Et si on présentait sa caricature de joueur de jds? juste pour se moquer? des autres et de nous… non? C’est bien? c’est pas bien? si c’est pas bien on arrête. Bon j’écris deux trois mots ci dessous rapido pour voir si y’en a qui veulent s’essayer à la caricature. Soyons sympas quand même et surtout du 2nd degré et de l’autodérision.
Le joueur aristocrate : il joue au go
Le joueur quadra/quinqua : ne jure que par ses jeux beiges, il est blasé parce qu’il n’a plus le temps de jouer, ne sait plus ce qui sort, a envie de jouer mais s’endort rapidement parce que sa vie est dure à cause de ci de ca, des travaux de sa baraque qui n’en finissent pas, de ses enfants et de son boulot qui arrive à sa fin (pret de se faire lourder). Alors il est aigri.
Le joueur ancien nerd célibataire : joue à des jeux d’éscarmouche au fond d’une boutique de jeu obscur qui pue la sueur
Le new gamer : découvre frénétiquement un nouveau jeu coloré qu’il considérera comme son meilleur jeu avant celui qu’il achetera à la meme boutique la semaine prochaine. Kickstarte comme un fou des jeux qui se retrouveront sur Okkazeo le jour de sa réception, en ayant quand meme dit sur des forums que c’était son jeu préféré avant d’y avoir joué. Il a d’ailleurs posté une note et un avis du jeu dans un site style BGG ou TricTrac 2 ans avant la réception du jeu.
Le neo gamer joueur d’eurogames hyper rude : c’est le nouveau riche. Il est arrivé dans la pratique 1 an auparavant, se dit “geek” auprès de ses potes en pensant que maintenant c’est cool de se dire geek depuis le succès de la série Big Bang Theory et Stranger Things. Il joue à des jeux compliqués parce qu’il est intelligent
idées d’autres personnages clichés : le raleur, le tricheur etc…
Le joueur de vampire la mascarade: il a toujours la fiche de son perso créé il y a 15 ans pour une campagne avec des gens qui ne le fréquentent plus, parle régulièrement de cette campagne, et guette la moindre table whitewolf pour y imposer son personnage qui n’a plus sa place nul part. Bien sur, s’il rejoint une table, il la laissera tomber assez vite, parce qu’il aura agacé tout le monde à expliquer que c’est normal d’être antagoniste au groupe, c’est un jeu politique, on est pas à D&D - et surtout parce que son perso risquait de se faire buter
Le joueur enthousiaste qui a envie de tout acheter ou presque : c’est moi lol !! De retour dans le monde ludique après une éclipse d’une vingtaine d’années, j’ai envie d’acheter tout plein de jeux, mais le méchant banquier, il veut pas sous le fallacieux prétexte qu’il y a soi-disant des factures à payer …
Le joueur d’hier : il a beaucoup de mal à se projeter dans l’avenir, à faire des projets. Sa vie se limite à « hier j’ai ajouté à ma collection… » « hier j’ai vendu… » « hier j’ai joué à… » « hier j’ai failli jouer à… ». Les individus de ce type les plus désespérés vont pousser jusqu’à « hier j’ai vu au cinéma… », « hier j’en ai profité pour… » , « hier j’ai sleevé… ». Tout ces individus ont été rassemblés dans un laboratoire virtuel (trictrac.net), ils sont étudiés par des chercheurs universitaire. La « location » de ce panel est la principale source de revenu d’une association à but très lucratif : le CNRL.
Amusant ce sujet. Il y a quelques années, j’avais eu l’idée de rédiger des portraits de joueurs à la manière des Caractères de La Bruyère. J’ai perdu le fichier suite à une défaillance de l’ordi et j’ai eu la flemme de reprendre…mais j’avais traité notamment le “new gamer” (je ne sais plus quel nom je comptais lui donner) dont parle @thethinwhiteduke. Je m’inspirais évidemment de quelques joueurs et joueuses de mon entourage.
Le joueur qui joue pas : il adore les jeux de société et le jeu sous toutes ses formes. C’est un connaisseur, il connait son sujet. Il achète tous les jeux, en particulier les jeux en campagne en achetant toutes les boîtes. Il espère pouvoir faire tous ces super jeux un jour, mais malheureusement, son problème, c’est que son entourage, bah le jeu de société, " c’est trop compliqué t’façon, puis bon, c’est pas sérieux le jeu. "
Alors, il empile et il attend… En espérant.
Il trouvait que léger/moyen/ gros n’étaient pas explicites alors ils déclinent les formules : familial , initié, initié÷, expert–, familial+++, moyen ± ça dépend si on compte l’extension. Son idéal serait 1 jeu par case, mais quel nom donner à la case. Le nom du jeu peut-être ? Non car il y a eu réédition et le jeu est passé de initié cos27 à expert logarithme 7,23.
Vous pouvez croiser un classificateur dans la vie courante dans votre magasin de bricolage, c’est lui qui est chargé de trier les pots de peintures par couleur ( le “coquille d’œuf” ++ est très tendance paraît il)
Artiste de la goodification, il est toujours à la recherche l’excellence dans l’art d’exacerber son plaisir ludique.
On ne née pas goodificateur on le devient
Ancien butineur, il devient un ponceur avec les années se rendant compte que la nouveauté c’est bien mais que rien ne vaut le plaisir de jouer à un jeu goodifié
Pour savoir quels jeux justifient, à ses yeux, d’être goodifiés, il parcourt l’internet pour s’informer avant de potentiellement passer à l’acte d’achat.
On peut donc dire qu’il butine par procuration
L’optimiste : il achète ses jeux en double et en garde un sous cello « pour y jouer plus tard avec les enfants quand il seront grands ». Cet optimiste est qualifié de béa quand il est célibataire et sans enfants.
Le figuriniste : il ne joue pas, il peint.
Le jeune père de famille : il rêve devant les diamants d’or mais ne joue qu’au verger et à pickomino.
Le messie : il sait si un jeu est très mauvais, mauvais, moyen, bon, très bon… (en fait il dis plutôt daube, merde, potable, mouai a la rigueur, indispensable) sans se douter une seconde que d’autres puissent avoir un autre avis que lui. (Ou alors ce sont des cons).
Le génie : il détecte, à la première partie (même partielle) sur un salon, qu’un jeu est bugué ou qu’il y a une stratégie gagnante imparable.
Le @sysyphus-0 : il est capable d’écrire un article sur le choix des cartes objectifs aux aventurier du rail USA. Certains pense que c’est une légende urbaine ou une IA, d’autre affirment en avoir rencontré un. Les sociologues ne sont pas tous d’accord.
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