BananeDC dit:(...)
La question de différencier hasard de chaos est évidemment fondamentale, c'est justement une partie de ce que je disais précédemment. Je crois qu'on est tous d'accord là dessus.
Je ne connais pas Dungeon Quest, je vais me garder de vouloir user de ce jeux comme moyen de défendre mes idées.
Toutefois, tu me dis, quels que soit tes choix, tu peux mourir au premier tour. Cela est du hasard, pas de souci.
La quesion que je me pose est donc quels que soit tes choix, tu as la même chance de mourir et la même chance de gagner ?
J'avoue que, à titre personnel (on est dans le subjectif), si quand je fais des choix, je modifie de 5 ou 10 % (ou plus) les probabilité en ma faveur, cela me convient, j'ai le sentiment de faire quelque chose. Certains préfèrent jouer sur + ou - 50 % ou sur 100% du résultat maîtrisé par les choix, cela devient ensuite une question de sensibilité. Mais si nos choix ont 0% d'influence sur l'issue de la partie, ou du moins un facteur négligeable, alors on est sur un jeu qui a un défaut rédhibitoire pour moi.
Parenthèse sur le joueur d'échecs : c'est excessivement complexe de répondre.
En fait, dans ce jeu, les bons joueurs anticipent leurs actions et prévoient ce que l'autre va faire dans un éventail de choix possibles. Toutefois, ils excluent de fait un large choix de coups sans intérêts et ne prennent donc en compte qu'un ensemble restreint de possibles.
Certains choix offrent de fait des possibilités de victoire à l'adversaire mais cela est souvent difficile à détecter et pour celui qui joue et pour son adversaire.
Même alors, cet ensemble de combinaisons de coups est encore complètement impossible à analyser complètement et une grande partie repose sur la possibilité de se ramener à des cas connus ou en tout cas, familier.
Le mode de raisonnement est donc tout sauf calculatoire, selon ma perception de ce jeux.
(ah, et puis, en passant, je trouve ça super chiant, les echecs, mais ça n'engage que moi)