Je suis moi-même en phase de jeu solo en ce moment (la boîte de base “Horreur à Arkham” seule, un exemplaire) et, comme beacoup de monde, je perds beaucoup, pratiquement tout le temps on peut dire sur ce jeu (comme avec “Les contrées de la terreur” cela dit, où je n’ai jamais gagné).
Après, il y a des jeux solo que j’ai trouvé trop facile, donc je me lasse vite (boîte de base “Legendary DB Marvel”), d’autres où j’obtiens un équilibre correct entre victoire et défaite (“Le signe des anciens”, “Horreur à Arkham” 2ème édition…)
Je lis souvent que les jeux solos les plus populaires sont souvent très punitifs (“Ghost Stories”, “Robinson Crusoe” que j’ai renoncé à acheter à cause de cela…).
Ma question est générale : alors, comment affrontez-vous cette idée de presque toujours perdre avec certains jeux solos très punitifs ? Certes, on gagne en maîtrise, mais émotionnellement, je trouve ça dur, il y a une absence de progrès, une impression de perdre parfois par manque de vigilance et de se le reprocher. Certes, ce n’est qu’un jeu, mais cela renvoie à d’autres domaines de notre vie, ce que l’on vit émotionnellement en jouant nous influence sur d’autres choses quand même, quand bien même on se dit que ce n’est qu’un jeu, surtout si on est fragilisé psychologiquement, comme nous pouvons tous l’être en ce mment avec les “circonstances actuelles”.
Qu’en pensez-vous ?
J’aime la difficulté dans un jeu.
Je tiens ça du jeu vidéo où mes titres préférés sont réputés très difficile : Super Meat Boy, Darkest Dungeon, Dead Cells…
Gagner facilement à un jeu ne m’intéresse pas. J’aime être en difficulté, devoir refaire plusieurs fois la même partie pour optimiser, essayer, changer.
Robinson Crusoé est super pour ça, même s’il n’est pas le plus difficile. Last Bastion / Ghost Stories est top, mais se gagne assez rapidement.
Le meilleur exemple serait This War of Mine, incroyablement difficile à gagner, mais tellement immersif et intéressant, que la victoire facile ne serait pas une récompense.
A l’inverse pour revenir sur le jeu vidéo, je ne joue plus au battle royal car beaucoup trop punitif et difficile à gagner qu’après une journée de boulot, je n’ai pas envie de m’énerver sur PUBG ou Apex Legends… Par contre me faire rouler dessus par un jeu de plateau, aucun problème !
Je pense que c’est du cas par cas, personne n’est pareil, et chacun cherche ce qui lui convient au final.
Je ne vais pas être très constructif par rapport au sujet, mais chez moi des parties de jeu n’ont aucun d’impact (négatif) sur le reste de ma vie perso , sur mon psychisme (et toujours à titre perso, je m’inquièterais si c’était le cas).
Et en solo (même si ce n’est pas une config que je pratique beaucoup), je préfère aussi un jeu difficile contre lequel il faut lutter.
Plus le jeu solo est difficile, plus les victoires deviennent épiques. Pour ma part, j’ai plutôt tendance à retenir ces moments-là que les petites frustrations des défaites !
N’ayant pas joué à Horreur à Arkham le JCE, je ne peux pas m’exprimer là-dessus.
Pour ce qui est des jeux où la défaite est courante, je les distingue en deux catégories :
1) Les jeux difficiles mais où chaque défaite te permet d’en apprendre plus sur le jeu, augmentant ainsi tes chances de réussite à la prochaine partie.
2) Les jeux très punitifs et hasardeux dans lesquels les choix stratégiques et tactiques ne sont malheureusement pas si présents, rendant ainsi la progression du joueur difficile.
Décrit comme ça, on aura tendance à penser que les jeux de la première catégorie sont plus intéressants à taux émotif, puisque pour quelqu’un recherchant un taux de victoire raisonnable, ils sont la meilleure option.
