Mauvais Karma dit: Pour revenir à la PMA/GPA Perso je suis contre toute aide à la procréation, si on ne peut pas avoir d'enfant naturellement c'est qu'il y a un problème qui ne devrait pas être transmis.
Alors ça, j'en suis désolé, mais c'est un propos qui montre une méconnaissance totale du sujet de la PMA! De ce en quoi elle consiste et des problèmes qu'elle permet de résoudre. Et typiquement si un couple a recours à la PMA ce n'est parce qu'il a un problème qui ne devrait pas être transmis!
Mauvais Karma dit: Pour revenir à la PMA/GPA Perso je suis contre toute aide à la procréation, si on ne peut pas avoir d'enfant naturellement c'est qu'il y a un problème qui ne devrait pas être transmis.
Alors ça, j'en suis désolé, mais c'est un propos qui montre une méconnaissance totale du sujet de la PMA! De ce en quoi elle consiste et des problèmes qu'elle permet de résoudre. Et typiquement si un couple a recours à la PMA ce n'est parce qu'il a un problème qui ne devrait pas être transmis!
J'ajouterai que ce type de propos c'est à la limite de l'eugénisme.
1/ Les personnes qui ont un gêne foireux récessif (les deux du couple). 1 proba sur 4 d’avoir la grosse cata. D’un sens en forçant la réussite via la PMA on augmente la fréquence de ce “mauvais” gène. Doit-on vraiment le faire ?
2/ Les personnes qui ne pourraient pas avoir d’enfant sans PMA. Si la ou les anomalies sont transmissibles on augmente la proba que les enfants eux mêmes aient besoin de recourir à la PMA. Doit on la aussi favoriser cela ?
3/ Les couples “trop âgés”. Souvent c’est de la femme dont il s’agit, les hommes ayant un privilège sur la durée. Est-ce bon pour la société d’un point de vue global ? Jusqu’à quel age peut-on “aider” (pas scientifiquement, mais moralement ) ?
Bref il y a un tas de questions pas si faciles cachées sous le lexique de PMA.
Jeremie dit:Heuuu c'est pas si clair... Il y a vraiment un débat à l'heure actuelle. 1/ Les personnes qui ont un gêne foireux récessif (les deux du couple). 1 proba sur 4 d'avoir la grosse cata. D'un sens en forçant la réussite via la PMA on augmente la fréquence de ce "mauvais" gène. Doit-on vraiment le faire ? 2/ Les personnes qui ne pourraient pas avoir d'enfant sans PMA. Si la ou les anomalies sont transmissibles on augmente la proba que les enfants eux mêmes aient besoin de recourir à la PMA. Doit on la aussi favoriser cela ? 3/ Les couples "trop âgés". Souvent c'est de la femme dont il s'agit, les hommes ayant un privilège sur la durée. Est-ce bon pour la société d'un point de vue global ? Jusqu'à quel age peut-on "aider" (pas scientifiquement, mais moralement ) ? Bref il y a un tas de questions pas si faciles cachées sous le lexique de PMA.
Ce sont des cas particuliers. Tous les gens ayant recours à la PMA n'ont pas dans leur famille un cas de myopathie de duchenne ou autres maladies génétiques à la con. D'ailleurs, c'est un faux débat dans le sens où on parle de risques seulement. Aucune loi n'interdit à deux personnes atteints de myopathie d'avoir un enfant. Qui sera forcément myopathe (du vécu !!!). Alors quid de risques hypothétiques quant à la PMA? Si risques il y a ...
Je pense que tu n’as pas saisi complètement la question qui embête parfois les médecins.
La PMA favorise la diffusion de “mauvais” gènes. Est-ce réellement souhaitable ? Jusqu’à quel point ? En de dehors des questions génétiques, une femme de 65 ans ayant un enfant, pas de problème ?
tehem dit: Alors ça, j'en suis désolé, mais c'est un propos qui montre une méconnaissance totale du sujet de la PMA! De ce en quoi elle consiste et des problèmes qu'elle permet de résoudre. Et typiquement si un couple a recours à la PMA ce n'est parce qu'il a un problème qui ne devrait pas être transmis!
