Les caricatures de joueurs

C’était sur quel jeu, le tournoi ? :grin:

Le joueur qui joue avec les mauvaises règles: Celui là, il apparait en groupe. Dans son groupe, ils jouent régulièrement à un jeu grand public, ils l’adorent tous. Une soirée entre eux le vendredi se fini toujours par une partie de ce jeu. Sauf qu’ils jouent avec les mauvaises règles. Ils ne les ont pas bien comprises, ou alors on les leur a mal expliquées, et pourtant, ils ont déjà joué des dizaines et des dizaines de fois au jeu, mais jamais avec la bonne règle. Et puis un jour il croisent la route de quelqu’un qui connait le jeu, et qui leur signale leur erreur. Et là, ne voulant pas perdre la face, leur réaction est de faire preuve de mauvaise foi, et de dire Non, OK, mais en fait on préfère jouer comme on a l’habitude.

Pour ma part, j’ai croisé un groupe qui changeait les cartes entre chaque manche à Time’s Up…

Et qui draftent au Uno ?

Le clone : Dès qu’il joue à une nouveauté, il la trouve géniale et s’empresse de l’acquérir. Il se retrouve à posséder l’intégralité des ludothèques de ses camarades de jeu, ou des associations qu’il fréquente.

Le dictateur : On l’invite pour jouer à Catane, on se retrouve à jouer au nouveau jeu qu’il vient d’acheter, ou à un autre, présenté comme absolument indispensable. Parvient à ses fins par le baratin, le charme ou la menace.

Le gourdin : Ne joue qu’à des jeux de baston. Privilégie la force brute à toute autre stratégie et trouve ça terriblement drôle. Accepte volontiers que l’on riposte avec autant de vigueur si cela peut entraîner un affrontement colossal. Accessoirement adore jeter des brouettes de dés.

Le kamikaze : Adepte des stratégies risquées, marginales et souvent perdantes. Son style de jeu mène parfois à des approches novatrices, offrant des défaites pleines de panaches.

Le virus : Souffre du covid, d’un rhume, d’une maladie respiratoire contagieuse dont certains symptômes sont la toux et l’encombrement des voix respiratoires. Plonge la tablée dans l’angoisse de tomber malade et le propriétaire du jeu de voir son matériel nécessiter une stérilisation.

Le zombie : Sort d’une garde de 12 heures, d’un poste de nuit, d’une illustration à rendre hier ou de la gastro de son petit dernier. Hagard, il peine à tenir sur sa chaise et demande s’il peut profiter du canapé entre ses tours.

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Le drafteur : Lui, il draft, que ce soit parce que c’est mentionné en option dans les règles ou tout simplement par philosophie “dans la vie, on choisit ses cartes”.

Le non-drafteur : Lui, il ne draft pas, que ce soit parce que c’est la règle par défaut ou tout simplement par philosophie “dans la vie, on fait avec ce qu’on a”.

Le spectateur : Lui, il regarde les deux autres débattre depuis vingt minutes. C’est pas inintéressant, mais il aimerait mieux jouer.

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Le dernier c’est celui qui visse l’ampoule ? (Combien faut ils de joueurs de Terraforming Mars pour visser une ampoule ?)

Le Merlin, qui ne s’intéresse pas aux jeux de société. Si par hasard il joue, il ratiboise tout le monde, mais si on lui demande de rejouer une prochaine fois, ça l’intéresse toujours pas. :sob:

Le ministre : Visiblement, son temps est précieux, son avis important. Téléphone sur la table, il consulte et répond dans la minute à tous les sms, mails et vocaux qu’il reçoit quand il ne s’absente pas carrément pour passer un appel.

le con qui demande : Inintéressé par le jeu lorsque c’est le tour des autres, possède malgré tout le super pouvoir de régulièrement demander au moment opportun : “C’est à qui de jouer ?”… La réponse est généralement toute trouvée…

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Le mauvais gagnant : le mauvais perdant dans un bon jour. Il vient de gagner, et il va être aussi imbuvable que quand il perd, raillant ses adversaires toute la soirée, voire toute la semaine, et ne manquera pas d’en remettre une couche à la prochaine soirée jeux, même un an ou dix ans plus tard.

