Mauvais Karma dit:
Je suis pas d'accord , tu dis que c'est les différences biologiques qui entraine la culture , hors pour moi c'est le contraire.
C'est une évidence, comme je l'ai démontré, que la répartition des rôles répond à la base à un souci d'efficacité, ce qui explique d'ailleurs en partie l'homogénéité de la répartition des rôles homme / femme à peu près partout dans le monde durant les derniers millénaire: les hommes à la guerre et les femmes au foyer.
Je ne dis pas que c'est juste, mais la nature ne l'est pas forcément.
Pour préparer à ces rôles, on a longtemps élevé ses enfants différemment, et c'est encore en partie le cas aujourd'hui, à l'enfance ou à l'adolescence (une ado en cloque à la maison n'est pas le rêve de tout le monde).
Mauvais Karma dit:
Regarde les magasins de jouets pour enfants généralistes, des princesses et du roses "pour les filles" et des guerriers et du bleu "pour les garçons".
Hors je suis convaincu (sauf si tu peux me prouver le contraire) que si tu éduques une fille "comme un garçon"(en réalité je préférerais éduquer les enfants comme des enfants sans distinction de sexe) elle jouera tout autant à des jeux de gestions.
Pour moi le sexisme commence dès le plus jeune âge.
J'ai également expliqué les raisons pour lesquelles on prépare plus les garçons à se battre et les filles à la maternité. Je ne vais pas me répéter, mais là encore ça répond à une réalité biologique et à un souci d'efficacité dans la répartition des rôles.
Je suis d'ailleurs très heureux d'avoir appris à me battre et à pouvoir défendre ma femme, même si cela s'est fait au détriment de l'apprentissage de tâches telles que le repassage.
Mais alors me diras-tu, pourquoi ne pas développer également chez les filles ce goût du combat? Tout simplement parce qu'il faut faire un choix, on ne peux pas tout faire, ou difficilement, et mal. J'ajoute que j'aurais honte en tant qu'homme, du fait de mes prédispositions naturelles, à devoir me reposer sur ma femme pour protéger son foyer.
Pour reprendre un exemple que j'avais déjà donné, on imagine mal l'homme dire à la femme: prend ma lance et va chasser le mammouth pendant que j'allaite le bébé.
Que ces distinctions n'aient plus forcément toutes lieu d'être, je le conçois parfaitement, mais c'est un autre sujet. Comme je l'ai dit, les cultures évoluent. Mais ces mentalités ne sont pas arrivées par hasard du jour au lendemain, il n'y a pas de complot derrière où de plan machiavélique des hommes pour harder les femmes en "esclavage".
J'ajoute que c'est pour moi une richesse que les femmes et les hommes développent des goûts différents, parfois radicalement.
Qu'aurait-on à gagner à ce que les hommes et les femmes aient les mêmes goûts pour le sport, la cuisine, la mode, etc. ... ?
L'important est que chacun puisse s'épanouir en fonction de ses goûts.
Or à l'heure actuelle, ce ne sont pas "les hommes" qui font culpabiliser "les femmes" d'aimer faire la cuisine ou de regarder des films à l'eau de rose, mais bien les toujours bien intentionnées féministes mondaines(je connaît peu d'ouvrière se sentant mal dans sa peau de femme au point de se sentir le besoin de s'inventer une domination masculine omniprésente).
Je me souviens d'une amie en primaire qui aimait les petites voitures, et ses parents lui en achetaient. Ça ne posait aucun problème, elle est devenue une jeune fille tout à fait épanouie.
J'ai également un ami dont la fille est une caricature de fille, robes de princesse, etc. ...
En fait on pourra toujours trouver des cas pour s'inventer un problème qui n'existe pas. Cette différenciation dans les jouets est l'une des dernières lubies des féministes.
Elles devraient peut-être occuper leur temps plus intelligemment, en jouant aux jeux de plateau avec des hommes et des femmes par exemple, plutôt que de vouloir règlementer ce que le père noël doit mettre dans sa hotte.