C’était sur un événement-marathon, pas chez quelqu’un.
Hou lala, ça sent le coup de blues ça mon Beri.
Ouaip, mon Zep. Un bon gros coup.
Le nom des jeux, ça me paraît pas très important ni pertinent.
Simplement, moi qui ne suis pas très porté sur la nouveauté ludique – et mes différents partenaires le savent –, j’en ai avalé une première, puis, déjà épuisé, une deuxième qui m’a un peu requinqué. Là, voyant qu’une troisième serait de trop pour moi, la tablée… n’y a pas renoncé, mais sans moi. Je m’occupe donc comme je peux.
Un autre groupe de têtes connues me propose alors de le rejoindre, avant de proposer une troisième découverte (sur trois), qui se retrouve sur la table avant que j’aie le temps de dire ouf. Allez, je suis content de retrouver ces personnes, donc je m’y prête.
Après ça, je tente un
move, annonçant clairement que je ne me lancerai pas dans un nouvel apprentissage de règles. À nouveau sans succès : le groupe embraie finalement sans moi.
À partir de là, j’erre sans but dans la ludo : des groupes hermétiques, des jeux too much, des jeux d’apéro et des gens qui ne veulent que du neuf. Rien à faire.
Seul un petit
Dominion (boîte de base, 1e édition), lancé par un trio curieux d’essayer le père de tous les deck-buildings qu’il avait pu jouer, constituera une poche d’air. À ma joie, ça leur a plu.
Et puis je pense qu’il y a une accumulation de facteurs qui font que je n’arrive même plus à apprécier des jeux actuels qui dans l’absolu pourraient me plaire. Comme un blocage. Seulement 113 parties en 2023 (sans compter celles en ligne). Un blocage… ou une résignation.
Heureusement dans mes groupes de joueurs on fait presque tous le même constat : on prend beaucoup plus de plaisir sur un bon jeu que tout le monde connait que sur une nouveauté que personne ne connaît.
Il reste donc des gens de mon espèce. Il ne me reste plus qu’à déménager à Strasbourg.
Comme tu le sais, j’aurais été partant pour des vieilleries qu’on apprécie tous les deux (Goa, Amyitis, Ur, Bora Bora, Notre Dame…)
Aïe ! Que ces mots sont doux… aïe !… et douloureux