très bel article de Fred Henry sur les financements participatifs !
il est des gens qu’on écoute quand ils parlent, Fred en fait parti pour ma part
très bel article de Fred Henry sur les financements participatifs !
il est des gens qu’on écoute quand ils parlent, Fred en fait parti pour ma part
En effet, quand il connaît son sujet, il est intéressant.
La demarche qu’il propose, finalement, est de plus en plus proche du métier d’éditeur classique.
Le.KS des débuts c’était : je vend une idée non finalisée…
Ce que propose F Henry c’est : je vend un jeu qu’il ne reste qu’à produire.
Le métier d’éditeur normal c’est : je vend un jeu déjà produit.
Le Kickstarter de Fred Henry est devenu une plateforme de pré commande… ce qu’il à toujours dit et ce que Kickstarter a toujours été malgré les « tu comprend pas, participer à un KS c’est prendre le risque d’un projet et de permettre sa réalisation » qui finissent en un contradictoire « Cette bande d’escrocs n’a pas sorti mon jeu que je leur ai acheté ».
Par contre, il ne peut pas sortir de la plaie commerciale irrationnelle que représentent les stretch goals.
Très intéressant même si je n’ai pas encore fini la lecture. J’aimerais bien que son article paraisse en une ici.
tu veux que je lui pose la question ?
En fait il propose de faire ce que GMT font depuis des années avec leur P500.
Des jeux finis, pret a produire et qui n’attendent que le nombre nécessaire d’acheteur.
un P500 le jeu n’est pas vraiment fini quand ils le proposent et d’ailleurs des fois même quand le jeu sort
Volontiers !
Le gris sur fond noir c’est difficilement lisible.
Comment avoir autant d’expérience et une aussi mauvaise mise en page ?
J’arrive pas a lire l’article, site inaccessible. Je suis le seul?
C’est exactement le modèle du P500, mais en payant une comm à Kickstarter qui, en échange, donne de la visibilité.
Et… p500 attend que les commandes tombent pendant un temps indéterminé alors que ks, c’est une campagne avec stretch goals.
Si ça se trouve, gmt, en passant par ks, irai bien plus vite et plus de commandes. Mais c’est une vieille maison, ils n’ont pas forcément envie.
Oui, chez moi ça fonctionne toujours.
Bon merci, peut-être car je suis sur tel, j’essaierai sur pc.
On va republier l’article, vous pourrez le lire ici.
Et c’est un modèle sain, qui prédate les financements participatifs d’ailleurs, même s’il est sans doute davantage adapté à une production modeste. Cela apporte la trésorerie pour produire et limite les stocks d’invendus en permettant de compter son public (voir de constater qu’il n’y a tout simplement pas de public !). J’ai pas mal vu ça dans le jeu de rôle US, avant l’apparition de la dématérialisation et l’impression à la demande.
Je ne sais pas ce qu’il en est aujourd’hui mais un éditeur de JdR que j’aimais beaucoup (Arc Dream Publishing) fonctionnait ainsi dans les années 2000 : un produit terminé, des précommandes (les ‘ransoms’ dans leur logique) et, quand le seuil était atteint, fabrication d’une quantité environ double des précommandes pour alimenter les boutiques. Je ne me souviens plus s’il y avait une date butoir par contre.
Le financement participatif il y a quand même une logique de séduction qui impacte les projets (des objectifs irréalistes pour pouvoir afficher X000% de financement ou financé en une nanoseconde, les stretch goals, le caractère surproduit et l’inflation tarifaire), au-delà de la production inachevée qui est à l’origine des principaux dérapages comme le souligne Fred Henry… d’autant que plus le temps passe et plus les paramètres initiaux s’éloignent de la réalité.
En plus d’être un modèle élitiste : la facture des jeux kickstartés (jeux de rôle ou jeux de plateau experts) a littéralement explosé. Le ticket d’entrée est parfois indécent (côté jeu de rôle je vois même certaines campagnes sans pallier avec le bouquin de base seul ). Ceci étant le public est probablement aisé : je suis toujours surpris de constater que le pallier ‘all-in’ est souvent le plus vendu et le pallier de base à peu près systématiquement le moins.
Mais oui, article intéressant en effet. Et pourtant je ne suis pas grand fan de l’auteur
Il me semble que l’article enfonce quelques portes ouvertes.
Tout ceci n’est pas nouveau dans le secteur des financements participatifs.
Que sa société en ai tiré les leçons c’est bien. Mais c’est quand même normal si on gère correctement une boite.
Oui, c’est en effet une série de choses parfaitement connues depuis plusieurs années.
Mais il s’adresse à des gens dont beaucoup n’ont qu’une idée très vague de « comment ça marche » et ont des tonnes de préjugés.
Il exprime donc les choses même si c’est un peu trop long et verbeux pour être vraiment clair pour un néophyte mais c’est son style.
Le principal intérêt c’est donc de mettre les choses à plat. Cela pose une description du réel clair. On peut passer à autre chose ou en parler sur base d’une compréhension commune. N’étant pas client du genre de produit que vendent les marchant de kilo plastique sur ks, la profession de foi de monolith, m’en fout un peu. Mais avoir un texte qui décrit comment ça c’est passé ces dernières années, ça m’intéresse.
De la même façon, la vidéo du passe temps sur l’évolution du marché du jeu de société qui met les choses à plat sur la réalité actuelle des acheteurs de jeux de société ne dit rien de nouveau. Elle ne m’apprend rien. Elle pose une description du réel claire, loin des préjugés passés. Et ça s’est intéressant, même si on est ni commerçant, ni distributeur, ni éditeur.
Ce qu’on peut retenir, bien au delà des problèmes du petit monde des vendeurs de jds, c’est que la plate forme conçue pour « aider des artistes ou des porteurs de projets à réaliser leurs œuvres » est devenu une plateforme consumériste mondialisée de pré commande de choses superfétatoires. Une forme de business modèle qui aurait put être poussée par Amazon alors qu’elle se présentait comme un système presque utopique !
Youppie !
Son article a aussi pour objectif de promouvoir le sérieux de Monolith face au potentiel recul des acheteurs. Et Monolith, j’avoue, c’est du sérieux, c’est transparent, c’est efficace.
J’ai lu une grosse partie de l’article mais ca m’a gonflé… son genre de communication m’a toujours agacé. Mais il est effectivement bienvenu. Il a déjà évoqué ce pb de cavalerie financière.
Le recul des gens qui vont sur KS ne sont pas seulement les scandales ou les délais je pense. Mais la fin d’une mode… on a vu les limites du modèle (excitation pendant la campagne puis eteinte de l’excitation lors de la réception, prix élevé des jeux) et maintenant il est possible qu’il y ait moins d’entrants qu’il n y en ait eu auparavant… les consommateurs ont communiqué leur expérience.
Je pense que l’avenir de KS peut etre sur le modèle de monolith et du modèle précommande… ca peut encore bien marcher mais avec moins de succès qu’auparavant (et je pense que c’est un vrai probleme pour les sociétés comme Monolith). Bref ils sont exposés à des risques de tréso et de stocks mal estimés. Mais c’est peut etre la voie pour créer des projets solides et des éditeurs costauds.
Il y a, d’après Fred Henry, de l’ordre de 1% de nouveaux entrants dans une campagne.
Je pense que c’est très insuffisant pour assurer la pérennité du marché.
Amha, il y a plus de 1% de sortants en fin de campagne. Par sortant, j’entend les gens qui ne feront plus de ks après celui qui se termine.
1% de nouveaux clients par saison (ou campagne) dans du b2c, c’est un signe d’érosion.
Ce qui ne devrait ni surprendre ni être une exception.
Quand on gère correctement une entreprise c’est le minimum d’être sérieux, efficace et transparent.