Le sujet passionnant des sciences

Bonsoir,

J’avais lu des articles qui expliquaient que les insectes et les végétaux ne “souffraient pas” au sens “humain” de la question. (Et je ne les retrouve pas) Quelqu’un aurait-il un petit article ou vidéos expliquant, pourquoi ils ne souffrent pas et quels mécanismes sont à l’œuvres pour la survie de l’espèce ?

Merci à vous :slight_smile:

Pour les insecte tu m’étonne. Enfin… je crois même avoir entrevu une étude récente qui posait la question et concluait au doute sur la douleur physique des insecte vu le comportement de certain d’entre eux sur la partie du corp où il y avait eu blessure.

Mais douleur, un message, ce n’est pas souffrance, un état de conscience. D’ailleurs on peut souffrir sans douleur physique et avoir mal sans souffrir.

Pour les plante… on a déjà eu une discussion à ce sujet dans les fin fond de tric trac.
Pour souffrir, il faut avoir un semblant de conscience, pour avoir une conscience, il faut un cerveau et les plantes n’en n’ont pas.
Maintenant… la douleur… c’est autre chose. La douleur est un message. Quand tu blesse une plante, il y a des mécanismes qui se mettent en œuvre montrant qu’il y a bien un message de transmis. Mais peut on comparer cela à la souffrance qu’entraîne la douleur chez un animal (humain compris), a priori non car il ne peut pas y avoir de conscience comparable à la nôtre. Et peut on comparer la douleur (message) d’une plante à celle d’un animal ? La réponse est non. Pour avoir une douleur comparable à celle d’un animal il faudrait avoir un système nerveux comparable à celui d’un animal. Les plantes n’ont pas de système de ce type. La réponse est donc non. La réponse à une blessure d’une plante est une réaction sans conscience. Biologique, comme nous en avons nous même. Il y a des parties du corp qui peuvent être blessées, cicatrisées, sans même que nous nous en rendions compte.

Après, on peut greffer toutes les théories ésotériques que l’on veut sur « la conscience quantique des cailloux » sur le sujet. Cela m’a fait abandonner le fil ou on parlait de ça et je n’ai pas envie de me remettre à discuter de ça !

Le débat vient en général de la confusion entre douleur et souffrance et franchement ça me gonfle d’avance de l’expliquer une fois de plus.

Je te soupçonne un peu de d’ailleurs remettre 100 sous dans le bouzin pour recommencer.

Pour les insectes (exemple du cafard peut être que les autres c’est différent) j’avais lu que leur système nerveux n’était pas assez élaboré pour “souffrir” ou “ressentir une douleur”. On l’écrase, il ne bouge pas, il peut être encore vivant mais ne souffre pas.

Je ne cherche pas à partir dans les délire ésotérique et je suis désolé de raviver ta lassitude concernant tes échanges sur le sujet.

Je suis juste à la recherche de ce qu’il se passe chez les insectes et chez les végétaux lorsqu’on touche a des parties plus ou moins vitales de leur structure. Est-ce qu’il y a des terminaisons, équivalentes aux terminaisons nerveuses humaines pour justement envoyé un message complexe indiquant une douleur, ou le message est juste adaptatif en vue de s’adapter à la problématique rencontrée ?

Je comprends tout à fait le concept de “conscience” propre à l’Homme, mais certaines personnes disent souvent : “On ne sait pas vraiment ce qu’il se passe, donc peut être ils souffrent”

En démontrant les mécanismes chimiques qui se produisent dans leurs cellules il doit être explicable scientifiquement qu’il y a des messages produits mais qui ne sont pas de l’ordre de la souffrance ou de la douleur dans le sens humain. Bref, je ne sais pas si je suis assez claire…

Et ce n’est pas sympa de me “soupçonner” de remettre 100 sous pour attiser le bousin… J’apprécierai que l’on ne me fasse pas de procès d’intention…

De l’ordre de la souffrance, pour les végétaux, on peut répondre non. Pas de cervau.
Pour les insectes, je pense que le plus honnête aujourd’hui est de répondre qu’on n’en sait rien, pour autant que je le sache.

J’ai retrouvé :

https://royalsocietypublishing.org/doi/10.1098/rspb.2022.0599

Bonne lecture !

:cold_sweat:

Ma première question concernait d’éventuels articles, vidéos ou autres supports qui pourraient servir à expliquer tout cela. Non pas que je remette en question vos propos, mais je cherche des sources scientifiques factuelles pour étayer ces informations.

Pour les insectes c’est encore débattu à priori. On n’a pas vraiment trouvé de véritable système nerveux spécialisé dans la nociception mais il existe d’autres réactions physiologiques en réponse à des stimuli douloureux.
En ce qui concerne les études comportementales je crois que là encore aucune certitude.
C’est intéressant comme sujet, j’ai un copain de promo spécialisé dans le domaine (véto pour NAC et passionné d’entomologie),si l’occasion se présente je lui demanderais ce qu’il sait là dessus.

Je viens de regarder les indications du tramadol vétérinaire : pas d’AMM pour les insectes en tout cas … :cry:

Si ce n’est pas le cas, je te présente mes excuses.

Et note que malgré ce soupçon je t’ai quand même répondu sérieusement au mieux que je le pouvais,

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A priori les insectes peuvent aussi souffrir
Nociception: Current Biology

autres articles (les insectes ont des nocicepteurs)

  1. Research summary: The evolution of nociception in arthropods - Rethink Priorities
  2. Invertebrate nociception: Behaviors, neurons and molecules - Tobin - 2004 - Journal of Neurobiology - Wiley Online Library
    celui-ci est intéressant (sci hub est mon copain !) :
  3. Evolutionary and comparative aspects of nociception - ScienceDirect

A lire pour plus tard mais je me suis gourré à priori … (en même temps ça venait d’un article de science et vie … Pas le top niveau science !)

La biologie de la noCiception :see_no_evil:laisse ouvert le débat éthique, qui est généralement sous jacent à ce type de question.
La biologie de la noCiseption montre qu’un message est transmis. Mais ce message est il un simple message ? Une douleur est elle ressenti comme nous pouvons la ressentir ? Si cette douleur existe y a t il souffrance ?
On n’est pas prêt de le savoir !

Pourtant, cela pose la question de notre relation à l’animal pour nous, tant qu’être moral qui devrait répugner à faire souffrir.
Bon… en même temps, la souffrance animale au moins des mammifères, je pense qu’il n’y a pas trop de débat, pour les oiseaux très certainement non plus, mais l’humanité s’en fout.

Et, de façon assez effrayante, clairement la nature se fout de la souffrance.

Le bien être animal est un autre sujet en effet épineux.
Quid de la vache qui vit avec ses congénères dans son milieu naturel avec une alimentation équilibrée et des soins adaptés ou du chat hypertype dans un environnement non naturel ultra restreint et soumis à des agressions du milieu avec une alimentation désastreuse est le plus heureux ?
On mesure selon 5 critères le bien être animal (5 degrés de liberté)
Les 5 libertés - Le rendez-vous BEA #4

En lisant ce papier, on ne peut que conclure que les insectes on un système qui permet de transmettre une information allant de la partie blessée ou trop chaude au cerveau.

De là à dire qu’ils ressentent une douleur il y a un pas que le papier ne franchit pas. On n’en sait rien.

Et qu’il souffre, encore moins. On n’en sait rien.

Il faudrait que je retrouve cette étude de neuroscience où il n’y avait pas de corrélation entre le souvenir douloureux d’une coloscopie et la douleur occasionnée en réalité durant celle-ci …
Grosso modo dans un premier groupe on avait une douleur brève et intense puis on arrêtait et dans l’autre pareil sauf qu’on faisait tout doucement descendre en continuant l’acte invasif mais en étant moins brusque.
Après plusieurs jours le second groupe avait un souvenir d’un acte bien moins douloureux …
D’un point de vue éthique ça pose quand même pas mal de question ! :grin:

Je sais juste que l’auteur de cette étude est un chercheur israélien qui avait été victime d’un attentat et brulé au troisième degré : il s’est du coup énormément intéressé à ces questions

Oui, j’ai eu vent de cette étude. C’était très intéressant.
Mais c’est à mon avis encore un autre sujet, celui de la trace traumatique.
Édit : et c’est pour ça qu’il faut donner un bonbon et un câlin aux enfants après une piqûre plutôt que de lui faire comprendre que c’est une mauviete à chialer comme ça.

Bon maintenant, les coloscopies c’est sous anesthésie générale. On ne sent plus rien. Et on repart 2 heures plus tard. Ils ont même vachement amélioré la purge qu’on doit ingurgiter la veille. Il y a six ans c’était deux jours à boire un truc infâme, maintenant c’est une journée à boire un truc supportable, même si ce n’est pas du château Latour.
Bref, si c’est nécessaire pour vous, n’ayez crainte, ce n’est plus ce que c’était. Je le sais, j’ai comparé.
Merci le progrès !

Bon, j’ai retrouvé l’auteur de cette étude et … … il a quelques casseroles aux fesses :anguished:
Dan Ariely — Wikipédia (wikipedia.org)

(NoCiception, avec un C. Sinon intervenants intéressants, continuez).

En parlant d’une étude sur la coloscopie je dis que j’en ai eu vent et ça fait rire que moi.
Prout alors, j’arrête mes blagues !

(C’était juste pour faire baisser le niveau).

Pour la faute, c’est parce que je prononce mal ce foutu mot. J’ai tendance à dire, à tort, noziception.

C’est bête toutes ces casseroles. Du coup on sait pas en fait si la trace traumatique est variable. Dommage, ça avait un côté rassurant.
Fianalement, au gosse qui chiale après une piqure, deux baffes. Il continuera à chialer mais ça lui apprendra la vie.

L’homéopathie est tjrs enseignée dans des facs de pharmacie et de médecine il me semble donc c sûr que c’est pas prêt de changer de suite mais si ca bouge tout doucement…

Ça a tout de même fortement régressé :plusieurs universités ont banni de leur cursus l’homéopathie.
Et dans celles ou il y a encore un DU d’homéopathie le cursus général quant à lui est clairement hostile à cette pratique.
Certes l’homéopathie est en regression même si elle reste populaire au sein de la population (plus de la moitié des français pensent que ça marche) mais il y a d’autres pseudo médecines qui ont le vent en poupe : acupuncture, ostéopathie, PNL, sophrologie par exemple.