La chouette d'or

znokiss dit :Voilà un beau post plein de sagesse !

:) Ahah merci, j'étais inspiré.

Je me suis un peu replongé dans les solution communément admises par tout le monde.
Et en fait c'est sur la 580 puis entre la 560 et la 650 qu'on a une "dépressurisation" et que tout part en vrille :D
Je comprends El Payo qui en fait des blagues, à un moment donné on a envie d'en rire.

Pour récapituler, on a des lignes assez évidentes à tracer - quand je dis évidentes, c'est parce qu'étant assez fidèle à mon dernier post, les réponses s'enchaînent naturellement. 

Choses qui peuvent paraitre évidentes : Bourges comme Ouverture, 33 pieds comme mesure, la liste de villes de la 580 laisse perplexe mais la piste barycentre / Vézelay a une grosse faveur dans la logique du pélérinage de Compostelle ("par le pied", Roncevaux, les énigmes partent bien dans ce sens là - et Conques est pile à 333 km au sud de Bourges à pied...). Et si vous faisiez une chasse aux trésor, est-ce que Compostelle n'est pas un thème ultra mystique et franchement inspirant pour débuter une quête ?

Dabo me pose question (beaucoup de coïncidences sur ce lieu, difficile de penser que ce soit le hasard, mais je n'ai pas le feeling que ce soit la zone, à la limite juste une étape)... La 600 dépend quand même énormément de ce qu'on décide de prendre comme nef, et Dabo pour moi n'est pas encore là dans le jeu, pas avant la 500 et la 420 !!! Donc pas la nef mais plutôt la flèche dans la seconde lecture...

On peut avoir un espèce de doute sur Hernani dans la 560 (car c'est uniquement le titre qui renvoie là-bas), mais le tracé est sympa, et j'étais tombé sur une théorie de forum assez intéressante sur la ligne à tracer "dos au Ponant" à partir de ce point au milieu du golfe de Gascogne, je n'ai pas testé moi-même et sans doute une fausse piste...

A partir de ces grands tracés, on devrait normalement avoir une zone reconnaissable en 1ere lecture des réponses aux énigmes à la 650..., pour ensuite reprendre à l'ouverture et travailler à "la boussole et au pied" et reprendre les énigmes une par une avec les petits "points cachés". Les titres me semblaient d'ailleurs tous déconnectés d'une certaine manière des résultats des énigmes, comme si on pouvait reprendre le fil conducteur uniquement avec les titres après le premier balayage à grande échelle.

Bon désolé si mon post fait vraiment chercheur néophyte, je ne suis même pas ça. 
Mon regard très lointain a envie de s'exprimer, peut-être pour comprendre des choses, si ça fait réagir certains... ;)

Bonjour,

Je pense que la chouette, si chouette il y à, n’est plus trouvable actuellement. 
En effet qui peut garantir qu’un repère, même choisi avec soins, sera toujours présent ou toujours visible près de 30 ans après ?
A moins d’avoir choisi une montagne (et encore, des avalanches ont pu en changer la configuration).
Et le terrain lui-même à pu devenir privé, ce que Max ne pouvait pas prévoir lors de l’enfouissement du bestiau ! 
Bonne chance tout de même à ceux qui continuent de chercher !

Bonjour à tous,
J’ai eu connaissance de cette chasse par la presse il y a tout juste un an. A cette époque, j’ai regardé un peu de quoi il s’agissait et, lorsque j’ai vu que l’hypothèse de cachette finale la plus sérieuse se trouvait dans mon département, j’ai décidé de tenter ma chance. D’emblée, je me suis donné comme limite un délai d’un an pour aboutir. Le délai imparti est arrivé, je viens de lever un dernier doute , et je n’ai pas trouvé le bestiau. Je m’arrête donc  là, définitivement. Il est temps pour moi de passer à autre chose.
Néanmoins, j’ai obtenu quelques résultats, apparemment inédits, que j’ai envie de faire partager, histoire qu’ils ne soient pas perdus. Durant cette année, j’ai beaucoup parcouru les différents sites sans y participer moi-même, à une exception près, en fin d’année dernière. J’ai choisi ce site parce qu’il m’a paru d’assez loin le plus intéressant, tout particulièrement grâce aux aventures passionnantes de Ston, même si la dernière partie m’a laissé quelque peu dubitatif. Comme il semble, lui aussi, avoir tourné la page, je vais tenter de relancer le débat pour ceux qui continuent.
Il ne s’agit pas pour moi de faire mon malin, mais de transmettre des découvertes à qui en voudra. Ceux qui veulent en rire en riront, ce qui ne me fait ni chaud ni froid. D’autres auront peut-être envie d’aller plus loin sur mes pas, et qui sait, d’y trouver enfin cette sacrée chouette. Tant mieux pour eux. Celui qui aboutira aura bien mérité sa victoire, et j’en serai le premier ravi si mon travail lui a été utile.
Par ailleurs, disons-le, une de mes motivations pour cet exposé est aussi de prendre date pour l’avenir. Si un jour le jeu s’arrête en déclarant gagnant celui qui est arrivé le plus près du but sans avoir pu déterrer la bestiole, et s’il s’avère que ce but se trouvait sur mon site final, et dans ce cas seulement, je ne manquerai pas de me manifester. Sait-on jamais ?.. Afin d’aider à mon identification si le besoin s’en fait sentir un jour, je précise que le début de mon vrai nom et le début du nom de la rue de mon domicile sont inclus dans le mot « Dabo ».
Mes propos vont être relativement détaillés et seront donc un peu longs. Je m’en excuse par avance, mais c’est indispensable.
Et maintenant, venons-en aux faits.