J'ai simplifié pour ne pas faire un pavé et juste donner mon avis. Ou doit s’arrêter la science alors ? On accepte le clonage ? Ça peut résoudre des problèmes aussi.
GweG dit: J'ajouterai que ce type de propos c'est à la limite de l'eugénisme.
Oui et non , pour moi si des handicapés s'aiment et font un enfant, je n'y voit aucun inconvénient. C'est vraiment l'assistance à la procréation qui m'ennuie.
Absolument! À ma connaissance , statistiquement ce sont mêmes des cas aux fréquences faibles, voir très faibles (je ne parle pas de rareté, mais bon...)
Franchement, avant de sortir des trucs pareils, Mauvais Karma et Jeremie, documentez vous un peu...
Jeremie dit:Je pense que tu n'as pas saisi complètement la question qui embête parfois les médecins. La PMA favorise la diffusion de "mauvais" gènes. Est-ce réellement souhaitable ? Jusqu'à quel point ? En de dehors des questions génétiques, une femme de 65 ans ayant un enfant, pas de problème ?
Là encore, l'exemple de la femme de 65 ans est un cas particulier. Toutes les femmes ayant recours à la PMA ne sont pas des femmes ménopausées depuis 20 ans.
Et en quoi la PMA diffuserait de mauvais gènes? Du moins, pourquoi plus que ces mêmes personnes ayant un enfant naturellement? Je ne suis pas ton raisonnement. Ce que tu dis est vrai dans le cas d'une maladie génétique/rare clairement identifié dans la famille. Dans ce cas oui, la question se pose. Et c'est un gros souci pour les médecins, j'en conviens. Après, comme je l'ai dit, tous les gens ayant recours à la PMA ne sont pas des myopathes, des gens atteints de drépanocytose, ... Faut pas confondre cas particulier et généralité.
Le problème de la diffusion de “mauvais” gènes est simple :
Imagine un gène mortel récessif (il y en a des tas). Il a une fréquence a peu près constante dans la population car il apparait assez souvent par mutation.
Un couple qui le porte après fécondation naturelle aura le malheur de voir 1 enfant sur 4 (statistiquement) ne pas survivre. 2 probas sur 4 d’avoir un enfant porteur et 1 chance sur 4 d’avoir un enfant exempt
Un couple qui a accès à la PMA aura 100% de chances d’avoir un enfant viable, mais avec 2 probas sur 3 d’avoir transmis le gène et 1/3 d’en avoir un exempt du problème.
Si l’on considère que les couples veulent bien (et peuvent) essayer “jusqu’à la naissance d’un enfant sain” (en oubliant les problèmes liés au échecs) alors tu as raison la PMA ne change rien. Mais dans la vraie vie c’est plus compliqué et une parties ces couples se découragent ou limitent leur nombre d’enfants (ou la nature le fait pour eux si cela prend trop de temps). La PMA favorise donc la diffusion de gène dans le cas de couples porteurs sains.
Pour les couples stériles sans PMA, pas de discussion possible : il y a un problème quelque part et si celui ci est d’origine génétique alors la PMA favorise sa diffusion.
Si le problème est lié à l’âge (attention certaines femmes sont stériles dès 30-35 ans) et que ce problème est d’origine génétique, la aussi la PMA favorise la diffusion des gènes provoquant cette difficulté.
Bon on dévie pas mal du sujet initial, mais la PMA est vraiment un truc qui n’est pas aussi simple que l’on pourrait le penser.
Jeremie dit:Ok allez y sortez vos stats. Je suis impatient. Il se trouve que mon couple se trouve dans un des 3 cas que j'ai cité.
Et le mien dans un cas qui ne se trouve pas dans ta liste ...
Il y aussi des cas genre bactérie, intervention chirurgicale (ou autre) qui a bousillé les ovaires (ou du coté du mec même si c'est plus rare).
Dans ce cas la PMA ne favorise évidemment aucune "mauvaise" diffusion (comme dans tous les cas ou rien de génétique n'est impliqué).
Edit: et puis dans le fond pour les femmes homos, la PMA ne change pas grand chose à la diffusion de gènes. En tout cas moins que pour que les couples hétéros.
Jeremie dit:PMA est vraiment un truc qui n'est pas aussi simple que l'on pourrait le penser.
Oui mais la résumé à deux ou trois cas particuliers c'est n'importe quoi. La PMA n'est pas réservé à des couples techniquement stériles mais aussi (très , très nombreux cas ) à des couples statistiquement stériles (dans mon cas nous pouvons techniquement avoir des enfant- d'ailleurs l'insémination artificielle a parfaitement fonctionné- mais statistiquement nos chances d'en avoir était très faibles) .
@Jeremie: Oui mais là encore, tu pars du principe que le couple a un problème génétique, ou du moins de forts risques d’en avoir. Cette partie de la population est très minoritaire !!! Les couples ne pouvant pas avoir d’enfants ne sont pas atteints de maladies génétiques dans la plupart des cas, faut arrêter avec çà !!! Il y a énormément de raisons qui sont responsables de la fertilité ou non d’un couple. Un exemple tout con: la glaire cervicale (je vous laisse le soin de chercher sur le net et de tomber sur de belles images ). C’est un mucus présent dans l’utérus qui laisse plus ou moins passer les spermatozoides. Normalement perméable en période d’ovulation, elle est très imperméable chez certaines femmes quelque soit la période du cycle, et pas que pour des raisons génétiques ou de malformations. Ajoute à celà un partenaire dont les spermatozoides sont naturellement moins mobiles que la moyenne (ce qui est malheureusement une tendance globale depuis des décennies), et tu te retrouves avec un couple ne pouvant pas avoir d’enfants. Et non atteint de maladie génétique.
Donc désolé mais l’argument des maladies génétiques dans le cadre des PMA est un faux argument, car celà ne concerne qu’une infime tranche de la population.
Et puis franchement je vais dire un truc qui choquera peut être mais pas grave: quand les parents sont au courant du fait qu’ils portent peut être un gène modifié capable de déclencher une maladie, quand ils connaissent tous les risques et qu’ils ont été bien informé … Bah c’est de la responsabilité des parents de choisir d’avoir un enfant. S’ils savent qu’il y a 25% de risques de transmettre une maladie à leur enfant et qu’ils choisissent quand même d’en avoir un, c’est leur responsabilité qui est mise en cause, et non celle du corps médical qui ne peut s’opposer à la volonté des patients.
Jeremie dit: Edit: et puis dans le fond pour les femmes homos, la PMA ne change pas grand chose à la diffusion de gènes.
Exactement!
Malheureusement pas forcément (si on considère bien une mutation génétique). A moins d'une maladie dominante, la mutation récessive ne sera présente que sur un seul des 2 chromosomes. Donc la maladie ne sera pas déclarée mais l'enfant sera porteur de la maladie et pourra la transmettre à ses enfants. On parle bien d'un cas où il y a en effet une mutation génétique !!!
Jeremie dit: Edit: et puis dans le fond pour les femmes homos, la PMA ne change pas grand chose à la diffusion de gènes.
Exactement!
Malheureusement pas forcément (si on considère bien une mutation génétique). A moins d'une maladie dominante, la mutation récessive ne sera présente que sur un seul des 2 chromosomes. Donc la maladie ne sera pas déclarée mais l'enfant sera porteur de la maladie et pourra la transmettre à ses enfants. On parle bien d'un cas où il y a en effet une mutation génétique !!!
Je n'ai peut-être pas compris ce que jeremie à voulu dire. Ou alors c'est toi. Ou alors c'est moi qui ne comprend pas ce que toi tu veux dire...
Quand je dis que cela ne change pas grand chose pour les femmes homos, c’est que je sous entends que la fréquence de “mauvais” gènes (qui sont le plus souvent récessifs) est relativement faible (les plus fréquents sont autour de 1/20 et du coup autour de 1/400 pour les couples). Ainsi procéder de façon automatique par PMA n’est pas un très grand avantage (d’autant que tous les gènes ne seront pas testés).
Dans ce contexte de faible fréquence, le problème de la diffusion par PMA ne se pose que pour les couples hétéros.