Ben euuuh c’est quand même un peu maladroit comme présentation de sujet…
Sans parler de tabou, la délicatesse c’est important surtout par rapport à ceux parmi nous qui sont confrontés à la disparition d’un proche… y’a pas de quoi se réjouir.
ps : c’est bien joli de dire la mort c’est une fête, mais pour l’instant parmi les gens qui disent ça, je les ai jamais vu à la fête quand leurs proches meurent…
llc dit:ps : c'est bien joli de dire la mort c'est une fête, mais pour l'instant parmi les gens qui disent ça, je les ai jamais vu à la fête quand leurs proches meurent...
( Et on les a pas vu faire la fête le jour de leur propre mort non plus!

Herbert & Eve dit:( Et on les a pas vu faire la fête le jour de leur propre mort non plus!Qui sait, c'est parfois la raison même de leur décès...)

Herbert & Eve dit:Donc on ne peut pas se suicider mais les autres le peuvent si ils veulent. Ah OK, c'est beaucoup plus clair pour moi maintenant!
Chacun fait ce qu'il veut, même si c'est une grosse connerie, si c'est son choix, c'est que c'était le seul choix à faire pour lui au moment où il l'a fait.
Là, c'est un grave choix puisqu'il est irreversible. C'est pour cela que personne ne devrait vouloir faire ce choix..
En tout cas, je me l'interdis car je ne suis pas assez sûr de moi pour prendre une telle décision, jamais !
En démocratie on respecte les choix des individus, même s'ils ne se respectent pas eux mêmes ou s'ils ne respectent pas les autres. Ce n'est pas forcément logique ou juste, mais c'est notre choix de société.
Oui et non.
Par exemple, on ne respecte pas le choix de certains qui veulent ne pas mettre la ceinture en conduisant…
(euh, oui, je cherche un peu, ça doit être l’esprit de contradiction
)
Nicoum dit:Par exemple, on ne respecte pas le choix de certains qui veulent ne pas mettre la ceinture en conduisant...Oui mais euux sont dangeureux pour les autres aussi, parce que 1) ils peuvent être éjecter n'importe où, 2) ils risquent de nous coûter cher en Sécu s'ils survivent et 3) ils sont encore capables de porter plainte contre je ne sais qui s'ils se retrouvent en chaise roulante...

Nicoum dit:Par exemple, on ne respecte pas le choix de certains qui veulent ne pas mettre la ceinture en conduisant...
On est hors sujet là, ca n'a pas grand chose à voir, mais bon, je réponds tout de même.
Le gars il ne veut pas se tuer, il veut conduire sans sa ceinture. Or, s'il le fait, il peut se tuer.
(et je mets de côté les cas de personnes qui ont une autorisation spéciale de rouler sans ceinture pour des raisons médicales, donc qui ne doivent pas porter cette ceinture)
On part de l'hypothèse qu'il ne veut surtout pas se tuer.
Donc, il ne sait pas qu'il peut VRAIMENT se tuer.
La société n'a pas été assez pédagogique et informatrice du danger, elle est responsable s'il venait à mourir et ne pourrait s'en prendre qu'à elle même.
Or, les gens ont plutôt tendance à respecter la loi même s'il ne la comprennent pas, c'est la peur de l'amende ou de la punition.
Il faut donc -1- lui imposer par la loi la ceinture pour qu'il fasse ce qu'il veut, et -2-continuer à éduquer cette personne pour qu'elle comprenne qu'elle doit mettre sa ceinture.
On ne respecte pas non plus les choix de ceux qui tuent d'autres personnes, de ceux qui volent ou commettent d'autres délits.
Il y a des choix qu'on ne peut pas faire soit parce qu'ils sont contraires aux intérêts de la société, soit parce qu'ils sont tout simplement contraires à nos propres choix !
MrGirafe dit:Tant qu'on n'en sait rien, le risque est trop gros, la mort est à éviter pour soi en toute occasion et quelque soit le contexte.
MrGirafe dit: (...) autant on peut accepter cette issue et trouver ca joyeux si quelqu'un décide tout de même, malgré cette règle inviolable et absolue, de se donner la mort parce qu'il trouve que c'est mieux pour lui.
Le en toute occasion ne s'applique qu'à soi.
Pour moi ça reste contradictoire parce chaque personne est un "soi" et de la façon dont tu parles j' ai l'impression que tu fais une trop nette différence entre les autres et toi-même. C'est ce qui me choque, c'est tout!
Et puis c'est bien beau de dire que le suicide doit être évité pour soi quel que soit le contexte mais tant que tu n'es pas dans une situation extrême ça reste des belles paroles. Il y a des souffrances qui ne peuvent s'arrêter qu'avec la mort.
Eve
Herbert & Eve dit:Il y a des souffrances qui ne peuvent s'arrêter qu'avec la mort.
Ca, c'est ce que tu crois, et ce n'est pas ce que je crois.
Pour moi, la mort n'est jamais mieux, quelque soit le contexte, et elle arrivera toujours assez tôt.
A son arrivée, toutes les souffrances disparaitront alors, comme si elles n'avaient jamais existé.
C'est ce que disent la science et la religion.
En ce qui concerne l'incohérence :
accepter que les autres se suicident c'est aussi accepter d'être impuissant et de ne pas pouvoir sauver tout le monde, faute de temps pour parler avec tout le monde.
C'est accepter l'ignorance des autres et leurs utopies lorsque plus personne ne peut plus rien y faire.
Le jour où le suicide devient une possibilité pour quelqu'un, il est trop tard pour réfléchir et s'imposer de toujours éviter cette possibilité en toute occasion. C'est un choix qui se fait quand tout ne va pas mal et auquel on doit se tenir.
MrGirafe dit:Herbert & Eve dit:Il y a des souffrances qui ne peuvent s'arrêter qu'avec la mort.
Ca, c'est ce que tu crois, et ce n'est pas ce que je crois.
Pour moi, la mort n'est jamais mieux, quelque soit le contexte, et elle arrivera toujours assez tôt. A son arrivée, toutes les souffrances disparaitront alors, comme si elles n'avaient jamais existé. C'est ce que disent la science et la religion.
Oui mais la question est : combien de temps chaque personne peut supporter ses souffances. Chacun est différent et quand tu n'as aucun espoir de retrouver une vie normale tu es en droit de te poser la question "Dois-je continuer à vivre" ?
MrGirafe dit: En ce qui concerne l'incohérence :
accepter que les autres se suicident c'est aussi accepter d'être impuissant et de ne pas pouvoir sauver tout le monde, faute de temps pour parler avec tout le monde. C'est accepter l'ignorance des autres et leurs utopies lorsque plus personne ne peut plus rien y faire. Le jour où le suicide devient une possibilité pour quelqu'un, il est trop tard pour réfléchir et s'imposer de toujours éviter cette possibilité en toute occasion. C'est un choix qui se fait quand tout ne va pas mal et auquel on doit se tenir.
Trop facile de décider avant et de ne pas se remettre en question! Il y a des choses qui évoluent dans la vie et on peut changer d'avis.
On ne va pas rentrer dans les clichés mais je sais qu'il y a des situations que je ne serai jamais capable d'accepter et je pense que c'est pareil pour pas mal de gens.
En même temps, je ne suis pas mieux placée que toi pour en parler puisque je ne suis pas morte (de quelque façon que ce soit) mais je ne me permet pas juger les gens et leurs décisions, que ce soit sur ce sujet ou un autre tant que je ne suis pas à leur place. Chacun fait ce qu'il croit être le mieux pour lui et même si on peut (ou doit parfois) essayer de convaincre les gens qu'ils font une erreur, on ne peut se permettre de leur dicter leurs choix. (et là je parle bien sûr pour des adultes lucides, sinon, c'est encore différent)
PS: Ca devient lourd ce sujet!

