T’inities pas des débutants avec ce genre de bouzin … Ou alors vous êtes sado maso par chez vous. 7 wonders, why not pour des débutants, mais juste en jeu de base, pas avec la pléthore d’extensions.
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A contrario on a quoi comme Eurogame complexe avec un beau plateau qui ne soit pas un tableau Excel pour vous ?
Au final dans mes quelques jeux j’ai quelques exemples de ce que vous appelez tableau Excel et je les adore 
Praga Caput Regni. Magnifique. Il n’est peut être pas assez complexe pour certains, mais je crois que quand on rentre dans un degré absolu de surcouches, on n’a plus trop le choix que de faire une grille Excel pour tout faire entrer sur la surface de jeu.
Les jeux où beaucoup de choses sur la carte (jeux de réseaux mais pas que) :
Tigre et Euphrate, Age of Steam, Great Western Trail, Faiyum, …
Dans une moindre mesure : Barrage, Nucleum, Projet Gaia
Est-ce que ça en fait des jeux meilleurs pour autant ? Absolument pas selon moi. Mais peut-être parce qu’après un tour de jeu, je n’en ai plus rien à faire du visuel (je ne parle pas de lisibilité) ou de la thématique. Seul le système de jeu m’intéresse.
Ca c’est une énorme différence entre nous. Moi au contraire j’ai besoin d’un thème fort avec une mécanique adaptée qui me plonge dans ce thème, c’est ce qui me permet de m’évader. Une mécanique pure et abstraite ne m’intéresse pas et à vite fait de me gonfler.
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C’est bien pour ça que je le précise. Si je n’ai pas de plaisir derrière la réflexion que le jeu me propose. C’est niet. Le reste ne rattrapera jamais ce point-là.
D’ailleurs pour l’immersion, le fait de s’évader. LeJV, les livres, les films et autres répondent tellement mieux à ce point selon moi, que ça me parait toujours rapidement inintéressant esthétiquement ou au niveau du thème sur un jeu de plateau.
Finalement une jolie boîte est bien davantage agréable pour moi que le matériel. La boîte je la regarde, le jeu, j’y joue.
Dernièrement Fédération. Version Deluxe. Premier tour conquis par le matériel autrement plus agréable. Le deuxième, on pouvait me les remplacer par des jetons communs que ça n’aurait absolument rien changer. (Hormis pour l’ergonomie mais ça c’est un autre point).
Un beau matériel ne suffit pas c’est clair. La mécanique doit aussi être bonne et efficace. Mais jouer juste pour la mécanique ne me suffit pas, j’ai besoin du thème fort avec un matériel qui y corresponde. Nous sommes donc deux types de joueurs totalement opposés.
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Complètement d’accord avec ça 
D’où ma profonde incompréhension face aux goodifications et autres deluxifications à prix d’or.
Un Carpe Diem version Aléa de base et je suis aux anges. Son aspect visuel suranné je m’en fous complètement. Le jeu est excellent, ça me suffit.
Idem pour les Châteaux de Bourgogne, Amyitis, Shakespeare, Les princes de Florence, et beaucoup d’autres jeux maronasses qui remplissent ma ludothèque.
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J’ai lâché 100 euros sur Ark Nova pour décupler le plaisir de madame. Durant la partie j’en ai rien à faire que ça soit tellement plus beau. Fin de la partie, je suis content 5 secondes de mon zoo tout beau. Je range et je le dis que finalement c’est aussi bien qu’avant. Ni plus ni moins.
Moi c’est vraiment pile l’inverse. Par exemple j’ai passé du temps à peindre les figurines de Scythe, car par rapport à y jouer avec des figurines toutes grises, pour moi le plaisir d’y jouer est décuplé.
De quoi parlez vous monsieur?
Plaisir de jouer à Scythe…euh…je… je connais cette théorie! (Ref: OSS 117)
Je vois l’idée. Je n’aime pas trop jouer debout moi non plus.
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Je suis un peu entre les deux.
Pour moi un jeu n’a pas besoin d’être beau, mais il faut qu’il reste agréable à jouer.
Et selon mes goûts cela passe par du matériel suffisamment qualitatif, et un graphisme qui ne nuise pas à l’expérience.
Typiquement : la 1ère édition des Châteaux de Bourgogne. Graphiquement, les couleurs étaient dégueulasses. Matériellement, ces tuiles en papier cigarette (typiques d’Alea) ne procuraient aucun plaisir à la manipulation. Et c’est uniquement pour cela que j’ai acquis la version AR : enfin du carton un peu épais et des couleurs qu’on arrive à distinguer, et ça change tout. Les châteaux en plastoc, les plateaux doubles couches, les pièces en métal, je n’en ai vraiment rien à faire.
Je pourrais également citer Notre Dame dont je rêverais d’une version qui soit plus agréable.
Tu cites Carpe Diem, pour moi c’est un peu la limite : certes dans la seconde édition les tuiles se distinguent un peu mieux, mais ça pourrait encore être amélioré. Certains choix ergonomiques sont vraiment discutables (les cartes pour compter les points). En terme de carton, c’est un peu mieux que d’habitude pour Alea, mais on ne peut pas non plus dire que ça respire la qualité. J’y ai joué plus de 30 fois, mais là ça fait un bail qu’il prend la poussière. Je pense qu’il aurait suffit d’un tout petit effort supplémentaire sur le matériel pour que je prenne davantage de plaisir à le sortir.
Et pour rester chez Alea, pour moi l’exemple inverse c’est Puerto Rico. On ne peut pas dire qu’il soit très joli, mais pour moi c’est tout à fait convenable. Reste la qualité du carton, mais ce n’est pas suffisant pour me faire acheter la nouvelle version par AR : je sais que si j’y joue moins, ce n’est pas le matériel qui est en cause.
De mon côté l’ergonomie est cruciale. Le jeu doit être lisible et sans manipulations fastidieuses.
Jadis je pestais contre Menzel qui à force de mettre des détails partout nuisait à la simplicité de lecture du jeu (exemple : la havane, puisqu’on en parle en ce moment).
Vous imaginez bien que certaines productions actuelles ne sont pas pile poil dans l’optimum visuel de mes rêves. Ceci dit, certains machins qui semblent très chargés réussissent à garder une forme de lisibilité assez étonnante. Lisboa n’est pas si mal de ce point de vue dans mon souvenir.
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Pour ceux qui disent que tout les jeux de pose d’ouvriers ressemblent à des tableaux Excel, il existe pourtant cela:
donc non, pose d’ouvrier ne veut pas dire moche…
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Mais ça n’a rien de complexe non plus.
Le plus difficile dans ce jeu, c’est de réussir à contenir les pions nourriture dans le coin qui leur est attribué.
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En général, les “jeux excel” sont souvent dû à la fainéantise des illustrateurs qui ne veulent pas représenter un élément particulier et préfère faire un rectangle coloré. Ils manquent en fait d’imagination bien souvent…