fabericus dit:Ouaip, comme tout le monde j'ai pô encore le miens (alors que j'en ai rapporté un d'Essen pour un coquinou qui va y jouer sans moi, c'est certain, aucune reconnaissance, j'te jure !).
Je te raconterai lundi !
Je te raconterai lundi !
fabericus dit:Ouaip, comme tout le monde j'ai pô encore le miens (alors que j'en ai rapporté un d'Essen pour un coquinou qui va y jouer sans moi, c'est certain, aucune reconnaissance, j'te jure !).
Et ben moi, je l'aurais gardé rien que pour moi !
Surtout si c'était pour Bilbo en plus, parce que tu peux être certain que suite à sa première partie, il va faire un long post pour en parler, et rien que pour te narguer et faire baver les autres...
HÎn hÎn HÎN ! 
Alors, voilà le post en question ! 
Première sortie de la boîte entre amis hier soir.
J’ai lu les règles dans la journée: chouette, on peut jouer à cinq ! On se réunit donc le soir avec quatre autres zigotos; je me lance dans le pitch et dans les grandes lignées des règles. 
On installe le matériel…
Bah zut, il est où le matériel du cinquième joueur ? 
On farfouille la boîte dans tous les sens, mais il faut bien se rendre à l’évidence: il n’y a du matériel que pour quatre.
Après vérification de la règle anglaise, c’est normal puisque contrairement à ce qu’indique la règle française, ça se joue à quatre.
Rangement de la boîte. 
La suite au prochain numéro ! 
Mouarf, dommage que tu n’ai pas expliqué les règles dans le détail 
boudje dit:Mouarf, dommage que tu n'ai pas expliqué les règles dans le détail
Alors, pas en détail, mais voici grosso modo de quoi il s'agit :
C'est un jeu de développement en jeu de cartes. Chaque joueur va construire une partie de la ville de Londres suite au grand incendie de 1666 (Martin Wallace voulait commencer avec la période Tudor, mais le jeu aurait alors été obligé d'inclure le grand incendie pour garder une certaine cohérence historique, et il estime trop frustrant de demander à des joueurs de construire des choses en sachant qu'il y en aura une partie qui sera rasée par les flammes).
Les cartes de ce jeu représentent pour la plupart des bâtiments répartis en couleurs (marron pour l'économie, rose pour la politique, et bleu pour les sciences et la culture, les cartes grises représentant des pauvres, inutiles à moins de les éduquer ou de les faire travailler). En fait par l'utilisation qui va en être faite, une carte représente à la fois un bâtiment, les personnes qui y travaillent, les ouvriers qui construisent... Bref, la population de sa portion de ville.
Classiquement, ces bâtiments vont être posés devant le joueur avec un certain coût, et lui permettre d'obtenir certains avantages. Mais l'originalité du jeu est bien là, à plusieurs titres :
Le rythme du jeu reste bien wallacien, malgré le passage au format jeu de cartes (il y a quand même un plateau, et des cubes, j'y reviendrai), par le choix d'une action à son tour. En effet, quand c'est à lui, un joueur commence par piocher une carte, puis il doit choisir une action parmi
- Jouer des cartes : Il peut en jouer autant qu'il veut.
- Faire tourner sa ville : C'est seulement là qu'il active les effets de ses cartes, mais il génère également de la pauvreté. Certaines cartes ne peuvent être activées qu'une fois et sont alors retournées (mais elles apporteront toujours leurs points en fin de jeu).
- Acheter un terrain : en agrandissant son territoire, un joueur diminue la pauvreté. La construction du métro permet également d'engranger quelques points bonus.
- Piocher trois cartes : Faire de la publicité pour attirer de nouveaux habitants.
Pour poser un bâtiment, il faut défausser une autre carte de même couleur (certains bâtiments peuvent réclamer un surcoût en argent et/ou en cartes). Or ces cartes défaussées sont mises à disposition des autres joueurs qui pourront alors les récupérer à la place de prendre sur la pioche cachée. Attention à ne pas livrer une jolie combo à vos adversaires.