Herbert & Eve dit:Oui mais la question est : combien de temps chaque personne peut supporter ses souffances. Chacun est différent et quand tu n'as aucun espoir de retrouver une vie normale tu es en droit de te poser la question "Dois-je continuer à vivre" ?
On peut supporter les souffrances jusqu'à la mort, c'est con ce que je dis, mais bon, c'est ca... Si ca ne te tue pas, c'est que tu peux le supporter.
Et de l'espoir, si t'es en vie, tu dois en avoir, parce que mort, tu ne connais pas. (ca, c'était dit dès mon premier post)
Herbert & Eve dit:
mais je ne me permet pas juger les gens et leurs décisions, que ce soit sur ce sujet ou un autre tant que je ne suis pas à leur place.
Et bien nous sommes d'accord (ca, je l'ai dit dans mes posts suivants).
MrGirafe dit:On peut supporter les souffrances jusqu'à la mort, c'est con ce que je dis, mais bon, c'est ca... Si ca ne te tue pas, c'est que tu peux le supporter.
Et de l'espoir, si t'es en vie, tu dois en avoir, parce que mort, tu ne connais pas. (ca, c'était dit dès mon premier post)
C'est parce que tu parles de souffrance physique mais par exemple si je devenais malade mentalement et que j'étais un danger pour moi et la société j'espère vraiment que j'aurais des moments de lucidité pour me suicider.
Mais bon, j'arrête là sur ce sujet, c'est trop déprimant et j'ai des parties qui m'attendent sur BàJ.

Bye
Eve
L’euthanasie et le suicide sont, amha, deux choses différentes. Dans un cas, la souffrance est physique et sans espoir. Dans l’autre, c’est une souffrance morale ou psychologique dont on doit pouvoir se remettre (résilience).
Sans etre un expert es suicide, je peux simplement dire deux choses de ma petite experience :
La route qui même au suicide est une maladie : dépresssif, maniaco dépressif, … coup de folie… Je ne suis pas psy, mais je ne pense pas que cela soit un choix.
La cicatrice que cela laisse sur les vivants ne se referme pas, ou alors c’est tres long.
jmguiche dit:L'euthanasie et le suicide sont, amha, deux choses différentes. Dans un cas, la souffrance est physique et sans espoir. Dans l'autre, c'est une souffrance morale ou psychologique dont on doit pouvoir se remettre (résilience).
Sans etre un expert es suicide, je peux simplement dire deux choses de ma petite experience :
La route qui même au suicide est une maladie : dépresssif, maniaco dépressif, ... coup de folie... Je ne suis pas psy, mais je ne pense pas que cela soit un choix.
La cicatrice que cela laisse sur les vivants ne se referme pas, ou alors c'est tres long.
D'accord avec ça en règle générale.
Eve (enfin une réponse courte!

