue que c’est pas tant ses capas à 0 qui me font peur, c’est surtout ses points de vie à 6/6, ce qui est quand même peu par rapport aux autres investigateur. OK ça peut être sympa de se prendre un trauma, mais j’aimerais bien avoir le temps de grapiller un peu d’XP avant. On va prendre les cartes qu’il faut pour gérer ces dégâts/horreurs…

En tout cas j’ai très envie de (enfin) l’essayer !

Chakado dit :J'avoue que c'est pas tant ses capas à 0 qui me font peur, c'est surtout ses points de vie à 6/6, ce qui est quand même peu par rapport aux autres investigateur.

Et oui, sinon, il serait (bien) trop puissant... Et d'autre part, ce n'est pas le seul à 6/6. Lola aussi... Quel étrange hasard... 

palferso dit :C'était une pointe thématique mon petit Morgal. Comme je l'ai mis plus haut, il n'a à la lumière de mon expérience ni plus ni moins perdu que d'autres.

C'était une boutade, j'aurais dû mettre un smiley surprise
Pareil que Chakado, son 6/6 le rend d'apparence super fragile, alors qu'on veut qu'il accumule dégâts et horreurs. C'est un de mes freins aussi.

Sinon (non-)spoiler : Harvey solo, à l'hôtel Excelsior, ça ne marche pas.
Attendez vous à une autre (non-)surprise avec le résultat de Nathaniel contre le blob.
 

Morgal dit :
Pareil que Chakado, son 6/6 le rend d'apparence super fragile, alors qu'on veut qu'il accumule dégâts et horreurs. C'est un de mes freins aussi.
 

J'ai répondu à Chakado juste au-dessus. Sinon, oui, c'est le "paradoxe de Calvin", paradoxe (à mon sens) si délicieux: plus tu es fort, plus tu es vulnérable et plus tu veux être fort, plus tu dois accepter d'être encore plus vulnérable...

Eh les gars! Vous voulez des persos qui vous permettent de tout faire les doigts dans le nez ou des persos pertinemment tendus et (dés)équilibrés? 

Je veux surtout retrouver le temps et l’énergie de me remettre dedans, c’est-à-dire de repartir à zéro, à partir de la Zelatrice (oui je sais, my bad).

Je suis loin d’être au niveau de jouer des persos aussi techniques que Lola et Calvin. Mais ca donne clairement envie. Merci palf pour ta prose qui m’a bien donner l’envie de me remettre en selle.

palferso dit :


Eh les gars! Vous voulez des persos qui vous permettent de tout faire les doigts dans le nez ou des persos pertinemment tendus et (dés)équilibrés? 

Nan mais je suis persuadé qu'il est équilibré, hein ! C'est juste que j'ai un frein psychologique idiot qui fait que je n'aime pas trop mourir. 
 

Sinon (non-)spoiler : Harvey solo, à l'hôtel Excelsior, ça ne marche pas.
Attendez vous à une autre (non-)surprise avec le résultat de Nathaniel contre le blob.

Oui, Nathaniel et Harvey, ça me semble mort pour du solo. Et encore, j'avais l'impression que Harvey avait quelques solutions pour gérer des monstres, mais Nathaniel, je ne comprends même pas comment il peut enquêter.

Bref, là aussi je m'orienterais plutôt sur les autres. La dynamique de Winnipeg a l'air intéressante, j'aime bien ce côté casse-cou.

Ouais, Harvey a des trucs, mais c’est pas suffisant.
Je ne connais pas non plus les scénarios, je n’ai fait quasiment aucun POD. C’est pour la découverte.
Je me dis que Nathaniel sur le blob, ça pourrait passer, car ça semble être un gros truc à taper, mais je me foure peut être le doigt dans l’œil jusqu’au coude, avec les gants de boxe.

Aaaaaah!

Il lui restait un PV à ce Blob! (Bon, j’ai aussi oublié quelques effets type “renfort” et un autre truc, mais celui ci n’aurait peut être pas changé grand chose)
Ce scénario est très rigolo, et Nathaniel solo parfaitement envisageable dessus, avec de l’xp pour trouver des indices. En sachant quoi faire et quand faire certains trucs, ça me paraît réalisable…

Afin d’être le plus exhaustif possible, j’ai édité ma récap de la page précédente sur Calvin suite aux interventions et échanges avec Morgal, Chakado et papiercanson.

palferso dit :Jim avec l'enchaînement Rougarou + Dunwich (Renouveau)

Je reviendrai sur le Renouveau Dunwich une fois que j'aurai conclu la campagne (il me reste "le Destin" et "le Temps et l'Espace").

Jim, comme tous les mystiques que je connais, est très fort. Lui l'est tout particulièrement avec son pouvoir qui le rend vite avec un peu d'XP potentiellement bestial sur les tirages de jeton (je n'ai pas fait le calcul mais je ne me souviens pas avoir eu autant de succès (ou aussi peu d'échecs comme on préfère...) sur les tests). Après, il reste dans ma moyenne (basse cependant...) quant aux campagnes solo avec pour l'instant (seulement...) un échec et un abandon après 7 scénarios.

C'est là que je redécouvre à chaque fois avec une certaine stupéfaction à quel point les campagnes (au moins celles que je connais...) sont bien conçues: du travail d'orfèvre. Au delà du renouvellement intrinsèque lié à la moule à ce jeu, il y a vraiment un équilibre redoutable et très malin dans la conception sur l'ensemble d'une campagne des scénarios qui mettront en valeur ou au contraire feront souffrir telle ou telle classe de perso, permettant ainsi des teintes, rebondissements, déroulés et embranchements différents et/ou nuancés également en fonction de nos choix initiaux d'investigateurs. Dans cet ordre d'idée, je commençais à croire Jim quasi-invincible et me suis fait violemment dérouiller sur "Du Sang sur l'Autel".

Sinon, dans les constantes, je ne rappellerai jamais assez à quel point je trouve Dunwich sous-estimé. Cette campagne, si elle est certes moins sophistiquée que ne l'est Carcosa par exemple, est aussi plus directe, rythmée et tranchante. Dunwich, c'est comme un bon Blockbuster américain: ça marche à la perfection, ça va droit au but et c'est ultra efficace. Ce doit être mon 5ème ou 6ème Dunwich en solo (pour une seule victoire finale) et j'y découvre encore des trucs qui n'ont rien à voir directement ni avec Jim, ni avec le Renouveau. Il est de plus surprenant de constater, avec du recul et de l'expérience, à quel point Dunwich est massivement précurseur et introduit déjà à peu près tous les mécanismes ludiques de ce jeu qui seront par la suite développés, déclinés, maquillés, etc.

Enfin, Jim fait partie comme Wendy (rouge) et Jacqueline (violet) de ceux qui peuvent influer directement sur le tirage de jetons. Je n'ai jamais joué ni Jacqueline, ni Wendy mais Jim est très fort, ça c'est certain. Je connaissais les persos orientés ressources et ceux orientés pioche, j'en connais maintenant un orienté tirage de jetons et le moins qu'on puisse dire est qu'il est impressionnant. Après, ne plus beaucoup trembler quand on plonge la main dans le sac du chaos si cela ôte certes du stress, cela ôte aussi indéniablement du sel au jeu... Et vu que les Mystiques sont assez stéréotypés tant dans leur conception de deck que dans la manière de les jouer, on se retrouve au final avec des scénarios qui tiennent bien plus majoritairement la route en terme d'émotions de par leurs rebondissements intrinsèques que de par un équilibre entre ces rebondissements et les lacunes/prises de risque/faiblesses à gérer de personnages moins uniformes que les mystiques.

Je reparlerai du Renouveau quand j'aurai fini Dunwich intégralement.

palferso dit :j'ai fait le choix pour cette découverte d'intégrer systématiquement tous les éléments du Renouveau (cad que quand on me demandait d'intégrer ces éléments à ceux de la campagne de base et d'en piocher au pif entre les deux, je prenais l'intégralité des éléments du Renouveau et ne piochait au pif que ceux du jeu de base dont j'avais éventuellement besoin en complément) ce qui m'a permis d'en avoir une approche et un premier ressenti relativement exhaustif, il est clair que la prochaine fois que je ferai cette campagne j'intégrerai forcément les éléments du Renouveau (ce coup-ci dans les règles de l'art en mixant intégralement et en piochant en une seule fois entre les différents éléments) même si l'apport [...] reste assez marginal sauf en terme de difficulté (ce qui est important).

[...]

Donc, sans être génial, ce Renouveau est quand même plutôt pas mal...

J'ai conclu Dunwich avec Jim Culver et je reste en solo sur ma moyenne de grosso modo 30% d'abandons/échecs aux scénarios par campagne (dans ce cas précis sur 9 scénars avec Jim: 1 abandon précipité et 2 échecs).

Quant au Renouveau, j'ai procédé pour sa découverte sur Dunwich de la même manière que pour la Zélatrice ci-dessus et j'arrive aux mêmes conclusions:

Beaucoup de trucs inutiles (ou pour rester gentils superflus...) et quelques (rares) trucs très bien vus (notamment les quelques éléments qui, comme pour le 1er scénar de la Zélatrice, modifient structurellement certains scénars plus en profondeur que "alors, tu peux remplacer ça par ça ou tu peux même tout mélanger et remettre au pif des machins qui sont kifkif ou pas loin...").