1 ) Point de départ
Mon hypothèse de départ, on l’aura compris, c’est le Rocher de Dabo en fin d’énigme 9. Je n’entre pas dans les détails du parcours qui mène à cet endroit, d’autres l’ont fait très bien avant moi et je souscris complètement aux brillants raisonnement qui amènent à ce résultat. Ce résultat me semble par ailleurs parfaitement confirmé par le cahier des charges qui a été publié en fin 2019 par Michel Becker. C’était d’ailleurs le sens de mon intervention de décembre, qui était loin d’être anodine. D’évidence, cette première version du jeu, dépouillée de toute fioriture, menait tout droit, d’abord à Dabo, ensuite aux Bornes Saint Martin, et probablement finalement à cet étrange oiseau sur son nid, dessiné, sans doute par hasard, par le tracé de quelques chemins forestiers, et facilement visible sur les photos aériennes de l’époque, ce que Max Valentin, qui connaissait parfaitement la région, avait sans doute repéré. D’où son choix cohérent de ce lieu particulier et d’un œuf comme trésor. Finalement, l’idée de l’œuf n’a pas plu à ses sponsors. Du coup, Max Valentin a dû revoir sa copie. Qu’aurions-nous fait à sa place ? Aurions-nous tout jeté au feu et recommencé à zéro ? Ou aurions-nous juste refait la dernière phase ?
Pour ma part, j’aurais opté de préférence pour la deuxième option, ce qui implique forcément le Rocher de Dabo en fin d’énigme 9. Au-delà, l’option Bornes Saint Martin devient obsolète, et il faut donc chercher autre chose dans les environs. D’ailleurs, les BSM sont absolument incompatibles avec cette instruction fondamentale : « Dos au ponant ». Le ponant, c’est le coucher du Soleil, ce qui signifie donc : « allez vers l’Est ». Or, les BSM sont au Nord du Rocher. Alors quoi ?..
A suivre…

2 ) Enigmes 10 et 11
Ces deux énigmes doivent mener à une première zone finale large, de quelques km². Ensuite seulement, nous nous attaquerons aux fameux reliquats, qui doivent aboutir sur une zone beaucoup plus intime.
Nous disons donc que l’énigme 9 nous dépose sur le Rocher de Dabo, un énorme rocher surmonté d’une chapelle dédiée au Pape Léon IX, qui fut natif des environs, en l’an 1002. Ca ne nous rajeunit pas… L’ensemble ressemble à un grand navire noir perché, ou à une nef encalminée, deux expressions citées par le jeu. Remarquons que le mot Nef convient à la fois au navire et au bâtiment religieux…
L’énigme 10 nous dit de chercher des « sentinelles », dont nous ignorons le nombre et la nature, mais l’image de la 650 nous montre 3 bonshommes, et un autre un peu à l’écart avec une pelle. 3 ou 4 ? Ou plus ? On ne sait pas. Max nous dit : « Au moins trois ».
Le texte nous dit aussi de nous placer « dos au Ponant », c’est-à-dire dos au soleil couchant. Il faut donc aller chercher les sentinelles vers l’Est, à une distance de 8000 mesures, sachant que la mesure a été définie dans les énigmes précédentes comme étant le pied, soit 33 cm, ce qui nous donne au total 2640 m environ, puisque Max précise que 8000 n’est qu’un arrondi.
Les BSM sont bien à la bonne distance, mais, on l’a vu, pas du tout dans la bonne direction. Il faut donc chercher autre chose.
Problème, à 2640 m à l’Est du Rocher de Dabo, il n’y a rien de spécial…
Or, dès les premiers jours, j’ai eu la chance de tomber sur un document d’un club de randonnée, qui évoque l’existence dans le coin de quatre menhirs qui ont la réputation d’être alignés avec le Mont Donon, le plus haut sommet du secteur, à une vingtaine de km plus au Sud. Dans le coin, on les appelle « la bande des quatre ». Les voici donc, du Nord au Sud :
La Eule (le Rocher du Hibou). Tiens tiens… Le hibou…
La Spille (la quenouille). Arsène Lupin traduirait ça par « l’Aiguille Creuse ».
Le Sattelfels (Le Rocher-Selle). Un rocher aux propriétés étranges. On y assaillait les femmes pour les rendre fertiles.
Le Steinernes Maennel (l’hommelet de pierre). Ca rappelle un peu la 470.
Nous allons voir qu’avec 3 traits seulement sur la carte IGN, on obtient un résultat tout-à-fait présentable.
Si on repère ces menhirs sur le Géoportail, et si on règle la distance de manière à voir à la fois les quatre menhirs et le Donon, on constate en effet  que l’alignement annoncé est à peu près juste. Traçons donc la ligne Rocher du Hibou – Mont Donon (Premier trait).
Abaissons maintenant la perpendiculaire à ce premier trait à partir du Rocher de Dabo, selon la définition géométrique de la distance d’un point à une droite. On obtient alors un deuxième trait de 8000 mesures de longueur, incliné de 18° vers le Sud-Est par rapport à l’axe Est-Ouest. Par conséquent, notre bande des quatre se trouve bien répartie sur une droite située à 8000 mesures de distance de Dabo. La distance est donc correcte. Par contre, nous ne visons toujours pas l’Est.
Or, nous le savons, le Soleil ne se couche exactement à l’Ouest que les 21 mars et 21 septembre, jours des équinoxes. Les autres jours, il se décale progressivement vers le Nord en été et vers le Sud en hiver. Et quel est le jour où le coucher du Soleil est décalé de 18° vers le Nord ? Réponse : le 24 avril, soit le jour exact de l’enterrement de la chouette. Or, Max a toujours insisté sur le fait que toutes les données du jeu sont à considérer le 24 avril… Autrement dit, sur ce point précis, s’il n’y avait pas la végétation, on verrait le Soleil se coucher derrière le Rocher de Dabo chaque 24 avril. Dos au ponant, nous dit-on…
Conclusion, la direction et la distance sont correctes.
Remarque supplémentaire : A une extrémité de notre premier trait, le Rocher du Hibou, et à l’autre extrémité, le Donon, qui héberge la plus importante réserve de rapaces nocturnes de France… Et, je le rappelle, on cherche une chouette !.. Voilà qui devient bougrement alléchant !..
Continuons…
En zoomant de manière à ne plus voir que les quatre menhirs, on s’aperçoit qu’en réalité, l’alignement est un peu approximatif. Mettons un instant de côté le cas particulier du Sattelfels.
On constate alors que la Spille est très légèrement décalée vers l’Ouest par rapport à notre premier trait, et que le Steinernes Maennel est très légèrement décalé vers l’Est. Toutefois, si ce sont les Celtes qui ont placés ces menhirs, et s’ils avaient l’ambition de repérer ainsi la direction du Donon, la précision reste époustouflante pour l’époque. Néanmoins, si on trace un troisième trait entre ces deux menhirs, on va forcément couper  notre premier trait en un point extrêmement précis. Pour cette opération délicate dont dépend toute la suite, je recommande d’utiliser la carte IGN 3715 OT, car sur l’écran, nous obtiendrions un résultat différent et sans issue. Or, Max a forcément travaillé sur la carte IGN, puisqu’en 93, Google Earth et le Géoportail n’existaient pas encore. Il nous faut bien sûr utiliser le même outil que lui.
Ce point se trouve exactement au croisement d’une route forestière orientée Nord-Sud qui vient du Col du Valsbreg, avec la frontière départementale entre la Moselle et le Bas-Rhin, orientée Est-Ouest. Nous l’appellerons le Point A.
Remarquons au passage que notre premier trait se faufile vers le Donon en se faufilant entre les deux menhirs décalés, ce qui rappelle la célèbre phrase de Victor Hugo, gravée au-dessus de son lit, dans sa maison d’exil à Guernesey : « Ad Augusta per Angusta », qui veut dire, en gros, « Vers les sommets par des chemins étroits ». Une belle maxime citée par le titre de la 560, énigme dont la position du coquillage (en spirale) qui figure sur son visuel rappelle furieusement la position de la Spille par rapport à notre premier trait.
Notre Point A ne serait-il pas le but que nous cherchons ? Mystère…
A suivre…

