La source http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/IP959.pdf. A vous d’en juger.
Y’en a pleins d’autres… je les retrouverais. Je ne me fie pas qu’aux chiffres, mais c’est un peu pour contré les idées reçues trop répandus du “avant c’était mieux” non! Avant c’était pas pareil, pas les mêmes priorités et donc pas les mêmes méthodes et exigences. Je ne vais pas redire ce que des gens ont si bien dit avant.
Daniel Le Bret, un parcours exemplaire : du SNUIPP-FSU à Paraschool, du syndicalisme à l’entreprise.
http://www.humanite.presse.fr/journal/1 … -13-749774
avec ces propos intéressants : “[…]Dans le même temps, on ne peut qu’être frappé par le fait que le problème de l’investissement éducatif n’est pas abordé, sauf pour recommander que des subventions d’Etat soient attribuées aux collectivités locales « pour la formation périscolaire.”
http://www.educnet.education.fr/documen … vation.htm
http://www.paraschool.com/portail/jsp/s … page_id=27
Il s’en passe des choses en dix ans dans la cervelle d’un amoureux de l’enseignement.
L’homme de la pampa
L'homme de la pampa dit:Philippe me devance dans la réponse qui s'impose.
Méfions-nous des enquêtes et des évaluations qui disent ce que l'on cherche à leur faire dire.
Surtout que les barêmes des évaluations actuelles sont assez vachardes !!! Pour un enfant qui a de superbes bonnes idées, je vais lui mettre un nul parce qu'il a oublié tel ou tel truc, n'a pas réalisé la tâche attendue, alors qu'il a des compétences excellentes dans d'autres domaines.......... bizarre non ?
Les évaluations sont beaucoup plus pointilleuses qu'avant puisqu'elles se retrouvent dans des statistiques... alors qu'avant ça n'était pas le cas...
En tout cas, je suis heureux pour toi Tonton : tu as choisi un bien beau métier !!!!! si la liberté pédagogique demeure.................... rien n'est moins sûr........
Bien écoludiquement, Rémy-lee
Une citation trouvée sur le site de l’Académie de Grenoble à propos de Philippe Meirieu.
“Signe particulier : invente en parlant et en écrivant des néologisme [sic] dont le sens et l’utilité apparaissent tellement évidents qu’on se demande comment il se fait que ces mots n’existaient pas encore.”
Comment ne pas s’incliner devant un tel penseur ?
D’ailleurs sur son propre site, Monsieur parle de lui à la troisième personne.
http://www.meirieu.com/BIOGRAPHIE/biographie.htm
L’homme de la pampa
Waouh !!! ça c’est de l’argument au moins 3ème catégorie…
Je ne saisis pas trop où tu souhaites en venir… ou en envenimer ?
Si c’est pour justifier ton propos sur le fait que les instits d’aujourd’hui feraient plus de fautes que ceux d’antan… pour moi c’est de l’ordre du raccourci, non ?
D’autant que la citation à propos de Meirieu semble au contraire en faire une sorte d’éloge, ou du moins souligne un trait d’esprit :
Diplômes : maîtrise de philosophie, etc… etc…, professeur de lettres au collège ; actuellement, professeur d’université… Signe particulier : invente en parlant et en écrivant des néologisme dont le sens et l’utilité apparaissent tellement évidents qu’on se demande comment il se fait que ces mots n’existaient pas encore
Docteur d’Etat ès lettres et sciences humaines après avoir été professeur de philosophie et de français dans l’enseignement secondaire, instituteur puis responsable d’un collège expérimental à Lyon.
Je ne défends aucunement Ph Meirieu qui a peut-être pris des positions limites sur certains sujets, qui n’est peut-être pas un modèle vivant (je ne le connais pas personnellement)… mais je souhaitais juste montrer qu’une phrase sortie du contexte peut-être interpréter différemment, non…?