Pour ma part, perdre aux jeux en solo n’affecte pas mon morale. Ces jeux difficiles deviennent une occasion d’apprentissage tout à fait bienvenue durant les périodes de vie compliquées. (“Je ne peux pas vaincre le Covid ? Mais je peux au moins persévérer pour atteindre la cité bleue dans Mage Knight et défaire tous ses occupants !”).
Mais pour ceux pour qui ce n’est pas suffisant, il me semble pertinent de trouver un jeu équilibré entre victoires et défaites, comme tu dis. Spirit Island par exemple (bien que je le recommande davantage pour du coop que du solo) n’est pas insurmontable à gagner dans les premiers niveaux, mais cela nous empêche pas d’être très satisfait à la victoire, avec le sentiment d’avoir bien travaillé. En plus, savoir qu’on a oeuvré dans l’intérêt de “l’humanité bienveillante” est un + agréable (protéger les autochtones des colonisateurs).
Au final, j’aime qu’un jeu me résiste, sinon je m’en lasse vite, mais j’aime savoir que je progresse aussi, y compris dans les périodes de vie délicates.
La plupart du temps, je m’en fous de perdre un jeu solo. Pour moi si la partie a été fun ou excitante ou intéressante, j’ai passé un bon moment et tant pis si je perds contre le jeu ou l’automate.
Par exemple, hier j’ai joué à Maracaibo, j’ai perdu mais j’ai tellement aimé jouer la partie que ce n’est pas grave, je ferai mieux la prochaine fois, je gèrerai mieux mes cartes, je ferai des meilleurs choix.
J’ai aussi joué à Spirit Island, et je sais pourquoi j’ai perdu : j’ai, à un moment donné, baissé ma vigilance et jouer un pouvoir lent en pensant que ça m’aiderai pour mon tour actuel, or je me suis plantée et mélangée les pinceaux…
Pas grave, je ferai mieux la prochaine fois.
Perdre pour moi n’est donc pas synonyme d’échec…
Par contre, j’ai énormément de mal à gérer la frustration que je ressens en jouant à certains jeux ; dernièrement, Paleo m’a énormément frustrée, il a failli finir par terre de nombreuses fois… Parce que j’ai l’impression de ne rien maîtriser, le hasard joue beaucoup trop. Et gagner à ce jeu (sûrement grâce au hasard !) est pourtant super jouissif ! Alors que je ne suis pas sûre d’y être pour grand chose.
Et d’autres fois, le hasard me gêne beaucoup moins, comme dans les jeux qui se passent dans l’univers de Lovecraft. Je sais qu’il est normal d’y mourir ou d’y devenir fou, donc même si j’ai un as de la gâchette qui tire à côté de sa cible, je me dis qu’il a eu trop peur des créatures qui l’entourent. Je me fais mon film quoi !
Pour finir, quand je gagne la première fois que je joue à un jeu (plutôt les jeux coop où il faut battre le jeu), souvent je n’y reviens même pas. Le plaisir de jouer vient aussi du défi qu’offre le jeu et du plaisir que l’on ressent à le gagner avec difficulté. Pour faire un parallèle avec le jeu vidéo, je n’ai jamais ressenti autant de plaisir à vaincre un boss que dans les Dark Souls, où il me fallait recommencer parfois des dizaines de fois ! Enormément de frustration à gérer, récompensé par le plaisir d’avoir progressé, de comprendre les patterns du boss et d’en venir enfin à bout.
