Hello tout le monde!
Bon ou est le problème?
Pour vivre il faut manger, boire, si possible avoir un toit, OK
Pour ça il faut soit être agriculteur en autosuffisance et des besoins modestes (electroménager, etc…) ou avoir de l’argent.
Pour avoir de l’argent il faut travailler, dealer de la came/armes/organes/etc… ou toucher des allocations.
A partir de là nécessité fait loi: je me refuse à dealer des trucs donc je bosse.
Cependant limiter le travail à cette nécessité est carrément caricatural et correspond à la définition donnée par Loloclav, quelque chose de subi.
Ce serait négliger le rôle social du travail: interaction avec ses semblables, discussions, rencontres, partages, etc…
Ce serait négliger le rôle que le travail a sur nous (valorisation, épanouissement etc…) ou au contraire (brimades, dépression, etc…).
Personnellement je travaille dans le domaine de la santé et n’exclue pas de mettre un pied dans le domaine de la recherche.
J’en suis content, j’ai l’impression de contribuer au progrès médicaux, pas trop mal payé (encore que…).
Je ne vis pas ça comme une contrainte bien qu’évidemment je préfererais certains jours rester au pieu avec un bouquin.
Va voir un psy. En te démerdant bien, tu peux te faire déclarer “inapte au travail” et toucher des allocs correspondant au salaire de ton niveau d’études (je crois, faut vérifier) tout en restant chez toi.
Bon, faut faire des efforts, hein, le psy il signera pas le papier comme ça.
Keiyan, la fainéantise, ça se travaille.
Keiyan dit:Va voir un psy. En te démerdant bien, tu peux te faire déclarer "inapte au travail" et toucher des allocs correspondant au salaire de ton niveau d'études (je crois, faut vérifier) tout en restant chez toi.
Bon, faut faire des efforts, hein, le psy il signera pas le papier comme ça.
Keiyan, la fainéantise, ça se travaille.
mouai j'y pense
Girafe dit: et chaque jour me coûte de devoir essayer de motiver des gens pas motivés).
ca pour le coup c'est carrement pas facile (et particulierement démotivant lorsque ca ne marche pas)
un conseil liste toi tout ce que tu aimes faire dans ton boulot et ce que tu n'aimes pas, ca t'aidera a te projeter sur un un autre boulot
sauf si évidement ce n'est pas ce que tu recherches et il me semble que c'est le cas mais je peux me gourrer très largement en interpretant tes écrits
Keiyan dit:Va voir un psy. En te démerdant bien, tu peux te faire déclarer "inapte au travail" et toucher des allocs correspondant au salaire de ton niveau d'études (je crois, faut vérifier) tout en restant chez toi.
Bon, faut faire des efforts, hein, le psy il signera pas le papier comme ça.
Keiyan, la fainéantise, ça se travaille.
Je donne des cours pour ceux que ca intéressent
sebduj dit:Je donne des cours pour ceux que ca intéressent
C'est à dire ?
Sanguo dit:sebduj dit:Je donne des cours pour ceux que ca intéressent
C'est à dire ?
C'est à dire que la super blague de Keiyan est pas drôle pour ceux qui restent chez eux malgrè eux sur avis de leur psy et que je fais partie des faignants.
sebduj dit:Sanguo dit:sebduj dit:Je donne des cours pour ceux que ca intéressent
C'est à dire ?
C'est à dire que la super blague de Keiyan est pas drôle pour ceux qui restent chez eux malgrè eux sur avis de leur psy et que je fais partie des faignants.
Si t'es payé, c'est plus facile. T'as déjà moins la peur des fins de mois et ça doit être plus facile pour rebondir, non ?
Parce que quand Coluche dit "On dit que les gens cherchent du travail. Mais c'est faux, de l'argent leur suffirait". Il n'a pas complètement tort.
Après, évidemment, il faut donner un sens à ses journées et ce n'est pas toujours facile, mais il doit y avoir des moyens.
Enfin, je peux me tromper aussi...
loic dit:sebduj dit:Sanguo dit:sebduj dit:Je donne des cours pour ceux que ca intéressent
C'est à dire ?
C'est à dire que la super blague de Keiyan est pas drôle pour ceux qui restent chez eux malgrè eux sur avis de leur psy et que je fais partie des faignants.
Si t'es payé, c'est plus facile. T'as déjà moins la peur des fins de mois et ça doit être plus facile pour rebondir, non ?