jmguiche dit:L'euthanasie et le suicide sont, amha, deux choses différentes.
Vu de l'extérieur, comme ca, quand l'acte est fait ou demandé par quelqu'un qui n'est pas moi et quand c'est moi qui regarde cet acte, c'est vrai, c'est pas pareil.
Mais pour moi sur ma propre personne, ce sont deux choses que je ME refuse et qui sont les mêmes : je voudrais alors mettre fin à mes propres jours en faisant le pari que ce sera mieux pour moi...
jmguiche dit:Dans un cas, la souffrance est physique et sans espoir.
tant ké ya la vie ya l'espoir.
jmguiche dit:La route qui même au suicide est une maladie
Une fois que quelqu'un emprunte cette route, il est trop tard pour qu'il puisse prendre pour lui la règle absolue pour ne pas se suicider.
En revanche, je pense que si on s'impose profondément que cette issue ne doit pas exister, en aucune occasion, elle devient impossible.
MrGirafe dit:En revanche, je pense que si on s'impose profondément que cette issue ne doit pas exister, en aucune occasion, elle devient impossible.

J'ai comme l'impression que tu as une tres faible idée de ce que peut etre une veritable dépression (en opposition au coup de blues) ou toute autre maladie mentale.
MrGirafe dit:...que si on s'impose profondément que ...
Pour les imbéciles seulement, il n'y a qu'eux qui ne changent pas d'avis !

Et plus serieusement, j'ai l'impression que quand tu en es là, tu changes d'avis sur beaucoup de choses.
jmguiche dit:Et plus serieusement, j'ai l'impression que quand tu en es là, tu changes d'avis sur beaucoup de choses.
Moi, je préfère ne pas faire cette hypothèse théorique qui me permettrait d'accepter l'issue suicidaire comme envisageable le jour où je serai vraiment dépressif. Rien ne doit me permettre d'aboutir à cette conclusion que je serai mieux mort que vivant, jamais, c'est un axiome de base pour moi, la mort n'est pas libératrice, elle annule tout jusqu'à preuve du contraire.
Chacun a ses axiomes de base qu'en aucun cas il ne peut écarter, même avec la discussion.
Après, je ne connais pas la dépression sur MOI, mais je sais que de nombreux depréssifs ne se suicident pas pour autant, même s'ils acceptent l'idée qu'un jour ils puissent vouloir se suicider.
Je ne sais pas non, plus si, parmi ceux qui se sont suicidés, ils s'étaient vraiment imposés cette interdiction de suicide absolue. Je ne pense pas. Je ne pense même pas qu'ils y avaient un jour réfléchis, avant d'envisager cette issue pour eux.
Tout comme certains dépressifs ne pensent pas qu'en tuant une personne de leur entourage ca ira mieux pour eux, parce qu'ils s'interdisent de tuer quelqu'un d'autre qu'eux, comme axiome de base.
D'autres ne voulaient pas a priori tuer un autre mais en état de dépression, une fois qu'ils y pensent, s'ils ne se sont pas donné cet axiome de base, ils pourront l'envisager.
Moi, je m'interdis en axiome de base de me tuer et je m'y tiendrai. Cela veut dire Je ne me tuerai jamais car sinon la vie n'aurait aucun sens.
Je ne peux pas demander aux autres de faire la même chose sur ce point, c'est malheureusement leur problème. Je ne peux que leur proposer cet axiome pour qu'ils l'acceptent pour eux tant que tout va bien.
jmguiche dit:Pour les imbéciles seulement, il n'y a qu'eux qui ne changent pas d'avis !
On devrait dire pour être complet "Ceux qui savent qu'ils se trompent et ne changent pourtant pas d'avis sont des imbéciles."
Parce que j'espère que Dieu (par exemple) ne change pas d'avis... et c'est pourtant pas un con

On dit aussi "il y a les baiseurs et les baisés"
"on n'a rien sans rien"
"la vie est une jungle"
"oeil pour oeil dent pour dent"
"chacun pour soi et dieu pour tous"
"ce sera toujours ca de moins pour les Boschs"
bref, on dit pas mal de connerie

Je suis un fantôme vivant je tiens à le préciser…
il faut remettre un peu de légèreté dans ces propos…
bouchard4 dit:La canicule apporte son lot de mort et la vie en général aussi. Je pose la question: Y-a-t-il, des joueurs qui ont décédés dans les 6 dernières années? Si oui lesquels, canicule ou autre motif. Si non, je soupçonne que nous sommes immortels.
Moi, je ne connais aucun joueur pris dans cette situation.
Les intéressés ne sauront plus te répondre...
Roxxor, vivant jusqu'à preuve du contraire