Le sujet pour alerter sur les prochaines rééditions ! (et... éviter d'acheter trop cher certains anciens jeux)

Ça tiens aussi au fait que KS est international. Il est donc possible de toucher d’autre clients. Je ne sais pas par exemple a quel point l’Asie pourrait être un marché émergent du jeu de société.

Pour en revenir a Trismégistus. Le jeu de base est bien, j’y ai beaucoup joué en solo pendant le confinement. Il permet de faire des coups qui combotent agréablement.
Il faut connaître un peu le jeu pour bien réussir. En fait il faut s’arranger pour finir la pierre philosophale qui apporte points et surtout actions supplémentaires. Il y a donc une façon d’y jouer un peu scriptee, mais qui dépend tout de même de son alchimiste. Le tout sera d’optimiser la découverte de cette pierre philosophale.

Autre truc intéressant pour moi. Il n’y a pas 35 étapes d’installation du jeu. …j’en ai mare de passer une heure dans le livret lors de l’installation d’un jeu. Oui inventeur du tigre du sud je pense a toi par exemple :rage:

Néanmoins, je reste surpris du nombre de boites qui finissent fortement soldées… S’ils arrivent quand même à s’y retrouver financièrement, j’imagine que c’est parce qu’ils margent conséquemment ? +100% par rapport au prix coûtant ? Je me demande bien quelle est la marge standard dans le jds pour qu’autant d’éditeurs finissent avec un nombre de boites (important ?) en soldes sans se casser la gueule… peut-être que les boites soldées ne représentent qu’un très faible pourcentage du tirage ?

Alors moi pour info j’ai l’impression c’est 100% car plusieurs fois j’ai vu mon ludicaire faire des achats sur un site éditeur et le prix correspond à la moitié du prix vendu (genre un gros jeu ils le prennent 30 euros pour le revendre 60)

mais ça ne dit pas quelle est la marge de l’éditeur.

Et le cout de fabrication ? Et le cout de stockage ? Et le salaire de l’illustrateur ? celui de l’auteur ? celui de tous les salariés ? La location des locaux ? les frais de com (festivals, boites offertes aux blogeurs & co) ?
C’est pas aussi facile à calculer …

C’est très très vieux mais ça peut donner une idée de la répartition des sommes pour ceux intéressés.
(Karis (Ystari) qui expliquait ça en… 2008 !)

Pour résumer ce que tu trouveras j’imagine ds le post de LorD : tu as un rapport de x6 si ça n’a pas changé.
Donc un jeu vendu 48€ a coûté 8€ à fabriquer.

Puis chacun prend sa marge et généralement le magasin achète le jeu à 24€ et a donc une marge de 50%.

Et les 30 qu’ils se font sont des frais d’immobilisation chez ton ludicaire. Le jeu n’est pas renvoyé chez l’éditeur s’il ne se vend pas.

Et je serais curieux, dans ces 30, quelle part prend le loyer (boutique + espace de stockage éventuel) de la boutique.
Un jeu soldé n’est sans doute plus un jeu qui rapporte mais un jeu qui ne coute plus.

N’oubliez pas la TVA , la boutique c’est elle qui collecte les 12€ de TVA sur un jeu 60€ prix public qu’elle a payé 30 €.

Voilà un graphe qui donne une idée des ordres de grandeur
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Super comme graphique. J’aurais inversé l’ordre éditeur <> fabrication pour garder l’ordre projet (même si finalement la fabrication est “entourée” de l’éditeur, le gros du travail, développement, illustrations, etc. est avant la fabrication).

A noter que pour la boutique c’est la marge brute. Hors salaire (s), loc, électricité, etc, etc

Ben pour le distributeur aussi, non ?

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Ah ben pour tout le monde oui tu as parfaitement raison.

Je pense qu’effectivement, pour des biens physiques et volumineux que sont les jds, la question loyer/stockage pourrait être distinguée. Et c’est dans la boutique qu’elle doit prendre le plus d’importance.
Surtout que j’imagine que cela a un rôle important dans des choix de soldes et déstockage.

La peine que j’ai pour les auteurs chaque fois que je vois ce genre de graphique…conceptuellement je trouve cela dingue.

Ah oui, c’est encore moins que les auteurs de BD qui ne roulent déjà pas sur l’or (8 % et jusqu’à 12 % pour les bestsellers, sans parler du remboursement de l’avance).

Je me demandais justement comment c’était la proportion dans d’autres secteurs. Pour rester sur la BD, les 8% c’est pour le dessinateur ou pour le scénariste ou à partager entre les deux (ce qui reviendrait du coup à 4% chacun) . Et qu’est-ce que ça donne pour d’autres oeuvres comme un roman, une chanson.

Et sur ce graphisme il faut aussi relativiser l’importance de tout ce qu’il y a autour de l’idée originel de l’auteur. La partie développement par l’éditeur peut être parfois très importante, la partie graphique ou le matériel peuvent être aussi des facteurs importants dans l’intérêt d’un jeu.
Pour extrapoler dans un autre domaine, qui est ce qui devrait avoir la meilleure rétribution créative pour un film : le scénariste, le réalisateur, les acteurs, etc ?

C’est réparti entre les auteurs impliqués, et pas forcément de façon équitable.

Pour revenir sur la répartition des coûts, le diffuseur entre aussi en jeu, c’est un métier spécifique au marché du livre (et au marché francophone). Enfin la TVA est à 5.5%.