Chose promise, chose due !
Aujourd’hui, je me lance dans la seconde partie de la bataille de Roliça, jouée du côté anglo-portugais (à l’offensive donc). L’objectif est simple : je dois éliminer les troupes françaises.
Pour mon déploiement, je vais d’abord étudier les règles de placement de l’IA pour ce scénario et essayer de m’y adapter.
J’opte pour la cavalerie et le commandement sur l’aile gauche, l’artillerie au centre et presque toute l’infanterie concentrée sur l’aile droite. J’espère pouvoir rapidement mettre l’artillerie adverse hors de combat grâce à la cavalerie et ensuite déborder le reste des troupes adverses par l’arrière.
Et bien, ça sera cavalerie contre cavalerie et une artillerie adverse qui ne pourra pas me cibler d’entrée de jeu.
Le tirage du premier tour (1, 2, 6) me permet d’activer mon aile gauche et l’extrêmité de mon aile droite.
Le tirage de l’IA donne du mouvement au centre et en face de mon aile droite, justement. Ici, l’artillerie est activée en premier. Un jet de dé m’indique qu’elle doit se déplacer horizontalement pour être en ligne de vue d’au moins une de mes unités.
Un duel d’artillerie se prépare.
Début du tour 2 : activation des colonnes 2, 4 et 5… Aïe… On va avancer quand même !
L’adversaire obtient l’activation des colonnes 1, 2, 3 et 5 !
Sa cavalerie engage mes troupes et occasionne quelques pertes. L’artillerie rate ses tirs contre mes pièces. L’infanterie attend passivement. Fin du tour 2.
Début du tour n3 et excellent jet d’activation : 1, 2 et 3 ! Ma cavalerie va pouvoir sévir !
Ma première unité fait reculer l’adversaire sans lui infliger de pertes. Mon autre unité obtient (en résultats significatifs) 4, 4 et 5 face à l’infanterie : une perte et deux reculs, qui se transformeront en deux pertes et un recul, l’unité finissant bloquée.
Mon infanterie, judicieusement guidée par mon leader, entame l’artillerie ennemie et la fait reculer !
Après cette entrée en matière satisfaisante, voyons voir ce que le retour de bâton va donner… 1, 4 et 5, il va falloir tenir !
La cavalerie contre attaque efficacement, l’infanterie reste en place ou essaie de se cacher dans les collines…
Sur la droite, mon infanterie essuie ses premières pertes.
Tour 4 : le temps passe et toujours pas de pertes sérieuses infligées à l’ennemi… L’activation me donne 2, 3 et 5
Ma cavalerie, surmotivée, charge et obtient un triple 5 ! Je peux arrêter de pester.
Mon infanterie, également motivée, fait disparaître les restes de l’unité ennemie déjà etrillée. Two down, six to go !
Sur l’aile droite, l’ennemi recule en bon ordre. Observons maintenant sa réaction.
Très bon tirage pour les frenchies : 2, 3, 4 et 5. Ça va chauffer !
Bien que Delaborde souffre d’analysis paralysis, son artillerie et l’unité d’infanterie adjacente réagissent efficacement en balayant presque intégralement le fer de lance de mon offensive !
On passe au 5ème tour !
Mes troupes avancent sur l’aile droite et commencent à entamer l’adversaire.
Qui active les zones 2, 4 et 5 en réponse. Ouf, je craignais pire… Enfin…
Delaborde ne bouge toujours pas mais l’infanterie des colonnes 4 et 5 inflige des pertes et fait reculer mes troupes qui avaient réussi à prendre pied sur la colline.
Sixième tour : 1, 3 et 4.
Wellesley reste caché derrière les bois et tente de remotiver ses troupes. L’aile droite progresse sans inquiéter l’ennemi. À gauche, ma cavalerie charge l’infanterie et lui inflige des pertes sans toutefois l’éliminer.
Les troupes françaises semblent se ressaisir avec un beau tirage : 1, 2, 3 et 4 !
Qui n’a finalement pas eu l’effet escompté : seules les unité d’infanterie des colonnes 1 et 4 auront réussi à agir, sans toutefois occasionner la moindre perte…
Début du tour 7, ça commence à sentir le roussi pour moi, malgré une activation des colonnes 3, 4 et 5 !
Mes troupes de l’aile droite avancent mais, déjà meurtries, peinent à infliger des pertes à l’ennemi. Le centre et le centre droit continuent leur progression sans trouver de cibles.
L’adversaire active à nouveau les 4 premières colonnes !
Ça commence mal ! L’infanterie en haillons, dans un sursaut héroïque, anéantit ma cavalerie avec un double 6 ! Aïe aïe aïe !
Et ça continue ! L’unité d’infanterie placée à côté de ce planqué de Delaborde, la haut sur sa colline, quitte sa formation en carré et anéantit ma piétaille cachée dans les bois d’un tir bien ajusté. Wellesley semble bien seul maintenant !
Et jamais deux sans trois : l’infanterie de la colonne 4 réalise un magnifique tir par dessus la vallée et terrasse les survivants de mon unité déjà amoindrie…
Que faire désormais ? Filer à l’anglaise ou tenter le tout pour le tout ?
Avec un 1, un 2 et un 5, le tour sera vite joué ! Mon infanterie rate complètement ses tirs et le commandant va chercher la mort en amorçant une charge de cavalerie…
1, 3 et 5 : la sentence tombe.
Le résidu d’infanterie, voyant un cavalier s’approcher, se met en carré (sait-on jamais) et le tire, comme un lapin endormi.
Sur ce qui reste de l’aile droite, mes troupes commencent à perdre pied et se font tirer depuis les collines. Tiens, j’avais zappé une ligne de vue avant, my bad, ces british sont so tête en l’air parfois !
Tour 9 : à moins d’un miracle, tout est perdu, mais on ira jusqu’au bout ! J’active les colonnes 2, 3 et 4. Enfin 3 et 4… Mais avec succès !
Mes troupes prennent enfin pied sur les collines et renversent l’artillerie et une unité d’infanterie !
Surpris, les français parviennent à activer les colonnes 1, 2 et 5 ! Le tour sera vite joué !
Enfin, Delaborde daigne se mouvoir pour se rapprocher de ses troupes.
Dixième et dernier tour. La bataille est perdue, il faut essayer de sauver l’honneur et d’infliger le maximum de dégâts à l’ennemi ! Ce qui, en activant uniquement la colonne 3, va s’avérer compliqué.
Mon artillerie lance 6 dés et… Rien. La poudre a du prendre l’eau au passage de la rivière. Damned.
Les français, presque hilares devant ce pétard mouillé, ne daignent même pas agir pour ce dernier tour (activation 1, 2 et 5).
L’affrontement se solde donc par une défaite tactique pour mes troupes. Malgré la prise de Columbreira, elles n’ont pas réussi à chasser les français des collines, en plus d’essuyer de lourdes pertes.