Cela va avec le type de joueurs…
un zappeur adepte des KS passant d’un jeu à l’autre toutes les 2-3 parties, va évidemment se sentir frustré de son expérience…
Un PUTSCHisiste (référence…) va préférer que le jeu lui résiste un peu…puisqu’il compte en faire 10-30-50 parties minimum…
(comme Ghost Stories ou tu commences a voir apparaitre le boss final au bout de 3(0)-4(0) parties…j’ai bien dit juste voir apparaitre… il t’en faut autant pour le battre…
(il y avait le pschitt aussi mais je ne retrouve pas le lien…
edit on me dit que en fait je suis juste mauvais à ce jeu…
Pour donner du contexte, e précise que j en suis quand même à plus de 20 parties de “Horreur à Arkham” JCE quand même… et que je n ai qu’une vraie victoire, sur le premier scénar, au compteur. Quand je parle d un jeu punitif, je parle de ça bien sûr…
Acathla dit :
(comme Ghost Stories ou tu commences a voir apparaitre le boss final au bout de 30-40 parties...j'ai bien dit juste voir apparaitre... ;-) il t'en faut autant pour le battre... ;-)
Euh, faut pas abuser quand même ^^ Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il faut supprimer les "zéros" des chiffres que tu indiques, mais presque. Dès qu'on comprend qu'il ne faut pas compter sur le hasard des dés, ça améliore beaucoup le taux de réussite.
Ah oui c’est vrai, il y a les vrais joueurs avec le sachoir et les faux joueurs qui achètent des jeux
enfin sinon ghost stories au bout de quelques parties ça devient très facile de gagner pas besoins de 50 parties
Harry Cover dit :Ah oui c'est vrai, il y a les vrais joueurs avec le sachoir et les faux joueurs qui achètent des jeux
c'est à dire ?..
Acathla dit :Cela va avec le type de joueurs....
un zappeur adepte des KS passant d'un jeu à l'autre toutes les 2-3 parties, va évidemment se sentir frustré de son expérience....
!! le zappeur n'est pas forcément un client de KS
il y a autant de de "zappeurs" qui sont uniquement des acheteurs retail
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(je ne suis pas concerné , je suis plutôt un profil "ponceur", mais le raccourci est vraiment foireux... le fameux "le diable KS"
qui n'est que le propre reflet de la communauté
Kristovm dit :Acathla dit :Cela va avec le type de joueurs....
un zappeur adepte des KS passant d'un jeu à l'autre toutes les 2-3 parties, va évidemment se sentir frustré de son expérience....
!! le zappeur n'est pas forcément un client de KS
il y a autant de de "zappeurs" qui sont uniquement des acheteurs retail
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(je ne suis pas concerné, je suis plutôt un profil "ponceur", mais le raccourci est vraiment foireux...
les 2 extrèmes (je vais peut être aussi me faire gronder pour l'emploi de ce mot...) incluaient tout ce qu'il y a entre les deux...
Désolé pour le HS emmanuel.denis
je pensais a ça...
Merci Liopotame....
Les derniers messages n’ont aucun rapport avec le sujet du thread… Ni de savoir si un tel ou un autre est trop fort à tel jeu qui a la réputation d’être difficile pour les autres…
Les gens vont ce qu’ils veulent avec leur argent et leur temps.
Mais comment gérez-vous la frustration de la défaite dans les jeux solos ? Est-elle compensée par la satisfaction de jouer et d’apprendre, ou bien quand même n’a-t-elle pas au bout d’un moment un effet négatif sur vous ? Le jeu solo est souvent vu comme relativement thérapeutique, un loisir agréable… Mais est-ce que le fait de se faire matraquer par un jeu n’apporte pas un risque de déception et de frustration au bout d’un moment. Cette quête du jeu solo le plus dur possible n’est-il pas une forme de retour à un jeu très compétitif contre soi-même, et donc potentiellement toxique pour certains profils de joueurs (souffrant déjà de manque de confiance en soi, amorce de dépression, etc…) ? C’est plus cette idée qui m’intéresse…
emmanuel.denis dit :Ma question est générale : alors, comment affrontez-vous cette idée de presque toujours perdre avec certains jeux solos très punitifs ? Certes, on gagne en maîtrise, mais émotionnellement, je trouve ça dur, il y a une absence de progrès, une impression de perdre parfois par manque de vigilance et de se le reprocher. Certes, ce n'est qu'un jeu, mais cela renvoie à d'autres domaines de notre vie, ce que l'on vit émotionnellement en jouant nous influence sur d'autres choses quand même, quand bien même on se dit que ce n'est qu'un jeu, surtout si on est fragilisé psychologiquement, comme nous pouvons tous l'être en ce mment avec les "circonstances actuelles".