3 ) Quelques indices supplémentaires
Voilà qui nous amène au quatrième menhir de la bande, le Sattelfels. Celui-ci se trouve entre la Spille et le Steinernes, mais il est décalé d’un km vers l’Est, donc très nettement à l’écart du presqu’alignement des trois autres. Un peu comme l’homme à la pelle sur le visuel 650. En outre, il se trouve pile sur un angle très aigu de la frontière départementale.
Revenons au texte. L’énigme 11 nous dit « Entre eux, il n’y aurait que deux intervalles s’ils étaient alignés ». Voilà qui semble nous inviter à aligner quelque chose. Ca tombe bien, nous avons justement un menhir qui n’est pas du tout aligné avec ses collègues. Alignons le donc ! Oui, mais où ? Perpendiculairement ?
Ben non. Nous avons là une sentinelle qui surveille une frontière. Sa position sur le visuel, avec sa pelle, rappelle d’ailleurs nettement celle d’un garde-frontière avec sa hallebarde à la main. Bref, une vraie sentinelle dans l’exercice de ses fonctions. Pourquoi le priver de sa mission fondamentale ? Déplaçons le donc vers l’Ouest le long de cette frontière jusqu’à ce qu’il soit aligné entre la Spille et le Steinernes, donc jusqu’au Point A que nous avons défini tout à l’heure.
Et c’est là qu’intervient le fameux nombre 71721075. Notons au passage que les chiffres 717 sont légèrement plus grand que les autres, ce qui semble nous inviter à séparer ces chiffres en deux groupes distincts. Or, nous sommes exactement sur le méridien 7°17’ Est. Est-ce vraiment un hasard ? Ou avons-nous déjà mis le doigt sur la signification des trois premiers chiffres ? Notons au passage que chacun de ces chiffres est placé sur l’un des trois personnages qui se promènent ensembles. Le numéro 1, placé au milieu, pourrait bien se déplacer le long de la ligne Hibou-Donon, vers le Sud, aux environs du Point A. A sa droite, celui qui représente la Spille, légèrement décalée à droite, et à sa gauche, celui qui représente le Steinernes, légèrement décalé à gauche de la ligne.
Considérons maintenant le nombre 21075. Une fois le Sattelfels déplacé au Point A, il se trouve aligné avec la Spille et le Steinernes. On nous parle alors de deux intervalles. Décidons arbitrairement que la longueur d’un intervalle soit équivalente à la moitié de la distance entre le Point A et le Steinernes, de manière à ce que ces deux points soient séparés par « deux intervalles ». Une simple mesure sur la carte prouve alors que la distance entre le Point A et la Spille est exactement équivalente aux trois-quarts de l’intervalle que nous avons défini.
Dans le nombre 21075, le 1 se trouve exactement sur le manche de la pelle. Supposons que, comme dans le nombre 717, ce 1 serve de centre de référence. Admettons donc que le 1 représente la position du Point A, position fictive du Sattelfels déplacé. A sa gauche, nous avons choisi que le Steinernes se trouve à 2 intervalles (« il n’y aurait que deux intervalles »), et à sa droite, la Spille se trouve à 0,75 intervalle. D’où 2 1 075…
Bref, selon moi, le point final des 11 énigmes se trouve exactement là, sur ce Point A, carrefour entre la frontière et ce chemin, non loin de la Table des Géants, un très joli dolmen qui vaut le détour.
Il existe d’autres indices plus mineurs, mais je n’en citerai qu’un petit dernier.
La frontière départementale n’est pas nouvelle. Elle était jadis la frontière entre le Comté de Dabo et l’Abbaye de Marmoutier, en Alsace. Cette frontière était repérée par de nombreuses bornes en granit sur lesquelles figure un numéro d’ordre. Ces bornes sont bien connues des chercheurs, puisque l’une des Bornes Saint Martin en fait partie et porte le numéro 1856. Le menhir Sattelfels en fait partie également, et porte le numéro 1883. Ce numéro est toujours accompagné de l’emblème de Marmoutier, une longue crosse marquée d’un M au milieu de son manche et surmontée d’une superbe spirale (Tiens ! Une spirale ! Retenons cela…). Dans le secteur qui nous intéresse, ces numéros vont en gros de 1850 à 1885. La plupart de ces bornes existent encore. On remarque que ces numéros sont aussi des dates de la fin de vie de Victor Hugo, personnage illustre mort en 1885, et que nous avons déjà rencontré plusieurs fois dans ce jeu.
Notons au passage que, dans le roman Hernani, dont il est fait allusion en première partie du jeu, on rencontre un certain Duc de Letzelbourg. Et où se trouve Letzelbourg ? A une dizaine de km au Nord de Dabo ! Dabo, toujours Dabo… En outre, au sommet du Donon, il existe une plaque qui commémore le lieu de fabrication du grand homme, un beau jour du printemps 1801 (si, si, je vous jure…), suivant, parait-il, les dires du Général Hugo lui-même… Sacré Général, va !.. Enfin, si l’on prolonge notre premier trait au-delà du Donon, on passe par Besançon, lieu de naissance de ce brave Victor. Le lieu de conception et le lieu de naissance réunis sur notre trait !.. C’est pas beau, ça ? Bref, dans ce jeu, on trouve du Victor Hugo à toutes les sauces… Et ce n’est pas fini !..
Car, pile sur notre Point A, il y a justement une de ces bornes frontière.  Elle porte le numéro 1874. Et 1874, c’est la date de parution de « Quatre vingt treize », un roman de Victor Hugo consacré aux Chouans, ainsi nommés parce que leur cri de ralliement était le cri du chat-huant. Autrement dit, le cri de la chouette-hulotte !!!
Accessoirement, 93 est aussi la date d’enterrement de la chouette.
J’en terminerai avec cette partie en précisant la grande zone finale, « de la taille d’une grande ville », centrée à très peu de choses près sur ce Point A et sa borne 1874. Il s’agit d’un très joli trapèze presque isocèle, dont les angles se trouvent sur l’Abbaye de Marmoutier, le Rocher du Hibou, le Rocher de Dabo et le Steinernes Maennel. A noter que le célèbre TANPR (Trait A Ne Pas Regretter) part d’un point en mer situé au large d’Arcachon, et traverse exactement le Rocher de Dabo et l’Abbaye de Marmoutier. C’est donc une diagonale de ce trapèze de référence, lequel mesure 33 km² de surface (encore 33 !). En effet, nous ne regretterons pas ce trait…
Avant de passer à la suite, un mot sur le sceptre de Marmoutier et sa superbe spirale, représenté sur toutes les bornes frontière du coin. Quelle est l’origine de cet objet symbolique ? On le retrouve très facilement sur un petit tableau exposé dans l’Abbatiale Saint Etienne de Marmoutier, un unique tableau qui représente deux très anciens évêques de Metz, affublés chacun d’un de ces sceptres à spirale, et tous deux baignés d’un Soleil resplendissant situé en haut et au milieu du tableau. Ces deux personnages du même tableau ne se sont pas connus puisque l’un, Saint Céleste, vivait IIIème siècle, et l’autre, Saint Auteur, vivait au Vème siècle. Tous deux étaient originaires de Marmoutier.
La 560 nous dit : « Cherche l’Ouverture qui révèle la Lumière Céleste ». Nous en avons tiré le TANPR, qui abouti, comme par hasard, à Saint Céleste, baigné dans la lumière divine de l’Abbaye de Marmoutier…
Voici maintenant ce que le Nominis nous dit de Saint Auteur : « Evêque de Metz au moment où la ville fut prise par les Huns. Il fut même fait prisonnier avec beaucoup de ses concitoyens. Il obtint des barbares leur libération et répara les désastres par sa sagesse et ses vertus. ».
La 530 nous dit : « Pour trouver mon tout, il suffit d’être Sage »
Bref, nous avons déniché le Sage et la Lumière Céleste. Ils se trouvent bien en vue à Marmoutier… Marmoutier, Dabo, deux des angles de notre trapèze isocèle.
Pour moi, la chouette est là, quelque part dans ce secteur, et plutôt vers le centre…
A suivre…