Les cartes sont réparties en trois âges pour une progression régulière, et à la fin on calcule le score en fonction des cartes posées et des terrains occupés, auquel viendront se soustraire les emprunts et la pauvreté.
Au sujet de la pauvreté : quand on fait tourner sa ville, on gagne des points de pauvreté (cubes noirs, chers à Wallace) en fonction du nombre de piles de bâtiments (voir ci-dessous) et du nombre de cartes que l'on a en main. Donc : de sa population. On en retire toutefois le nombre de terrains possédés (on fait des efforts pour les loger décemment). Ces points pourront être dépensés par l'effet de certains bâtiments, sinon ils deviendront des points négatifs en fin de jeu. Il faut également savoir que lorsque l'on construit un bâtiment, on peut le poser à côté de ceux que l'on a déjà pour constituer une nouvelle pile, ou bien par-dessus d'autres bâtiments existants pour éviter de grandir trop vite (mais on perd alors les effets des bâtiments recouverts, par contre on garde les points qu'ils apportent en fin de partie).
Voilà London, dans les grandes lignes. Je n'y ai pas encore joué, mais ça ne saurait tarder
Monsieur Bilbo dit:Alors, voilà le post en question !
Niark, niark !
Bonjour,
le jeu n’est plus dispo en précommande … loupé de peu …
j’espère que ca ne sera pas galère de se le procurer car franchement ce jeu donne envie.
Bon alors, le vrai compte rendu, le voilà !
Première partie à quatre ce week-end. Avec déjà une surprise: une explication de règles torchée en moins de dix minutes, y compris débat sur le caractère fonctionnel-thématique-austère-mÔôÔche du matériel (rayer les mentions inutiles). Et oui. Pas de règle alambiquée, d’exception saugrenue, de cas particuliers capilotracté: on n’avait pas fait plus simple depuis l’invention du Uno -ou presque. 
Et pourtant, premier quart d’heure de jeu, nous voilà complètement perdus. Mais alors, à la ramasse totale. Les rouages du jeu nous semblent nébuleux, on joue un totalement à l’aveugle sans comprendre ce qui se passe. Il faut dire que la dynamique du jeu est très particulière: tantôt on s’efforce de vider sa main, tantôt on cherche à la remplir au plus vite… Heureusement peu à peu tout s’éclaire. Les premières combos se dégagent, les premiers axes stratégiques se mettent en place: sous à gogo pour les uns, pauvreté minimale pour d’autres, construction en masse pour les suivants… les axes de développement sont très différents, ce qui est plutôt une bonne chose. 
Alors verdict ? Déjà, clairement, London est avant tout un jeu de cartes. Etonnant, peut-être, mais c’est comme ça. Et je crois que je commence à comprendre ceux qui lui trouvent quelques faux airs de Race For the Galaxy, notamment sur l’aspect développement et combos de cartes. Question contrôle et stratégie, ça m’a semblé plutôt riche, avec pas mal de vrais choix. Deux petits bémols toutefois: le thème est totalement plaqué et anecdotique, et l’interaction à ce stade nous a parue très limitée. Mais comme pour Race, c’est peut-être qu’elle est trop subtile pour être bien appréhendée lors des parties de découverte ; elle sera peut-être plus évidente avec plus de pratique (notamment concernant le tableau des cartes mises à disposition des autres). En tout cas le premier bilan est positif. Vivement la deuxième partie pour confirmer tout ça, ce qui ne devrait pas être trop dur à organiser vu le format du jeu (Youpi ! Enfin un Wallace qui devrait pouvoir ressortir facilement ! )
3 parties (4, 3 et 3 joueurs) et je confirme que j’aime beaucoup. Jeu assez simple dans ses regles, riche et plutot thematique de mon point de vue dans les cartes (pas trop dans les mecanismes, mais c’est tellement rare).
La comparaison avec Race me parait un peu alambiquée. Le jeu est plus simple, et l’interaction se fait dans le tempo entre joueurs (par exemple il est intéressant d’acheter un district, voire de piocher, quand le display est plein).
La gestion de la pauvreté et des emprunts est toute Wallacienne, pleine de choix délicats et qui engage le joueur dans une dynamique donnée (ville étendue avec plein de pauvres mais peu d’activation ou ville ramassée avec plusieurs activation rapprochée ?).
