[Mode modo on]
Je vois passer dans ce fil des mots pas forcément appropriés qui peuvent s’avérer problématiques pour leurs auteurs et pour nous, éditeurs du site. La loi Française rend l’hébergeur coupable autant que les auteurs de propos diffamatoires et nous n’aimerions pas, nous CNRL, avoir à traiter un second dossier de diffamation et s’asseoir à côté de vous sur les bancs d’un tribunal, même si vous avez l’air tous sympathiques.
Plusieurs contributeurs citent des livres qui parlent d’arnaques et de magouilles. Ces termes, tant qu’ils ne sont pas confirmés par un juge, engagent leurs auteurs et peuvent éventuellement constituer de la diffamation pour les personnes qui les rapportent selon le contexte. Je vous encourage donc à faire attention à vos propos. Côté modération, nous serons obligés d’intervenir (avec bienveillance) si la teneur des contributions ici nous semble constituer un danger pour notre frêle association.
Il ne s’agit pas de censurer le débat, mais je vous remercie pour votre compréhension.
Je me suis auto censurée. Il n’empêche qu’après avoir lu beaucoup de pages de beaucoup de sites différents, je me suis fait ma propre opinion qui est que la chouette n°1 n’est enterrée nulle part et qu’il était bien que la chouette n°2 soit trouvée rapidement. Et puisqu’on ne peut pas parler de cette chasse sans le spectre d’accusation de diffamation, j’arrête de suivre cette histoire. Et si un jour on connait la vérité, je reviendrai pour dire “je l’avais bien dit !”
De toutes façons, la vérité est ailleurs.
Et si on fait la liaison, çà donne “la vérité est tailleur”, ce qui confirme que le seul à connaître la vérité est le sculpteur de la chouette d’or.
si vous avez besoin d’autres décryptages d’énigmes, appelez-moi … .
Non non et j’en veux pour preuve que Castelbajac est l’anagramme de Jacta Balecs, ce qui veut dire qu’il a souvent dit qu’il s’en foutait de la chouette … cqfd .
Je découvre cette histoire rocambolesque de la Chouette d’Or, je viens de finir de parcourir le livre de Crolet…Tout est édifiant: la malhonnêteté, le déni collectif, la vanité, la soif de trésor qui vire à la folie…un beau roman.
La seule chose que je voudrais partager avec vous, c’est quelque chose que je n’ai vu abordé nulle part: il y a 2 problèmes juridiques passés sous le radar, sans doute parce qu’on est en France et que le réflexe juridique est quasi inexistant.
Un, cette chasse est fondamentalement illégale. A partir du moment où cette chasse a été pensée de telle sorte que les individus doivent aller creuser pour vérifier leur solution, doivent donc porter atteinte au droit de propriété d’une entité individuelle ou collective quelconque puisqu’en France tout espace appartient bien à quelqu’un (individu, collectivité, Etat…), elle est illégale. Aucune personne n’a le droit pour un intérêt privé d’élaborer un projet qui abolit le respect de la propriété privée d’autrui.
Deux, puisque la propriété du terrain emporte propriété du sous-sol, les découvreurs et organisateurs du jeu vont devoir affronter les revendications des propriétaires du terrain qui réclameront leur part, en plus des dédommagements pour atteinte à leur propriété. Sans parler de la responsabilité de l’huissier. Avant de s’arracher els cheveux sur ce qu’elle a vu, il faudrait déjà se poser la question de savoir si elle avait le droit d’être à l’endroit précis où elle a procédé à la constatation…
Note que le seul truc enterré qui a été “découvert” est la contremarque, pas la chouette elle même. La chouette d’or n’est pas le trésor, mais la récompense du jeu concours. Le propriétaire du terrain peut donc prétendre à la moitié de la contremarque, mais celle ci n’a d’utilité que pour prouver que l’on a été le premier à trouver la solution. Du coup, j’imagine que c’est juridiquement un merdier sans nom de savoir si le propriétaire du terrain a droit à une part de la chouette d’or.
(Par contre, on a vu que la contremarque en bronze a probablement elle même une valeur intrinsèque assez élevée, puisque de simples copies se sont vendues à 17.000 €. Si j’ai bien compris, la jurisprudence est qu’un trésor appartient pour moitié au découvreur, et pour moitié au proprio du terrain, ce qui pourrait faire un joli petit pactole une fois la contremarque vendue aux enchères.)
le fait même qu’il y ait une contremarque laisse penser que les concepteurs de la chasse ont pensé à l’éventualité d’une contestation par les propriétaires du site. Contestation → on vous file la contremarque. Fin du procès. ^^
je crois que ce que tu évoques par rapport à la découverte d’un trésor vaut pour une découverte d’objets n’appartenant à personne. Hors la contremarque appartient bien aux organisateurs.
Il me semble que la contremarque était censée être enterrée dans un lieu public accessible à tous.
Alors, je ne sais pas les implications de la dégradation de sols publics. Mais je crois qu’il y avait bien un mot d’ordre de passé pour que les chouetteurs ne creusent pas dans les propriétés privées.
J’imagine que c’est aussi pour s’assurer que la chouette
Ne serait pas déterrée par accident
Ne serait pas simplement déterrée par un organisateur
Ne serait pas déterrée par un chouetteur qui décide de simplement l’emporter sans en parler
Utiliser une contremarque signifie que le découvreur doit publiquement se signaler, et expliquer comment il est parvenu à la solution. Ca permet de rendre les tricheries plus difficiles (car plus publiques), de continuer à faire tourner la chasse (et le business associé) tant qu’il est confirmé que la chouette est toujours dans son coffre fort, et de faire le buzz (et sortir des bouquins) quand elle est enfin découverte.
Et de dire, un jour, “c’est bon, le jeu est fini, vous pouvez ranger vos pelles” (même si l’on voit que cette dernière étape connait un succès limité ^^)
Même les lieux publics appartiennent à quelqu’un. Chaque rivière, chaque montagne, chaque forêt, chaque bout de caillou a un propriétaire. Qui peut être l’état ou une collectivité locale, mais un lieu qui appartient à tout le monde, en France, ça n’existe pas.
Bien sur, et dire que la chouette est sur un lieu public va éviter que des chouetteurs n’escaladent les barrières pour creuser chez un particulier, ce qui est une bonne chose. Mais il y aura toujours un proprio qui peut demander sa part du butin ou contester l’utilisation qui est faite de son terrain.
Et pour une chasse de 30 ans, bien entendu, on a le problème que les terrains peuvent changer d’usage ou de propriétaire, même quand ils étaient initialement en domaine public. Par exemple, un site qui était au bord d’un ruisseau dans une forêt de l’ONF au milieu de nulle part peut aujourd’hui être dans l’enceinte clôturée d’une station d’épuration toute neuve (ou sous ses fondations) ^^
les caractéristiques de l’accessibilité (à tous, à certains, à personne) et le droit de propriété sont deux choses fondamentalement différentes.
Par exemple, la possibilité de vous rendre librement dans un château propriété publique ne vous donne pas le droit de forer des trous dans les murs ou de retourner les pelouses parce qu’un type a décidé d’organiser une chasse au trésor et que vous êtes persuadés que le pile-poil donne sous l’angle Nord-Est de la pelouse du bassin d’Apollon à Versailles. ^^