Bravo Baudru,
c’est rafraîchissant de lire une solution accessible et qui semble logique
tu vas donner envie à pas mal de gens de prendre la suite :grin:

Merci Bobby. Passons donc aux choses sérieuses…
4 ) La dernière étape
Pour trouver cette zone plus restreinte, il faut donc partir du Point A et utiliser les fameux « reliquats » de la 12ème énigme. Que sont au juste ces reliquats ? Ca reste une notion assez floue, suffisamment pour que chaque chercheur aie les siens.
Pour ma part, j’en ai choisi quelques uns, et je ne vous en dirai rien. Disons que ce sera mon petit secret, en même temps que ma preuve d’authenticité. Toujours est-il que ces petites choses-là m’ont mené directement, du premier coup et sans coup férir, sur une zone finale extraordinaire.
En voici la position exacte, par ses coordonnées Géoportail :
48,6594° Nord et 7,3008° Est (en coordonnées décimales).
Ce point se trouve à un peu moins d’un km du Point A, aux environs du menhir Sattelfels, et du Col du Valsberg. A portée de fusil, il y a un mirador de chasseurs. En outre, ce point se trouve pile sur la ligne qui joint le Sattelfels au Rocher de Dabo. Cette ligne est également inclinée de 18° par rapport à l’axe Est-Ouest, mais dans l’autre sens par rapport à la précédente. Ce qui veut dire que s’il n’y avait pas la végétation, on verrait le Soleil se lever derrière le Sattelfels le matin du 24 avril. Nous verrons plus loin que ceci était vrai en 1993, mais plus maintenant.
Nous sommes en bordure d’une clairière d’environ deux hectares, presque plate, très isolée des curieux, et parsemée de petits bosquets de sapins qui la découpent en une multitude de recoins plus dégagés. Avec un peu de bonne volonté, on peut attribuer à cette clairière entière la silhouette d’un petit chien, genre Milou, la bave aux lèvres comme un vampire. Serait-ce là le mystérieux Dracula ?
L’endroit qui nous occupe, qui constitue l’oreille du chien et mesure une centaine de m², se trouve en bordure d’un ravin boisé qui surplombe la frontière départementale, côté Moselle.
A suivre…