Qu'en pensez-vous ?
L'important pour moi n'est pas de m'attacher au résultat final du jeu. Le score n'est qu'un chiffre. Le résultat victoire/défaite n'est pas une fin en soit.
Personnellement je joue en solo pour le plaisir de toucher le matériel du jeu, d'essayer de m'adapter au gameplay et au hasard qui me font face.
Certains jeux très punitifs me donnent envie d'y retourner, juste parce que j'ai ressenti une monté en puissance au cours de la partie, qu'il y a toujours cette sensation de se rapprocher du but mais de lutter à contre courant. Ce qui me motive le plus à y retourner c'est cette sensation de "j'y étais presque", qui a le double effet de 1) me dire qu'il y a un challenge, une marge de progression et une petite dose de frustration et 2) si j'y étais presque, ça doit être réalisable.
Au contraire, un jeu où je gagne trop souvent, ou trop facilement, ne m'oppose aucun challenge. Et même si je me suis amusé en cours de partie, à la fin ça me donne un soupçon de "ouais, j'ai rien eu à surmonté" qui ne me donne pas envie de réitérer. C'est pour ça que je n'aime pas les solo où le but est de faire un high score : si je passe une fois ou deux le seuil de la victoire qu'on trouve en général dans les règles, j'ai plus la patience après de voir si je vais continuer à progresser et dépasser mes propres scores.
Je crois avoir à peu près le même type d’attitude avec les jeux de société / stratégie solos qu’avec les jeux vidéo. Un jeu trop facile va me lasser assez rapidement, même si ses mécanismes intrinsèques ont pourtant des atouts. Un jeu complexe / frustrant va dans un premier temps me motiver et obtenir toute mon attention, j’y réfléchirai même en dehors des parties lors de moments “perdus”.
Si en revanche, et j’avoue que la frontière est relativement mince, la complexité et la frustration persistent sans que je vois d’échappatoire / de solution, je vais dans la mesure où c’est disponible flâner sur la toile et chercher des pistes stratégiques. Si même malgré mes recherches et ma persévérance, je continue à patauger, la motivation va peu à peu s’estomper et je finirai par ne plus y revenir pour passer à un autre jeu.
Cet équilibre concernant la difficulté du jeu n’est certainement pas simple à atteindre, d’autant moins si on considère que la personnalité de chaque joueur sera différente. Je précise (car ça semble faire partie de ta demande) que déception et frustration ludique sont certes des ressentis qui peuvent légèrement “déborder” de ma séance pure de jeu. Mais cela ne se transforme chez moi jamais en problème de confiance en moi / dépression. Pour reprendre une phrase célèbre et la transformer un peu : une place pour les jeux mais les jeux à leur place.
“On peut tirer plus d’utilité d’une partie perdue que de 100 parties gagnées”,
José Raoul Capablanca
Je ne me suis jamais sentie nulle ou je n’ai jamais manqué de confiance en moi parce qu’un jeu me résiste (et pourtant, je dis souvent que je suis nulle aux jeux, mais en fait ne pas gagner m’indiffère, ce n’est pas ce que je recherche dans le jeu).
Par contre, gagner à un jeu qui m’en a fait voir de toutes les couleurs est extrêmement jouissif, et si ça doit avoir un impact dans ma “vraie” vie, je dirai que ça m’aide à être persévérante dans d’autres domaines ; si j’ai réussi à battre tel jeu, je peux bien m’améliorer dans tel aspect de ma vie perso. Perdre souvent et finir par gagner, ça aide aussi à mieux accepter l’échec de façon positive.
