KS, économie, boutique et Fred Henry

Lord No The 1st dit :
Harry Cover dit :Mon  Dieu !! Merci de nous apporter la vérité vrai ! C'est une illumination dominicale 

 

Illumination et dominicale : pléonasme non ?! Amen !

Complètement pas.

 

Mouai, pour moi, on est presque dans l’antagonisme ! Mais chacun son truc… no

Tu protestes ou tu luthéres ?

Je fais l’école buissonnière.

Docky dit :Je fais l'école buissonnière.

Je ne sais pas si ce détail à déjà été soulevé. Mais le point discuté sur ce fil (la légitimité de la présence d’une oeuvre dans un palmarès ou dans une sélection de festival) me semble être en train de devenir LE problème cannois. 
En effet déjà cette année au festival du cinéma s’est posée la question de la chronologie des médias autour de l’affaire Okja/Netflix. 
Les organisateurs du festival du film ont fini par trancher et, à compter de 2018, seuls les films diffusés en salles auront droit de citer en sélection officielle. Décision amusante si on la met en perspective avec un autre événement marquant (bien qu’anecdotique) de ce même festival.
En effet c est cette année qu’a été battu le record de la plus longue standing ovation du festival de Cannes, et ceci pour… David Lynch et le retour de Twin Peaks, une série télé. De l’image en mouvement, du son, du montage… Du cinéma, quoi. 
Et c’est d’ailleurs parce que Okja et les films proposés par les sites streaming ne propose rien d autre ( de l’image en mouvement, du son, du montage…) que Thierry Frémaux a, dans un premier temps, défendu farouchement la présence de ces films dans la sélection officielle. 
Seulement voilà. Le festival du film de Cannes ; avant d’être la grande célébration de la masturbation intellectuelle sur pellicule, de la presse people, et des abus sexuels sur des starlettes et des mannequins cocaïnées, c’est d’abord et avant tout le marché du film. Le lieu où tous les distributeurs du réseau traditionnel (les salles) viennent faire leurs courses pour l’année à venir. Et ça, mes amis, ça représente des sommes que le secteur du jeu de société n’est pas prêt de générer ni même d’envisager. Prendre le risque de faire fuir les distributeurs de Cannes pour aller faire leurs commissions ailleurs (voire, comble de l’ironie, en ligne…) revenait à jouer avec l’existence même du festival. 
Et c’est donc sans surprise que la décision citée plus haut fût prise avant même la fin du festival et qu’Okja est reparti bredouille de la pêche aux palmes.
Peu importe ce qui fait d’un film un film, peu importe les mutations essentielles que vie le secteur et la prise en compte de la révolution numérique. L’intérêt économique des acteurs traditionnels de l’événement a primé.

La question qui se pose alors est la suivante : le secteur du jeu de société est-il si différent de celui du cinéma ? Et la sélection à l’as d’or/jeu de l’année est-elle un exercice critique servant à récompenser la (les) meilleure(s) proposition pour une forme plus ou moins précise de divertissement  (le jeu avec des cartes, des pions, un plateau et ce genre de choses dans une boîte) ? Un indicateur de tendance pour aiguiller le joueur néophyte dans la jungle éditoriale ? Un outil marketing servant à consolider la présence des acteurs historique de ce marché ? 
Ce n’est qu’à la lumière de la réponse à cette question que l’on pourra juger de la pertinence voire même de la légitimité de l’as d’or 2018.
​​​​​​

Air dit :Je ne sais pas si ce détail à déjà été soulevé. 
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En fait, oui... à plusieurs reprises déjà... 
Avec des conclusions diverses et variées suivant ce que les posteurs voulaient tirer de cette comparaison très délicate entre deux secteurs n'ayant pas grand chose en commun.

 

Si les secteurs n’ont pas grand chose, voire même rien en commun, la question de fond reste la même. 
Que récompense l’as d’or/la palme d’or ? Pourquoi ? Et à qui s’adresse t-il/elle ?
C’est cette question qui induit la légitimité des jeux Ks à l’as d’or. C’est cette même question qui a ébranlée la fonction déclarée (celle de récompenses faites à l’élite mondiale de l’art cinématographique) des palmes.

Édit : en fait tu dis la même chose que moi dès le deuxième post du fil. Navré de faire tourner les choses en rond.frown

Air dit :Je ne sais pas si ce détail à déjà été soulevé. Mais le point discuté sur ce fil (la légitimité de la présence d'une oeuvre dans un palmarès ou dans une sélection de festival) me semble être en train de devenir LE problème cannois. 
En effet déjà cette année au festival du cinéma s'est posée la question de la chronologie des médias autour de l'affaire Okja/Netflix. 
Les organisateurs du festival du film ont fini par trancher et, à compter de 2018, seuls les films diffusés en salles auront droit de citer en sélection officielle. Décision amusante si on la met en perspective avec un autre événement marquant (bien qu'anecdotique) de ce même festival.
En effet c est cette année qu'a été battu le record de la plus longue standing ovation du festival de Cannes, et ceci pour... David Lynch et le retour de Twin Peaks, une série télé. De l'image en mouvement, du son, du montage... Du cinéma, quoi. 
Et c'est d'ailleurs parce que Okja et les films proposés par les sites streaming ne propose rien d autre ( de l'image en mouvement, du son, du montage...) que Thierry Frémaux a, dans un premier temps, défendu farouchement la présence de ces films dans la sélection officielle. 
Seulement voilà. Le festival du film de Cannes ; avant d'être la grande célébration de la masturbation intellectuelle sur pellicule, de la presse people, et des abus sexuels sur des starlettes et des mannequins cocaïnées, c'est d'abord et avant tout le marché du film. Le lieu où tous les distributeurs du réseau traditionnel (les salles) viennent faire leurs courses pour l'année à venir. Et ça, mes amis, ça représente des sommes que le secteur du jeu de société n'est pas prêt de générer ni même d'envisager. Prendre le risque de faire fuir les distributeurs de Cannes pour aller faire leurs commissions ailleurs (voire, comble de l'ironie, en ligne...) revenait à jouer avec l'existence même du festival. 
Et c'est donc sans surprise que la décision citée plus haut fût prise avant même la fin du festival et qu'Okja est reparti bredouille de la pêche aux palmes.
Peu importe ce qui fait d'un film un film, peu importe les mutations essentielles que vie le secteur et la prise en compte de la révolution numérique. L'intérêt économique des acteurs traditionnels de l'événement a primé.

La question qui se pose alors est la suivante : le secteur du jeu de société est-il si différent de celui du cinéma ? Et la sélection à l'as d'or/jeu de l'année est-elle un exercice critique servant à récompenser la (les) meilleure(s) proposition pour une forme plus ou moins précise de divertissement  (le jeu avec des cartes, des pions, un plateau et ce genre de choses dans une boîte) ? Un indicateur de tendance pour aiguiller le joueur néophyte dans la jungle éditoriale ? Un outil marketing servant à consolider la présence des acteurs historique de ce marché ? 
Ce n'est qu'à la lumière de la réponse à cette question que l'on pourra juger de la pertinence voire même de la légitimité de l'as d'or 2018.
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c'est sûr que c'est la question centrale. 
cependant il y a une différence entre le cinéma et le JdS
la sortie de films majeurs hors cinéma est un micro %
pour les JdS on commence à avoir des proportions qui font qu'ils ne peuvent être ignorés.
le deuxieme point c'est que les projets KS financent cannes aussi via les stands, et les festiv en general, et ça de plus en plus. 
entre un jeux KS disponible que pendant 1 mois à l'achat et un jeu en retail sols out au bout de 2 semaines c'est du pareil au même.
donc dans ce cas si on suit la logique il faudrait qu'ils nomment que des jeux non sold out et qui vont être réédité avec du stock pour avoir le logo et celà tres rapidement... donc que les gros éditeurs.

en fait pour moi l'as d'or famillial, lui devrait être effectivement que sur du jeu disponible (mais pas forcement en boutique, en ligne ça suffit)
par contre le expert, pas besoin de cette contrainte.

le soucis c'est le décalage cible du prix et festival. hors personnes de la région de Cannes, je pense pas que la personne n'y connaissant rien se déplace au festival. donc le festival n'a pas la même cible que son prix.

il pourrait y avoir un prix enfant As d'or, un prix grand public As d'or, un prix familial Festival et un prix expert Festival. ça me semblerait être le plus representatif. l'as d'or c'est la marque marketing, le prix festival c'est pour le ludique.