5 ) La zone finale
Le 9ème jour de mes recherches, pas un de plus, je mettais pour la première fois les pieds dans ce bosquet de sapins désigné très précisément par mes reliquats. Il y a là une vingtaine de sapins, petits et grands.
La première chose qui m’a frappé dans ce bosquet a été la présence au milieu d’eux d’un cercle entièrement dégagé d’environ 3 à 4 mètres de diamètre. En me plaçant en son centre, je pouvais donc « tourner sur moi-même les bras écartés sans rencontrer aucun obstacle », comme dirait un certain Max Valentin. Si j’avais les bras 50 cm plus longs, ça ne marcherait plus… J’ai donc creusé un premier trou au centre du cercle. Résultat : rien.
Mais, au moment de repartir, je remarquais une autre caractéristique de ce bosquet, encore plus encourageante, et même déterminante. En effet, j’observais que, si  je ne tenais compte que des plus grands arbres, donc les plus anciens, qui sont au nombre de 10, j’obtenais une autre forme bien particulière, assez difficile à distinguer au niveau du sol, à cause de la présence des petits arbres qui ont poussé au fil des années, mais très visible vue du ciel, par exemple par le Géoportail :  Ce bosquet est planté en forme de spirale !..
Et non seulement c’est une spirale, mais c’est une spirale en dix points exactement, comme la spirale des dix villes. En outre, elle respecte les mêmes proportions et elle est orientée de la même manière. Même la petite échancrure étrange qui apparait avec Epernay est présente sur le terrain. Les autres petits arbres ne sont donc que des arbres qui ont poussé plus tard, au fil des ans, qui viennent polluer le site, et dont il ne faut tenir aucun compte.
Elément supplémentaire, à quelques mètres à l’Ouest du bosquet se trouve un couple de rochers qui affleurent du terrain d’une quinzaine de centimètres, laissant apparaitre entre eux une sorte de tranchée, ce qui rappelle bougrement la faille du Rocher de Roland. Cette tranchée est orientée directement sur le bosquet. De sorte que si l’on trace une droite passant par cette tranchée jusqu’au bosquet en spirale, on obtient une copie parfaite du sceptre de Marmoutier, les deux rochers représentant le M du milieu de la crosse…
Je me suis intéressé, grâce aux photos aériennes de l’option « Remonter le temps » du Géoportail, au passé de ce terrain. Jadis, il y avait là une forêt très touffue, sans la moindre trace de clairière. Mais vers la fin des années 1980, il y a eu une maladie des sapins qui a ravagé des secteurs entiers de la forêt des Vosges. Un peu comme en ce moment. Du coup, tout ce secteur a été rasé et, en 1990, toute la zone de la clairière actuelle était débarrassée de toute forme de végétation.  De sorte qu’il est facile de savoir à quelle époque notre bosquet a commencé à pousser. Réponse : 1992 !!! A cette époque, depuis ce bosquet naissant, on pouvait admirer au loin le menhir Sattelfels, derrière lequel se levait le Soleil du 24 avril….
Autrement dit, les photos d’époque montrent que ces 10 arbres en spirale ont commencé à apparaitre sur les images aériennes quelques mois seulement avant l’enterrement de la chouette. De là à imaginer que peut-être qu’un certain Max Valentin, enfant du pays, les aurait plantés lui-même, et entretenus, il n’y a pas bien loin…
Un petit mot sur la mystérieuse spirale à quatre centres, dont Max parlait avec insistance. Ce type de spirales est une figure géométrique très précise, et ni la spirale des villes, ni celle du bosquet, ni même la route de Dabo, ne répondent à la définition mathématique d’un tel objet. Alors, de quoi diable peut-il bien s’agir ?
Ici, nous ne sommes pas en cours de maths, mais dans un jeu d’astuces. En l’occurrence, l’astuce pourrait bien consister en une spirale quelconque, un peu comme les nôtres par exemple, répétée en quatre exemplaires à peu près identiques, ce qui nous donnerait bien quatre centres, un par spirale.
Or, nous en avons déjà deux. Pourrait-on en dénicher deux autres ?
Les énigmes de la première partie évoquent parfois le ciel, l’astronomie, la conquête de la Lune, et tout ça. C’est là, dans le ciel, que j’ai découvert les deux autres spirales, tout à fait identiques à celles que nous connaissons déjà.
La première est ce qu’on appelle le « Grand G du ciel d’hiver ». C’est une immense figure formée par une dizaine des étoiles les plus lumineuses du ciel. Ceci nous donne la forme d’un G majuscule, qui est lui-même une sorte de spirale. Je vous laisse vérifier cela sur Internet. La ressemblance avec nos deux spirales terrestre est saisissante.
La deuxième est formée par les centres des mers de la face visible de la Lune. Même chose, prenez une carte de la Lune sur Internet et vous verrez facilement cette très belle spirale en 10 mers. Je vous recommande la carte de la Lune de Cassini, qui est un dessin, et non une photo. Cette carte a fait autorité durant plusieurs siècles. Les contours des mers étant plus nets, la lecture est plus facile.
Et voilà, nous tenons notre spirale à quatre centres…
Mais revenons à notre bosquet, qui présente quelques autres propriétés intéressantes.
Au pied d’un des dix arbres est dressée une sorte de dalle vaguement taillée, solidement posée verticalement sur sa tranche, un peu comme une stèle de tombe. Face à cette dalle, il y a une vieille souche pourrie. Entre la dalle et la souche, il reste un espace libre aux dimensions de la chouette. N’est-ce pas la coutume d’appeler « tombe » la cache de la bête ? La voilà, la tombe… D’autant plus que l’arbre sur lequel cette tombe est adossée correspond à la ville d’Issoire. Or la Tombe-Issoire est le nom d’une célèbre rue de Paris. Quel beau clin d’œil !
« Ce n’est le bon chemin que si la flèche vise le cœur », dit la 470.
Il est intéressant à ce propos d’observer une vue aérienne de la ville d’Issoire. On y voit un immense cimetière en forme de flèche (ou de fusée), qui vise directement le cœur fortifié de la vieille ville (« si la flèche vise le cœur « ) ! Au même endroit correspondant sur la Lune, c’est la Mer de la Sérénité. Sur sa carte, Cassini a jugé bon d’y placer, en hommage à son épouse bien aimée, un énorme cœur complètement imaginaire, traversé par une faille toute aussi imaginaire qui, manifestement, est censée représenter la flèche de Cupidon. Serait-on sur le bon chemin ?
Entre l’arbre d’Issoire et celui d’Héricourt, nous trouvons une autre pierre, à peu près carrée et, elle aussi, vaguement taillée à la façon d’une pierre tombale, horizontale celle-là. On dirait un peu une pierre récupérée d’une ruine d’église. Décidément, ce coin est un véritable cimetière fictif… Or, cette pierre, totalement incongrue en pleine forêt, se trouve à l’endroit exact qui correspond, sur la Lune, à la position du site d’atterrissage d’Apollo 15, sur lequel a été posée une plaque commémorative à la mémoire de 14 astronautes morts en mission. A côté de la plaque git un petit bonhomme en aluminium. Cette statuette s’appelle Fallen, mot anglais qui veut dire tombé, ou, puisque Max avait l’habitude d’écrire en majuscules, TOMBE !
En réalité, le mot Fallen était un condensé du nom du module lunaire Falcon (un rapace !) et du nom du chef de mission Allen (qui est aussi le nom d’une clé !)
Une pierre vaguement taillée, disions-nous ? Voilà qui expliquerait cette étrange affirmation de Max Valentin : « Il n’existe aucune construction humaine à moins de 50 mètres de la cache. Mais cette affirmation ne tient pas compte des pierres polies, taillées ou sculptées. » 
Pourquoi cette exception, si ce n’est parce qu’il y aurait sur la zone au moins une pierre taillée, polie ou sculptée, toutes choses qui sont pourtant bel et bien des constructions humaines ?… Et ces deux pierres taillées se trouvent là, bien en vue sur le terrain…
Résultat de cette accumulation de preuves indiscutables  : rien !
Autre particularité encore, la présence sur le site d’une vieille souche creuse, remplie d’une matière assez louche, laquelle semble avoir été rapportée d’ailleurs pour faire du remplissage. Cette souche rappelle un peu la forme du Rocher de Dabo. A ceci près qu’elle se trouve à deux ou trois mètres de l’endroit où elle devrait être en respectant la carte. Mais bon. Le trésor serait-il dans cette souche, comme le trésor du Prince Noir serait censé se trouver dans les souterrains du Rocher ? Encore une fois, choux blancs sur la souche…
On trouve encore sur ce site la Petite Ourse, avec son Etoile Polaire. Max Valentin nous aurait-il refait le coup d’Arsène Lupin, de sa Grande Ourse et de son étoile Alcor, point de repère du Trésor des Moines de Normandie ? Pas davantage.
A suivre…

6 ) Conclusion
Bref, selon le choix des éléments pris en compte, et je ne les ai pas tous cités, j’ai défini sur ce terrain, et creusé, une bonne douzaine de pile-poil possibles. Mes préférés sont bien sûr la Tombe-Issoire et la vieille souche, qui offrent tous deux un espace précis qui correspond aux dimensions exactes de la chouette. Donc, des pile-poil infaillibles. Mais aucun n’a donné le moindre résultat.
Et pourtant, je persiste à croire que l’existence de ce site ne peut pas être le fruit du hasard, mais qu’il a été méticuleusement construit en 1992 par Max Valentin pour les besoin de son jeu. Et s’il a bien été construit par Max Valentin, cette œuvre est tellement aboutie qu’il ne peut pas avoir fait tout cela, juste pour le plaisir sadique de nous balancer une colossale fausse piste.
Alors ? Que se passe-t-il ?
Ben…. Si je le savais, j’aurais sûrement trouvé la chouette…
Néanmoins, quelques hypothèses, non exhaustives, dans le cas, bien sûr incertain, où cette zone finale serait bien la bonne.
La chouette était là mais n’y est plus. En effet, il semble acquis que Max Valentin aurait un jour déterré la chouette pour refaire son emballage et mettre à jour le message au découvreur. Cette opération aurait eu lieu peu avant son décès. Il existe donc une probabilité non nulle qu’il n’ait pas eu le temps de la remettre en place avant de disparaitre. Hypothèse qui me semble peu vraisemblable car, dans ce cas, on peut penser que ses héritiers l’auraient trouvée dans ses affaires et auraient arrêté le jeu.
La chouette était là mais n’y est plus parce qu’un chercheur l’a trouvée et l’a placée sur sa cheminée sans réclamer son lot. Peu probable, mais pourquoi pas…
La chouette est là. Mais elle pèse plus de 10 kg et le terrain est très humide en hiver, donc très mou. Du coup, elle s’est peut-être enfoncée petit à petit. A raison d’un centimètre par an, ça ferait 30 cm, auxquels s’ajoute la profondeur d’origine. Elle pourrait donc se trouver désormais hors de portée de la longueur d’un bras, donc introuvable. En tout cas hors de portée du mien, car je ne suis plus tout jeune, et je suis un peu limité en profondeur de creusage. Ainsi que l’a dit Max, il y a beaucoup de cailloux.
La chouette est là, mais il me manque encore une donnée. Peut-être, pourquoi pas, un truc du style : « creusez à 5 mètres vers le Nord à partir de tel point ». Si on n’a pas ça, on creuse forcément à côté.
Les arbres étaient très jeunes à l’époque de l’enterrement du bestiau. Aujourd’hui, ils font 10 mètres de haut et ils ont de grosses racines. Il se peut donc que la chouette se trouve sous un arbre, perdue dans ses racines.
Enfin voilà. Plein de choses sont possibles.
Mais ce qui est sûr, c’est que ce site est en danger de disparaitre prochainement. En effet, la forêt des Vosges est en train de mourir, du fait du réchauffement climatique et des attaques impitoyables d’un insecte nommé le scolyte. Tout sapin attaqué meurt en un mois. Heureusement, pour l’instant, ce secteur de la forêt est encore peu touché par cette catastrophe écologique qui a déjà détruit des millions de sapins. Mais, à tout moment, il se peut que cela change. D’autant plus que la période critique, c’est l’été qui commence, surtout s’il fait très chaud. C’est en cette saison que ces insectes sont actifs. Si cela se produit sur notre site, les arbres mourront rapidement, les forestiers élimineront les sapins morts et ravageront le terrain avec leurs engins. Bref, le site n’existera plus. Dans ce cas, si elle est là, la chouette serait perdue à jamais, et ce serait dommage…
C’est aussi pour cette raison que j’ai réalisé cet exposé. Ce serait tellement plus chouette si cette histoire se terminait avec un vrai gagnant !..
Bon allez, pour la route, et avant de vous laisser, un dernier indice.
Dès l’énigme B, on peut admirer un superbe arc-en-ciel, autrement dit, le spectre de la lumière. Et que trouve-t-on comme anagramme pour le mot « spectre » ? Le mot « sceptre ». Dès le début du jeu, nous sommes donc déjà sur la piste d’un sceptre…
Sur la même image, il y a une statue. Ce dessin est de ceux qui montrent deux personnages différents, tous deux probablement religieux, selon la façon dont on le perçoit. L’un tourné vers la gauche, l’autre vers la droite, comme Saint Céleste et Saint Auteur sur leur tableau. Et comme eux, ces deux personnages sont éclairés du dessus par la lumière céleste de l’arc-en-ciel…
Hasard ? Coïncidence ? Pas si sûr… Car à l’autre bout du jeu, à l’avant dernière ligne de la toute dernière énigme, la 520, on trouve le mot « respect ». Et que trouve-t-on comme anagramme pour le mot « respect » ? Encore le mot « sceptre ». Or, le mot « sceptre » ne possède en tout et pour tout que ces deux anagrammes…
Et je dirai même plus. Si l’on regarde la ligne entière, « Montre ton respect pour Dame Nature », si l’on en extrait un mot sur deux, soit « Montre », « respect » et « Dame », et si on mélange tout ça, on obtient l’anagramme « Sceptre Notre Dame M ». M, comme Marmoutier…
Le jeu entier est donc encadré par deux allusions au sceptre de Marmoutier…
Et zurdout, gomme on tissait à Tââpo turant les zent chours : « Fife Daboléon !!! »
Bonne chance à tous !
Baudru Désiré


Ça faisait longtemps qu’il n’y avait pas eu de publication aussi intéressante sur ce fil ! J’ai hâte de voir ce qu’en pense Ston.

Ce qu’en pense Son? 
Spoiler : "quoi? t’es rendu à la 12 ème énigme et t’as pas encore tracé 100 traits sur 5 cartes différentes ?.. T’as raté ta chasse! " :wink:

Sinon pareil : je trouve ta solution élégante et les infos sur le terrain sont franchement hallucinantes! :open_mouth:
Ça donne envie de poursuivre :grin:

J’admire aussi.
Tes explications sont claires, logiques, pour le coup oui, un jeune de 15 ans peut raisonner comme ça. 

Et voir le fil reprendre vie, je trouve ça super agréable.

Oui, moi aussi, j’attends avec impatience une réaction de notre ami Ston…
Je m’aperçois que j’ai oublié de parler de l’accès au bosquet.
Mes reliquats y mènent bien sûr par un certain parcours qui leur est propre. Mais, une fois l’endroit localisé, ainsi que l’a laissé entendre Max, il existe un accès plus confortable. Je recommande donc l’excellent parking du Col du Valsberg, lui aussi situé sur la frontière départementale. Au passage, il y a là un autre indice. En effet, Max a prétendu un jour que, si la chouette était trouvée, il en serait informé dans les deux heures. Bigre, par le truchement de quelle diablerie ?..
Or, il y a au Valsberg toute une installation de radars et de matériels de télécommunication. Il se pourrait donc bien qu’il y ait là-dedans un bidule quelconque capable de détecter le passage à son pied d’un bloc de bronze d’une douzaine de kilos planqué dans le sac à dos d’un « promeneur ». Il suffirait donc que Max dispose d’un complice dans cette bâtisse, au moins à l’époque, pour que le tour soit joué… Bref, tout se recoupe…
Revenons-en à l’accès au site. Tout le secteur est un site protégé interdit à tout véhicule à moteur. Il faut donc aller à pied. Il faut compter une petite demi-heure d’une marche accessible à toute personne normalement valide. A l’aller, ça descend en pente douce. Donc, au retour, ça monte. Avec le chargement des outils indispensables, après quelques heures de creusage, prévoir que le retour est un peu pénible, surtout s’il fait très chaud. Pour trouver le site, il n’y a pas de difficulté si on a bien repéré les lieux au préalable sur le Géoportail. Néanmoins, la première fois, il vaut mieux rechercher l’endroit sans chargement. Le site est très isolé. Je n’y ai jamais été dérangé. Revers de la médaille, en cas d’accident, toujours possible, par exemple avec l’outillage, il n’y a aucun secours à espérer sur place. Donc, prudence…
Attention, si les sapins sont atteints par la maladie, ce qui se verra à l’œil nu, le site deviendra très dangereux. Les arbres pourront casser à tout moment. Dans ce cas, il vaut mieux abandonner.
Puisque je suis là, encore un petit indice.
Une IS célèbre qui, j’en suis sûr, a fait cogiter pas mal de monde, nous dit ceci :
« IL N’Y A QU’UNE VERITE, ET IL FAUT LA TROUVER. MAIS LE CHEMIN EST PARFOIS TORTUEUX ET SEME D’EMBUCHES. A QUI LA FAUTE ? PAS A MOI… JE REPETE : PAS A MOI ! »
La première idée qui vient, c’est que la répétition de l’expression   PAS A MOI   doit cacher quelque chose.
Si on regarde son allure générale, on y voit une lettre isolée au milieu, avec un mot de 3 lettres et un espace de chaque côté. Visuellement, ça ressemble un peu à une hélice d’avion au repos. L’hélice, un objet géométrique proche de la spirale… D’ailleurs, de nombreux avions ont une spirale dessinée sur le nez de leurs hélices.
Gardons donc le A central fixe et faisons tourner d’un demi-tour les deux pales de cette jolie hélice. Qu’obtient-on ? On obtient ceci :   IOW A SVd
L’Iowa ??? Que diable vient faire l’Iowa en forêt des Vosges ? Le plus simple, c’est d’aller voir… Suivez le guide…
L’Iowa est un Etat du centre-Nord des Etats-Unis. Il est quasiment rectangulaire, avec les frontières rectilignes dont les USA ont le secret. Sa capitale se trouve en plein centre et s’appelle Des Moines (en Français). Or, des moines, c’est un genre d’individus que l’on trouve assez couramment dans des abbayes. Dans l’Abbaye de Marmoutier par exemple… Si vous voyez où je veux en venir…
On nous dit : IOWA SUD . Voyons donc maintenant ce qu’on trouve au Sud de cet Etat. On y trouve ceci : La ville la plus importante de l’Iowa qui se trouve pile au Sud de Des Moines s’appelle… Leon. Si on y ajoute que l’expression PAS A MOI, en comptant les deux espaces, est composée de 9 caractères, on arrive directement à Léon 9…
Les moines de Marmoutier d’un côté, et le Pape de Dabo de l’autre ! L’Iowa est plein de surprises !!!
Bref, encore et toujours Dabo et Marmoutier…
Mais tous ces gens-là sont aussi des religieux. Or, le texte de l’IS nous parle de la « seule Vérité », et la 530 nous précise « La Vérité, en vérité… », suivant une formulation qui fait un peu biblique sur les bords. On est bien là dans une ambiance plutôt religieuse.
A part la religion, qu’y a-t-il de commun à tout ces personnages ? Notre fameuse frontière départementale, parbleu ! Laquelle est aussi un sentier forestier, autrement dit, un chemin. Un chemin un peu tortueux, il n’est qu’à voir l’angle aigu du Sattelfels, et parsemé d’embûches, lesquelles sont constituées par  toute une série de bornes en granit qui ressemblent vaguement à des bûches dressées… Embûches, bûches, n’ayons pas peur des jeux de mots…
 
 
 
 
 
 

Baudru dit :La ville la plus importante de l’Iowa qui se trouve pile au Sud de Des Moines s’appelle… Leon. Si on y ajoute que l’expression PAS A MOI, en comptant les deux espaces, est composée de 9 caractères, on arrive directement à Léon 9…
Mais c'est tellement logique et évident tout ça …

D’après vos réactions, j’ai envie de lire les pavés de Baudru, mais d’abord une question : c’est compréhensible quand on ne connaît pas le texte des énigmes et les images associées?

beri dit :D’après vos réactions, j’ai envie de lire les pavés de Baudru, mais d’abord une question : c’est compréhensible quand on ne connaît pas le texte des énigmes et les images associées?

Dans l'ensemble oui, tu peux comprendre la logique, surtout si tu as une connaissance de base de la chasse (par exemple savoir que la piste la plus connue passe par Dabo), et Baudru remet dans le contexte au début..
Après il y a des passages ou si tu veux comprendre et vérifier il faudra te replonger dedans.
 

bdrieu dit :
Baudru dit :La ville la plus importante de l’Iowa qui se trouve pile au Sud de Des Moines s’appelle… Leon. Si on y ajoute que l’expression PAS A MOI, en comptant les deux espaces, est composée de 9 caractères, on arrive directement à Léon 9…
Mais c'est tellement logique et évident tout ça …

Dommage en effet... C'est un peu beaucoup capillotracté...


Surtout le truc de l'hélice d'avion.... spirale... toussa...

J'aimais bien son raisonnement mais son dernier message m'a malheureusement fait sourire.


 

Bien sûr, Gedéon. Tu as sûrement raison. L’idée de l’avion et de l’hélice est de moi. Une façon d’illustrer mon propos qui me semblait amusante. J’aurais pu rester bêtement mathématique et rédiger ainsi : Appliquons à l’expression “PAS A MOI” une rotation de 180° autour du point fixe central A. Des choses dans le même genre, il y en a plein le jeu. Et on aurait obtenu exactement le même résultat… Par contre, j’admets volontiers que l’argument des 9 caractères est peut-être un peu, disons, exagéré. En vrai, c’est probablement une coïncidence authentique. Néanmoins, je pense que Des Moines et Leon, même sans son numéro de Pape, suffisent déjà amplement à la démonstration.
Amicalement.

Gedeon34 dit :
bdrieu dit :
Baudru dit :La ville la plus importante de l’Iowa qui se trouve pile au Sud de Des Moines s’appelle… Leon. Si on y ajoute que l’expression PAS A MOI, en comptant les deux espaces, est composée de 9 caractères, on arrive directement à Léon 9…
Mais c'est tellement logique et évident tout ça …

Dommage en effet... C'est un peu beaucoup capillotracté...


Surtout le truc de l'hélice d'avion.... spirale... toussa...

J'aimais bien son raisonnement mais son dernier message m'a malheureusement fait sourire.
 

C'est parce que tu n'a pas appliqué la supersolution©.