Chez nous on dit : “Le con qui bêle”.

Le kibitzer
Qui ne joue pas mais commente la partie en se moquant, en prétendant jouer mieux que ceux qui jouent.

L’immodeste
Qui critique les règles, propose de les changer et soutient qu’il aurait fait mieux que l’auteur.

Le grognon
Qui affirme perdre à cause des dés.

L’hobereau
Qui ne s’abaisse jamais à installer ou ranger le jeu.

L’Obélix
Qui mange tout le temps en jouant.

L’expert
Qui juge et note le jeu au bout de 2-3 tours de jeu d’une première partie.

Oups, on parle de moi ?
(Pis d’abord c’est pas que en jouant.)

Je crois qu’à part le Hobereau, il n’y a que des redites…:grimacing:

l’adorateur lui il s’en moque du jeu, les règles peu importe, ce qu’il veut c’est une belle présence sur la table, de jolis des tout colorés et des cartes magnifiquement illustrer.
On le voit pendant l’explication des règles en train de tripoter les cartes et autres éléments du jeu en disant “oh elle est jolie celle là”

Le photographe (cas réel de mon entourage) lui c’est le joueur que quand on lui présente un peu il prend déjà en photo la couverture et l’installation du jeu pour s’en souvenir car il sait d’avance qu’il va aimer car ça paraît sympa.
Il n’a pas tout compris aux règles, a aimer moyennement le jeu mais il a son petit trophée numérique dans son téléphone.

Vous devriez voir comment sont certains artistes dans l’industrie du jeu vidéo…

Paraphrase d’une conversation que j’ai réellement eu avec une graphiste:
- Elle: Je viens de récupérer [nom d’un jeu indépendant de niche], je suis trop contente.
- Moi: Euh… Il a pas l’air très fun à jouer ce jeu, il a même l’air carrément nul.
- Elle: Oui, je sais, mais il est trooop booo!!!

Le petit poney. Le petit poney est là pour passer un bon moment avec tous ses amis. Gagner ? Il n’en a que faire. Saboter la partie des autres ? Surtout pas. Ce qui compte, c’est que tout le monde rigole et se dise à la fin : “Ah, mais quelle chouette partie pour tout le monde. A mes yeux, on a tous gagné !”. Pour arriver à ses fins, le petit poney renoncera à ses meilleurs coups. Aussi, il ne piquera jamais une carte convoitée, ne bloquera aucune route elle aussi convoitée (dans les Aventuriers du rail) et ne mettra délibérément pas fin à la partie si cela devait imposer des malus au scoring de ses adversaires. Le petit poney a bien entendu horreur des jeux à l’interaction trop directe, où il faut être méchant, sournois et manipulateur. On a beau lui citer des jeux à faire en équipe, il se cantonne à des jeux compétitifs, bien que ceux-ci finissent par prendre une tournure coopérative.

Bon, celui-là ne vient pas complètement de moi, mais d’un commentaire sur un blog. Mais c’est juste qu’il me fait tellement penser à ma mère quand elle joue avec mes tantes (toutes des petits poneys) qu’il était de mon devoir d’en faire la lumière.

Le bon samaritain: Il amène le jeu, prend le temps de bien vous l’expliquer. Durant la partie, il vérifie bien que vous ne faites pas d’erreur de règle, s’assure que vous n’oubliez pas d’utiliser vos bonus optionnels, vous donne même des conseils stratégiques, vous expliquant les tenants et les aboutissants de chaque option qui s’offre à vous à chaque coup. Il est aux petits soins avec vous. Il fait tellement attention au déroulement de votre tour que lui, de son côté, il joue n’importe comment. Du coup, il foire sa partie, systématiquement…

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Je me reconnais! :sweat_smile:

Je me reconnais aussi, je n’arrive pas à être concentrée et sur mon jeu et sur le jeu des autres !

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Pareil et après je me dis “eh merde” :sweat_smile: