BananeDC dit:
On ne doit pas regarder les mêmes infos alors. La misère humaine est à la une tous les jours. La misère animale est plutôt caché, montré dans quelques documentaires, souvent en seconde partie de soirée.
Je trouve normal de plus traité de la misère humaine. Maintenant, proportionnellement à la gravité, je trouve qu'il n'y a pas de déséquilibre.
Et comme je l'ai dit, je ne souhaite pas que la misère animale soit oubliée, juste qu'elle ne soit pas traitée en comparaison à...
BananeDC dit:
loic dit:Donc, oui, j'ai avis totalement contraire à toi sur la question et j'avoue avoir du mal à entendre que ce n'ai pas vrai. Ca me heurte profondément.
je pense que non, tu n'as pas un avis contraire. Tu as un avis de spéciste, comme la majorité des êtres humains. Y compris moi, la plupart du temps, malheureusement.
Bon, là, je ne maitrise pas la question, donc je ne m'avancerais pas.
BananeDC dit:
loic dit:Les humains, oui. Les victimes, pauvres, démunis, à l'autre bout du monde, beaucoup moins. Vouloir défendre les animaux, OK. Le faire en mettant en relation leur souffrance par rapport aux souffrances humaines, je trouve ça inhumain.
Dans l'absolu, ce n'est pas ce que je souhaite.
Tant mieux
BananeDC dit:
loic dit:C'est un système de valeur ethnocentré. Un arbre souffre aussi. Il n'a pas d'yeux pour pleurer, pas de nerfs pour ressentir la douleur comme nous. Mais nier qu'un arbre peut souffrir me parait faux. La douleur est un autre moyen de juger, mais, a priori, il ne me parait pas bon. Entre autre, il cherche à égaliser les animaux sur l'homme, et j'ai déjà expliqué que je trouvais ce raisonnement malsain.
Je pense que tu confonds avec anthropomorphisme, qui est à l'opposé de ce que dit Singer. Son raisonnement se base sur la raison. Un arbre ne peut pas souffrir puisqu'il ne dispose d'aucun système nerveux. Je ne pense pas que tu aies bien lu ses idées.
Je n'ai pas lu ses idées en dehors de la citation que tu as donné.
Nier qu'un arbre peut souffrir sous prétexte qu'il n'a pas de système nerveux, c'est de l'ethnocentrisme (je me trompe peut être sur le terme, en gros, ramené des concepts à l'humain, sans voir qu'il peut exister autre chose). L'arbre est différent, mais l'arbre tombe malade, l'arbre vit, l'arbre meurt. Je pense qu'il peut ressentir une forme de souffrance. Certes, pas grâce à un système nerveux, donc forcément très différent de ce qu'on ressent. Mais pourquoi affirmé que c'est impossible. Parce qu'on juge avec nos yeux d'hommes.
Quand il dit :
"Si un être n'a pas la capacité de souffrir, ni de ressentir du plaisir ou du bonheur, alors il n'existe rien à prendre en compte. Ainsi, c'est le critère de la sensibilité (pour employer ce mot comme raccourci pratique, mais en toute rigueur inexact, pour désigner la capacité à souffrir et/où à ressentir le plaisir) qui fournit la seule limite défendable à la préoccupation pour les intérêts des autres."
Ca me pose problème. Il cherche à égaliser les animaux sur l'homme, ce qui est dangereux. Il dévalue la valeur d'un arbre. De ce que je comprends, comme l'arbre n'a pas la capacité de souffrir ou de ressentir du plaisir (au sens humain du terme, car il ne peut pas prouver ce qu'il dit dans un référentiel différent), il est au-delà des limites du défendable.
A l'extrême, on y voit une non-protection intrinsèque de la flore.
Je veux bien d'autres liens plus concret, mais je vois un discours qui survalorise l'animal (ce que je considère comme dangereux), et qui dévalue le végétal (ce qui est dangereux aussi). Donc, cette citation de lui ne me plait pas du tout, et je suis en profond désaccord avec lui