Mais tu as parfaitement raison lorsque tu écris :
Méfions-nous des enquêtes et des évaluations qui disent ce que l’on cherche à leur faire dire.
Peut-être faudrait-il ajouter “des citations” ?
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Malheureusement rentré tard d’une soirée… je n’ai pas pu suivre l’intervention de Gilles de Robien dans l’émission de Ruquier sur France 2.
Si quelqu’un peut trouver la vidéo sur internet et la mettre en lien ici, ce serait vraiment sympathique de sa part.
Bien écoludiquement, Rémy-lee
Hors contexte ou pas le sens est le même. C’est de la flagornerie pure.
L’homme de la pampa
Je ne saisis toujours pas où tu souhaites en venir…
Pour recentrer le topic, il était question au départ de la lecture, des allégations du Ministre, du pseudo-débat sur les méthodes, sur les associations de parents qui se transforment en groupes de pression (la délation) … sur la censure à l’encontre des chercheurs dans le domaine de l’apprentissage de la lecture, sur le discours simpliste qui est véhiculé par les médias…, sur la remise en cause et en question de la liberté pédagogique des enseignants…
Je ne parle que de cela. Il n’y a pour moi pas plus de liberté pédagogique sous le régime des pédagogues de gauche que sous celui de la droite libérale.
Ce que j’essaie de dénoncer ce sont les hypocrisies sous les masques. Et je cherche de bons exemples.
Pourquoi refuser que le débat s’élargisse. Je ne doute pas de ton honnêteté intellectuelle, pourquoi douter de la mienne ? Je n’ai pas de plan de carrière, après dix ans à l’Education nationale, j’ai toujours une classe et j’en aurai encore une dans trente ans si on ne me jette pas dehors pour mon mauvais esprit.
L’homme de la pampa
L'homme de la pampa dit:Je ne parle que de cela. Il n'y a pour moi pas plus de liberté pédagogique sous le régime des pédagogues de gauche que sous celui de la droite libérale.
Ce que j'essaie de dénoncer ce sont les hypocrisies sous les masques. Et je cherche de bons exemples.
Régime des pédagogues de gauche ? connais-tu la couleur politique de tous les signataires de l'appel des chercheurs à Monsieur le Ministre Gilles de Robien ?
Franck Ramus, Chargé de Recherches au CNRS, et Rémi Brissiaud, Maître de Conférences à l’IUFM de Versailles
Co-signataires : Mireille Bastien-Toniazzo, Maître de Conférences à l’Université de Provence - Séverine Casalis, Maître de Conférences à l’Université Lille 3 - Sylvie Cèbe, Professeur à l’Université de Genève - Pascale Colé, Professeur à l’Université de Savoie - Marcel Crahay, Professeur à l’Université de Genève - Jean-François Démonet, Directeur de Recherches à l’INSERM - Jean Ecalle, Maître de Conférences à l’Université Lyon 2 Michel Fayol, Professeur à l’Université Clermont-Ferrand II - Jacques Fijalkow, Professeur à l’Université Toulouse II - Daniel Gaonac’h, Professeur à l’Université de Poitiers - Roland Goigoux, Professeur à l’IUFM d’Auvergne - Jean-Emile Gombert, Professeur à l’Université Rennes 2 - Jacqueline Leybaert, Chargée de Cours à l’Université Libre de Bruxelles - Annie Magnan, Professeur à l’Université Lyon 2 José Morais, Professeur à l’Université Libre de Bruxelles - Laurence Rieben, Professeur à l’Université de Genève - Liliane Sprenger-Charolles, Directrice de Recherches au CNRS - Annick Weil-Barais, Professeur à l’Université d’Angers - Pascal Zesiger, Professeur à l’Université de Genève - Johannes Ziegler, Directeur de Recherches au CNRS
Ce sont ces mêmes personnes qui se sont réunies l'an passé lors de la conférérence "Apprendre à lire" organisée par le ministère.... dont on a censuré les propos lors d'un DVD envoyé à toutes les écoles de France (parce qu'il ne correspondait pas à la vulgate imposée par le Ministre).
Le ministère en a convoqué certains lors de cette conférence et uniquement sur leurs compétences internationalement reconnues... non sur une couleur politique quelconque. Ces derniers ne préconisent pas plus telle ou telle méthode et ne disent pas qu'il faille imposer une unique méthode d’enseignement de la lecture. D'ailleurs ils sont en accord avec les programmes officiels (que le ministre a d'ailleurs signés).
Etant compétents, ces chercheurs souhaitent comprendre le fonctionnement de l'apprentissage de la lecture, l'analyser par des expériences, des protocoles, des hypothèses... bref font leurs recherches ! Dans leur recherche, il n'y a pas à mon sens de doses politiciennes.... Ils souhaitent établir ou s'approcher au plus près d'une vérité scientifique pour que les praticiens que sont les enseignants puissent apprendre à lire de la meilleur façon aux enfants.
En résumé, ces chercheurs sont tournés vers la réussite des apprentissages des enfants ou du moins pour en comprendre le mécanisme...
Alors que le Ministre semble plus tourné vers les voix électorales des parents... en brossant dans le sens du poilitiquement démagogique un discours simpliste que tout le monde souhaite entendre. En effet, c'est rassurant d'entendre un discours que l'on connaît déjà et qui nous semble facile d'accès... alors que la réalité de l'apprentissage de la lecture est bien plus complexe !
Si tu relis toutes mes interventions, tu verras que nous sommes d’accord sur Gilles de Robien. Ce qui nous sépare c’est l’appréciation des compétences des pédagogues.
Pour moi, l’enseignement n’est pas une science, mais plutôt de la cuisine.
Enseignement, objet scientifique ou non ? L’avis étonnant d’un docteur en sciences de l’éducation qui pourrait avoir ce titre : Science sans savoirs.
« La difficulté en éducation est que quelque soit les recherches que l’on conduit et y compris celles qui sont le plus proches du terrain, elles ne peuvent jamais aisément donner naissance à un savoir reproductible.
Si une recherche observe ce qu’il advient de l’apprentissage de la lecture d’une classe de 25 élèves avec une méthode déterminée vous ne pourrez jamais démontrer son efficacité et lui donner un caractère transposable à tous les élèves car le nombre de variables responsables de la réussite est si important qu’il est très difficilement possible d’en privilégier une en particulier. Chaque enfant est différent et il y a forcément une adaptabilité à chaque contexte. Il ne suffit pas de décrire pour penser transformer. Ce qui renvoie alors que rien ne sert d’imposer dans le domaine de l’éducation. Ce qui reste l’élément fondamental est que l’enseignant soit en capacité de penser, de problématiser, de continuer à innover, à concevoir son métier comme une pratique vivante. D’où l’enjeu de former des enseignants pour les amener à être des chercheurs : autonomes et ayant le souci de rendre compte, donc d’être responsables. »
La citation ci-dessus est extraite d’une interview de Michel Develay, docteur en sciences de l’éducation, professeur à l’Université Lyon 2, accordée à la revue nationale du SNUIPP, Fenêtres sur cours (http://www.snuipp.fr/IMG/pdf/fsc_287-1.pdf).
Si je parle de pédagogues “de gauche” (je t’accorde les guillemets), c’est que les expériences pédagogiques se veulent toujours innovantes, progressistes par opposition à un conservatisme supposé des pratiques scolaires, conservatisme “de droite”.
Mes petites allusions à l’orthographe ne te concernaient pas, mais visaient gentiment d’autres messages. Quant à l’erreur sur le site de l’académie de Grenoble, c’est sans doute une faute de frappe (qui se relit encore aujourdh’ui ?), mais je ne voulais pas qu’on me l’imputât à tort.
L’enseignement de l’orthographe (conjointement à celui de la grammaire) a été dévalorisé depuis de nombreuses années ; j’ai le sentiment d’une baisse réelle dans ce domaine. Certains diront que ce n’est pas primordial dans le développement des élèves, je pense au contraire que la maîtrise de l’orthographe est un des signes tangibles de la bonne facture d’un esprit.
Cela reste aussi, malgré le peu de cas affiché que la pédagogie officielle en a fait, un instrument de sélection dans les études supérieures. Mais là, il est trop tard pour ceux qui ne connaissent pas le fossé qui sépare les grands principes de nos élites de l’éducation de leurs enfants.
Pour avoir parcouru d’autres sites, je me félicite de la courtoisie de nos débats. Pas toi Rémy-lee ?
L’homme de la pampa
je pense au contraire que la maîtrise de l'orthographe est un des signes tangibles de la bonne facture d'un esprit
Peux-tu développer? Cela m'intéresse.
L'homme de la pampa dit:Mes petites allusions à l'orthographe ne te concernaient pas, mais visaient gentiment d'autres messages.
L'homme de la pampa
Oui bon c'est pour moi, on a remarqué...
Ayé je suis énervé viens te battre si t'es un homme de la pampa lol
Non sérieusement ça m'a suivi toute ma vie et on va dire que je jouais les "virtuoses" dans d'autres disciplines et c'est cela qui m'a sauvé à chaque fois.
Structuré l'esprit certains dise cela... mais cela ne m'a pas empêché d'avoir un 18 en philosophie/éducation dans mon entretien professionnel, et d'autres très belle note pour le concours et au bac. Et cela n'empêche pas d'être respecté et félicité par mes professeurs dans mes démarches et mes réflexions pourtant je suis nul en orthograf et ça mes profs me le rendent bien lol. Mais cela ne veut pas dire que je ne fais pas d'effort, vous verrez mes copies de y'a un an, pire celle de y'a 4 ans...
Il sera plus simple pour moi d'avoir un zéro fautes d'orthographe que mes collègues pour intégrer la démarche expérimentale en science dans leurs cours, ou celle de l'historien... la démarche expérimentale ne structure-t-elle pas l'esprit ?
La baisse du niveau en orthographe, c'est encore une fois ce que l'on crie au fenêtre "de mon temps... blabla... maintenant son tous nuls."
Des études réalisés par André Chervel et Manesse, relativise se jugement, le test de la dictée de 1873 à des enfants de 1987 n'a pas mis en évidence cet écart supposer si important.
Puis il faut le dire aussi l'orthographe c'est un grand bordel. lol
Enfin… J’espère que tu ne te fâcheras pas si je te dis que j’attends du professeur de CP de mes enfants qu’il maîtrise l’orthographe. Quant à sa capacité expérimentale, cela m’intéresse moins ; il y a d’excellents livrets du prof qui donneront des progressions toutes faites pour l’enseignant qui en a besoin. Chacun n’a pas besoin de connaître les bases théoriques de la pédagogie.
Philippe dit:Enfin... J'espère que tu ne te fâcheras pas si je te dis que j'attends du professeur de CP de mes enfants qu'il maîtrise l'orthographe. Quant à sa capacité expérimentale, cela m'intéresse moins ; il y a d'excellents livrets du prof qui donneront des progressions toutes faites pour l'enseignant qui en a besoin. Chacun n'a pas besoin de connaître les bases théoriques de la pédagogie.
Non cela ne me vexe pas. J'ai plus envie de faire mon taffe c'est tout... allez je démissiones.
Rémy-lee dit:Régime des pédagogues de gauche ? Connais-tu la couleur politique de tous les signataires de l'appel des chercheurs à Monsieur le Ministre Gilles de Robien ?Franck Ramus, Chargé de Recherches au CNRS, et Rémi Brissiaud, Maître de Conférences à l’IUFM de Versailles
Co-signataires : Mireille Bastien-Toniazzo, Maître de Conférences à l’Université de Provence - Séverine Casalis, Maître de Conférences à l’Université Lille 3 - Sylvie Cèbe, Professeur à l’Université de Genève - Pascale Colé, Professeur à l’Université de Savoie - Marcel Crahay, Professeur à l’Université de Genève - Jean-François Démonet, Directeur de Recherches à l’INSERM - Jean Ecalle, Maître de Conférences à l’Université Lyon 2 Michel Fayol, Professeur à l’Université Clermont-Ferrand II - Jacques Fijalkow, Professeur à l’Université Toulouse II - Daniel Gaonac’h, Professeur à l’Université de Poitiers - Roland Goigoux, Professeur à l’IUFM d’Auvergne - Jean-Emile Gombert, Professeur à l’Université Rennes 2 - Jacqueline Leybaert, Chargée de Cours à l’Université Libre de Bruxelles - Annie Magnan, Professeur à l’Université Lyon 2 José Morais, Professeur à l’Université Libre de Bruxelles - Laurence Rieben, Professeur à l’Université de Genève - Liliane Sprenger-Charolles, Directrice de Recherches au CNRS - Annick Weil-Barais, Professeur à l’Université d’Angers - Pascal Zesiger, Professeur à l’Université de Genève - Johannes Ziegler, Directeur de Recherches au CNRS
Du temps où je faisais de la recherche en sciences cognitives, je n’ai côtoyé que 3 personnes dans cette liste. Je serais donc bien en peine d’inférer quoi que ce soit quant à la couleur politique, dans leur ensemble, des autres signataires.
Ce que je sais en revanche, c’est que les 60 personnes (environ) qui travaillaient dans mon propre labo de recherche (affiliation au CNRS, avec plusieurs équipes impliquées dans des problématiques touchant la lecture et les apprentissages) étaient très majoritairement à gauche, avec une frange très active PC / FO. Certes c’était il y a 15 ans, mais d’après les contacts que j’ai gardés auprès de mes ex-collègues, je pense qu’on peut raisonnablement dire que le milieu de la recherche dans les sciences de l’éducation a été durablement et est toujours globalement orienté à gauche.
En toute honnêteté, d’après ma propre expérience de chercheur, je ne pense pas que cette orientation à gauche « biaise » les recherches (au grand mérite des chercheurs eux-mêmes). Mais je pense qu’elle détermine grandement certaines prises de position claniques.
[…] je pense au contraire que la maîtrise de l’orthographe est un des signes tangibles de la bonne facture d’un esprit.
Je disais donc cela un peu plus haut. Je m’explique. La réflexion sur la langue, sur la structure d’une phrase, sur les relations entre les mots est une des clés de la bonne compréhension d’un texte. C’est ce travail, même s’il semble austère, qui permet de s’ouvrir sur le monde.
Au collège, l’abandon du grec, du latin appauvrit la réflexion sur les mots, la fin annoncée de l’enseignement de la grammaire (la mise en avant de la littérature est une bonne chose mais à condition de renforcer les “gammes” grammaticales, d’augmenter l’horaire de français) sonneront le glas des humanités.
Est-ce un hasard si les meilleurs élèves d’une classe, ceux qui réfléchissent le plus finement sont également neuf fois sur dix les meilleurs en orthographe ?
L’homme de la pampa
L'homme de la pampa dit:
Est-ce un hasard si les meilleurs élèves d'une classe, ceux qui réfléchissent le plus finement sont également neuf fois sur dix les meilleurs en orthographe ?
L'homme de la pampa
alors là je ne suis pas d'accord du tout : avec une moyenne de dictée proche du 0 j'ai toujours été dans la tête de classe (entre 3 et 5ième tant qu'il y avait du francais/de la philo, 1er de très loin en prépa) ET je n'étais pas le seul a être nul en orthographe et dans la tête de ma classe ET j'ai en tête de nombreux autres exemples de gens très brillant et nul en orthographe.
je met toutefois un bémol : j'avais toujours entre 0 et 5 en dictée, mais sur les exercices de grammaire pur j'avais toujours de très bonne note-> si on me disais (parce que la conjugaison est depuis devenue assez catastrophique) de faire attention à telle règle (par exemple accord du p.passé), pas de problème, mais j'étais incapable de faire attention à toutes les règles en même temps!
brunbrun dit:L'homme de la pampa dit:
Est-ce un hasard si les meilleurs élèves d'une classe, ceux qui réfléchissent le plus finement sont également neuf fois sur dix les meilleurs en orthographe ?
L'homme de la pampa
alors là je ne suis pas d'accord du tout : avec une moyenne de dictée proche du 0 j'ai toujours été dans la tête de classe (entre 3 et 5ième tant qu'il y avait du francais/de la philo, 1er de très loin en prépa) ET je n'étais pas le seul a être nul en orthographe et dans la tête de ma classe ET j'ai en tête de nombreux autres exemples de gens très brillant et nul en orthographe.
je met toutefois un bémol : j'avais toujours entre 0 et 5 en dictée, mais sur les exercices de grammaire pur j'avais toujours de très bonne note-> si on me disais (parce que la conjugaison est depuis devenue assez catastrophique) de faire attention à telle règle (par exemple accord du p.passé), pas de problème, mais j'étais incapable de faire attention à toutes les règles en même temps!
Eh bien ton cas n'est quand même pas courant ! Moi, j'ai un élève cette année qui est très malin et qui est une catastrophe en orthographe, mais il est dyslexique. Sinon, je n'ai pas vu de cas comme cela depuis des années : comme l'homme de la pampa, je constate que mes bons élèves sont bons en orthographe comme ailleurs.
Philippe si je te parle de mon cas, là ce n’est pas de théories pédagogiques dont je fais référence mais de pratiques pédagogiques. J’ai du vécu et de l’expérience dans le domaine de l’enfance et de l’apprentissage, et cela tu ne peux me l’enlever et le dénigré.
Une personne peut être un dictionnaire ambulant, un pro de l’orthographe, un académicien, cela ne voudra aucunement dire qu’il peut assurer les fonctions de l’enseignement…
Prendre un livre vous dites et faire ce qu’il y a écrit même ma grand-mère pourrait le faire, faut pas déconner…
Le savoir disciplinaire ne suffit pas pour enseigner, en sachant que pour ma part, comme brunbrun, mon seul hic n’est qu’en orthographe toutes les autres matières fondamentales : grammaire, lecture, littérature, mathématiques et les autres sciences, histoire, art, EPS sont ancrées voir largement maîtrisées pour certaines (et on va dire que j’ai même pas du réapprendre bcp de chose car j’ai une très très bonne mémoire, je peux encore me souvenir des cours et programmes de pratiquement toute ma scolarité précisément, ce qui en étonné plus d’un, camarades comme profs). Brefs si on regarde mes copies de y’a un an c’était catastrophique, pire celle de y’a 4 ans. Lorsque je passais le concours je m’étais fixé un seuil de fautes à ne pas dépasser, si je le dépassais après avoir eu mon concours je demandais ma démission. Seuil non dépassé à l’obtention du concours, je me suis encore fixé un nouveau seuil cette année avant la fin de l’année scolaire, certains diront folie, le mec il valide tout : concours et certification et il démissionne ! Ouais… mais je dit que c’est plus de la raion consciente.
Je disais donc que le savoir disciplinaire ne suffit pas pour enseigner ; la connaissance de l’enfant, des chemins d’apprentissage, le charisme du prof, ses méthodes, son expérience, son investissement, sa débrouillardise, son savoir faire jouent énormément…
Un bon prof peut même faire apprendre des choses que lui-même ne sait pas, comment vous me dirais ? Par ses méthodes et outils qu’il met en place… brefs
A toi de voir si tu préfères laisser ton enfant à un prof qui ne pourra même pas donner l’envie et le goût d’apprendre…de voir ton enfant rechigner à aller à l’école. On a tous vu ou entendu un prof qui nous a marqués en bien dans notre quête du savoir, moi je veux que mon enfant rencontre que des personnes comme ça.
Et malheureusement il y a trop de profs qui n’ont pas ses qualités, c’est les mêmes profs qui m’ont, ont et font dégoûter de nombreux enfants.
Parlons de la dictée, la dictée ou le prof te disait sur ta copie « tu n’as pas fournie un travail sérieux », « doit d’avantage travailler », « c’est nul !!! » alors que t’as passés toute ta journée du mercredi et la récréation aussi pour voir cette satané dictée corrigé par le prof sans même que l’élève ai compris ses erreurs… mettez vous à la place de cette enfant, il n’y comprend rien, pense que c’est un bon à rien et il dit “de toute façon je suis nul en orthographe” (fatalité, c’est ce qui met arriver on en voit encore les conséquences lol qui petit à petit s’amenuise mais c’est pas grâce à eux).
Y’a d’autres méthodes plus motivante, plus sensés et plus construites qui demandent du temps, de la préparation et des connaissances didactiques… et ça tout le monde ne le met pas en place car trop de préparation pour l’enseignant ou méthode pas connu ![]()
Donner du sens à l’enseignement, c’est la base même d’une bonne éducation. Quand je parle de sens c’est dans ses trois définitions.
-Sens de sensitif, apprentissage qui fait appelle à la manipulation par les capacités sensitives.
-Sens de direction, arriver à un objectif connu de tous les partis, savoir ou l’on va.
-Et enfin sens de signification, donner une signification, une utilité consciente et motivé de ce que l’on apprend. Ça c’est pas ton dictionnaire ambulant qui va nécessairement te le faire.
J’en ai des dictionnaires dans mon groupe d’IUFM, ils m’envient et « m’harcèle gentiment » parfois pour que je leur donne conseils, ce que je fais gentiment et gracieusement, moi je ne les envie pas pour leurs capacités à écrire sans une fautes d’orthographe parce que je sais que je vais rectifié ce défaut assez rapidement normalement (la motivation une clé de la réussite. D’où vient cette motivation du sens que je fais à cet apprentissage).
Mais merci Philippe pour me redonner un petit coup de bâton, ça fait (pour les adultes) pas de mal… ça me reboost pour mon challenge !
Revenons au sujet la lecture… Remy lee que penses tu de mon projet vidéo sur la lecture?
tonton zimzamzoum dit:
Un bon prof peut même faire apprendre des choses que lui-même ne sait pas
Probablement, en tous cas occasionnellement. Et quand ça arrive c’est très beau !
Ca me fait penser, par analogie, à un passage du making-off du Peuple Migrateur montrant les premières tentatives de vol de jeunes pélicans. C’est un passage très touchant et riche d’enseignement quant à la relation maître – élève. Les pélicans en question ont été élevés et éduqués par une équipe du film dédiée, qui les a patiemment et quotidiennement accompagnés dans leurs découvertes et leurs apprentissages.
Et donc ce passage montre les éducateurs courir sur la plage en battant des bras, et bien sûr les jeunes pélicans courent avec eux et essaient eux aussi de battre des ailes (peut-être pas seulement par imitation, mon intuition me laissant penser qu’il y avait beaucoup d’amour et de confiance dans cette relation homme – animal). Le moment où les pélicans décollent pour la première fois est très émouvant, surtout ce qu’on peut capter dans leur regard : un mélange d’étonnement et de reconnaissance, un sentiment de plénitude immédiate qui tranche net avec tout le processus de maturation précédent.
Les oiseaux s’envolent, les hommes restent au sol : enseigner c’est peut-être aussi se prolonger soi-même là où on ne peut pas aller.