Vinsssounet dit:Je reste gêné par tes trouvailles que je trouve conflictuelles avec les madits.
Quand on lit ça :
- La supersolution n’est pas trop difficile à trouver (la 12ème énigme est vraiment facile comparée à certaines autres énigmes).
- Dit autrement la 12ème énigme est celle qui nécessite le moins de gymnastique intellectuelle et/ou de recherche documentaire.
- La supersolution ne peut s’interpréter que d’une seule façon (une fois sur place il n’y a qu’une seule possibilité).
- La supersolution ne nous « balade » pas (elle ne nous promène pas inutilement dans la zone).
J'ai le sentiment que ça exclu l'idée de niveaux de lecture du moins pour la SS, et que ça ne va guère avec ton sentiment de devoir retravailler encore et encore la solution.
Bien sur, on peut arguer que Max Valentin était à côté de la plaque avec ses madits et qu'il n'a aucune idée de la complexité de ce qu'il a créé. Mais ça remettrait énormément de choses en question.
Il y a souvent confusion entre la 12ème énigme et la supersolution.
Ce que je peux dire c'est que le décryptage des reliquats (la 12ème énigme pour moi) n'est pas trop compliqué (notamment en première lecture) et permettent de se lancer (on en découvre d'autres ens ensuite mais soit).
La supersolution est elle par contre ce qu'il y a à faire en fonction de ce décryptage. Je rappelle juste que c'est l'énigme dont l'auteur est le plus fier de par le fait de sa précision.
Il est vrai qu'elle ne nous "ballade pas" au sens où il n'y a pas de trait inutile. Par contre il s'agit d'en comprendre sa démarche globale, l'espèce "d’intuition" qui doit se passer dans la tête du chercheur (d'après l'auteur).
C'est cela qui est compliqué, d'essayer de rentrer dans la tête de l'auteur et d'avoir les mêmes jeux de mots que lui, sachant qu'il est parti de la fin et que nous devons les trouver dans l'autre sens !
Pour résumer la situation, imaginons que l'on doive organiser une chasse au trésor et on sait déjà quel point on va utiliser : si on regarde autour de ce point on va trouver plein d'infos sur la carte ! Et bien imaginons ensuite qu'on décide de construire une énigme qui permet de trouver toute les infos qui sont autour de ce point, et d'expliquer ce qu'il faut y faire ! Sachant qu'il y a un gros lot à la clé et que tu veux que les choses ne soient pas simples, il y a de quoi faire.
Un exemple : Imaginons que près de la cache de la chouette il y ait quelque chose qui ressemble à un cube !
L'auteur peut utiliser moult éléments symboliques avant que tu comprennes que c'est un cube que tu doit finalement comprendre. Pour cela, je dirais donc qu'il cache "l'essence" première des éléments dans du figuratif. Il peut par exemple te faire apparaître un dé !
Du coup ton esprit par dans le jeu, le hasard, les chiffres...bref, plein de fausses pistes potentielles qu'il n'a qu'à développer sur deux trois autres énigmes pour que tu penses être sur le bon chemin !
Alors qu'en fait, l'objet premier est le cube ! (comme le dirait peut être un enfant de CM1 !)
Et tout le jeu est comme cela, d'où l'adage "il n'y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir !". Tu l'as sous les yeux, mais tu ne le vois pas car l'esprit cherche plus complexe.
En connaissant la fin, c'est donc plus facile à faire que de le détricoter dans l'autre sens.
J'espère que c'est plus facile à comprendre avec cette explication.