Pou résumer :
Cripure dit :“On peut tirer plus d’utilité d’une partie perdue que de 100 parties gagnées”,
José Raoul Capablanca
C'est plus le fait de jouer seul à un jeu de société qui me pose réflexion.
Au delà de la blague, si je ne suis pas friand des
Perdre tout le temps à un jeu solitaire, c'est un peu comme jouer à un jeu ordinaire contre quelqu'un de vraiment plus fort que nous, je pense. La différence, c'est que dans un jeu ordinaire ou même coopératif, même si on perd, les discussions, les échanges, les façons de jouer, etc ... avec les adversaires ou les partenaires nous permettent de progresser plus facilement & rapidement. Seul, c'est plus difficile. Personne n'est là pour vous dire que vous faites une erreur de règle, que tel coup est contre-productif, etc ... ou découvrir une nouvelle stratégie & je ne sais quoi d'autre. Je me souviens que sur Vendredi, j'appréhendais mal le jeu & les défaites s'enchainaient Après en avoir discuté avec son propriétaire, tout s'est éclairci & mes victoires sont soudainement devenus plus nombreuses que mes défaites. J'ai alors arrêté d'y jouer :P
Je ne sais pas s'il est judicieux de faire un comparatif avec les jeux coopératifs, mais quand j'ai commencé à travailler sur un prototype coopératif, il y a bientôt dix ans, très vite les éditeurs m'ont fait comprendre qu'il fallait que le taux de défaites soit bien supérieur à celui des victoires.
C'est vrai que, moi le premier, avec mes testeurs, nous étions un peu frustrés de gagner parfois un peu trop facilement. Même une fois sur deux.
Très vite, après quelques modifications, nous n'arrivions plus à gagner, parfois même de façon lamentable & c'était tout aussi frustrant. Ce n'est qu'après une année de réglages que je suis arrivé à un ratio qui me convenait, à moi & mes testeurs, & qui tournait aux alentours de une victoire sur huit parties (& encore, cela dépend des missions). Mais, au delà de la victoire ou de la défaite, ce qui est plaisant, c'est que rarissimes sont les parties largement gagnées ou les grosses défaites lamentables. L'intérêt du jeu est la tension & le plaisir qu'il procure, de bout en bout.
Je pense que c'est ce que la plupart des joueurs & les éditeurs recherchent, un jeu qui tienne tête, assez longtemps, sans pour autant être invincible.
Un jeu est fait pour divertir & procurer du plaisir, alors s'il n'est que frustration, c'est qu'il n'est pas fait pour toi & non pas l'inverse. Faut pas s'en faire pour autant ;)
Je joue principalement solo. Dès que je gagne le jeu perd de son interêt et je n’y joue plus trop (un peu comme un jeu vidéo, quand tu le finis tu vas pas y rejouer).
A Arkham JCE, si je gagnes la campagne je n’y touches plus, c’est fini. Donc pour cela je préfère bien galérer à la recommencer plusieurs fois putot qu’une campagne que je gagner au 2ème coup.
A Marvel JCE, les parties sont plus rapide, donc quand je gagne un boss en expert, je revalide avec 1 ou 2 autres héros mais je m’amuse pas à faire toutes les combinaisons.
Les jeux types Robinson Crusoe à scénario, pareil je réussi un scénario, c’est bon jeobjectif rempli n’y reviens plus.
Pour toute ces raisons le jeux solo se doit d’être difficile au premier abords. Mais si il est trop punitif ou alors trop hasard avec la possibilité de perdre sur la pioche d’une carte alors là cela peut vite devenir frustrant en effet.
Pour cela il m’arrive de retirer une carte ou relancer un dé qui me fairait perdre. Genre à 7th continent cela fait plusieurs heures que je suis sur ma malédiction, je pioche une carte qui me tue, “ah non je fais pas ça en fait” et je reviens une action en arrière, cela évite de la frustration et c’est comme un auto save dans un jeux vidéo.