Les 3 parties furent assez différentes, maintenant c’est un peu le point d’interrogation pour moi, la rejouabilite du machin. On est quand meme dans de l’assez leger et pas trop interactif malgre tout (rendez-moi Automobile). Au final un Wallace original, accessible a pas mal de monde. Je ne serais pas surpris de voir le système repris/décliné ailleurs qu’a Londres.
A la lecture des règles j’ai eu un peu peur que le plateau ne soit là quasiment que pour décorer et que l’essentiel des choix tactico-stratégiques se fassent dans la gestion de sa main de cartes.
Vous infirmez?
RicoH dit:A la lecture des règles j'ai eu un peu peur que le plateau ne soit là quasiment que pour décorer et que l'essentiel des choix tactico-stratégiques se fassent dans la gestion de sa main de cartes.
Vous infirmez?
Je confirme que je n'infirme pas.
Bon y'a "un peu" de choix dans l'achat du district, histoire de savoir si on veut des cartes, des PV et des metros. En gros, debut de parties, cartes, fin de partie, PV. Evidemment y'a un aspect course, donc c'est plus complique. Le metro est assez marrant, mais ne peut pas vraiment etre un objectif en soi.
Bref c'est bien un jeu de cartes.
Disons que la partie la plus intéressante du plateau se situe sous la carte de la ville, c’est à dire sur l’étalage de cartes disponibles. Il y a bien quelques cartes pour lesquels le positionnement dans la ville va jouer (bâtiments au nord/ au sud, bâtiments proches de la tamise, métro…), mais globalement le plateau est très secondaire. Le cœur du jeu, ce sont les cartes.
C’est bien ce qu’il me semblait.
M’en fout j’aime bien les cartes
(Et puis accessoirement j’ai pas London 
)
si je peux me permettre du haut de mes trois parties (4, 4 et 3 joueurs), c’est effectivement un jeu de carte mais le plateau n’est pas à abandonner pour autant. Des placements judicieux, et tôt peuvent vous offrir la victoire, à condition bien-sur de potentialiser ça grâce aux cartes!
Chaque partie, je joue mieux ou différemment, en prenant un pied terrible.
Je découvre des ouvertures différentes, des utilisations de cartes en combo vraiment plaisantes…etc
Bref, un excellent jeu, vraiment.
Monsieur Bilbo dit:Alors, voilà le post en question !
Première sortie de la boîte entre amis hier soir.
J'ai lu les règles dans la journée: chouette, on peut jouer à cinq ! On se réunit donc le soir avec quatre autres zigotos; je me lance dans le pitch et dans les grandes lignées des règles.
On installe le matériel...
Bah zut, il est où le matériel du cinquième joueur ?
Après vérification de la règle anglaise, c'est normal puisque contrairement à ce qu'indique la règle française, ça se joue à quatre.
Rangement de la boîte.
La suite au prochain numéro !
(oh p'tain c'est bon d'rigoler comme ça...)Non mais sans blague, m'en fais plus des comme ça hein, j'ai failli en asperger mon écran de jus d'orange...
C’est quand même vachement bien London, il est balaise le Wallace quand même, un jeu de Cartes/Plateau je dirais à la louche 80% cartes - 20% plateau, qui tourne comme une petite horloge et qui après 3 parties dont une à 2, laisse entrevoir une richesse tout de même hors du commun.
Lord Kalbut dit:C'est quand même vachement bien London, il est balaise le Wallace quand même, un jeu de Cartes/Plateau je dirais à la louche 80% cartes - 20% plateau, qui tourne comme une petite horloge et qui après 3 parties dont une à 2, laisse entrevoir une richesse tout de même hors du commun.
Et à 2 ça le fait bien ou c'est un peu mou du genou?
Juste pour savoir comme ça: ceux qui l’ont pré-commandé l’ont-ils reçu chez eux ? Moi non…
limp dit:Juste pour savoir comme ça: ceux qui l'ont pré-commandé l'ont-ils reçu chez eux ? Moi non...j'ai posé la question à la page précédente
Les envois n'ont commencé que vendredi dernier.