Ils y a en effet de quoi en rire ! Ce dimanche 29 mai 2005, la France à dit NON à :
NON au développement durable de l’Europe fondé sur une croissance économique équilibrée et sur la stabilité des prix, une économie sociale de marché hautement compétitive, qui tend au plein emploi et au progrès social, et un niveau élevé de protection et d’amélioration de la qualité de l’environnement.
NON à l’accès aux services d’intérêt économique général tel
qu’il est prévu par les législations et pratiques nationales afin de promouvoir la cohésion sociale et territoriale de l’Union.
NON à une Europe qui s’inspire des héritages culturels, religieux et humanistes de l’Europe, à partir desquels se sont développées les valeurs universelles que constituent les droits inviolables et inaliénables de la personne humaine, ainsi que la liberté, la démocratie, l’égalité et l’État de droit.
NON à l’Union fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, de l’État de droit, ainsi que de respect des droits de l’homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités. Ces valeurs sont communes aux États membres dans une société caractérisée par le pluralisme, la non-discrimination, la tolérance, la justice, la solidarité et l’égalité entre les femmes et les hommes.
NON à une Union qui respecte l’égalité des États membres devant la Constitution ainsi que leur identité nationale, inhérente à leurs structures fondamentales politiques et institutionnelles, y compris en ce qui concerne l’autonomie locale et régionale. Elle respecte les fonctions essentielles de l’État, notamment celles qui ont pour objet d’assurer son intégrité territoriale, de maintenir l’ordre public et de sauvegarder la sécurité nationale.
NON à la dignité humaine inviolable, respectée et protégée.
NON à une consitution où nul ne peut être condamné à la peine de mort, ni exécuté.
NON à l’interdiction de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants.
NON à l’interdiction de l’esclavage et du travail forcé.
NON au droit à la liberté et à la sûreté.
NON au droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion.
NON au droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion et la
liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir
ingérence d’autorités publiques et sans considération de frontières.
NON au droit à l’éducation, ainsi qu’à l’accès à la formation professionnelle et
continue.
NON à la liberté de chercher un emploi, de travailler, de s’établir ou de
fournir des services dans tout État membre.
NON au le droit de jouir de la propriété des biens qu’elle a acquis légalement, de les
utiliser, d’en disposer et de les léguer.
NON à une Eurpoe où les expulsions collectives sont interdites.
NON à une Eurpoe où toutes les personnes sont égales en droit.
NON à une Eurpoe où est interdite toute discrimination fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, les origines ethniques ou sociales, les caractéristiques génétiques, la langue, la religion ou les convictions, les opinions politiques ou toute autre opinion, l’appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance, un handicap, l’âge ou l’orientation sexuelle.
NON à une Eurpoe qui respecte la diversité culturelle, religieuse et linguistique. L’égalité entre les femmes et les hommes doit être assurée dans tous les domaines, y compris en
matière d’emploi, de travail et de rémunération.
NON à une Eurpoe où yout travailleur a droit à une limitation de la durée maximale du travail et à des périodes de repos journalier et hebdomadaire, ainsi qu’à une période annuelle de congés payés.
NON à une Eurpoe qui reconnaît et respecte le droit d’accès aux prestations de sécurité sociale et aux services sociaux assurant une protection dans des cas tels que la maternité, la maladie, les accidents du travail, la dépendance ou la vieillesse, ainsi qu’en cas de perte d’emploi, selon les règles établies par le droit de l’Union et les législations et pratiques nationales.
NON à une Eurpoe qui lutte contre l’exclusion sociale et la pauvreté, l’Union reconnaît et respecte le droit à une aide sociale et à une aide au logement destinées à assurer une existence digne à tous ceux qui ne disposent pas de ressources suffisantes, selon les règles établies par le droit de l’Union et les législations et pratiques nationales.
NON à la reconnaissance mutuelle des diplômes, certificats et autres titres.
NON à une Europe où l’objectif consistant à atteindre un niveau d’emploi élevé est pris en compte dans la définition et la mise en oeuvre des politiques et des actions de l’Union.
NON à une Europe où l’amélioration des conditions de vie et de travail, permettant leur égalisation dans le progrès, une protection sociale adéquate, le dialogue social, le développement des ressources humaines permettant un niveau d’emploi élevé et durable, et la lutte contre les
exclusions.