 

LTH dit :​​​​​


donc dans ce cas si on suit la logique il faudrait qu'ils nomment que des jeux non sold out et qui vont être réédité avec du stock pour avoir le logo et celà tres rapidement... donc que les gros éditeurs.
 

Ben figure toi que c'est exactement comme ça que ça fonctionne depuis un bon moment. :) Ca fait partie des règles de l'As d'Or depuis un bon bout de temps il me semble. (depuis toujours ?)

LTH dit :
Air dit :Je ne sais pas si ce détail à déjà été soulevé. Mais le point discuté sur ce fil (la légitimité de la présence d'une oeuvre dans un palmarès ou dans une sélection de festival) me semble être en train de devenir LE problème cannois. 
En effet déjà cette année au festival du cinéma s'est posée la question de la chronologie des médias autour de l'affaire Okja/Netflix. 
Les organisateurs du festival du film ont fini par trancher et, à compter de 2018, seuls les films diffusés en salles auront droit de citer en sélection officielle. Décision amusante si on la met en perspective avec un autre événement marquant (bien qu'anecdotique) de ce même festival.
En effet c est cette année qu'a été battu le record de la plus longue standing ovation du festival de Cannes, et ceci pour... David Lynch et le retour de Twin Peaks, une série télé. De l'image en mouvement, du son, du montage... Du cinéma, quoi. 
Et c'est d'ailleurs parce que Okja et les films proposés par les sites streaming ne propose rien d autre ( de l'image en mouvement, du son, du montage...) que Thierry Frémaux a, dans un premier temps, défendu farouchement la présence de ces films dans la sélection officielle. 
Seulement voilà. Le festival du film de Cannes ; avant d'être la grande célébration de la masturbation intellectuelle sur pellicule, de la presse people, et des abus sexuels sur des starlettes et des mannequins cocaïnées, c'est d'abord et avant tout le marché du film. Le lieu où tous les distributeurs du réseau traditionnel (les salles) viennent faire leurs courses pour l'année à venir. Et ça, mes amis, ça représente des sommes que le secteur du jeu de société n'est pas prêt de générer ni même d'envisager. Prendre le risque de faire fuir les distributeurs de Cannes pour aller faire leurs commissions ailleurs (voire, comble de l'ironie, en ligne...) revenait à jouer avec l'existence même du festival. 
Et c'est donc sans surprise que la décision citée plus haut fût prise avant même la fin du festival et qu'Okja est reparti bredouille de la pêche aux palmes.
Peu importe ce qui fait d'un film un film, peu importe les mutations essentielles que vie le secteur et la prise en compte de la révolution numérique. L'intérêt économique des acteurs traditionnels de l'événement a primé.

La question qui se pose alors est la suivante : le secteur du jeu de société est-il si différent de celui du cinéma ? Et la sélection à l'as d'or/jeu de l'année est-elle un exercice critique servant à récompenser la (les) meilleure(s) proposition pour une forme plus ou moins précise de divertissement  (le jeu avec des cartes, des pions, un plateau et ce genre de choses dans une boîte) ? Un indicateur de tendance pour aiguiller le joueur néophyte dans la jungle éditoriale ? Un outil marketing servant à consolider la présence des acteurs historique de ce marché ? 
Ce n'est qu'à la lumière de la réponse à cette question que l'on pourra juger de la pertinence voire même de la légitimité de l'as d'or 2018.
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[...]
entre un jeux KS disponible que pendant 1 mois à l'achat et un jeu en retail sols out au bout de 2 semaines c'est du pareil au même.
[...]

Sauf que si le jeu "boutique" est sold out au bout de 2 semaines, c'est soit un tout petit tirage (et on en revient au but initial du financement participatif...) soit il va de nouveau être dispo dans un ou deux mois maximum...quand les jeux KS only feront deux campagnes par année, on pourra dire que c'est pareil 😅😇 

1 ou 2 mois après ? En ce moment on est plutôt à du 6 mois à plus ou moins 1 an près.

eldarh dit :1 ou 2 mois après ? En ce moment on est plutôt à du 6 mois à plus ou moins 1 an près. 

