C’est du Monsieur Girafe tout craché: faire culpabiliser…
Et bien, que l’humanité meure, peut-être que la Terre nous survivra.
tehem dit:Le probleme c'est qu'un enfant n'a pas besoin d'être maltraité pour être malheureux.
L'autre problème c'est que nous ne sommes pas sur Terre pour être "heureux", ce n'est pas le but de la vie, ce n'est pas la réponse aux trois questions fondamentales (bien que beaucoup de personnes pensent que c'est la réponse).
être heureux c'est un moyen, pas un objectif.
Nathalie dit:C'est du Monsieur Girafe tout craché: faire culpabiliser...
Non, je ne parle pas de votre choix précis à vous, je parle en général.
C'est quand tu as dit "on a réfléchi" qui m'a fait réagir.
Tout comme un adolescent qui me dirait "j'ai réfléchi, je veux me donner la mort", je pense qu'il s'agit la plus d'un choix, d'une envie, d'un désir du présent que d'une réflexion réelle sur ce qu'implique et pré-suppose ce choix de vie.
Il n’y a qu’une erreur innée : c’est celle qui consiste à croire que nous existons pour être heureux
Arthur Schopenhauer
Philosophe allemand
(Dantzig 1788 ~ Francfort-sur-le-Main 1860)
Cher MrGirafe,
Comment vous pouvez être aussi sûr de que nous ne sommes pas sur terre pour être heureux ? Comment pouvez-vous savoir quel est le but de la vie ?
D’ailleur, y-a-t-il un but ? Avez-vous envisagé cette possibilité, celle qu’il n’y est pas de but à la vie, ou bien l’idée de n’être rien vous effrait-elle
Voilà, c’était la minute de j’me fais mal au crane ! je n’ai pas de discours, ni envie de débatre là tout de suite, mais bon, j’avais juste envie de réagir parce que j’ai un peu de mal avec les discours qui veulent donner un sens à ma vie
Bien à vous de cordialement
Monsieur Phal
Schopenhauer (Arthur) (Dantzig, 1788 Francfort-sur-le-Main, 1860), philosophe allemand. Dans son princ. ouvrage, le Monde comme volonté et comme représentation (1818), il a élaboré une philosophie de la volonté. Le «vouloir-vivre» sans but ni fin est absurde et se caractérise par la souffrance et l’ennui. Il faut s’en affranchir, en pratiquant une sorte de «quiétisme» de la volonté individuelle: renoncement au plaisir (simple répit négatif), culte de l’art, ascétisme et enfin pitié, fondement de la morale. De la quadruple racine du principe de raison suffisante (1813), Sur la volonté dans la nature (1836), Essai sur le libre arbitre (1839), etc.
Alors là moi je dis chapeau car pour un post sur Super Nanny on est quand même allé assez loin
Pour rebondir là dessus, je rejoins ceux qui disent qu’il vaut mieux pas d’enfant qu’un enfant non désiré et je dirai que ce qui fait de l’humanité ce qu’elle est c’est le melange entre la raison et l’émotionnel et heureusement d’ailleurs qu’elle n’est pas 100% rationnelle notre humanité
L’autre problème c’est quand tu parles du sens de la vie. Là on nage en plein sujet de philo du bac et je ne pense pas véritablement qu’une personne en 2000 ans ait apporté une réponse universelle, donc il est peut être un peu présomptueux de se la poser sur Tric Trac
A+ STouf
Monsieur Phal dit:Comment pouvez-vous savoir quel est le but de la vie ?
Si vous lisez bien, le seul but que je trouve à la vie c'est d'être....
Avouez que c'est encore moins que "être heureux" et que ca ne laisse pas beaucoup de place à l'ego ni à toutes ces peurs qui pourraient m'habiter.
Remarquez également que je ne laisse aucune chance à la mort d'être mieux que la vie, jusqu'à preuve du contraire. L'après-vie n'est donc pas non plus source d'espoir ni d'optimisme.
Heuhh dit:Schopenhauer (Arthur) (Dantzig, 1788 Francfort-sur-le-Main, 1860), philosophe allemand.
Je vois qu'on a les mêmes lectures

Et pour l'écureuil, il y a plein de questions sans réponses universelles, mais chacun doit se les poser et en accepter les faibles réponses qu'on peut y apporter, une réponse pouvant être simplement que la question reste sans réponse.
MrGirafe dit:
C'est quand tu as dit "on a réfléchi" qui m'a fait réagir.
Tout comme un adolescent qui me dirait "j'ai réfléchi, je veux me donner la mort", je pense qu'il s'agit la plus d'un choix, d'une envie, d'un désir du présent que d'une réflexion réelle sur ce qu'implique et pré-suppose ce choix de vie.
Justement, moi je trouve qu'il me faut à tout prix réfléchir avant de prendre une telle décision qui implique un telle responsabilité.
Faire un gosse (qui ne demande pas à venir au monde) à partir d'une envie/d'un désir (de donner à un sens à ma vie par exemple), non. Pas pour moi. En tout cas, plus à mon âge, l'horloge biologique ne fait plus tic tac.
Et dans ma situation (voir plus haut, manque total d'infrastructure en Allemagne), il s'agit bien de décision rationelle. Je refuse de vivre dans le sacrifice.
Cet acte n'engage en rien l'humanité entière. C'est pas parce que je ne dissème pas mon matériel génétique que certaines régions du globe cesseront d'avoir une moyenne de natalité de 6,8 enfants par foyer. L'humanité n'est pas prête de disparaitre, la planète est surpeuplée.
MrGirafe dit:tehem dit:Le probleme c'est qu'un enfant n'a pas besoin d'être maltraité pour être malheureux.
L'autre problème c'est que nous ne sommes pas sur Terre pour être "heureux", ce n'est pas le but de la vie, ce n'est pas la réponse aux trois questions fondamentales (bien que beaucoup de personnes pensent que c'est la réponse).
être heureux c'est un moyen, pas un objectif.
Je savais bien qu'il fallait pas que j'emploie le mot malheureux....
C'est pour ça que j'ai rajouté le paragraphe Ce que je veux dire...
Ah lala! tu retiens vraiment ce que tu veux toi.
Donnez moi deux lignes d'un auteur quelconque et je l'embastille
Cher Monsieur Girafe,
Mmm, vous allez plus loin que ça quand même Votre “être” comporte plein de chose à faire comme se reproduire pour ne pas disparaitre
Quand je parle de n’être rien, je parle de vous forcément en bout de course bien sûr, mais pas seulement de votre égo, je parle aussi de l’humanité, humanité dont vous vous inquiétez…
Bref, Schopenhauer est bien gentil, mais il a y aussi fort que lui dans d’autres clans avec d’autres analyses.
Bien à vous de cordialement
Monsieur Phal
Nathalie, je ne conteste en rien votre choix. Et j’ai mis de côté également dans mes phrases générales tout ceux qui ne pouvaient pas (ou plus) avoir d’enfants.
Une autre phrase importante :
Quelque soit le choix des autres, c’est le seul et unique choix qu’ils pouvaient faire au moment où ils l’ont fait, quel qu’il soit.
(Ce qui n’empêche pas que des gens reviennent sur leur choix par la suite, le monde ayant changé entre temps)
Attention : Arthur Schopenhauer, fondateur du pessimisme, il considère que de tous les mondes possibles, «notre monde est le pire qui soit».
Monsieur Phal dit:Vous allez plus loin que ça quand même. Votre "être" comporte plein de chose à faire comme se reproduire pour ne pas disparaitre
Nous sommes d'accord puisque la vie, pour être, doit se reproduire. Il n'y a pas de vie immortelle (on en parlait il y a quelques mois dans un sujet sur Darwin d'ailleurs).
Monsieur Phal dit:je parle aussi de l'humanité, humanité dont vous vous inquiétez...
Nous sommes d'accord mais puisque la vie a misé sur différentes espèces pour être, et que puisque nous appartenons à l'espèce "humanité", nous ne pouvons nous que faire vivre cette espèce. Si elle venait à disparaître, comme d'autres espèces, j'aimerai que cela soit pour d'autres raisons qu'une absence de reproduction volontaire.
Monsieur Phal dit:Bref, Schopenhauer est bien gentil, mais il a y aussi fort que lui dans d'autres clans avec d'autres analyses.
Nous sommes d'accord, c'est pour cela qu'il y a beaucoup à lire, mais je préfère une bonne citation claire sur TT qu'un paragraphe entier obscure. (j'en ai mis quelques autres citations dans la cage sur le forum des 1000 pages pour l'an 2005).
D'autant plus que cette citation est assez fondatrice et contre-nature je trouve.
Heuhh dit:Attention : Arthur Schopenhauer, fondateur du pessimisme, il considère que de tous les mondes possibles, «notre monde est le pire qui soit».
Et comme je l'ai dit (par edit) sur mon post précédent, l'oeuvre a un peu de bouteille, tout n'est pas bon à prendre.
D'autant plus que moi, je me qualifie plutôt d'optimiste béa.
“De toute façon, la seule chose que tu peux faire pour les gosses, c’est les aimer.”
Coluche, “Le maître d’école”.
Ben c’est pas çà qui va les nourrir…
Bah si.
Cher Monsieur Girafe,
ben si, avec un peu d’eau fraiche, l’amour nourri très bien
Bien à vous de cordialement
Monsieur Phal - Filousophe / 2005