C'est pas que c'est plus facile, c'est que c'est indispensable. Mais on ne peut que s'empêcher de douter de soi et de se demander si cette aide est méritée. Ce qui est dur dans cette situation, c'est de rompre le contrat avec un employeur qui ne veut pas le rompre. Et accessoirement, le regard des autres et leur blagounettes pas très intelligentes.
bien heureux voisins Italiens qui possèdent le farniente alors que nous devons subir les affres dus aux paresseux coupables d’un péché capital !
Ca fait bien longtemps que l’on sait que le travail uniquement motivé par l’argent démotive et déshumanise celui-ci.
Et puis nous vivons dans un monde plus riche d’infos et de connaissances alors parfois on fait le tour d’un job et on commence à s’ennuyer sévère parce qu’on touche les limites de son pouvoir personnel à le faire évoluer plus loin.
Peut-être n’est-ce qu’un moment passager madame Girafe où les embuches sont plus fortes que votre énergie à les éviter/surmonter/relativiser. Cela arrive parfois et il faut aller se ressourcer un peu.
Ou peut-être est-ce le bout de votre mission et le moment d’envisager une reconversion ? Mais ça vous seule vous pouvez vraiment le savoir.
'tain, ça fait réfléchir tout ça… 
sebduj dit:loic dit:sebduj dit:Sanguo dit:sebduj dit:Je donne des cours pour ceux que ca intéressent
C'est à dire ?
C'est à dire que la super blague de Keiyan est pas drôle pour ceux qui restent chez eux malgrè eux sur avis de leur psy et que je fais partie des faignants.
Si t'es payé, c'est plus facile. T'as déjà moins la peur des fins de mois et ça doit être plus facile pour rebondir, non ?
C'est pas que c'est plus facile, c'est que c'est indispensable. Mais on ne peut que s'empêcher de douter de soi et de se demander si cet aide est méritée.
Si tu es réellement malade, l'aide me parait méritée. Après, je comprends que ce ne soit pas facile à vivre, mais il faut d'abord penser à se reconstruire avant de voir plus loin je crois. C'est comme pour un congé maladie, reprendre au bout de 3 jours alors qu'il en faut 5 pour être complètement rétabli, c'est pas hyper responsable (je sais ce que je dis, j'ai joué à ça y'a 2 mois). Donc, certes pas facile, mais il faut essayer d'oublier l'assistance pour penser à la reconstruction (plus facile à dire qu'à faire, c'est sûr).
Ce n’était pas une blague à la base. La preuve. Il est possible de se faire dispenser de travail. Après, j’imagine qu’un psy ne mettra pas quelqu’un à l’arrêt sans bonnes raisons. Mais pour Girafe, qui semble être à deux doigts de la corde faute de motivation profesionnelle, cela peut être une solution.
Ca ou un stage intensif de révision du kamasutra.
Keiyan, entre les deux mon coeur balance.
Keiyan dit:Ce n'était pas une blague à la base. La preuve. Il est possible de se faire dispenser de travail. Après, j'imagine qu'un psy ne mettra pas quelqu'un à l'arrêt sans bonnes raisons. Mais pour Girafe, qui semble être à deux doigts de la corde faute de motivation profesionnelle, cela peut être une solution.
Ca ou un stage intensif de révision du kamasutra.
Keiyan, entre les deux mon coeur balance.
Oui sauf que la fénéantise, ca ne se travaille pas.
sebduj, ca le gave les gens qui croient qu'il "suffit" d'aller voir un psy quand on en a marre de son boulot. Et qui a cru lire ca dans le message de Keyian.pas grave
Moi quand je lis ce post j’avoue que je reste dubitatif sur un certain nombre de points.
Eric a ecrit
le poney a écrit:
Pour les gens qui fustigent ce post, comme je l’ai déjà dit plus haut, c’est un peu indécent de tenir les propos de Girafe mais en même temps ça ne retire en rien la détresse qu’il (ou elle) peut rencontrer dans son travail.
Passer les 3/4 de sa vie à partir de 20 ans à ne faire qu’un boulot qui vous ronge, qui vous dégoûte petit à petit mais que vous ne pouvez pas lacher, ce n’est pas non plus merveilleux.
Certes c’est un luxe de s’en plaindre mais si on le vit pas bien ce n’est pas non plus heureux.
C’est comme si vous disiez, t’as une pneumonie ? rien à battre, il y en a qui ont le cancer. C’est vrai mais ça ne fait rien avancer.
+1
Sauf qu’en plus non c’est pas vrai. En quoi le fait que d’autre souffrent plus que moi devrait-il minimiser ma propre souffrance ?