Je suis d'accord. Pour citer (en exemple) certains jeux Edge/FFG qui pourtant sont en boutique, il n'est pas rare d'attendre parfois plus de 6 mois/1 an pour un réapprovisionnement des boutiques. Et pourtant, on est en dehors de KS. Donc bon, le coté "boutique=disponible", c'est pas toujours le cas...

Certains jeux ou certaines extensions…?

exemple xwing n’est pas sorti du catalogue mais certains vaisseaux sont indisponibles depuis plus de 6 mois (ou une des deux boites de base), pareil pour imperial assault…

c’est certainement une stratégie “marketing” pour vendre sur la duree avec un retour echelonné en dispo mais il y a un calendrier de prévu…(pas cool mais au moins tu peux prevoir)

KS non et le plus souvent AUCUN retour

cela changera peut être mais pour l’instant non…

D’ailleurs la 2eme campagne du 7th continent…j’ai lu (non verifié par moi), apparement faire la 2eme campagne est (pour la boite de base) un peu moins intéressant que la première (je crois que c’est le prix…) et cela parait logique de “récompenser” les premiers backers.

que se passera t-il si les campagnes s’enchainent ?

Soit cette différence se maintient et on attendra un prix “boutique” (plus cher a produire si passe par les intermédiaires etc)
soit il n’y aura plus de différence et du coup moins de vente au départ, les gens se disant je vais attendre de voir ce que cela donne…

Rimsk dit :Héhé, en effet vu sous cet angle...^^
En fait il est assez rapidement démasqué, je suis le topic depuis le début car le débat sur KS est intéressant mais je n'étais juste pas intervenu jusque là. Mais là ça fait plusieurs pages que le Monsieur déverse son flot de critiques et le débat devient de plus en plus chiant à suivre. C'est pour ça que je me suis permis...
En fait je ne comprend pas les motivations qui poussent certaines personnes à agir de la sorte, et puis en insistant bien en + ! C'est sûr c'est tellement plus simple de ne rien foutre et de critiquer ceux qui se bougent. En fait ça cache un profond sentiment d'infériorité, du fait de se sentir super naze face à des gens qui ont des idées et/ou du moins les couilles de se lancer dans des projets. 

 

C'est même plus profond que ça puisqu'il est si facile d'ignorer une chose qui nous déplait ou que l'on exècre. Quel est ce besoin (au mieux) d'en convaincre les autres ou (de fait) de nuire inutilement. beaucoup d'énergie gâchée au lieu de faire autre chose de bien plus constructif.
On est d'accord.

Les jeux qui ne sont pas disponibles en boutique au moment de la remise des prix ne peuvent pas être primés. Donc arrêtez avec vos comparaisons foireuses. Un jeu en rupture éditeur ne peut pas être primé. Et je n’ai jamais vu personne s’en plaindre sur ce forum.

Je ne comprend pas cet acharnement à défendre la nomination du 7ème continent … Ce n’est qu’un jeu parmi beaucoup d’autres.

Et ce glissement de sujet pour/anti KS est complètement hors sujet. Des jeux KS ont déjà été nommés et primés à Cannes.

Ah, manifestement, tu n’as pas suivi le moment où Unlock a été primé à Cannes alors qu’il n’était pas encore sorti en boutique. Parce que là, côté plaintes, il y en a eu un tout petit peu, quand même.

Me concernant, peu importe la raison : que ce soit une stratégie marketing, un problème de fabrication commune avec la maison mère pour diminuer les couts, ou un retard de bateau, le résultat est le même : le jeu n’est pas dispo pendant plusieurs mois.
Pour moi, une excuse n’est pas meilleure qu’une autre.

Zemeckis dit :Me concernant, peu importe la raison : que ce soit une stratégie marketing, un problème de fabrication commune avec la maison mère pour diminuer les couts, ou un retard de bateau, le résultat est le même : le jeu n'est pas dispo pendant plusieurs mois.
Pour moi, une excuse n'est pas meilleure qu'une autre.

L'extension tu veux dire !

edit 🙂