Docteur Mops dit:
C'est effectivement un copier/coller après "à l'arrache" je ne sais pas bien ce que vous voulez dire par là. Je ne suis ni assez performant ni assez impliqué pour citer des textes religieux de tête.
Par ailleurs, et vous pourrez me dire si je suis dans l'erreur, à part dans la Genèse qui est citée dans ces passages, je ne crois pas que le mariage apparaisse autre part dans les textes.
Pourquoi je les cite parce que l'église a influé sur l'image de la famille et qu'une partie des opposants se réclament de valeurs religieuses chrétiennes.
Ce que je voulais dire est qu’il est facile de citer des phrases hors de leur contexte et de leur interprétation « canonique », si je puis m’exprimer ainsi. Car en effet, dans le catholicisme, il y a une interprétation officielle qui fait foi, ce qui peut déplaire à certains par ailleurs.
En fait dans la genèse il n’est jamais, à aucun moment, fait référence au mariage. La seule phrase est : « à cause d’elle il quittera son père et sa mère », je la redis de tête, mais on est loin d’une institution rituelle et d’un sacrement officiel.
Si on veut même aller plus loin, le Christ dans les Evangiles dit bien qu’après la mort, le mariage n’a plus aucune valeur. Il s’agit d’un sacrement, ici bas, qui pour l’église préfigure l’union de dieu et de son église, comme le rappelle St Paul. Et c’est bien pour cela que l’Eglise a fini par interdire le mariage entre personnes de même sexe, car dans cette symbolique il fallait la rencontre d’une altérité, de l’autre. De plus, en effet, cela cadrait avec l’unité perdue de la genèse (homme et femme il les fit).
J’ai dit très clairement, et en cela nous sommes d’accord, que les opposants au mariage gay ont dans l’ensemble une vision sacrée du mariage, et qu’en tant que telle elle n’a pas à être rationnelle ou égalitaire, au sens où on l’entend aujourd’hui.
Docteur Mops dit:
Que les passages ne soit pas utilisés certes mais il n'en existe pas d'autres.
La soumission de la femme tout comme sa protection par son mari a bien été parmi les recommandation faite par les chrétiens. Les temps ont changé et l'église aussi. C'est d'ailleurs bien un des soucis des croyants s'appuyant sur des écrits saints que de cloisonner la société. Celle-ci évolue et pas les textes.
Oui, il s’agissait de recommandations, à certaines époques et dans certains lieux, mais pas d’un dogme. Je tenais à préciser cela notamment concernant le passage de St Paul qu’on ressort régulièrement sans comprendre le contexte de la lettre, à qui il s’adresse et pourquoi.
Après pour ce qui est de la société qui évolue et pas les textes, il faut distinguer une fois encore le dogme, le credo, les valeurs fondamentales sur lesquelles l’Eglise n’est jamais revenue et ne reviendra jamais, puisqu’elle s’appuie sur ce qu’elle estime être une vérité révélée, et sur son adaptation à l’époque qui est naturelle, l’Eglise étant constituée d’hommes vivant dans le monde, et pas en dehors du monde.
Ne pas négliger non plus la période : crise sociale et identitaire profonde, avec un pouvoir en place totalement décrédibilisé par des affaires successives, et apparaissant de moins en moins comme légitime. Car il ne faudrait pas non plus limiter le « printemps français » à un combat d’arrière-garde pour grenouilles de bénitiers.