Je suis d’accord sauf que relativiser ton malheur t’aide aussi à identifier à sa juste valeur ta propre douleur. Je vais prendre un exemple très concret qui m’est arrivé. A 25 ans j’ai été frappé d’une paralysie de la main gauche définitive et à l’époque j’avoue que chaque fois que je voyais une personne dans la rue en fauteuil roulant avec le sourire je me disais si elle a la force de sourire mais j’ai pas le droit de me plaindre pour une simple main et clairement cela m’a aidé à tenir. Dès lors je suis d’accord pour dire qu’il n’y a pas à minimiser la douleur de Girafe mais lui dire de regarder autour d’elle ne peut à mon sens pas lui faire de mal…
Après concernant le fond et le travail qui tue et qui est devenu la seule et unique valeur cardinale de notre société… Là j’avoue que je me marre un peu. J’ai dans mon entourage proche plusieurs personnes qui ont connu les mêmes questionnement et l’un a arreté l’info avant de partir dans une achrame en inde pendant plusieurs mois (aucune idée de l’orthographe). Un autre couple de pote est parti vivre dans une communauté altermondialiste autonome en Espagne. Pour moi se sont des choix de martiens mais que je respecte pleinement car ces gens ont eu le courage de bouleverser complètement leur vie pour être en adéquation avec leurs questionnements…
Après faut juste passer de la discussion de salon à l’application concrète et clairement ce n’est pas si simple mais vraiment si tu en as assez tu es maitresse de ta vie, la question est finalement de savoir si tu es dans une démarche qui vise à avancer ou si tu es en train de plonger dans une forme de dépression tout simplement ce qui n’est pas à exclure à mon sens quand je te lis.
A++ Stouf
rsidie dit:J'te dirais bien d'utiliser ce qui te sert d'avatar, de l'accrocher au plafond fermement suffisamment haut, de monter sur un tabouret, de passer la corde autour de ton cou, de serrer bien fort puis de te débarrasser du tabouret...
Comme ça, on ne verra plus naître ce genre de topics stupides et irritants pour beaucoup je pense.
Je te souhaite une belle mort.
Adieu.
Eh Rsidie, et si t'allais vomir ailleurs ?
Stouf dit:Moi quand je lis ce post j'avoue que je reste dubitatif sur un certain nombre de points.
Pourquoi toujours relativiser ? Je pense que travailler dur est supportable quand on y trouve un sens, une utilité, quand on estime qu'on vit dans un monde juste et qui tourne rond. Tu auras beau être le plus riche des hommes, si tu t'interroges sur le sens de ce que tu fais, ou si tu as le sentiment que le monde qui t'entoure se délite, tu seras malheureux ou en colère.
Bonjour Madame Girafe,
Je crois comme bien des gens que je ne donnerai pas de recette miracle, d’autant plus que la recette miracle de l’un peut se révéler catastrophique pour un autre.
La seule chose que je te dirai, d’expérience (tu sais, même les gens "normaux"avec un boulot régulier dans un bureau et tout peuvent ressentir ou avoir ressenti la même chose que toi), c’est que la solitude est :
a/ très tentante
b/ catastrophique
Inutile de s’imposer la compagnie de tous et de n’importe qui. Le travail nous impose déjà suffisemment de relations qui nous pèsent. La tentation du repli sur soi est alors très forte et un piège.
Il doit bien y avoir dans ton entourage des gens capables de t’accepter avec ton “anormalité”, non? Cultive ces relations ça réchauffe!
Par ailleurs…
rsidie dit:J’te dirais bien d’utiliser ce qui te sert d’avatar, de l’accrocher au plafond fermement suffisamment haut, de monter sur un tabouret, de passer la corde autour de ton cou, de serrer bien fort puis de te débarrasser du tabouret…
Comme ça, on ne verra plus naître ce genre de topics stupides et irritants pour beaucoup je pense.
Je te souhaite une belle mort.
Adieu.
Rsidie, tu as le droit d’être agacé par la façon dont Girafe fait part de ses états d’âmes sur le forum, tu as même le droit de penser qu’elle les “étale”, que c’est juste du cinéma, que ça te gonffle.
Pour utiliser un doux euphémisme, je dirai que faire part de ton sentiment de la manière dont tu l’as fait a été une démontration très imparfaite d’intelligence…
Très doux l’euphémisme…
Bon moi j’ai un truc contre la déprime mais ça marche que sur moi donc … un concert de Nightwish à fond les ballons dans mon bureau pour en faire profiter tout le batiment … bon évidemment ça ne marche que pour moi
Et un petit mot pour dire que ceux qui n’ont jamais vécu la dépression au travail suite au travail lui-même ou aux conditions de travail ne peuvent pas se rendre compte à quel point on peut culpabiliser d’une situation dont on est la victime et pas la cause.